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Incompréhension des policiers montpelliérains après la remise en liberté de trois suspects de 35 cambriolages

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La remise en liberté des trois suspects de 35 cambriolages commis à Montpellier avant leur procès fixé au mois d'avril suscite émotion et consternation dans les rangs des policiers montpelliérains, selon le syndicat Unité SGP Police FO.

Un brassard de police (illustration)
Un brassard de police (illustration) © Radio France - Rémi Brancato

Le syndicat Unité SGP Police FO  fait état ce samedi 6 février de la vive émotion et de l'incompréhension des policiers montpelliérains qui ont appris que les trois auteurs présumés de 35 cambriolages ont été remis en liberté.

Les deux hommes et une jeune femme devaient être jugés ce vendredi 5 février en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Montpellier. Leur procès a été renvoyé à début avril. En attendant les juges ont décidé de les remettre en liberté , en les plaçant sous contrôle judiciaire. 

Cette décision est très mal perçue par "les enquêteurs qui se sont impliqués pendant de longues semaines dans un dossier qui touchait de nombreux quartiers de MONTPELLIER et de nombreuses victimes", écrit le syndicat unité SGP police 34, qui fait remarquer que les deux auteurs principaux sont étrangers et sans domicile fixe, donc pourraient disparaitre et ne pas se présenter à leur procès.

Dans son communiqué, le syndicat, tout en affirmant ne pas douter " un seul instant que toutes les formes de droit ont été respectées", s’interroge sur le message véhiculé par cette décision. 

"INCOMPRÉHENSION et RÉSIGNATION finissent par affecter l’engagement et le professionnalisme de nos collègues, pourtant au service des victimes et des citoyens."

Le sénateur socialiste de l' Hérault Hussein Bourgi a réagi sur son compte Twitter, pour "partager la colère des policiers face à une décision de justice incompréhensible."

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