L'économie allemande est montrée en exemple par de nombreux politiques et économistes européens, notamment français. La réalité est loin d'être aussi rose qu'ils le disent.
Le miracle économique allemand, c'est avant tout un taux de chômage très bas : 5,6% en 2017, contre 12% en 2005. Le pays est proche du plein-emploi, et certaines villes (par exemple en Bavière) sont à peine à plus de 1% de taux de chômage!
Mais la face cachée de l'économie allemande, ce sont aussi tous ces emplois à temps partiel. Le risque de tomber dans la pauvreté a doublé en dix ans, passant au-delà de la moyenne européenne. Les jeunes (15-24 ans) et les seniors travaillent plus en Allemagne qu'en France. Et les femmes travaillent plus, mais sont plus souvent à temps partiel.
La durée légale du travail est de 40 heures en Allemagne et de 35 heures en France.
Le salaire minimum est plus élevé en France, si l'on se base sur le taux horaire. Mais du coup, sur un mois, il atteint 1 498 euros en Allemagne contre 1 480 euros en France.
Un Allemand sur cinq est menacé de pauvreté. Chez les familles monoparentales, c'est encore pire : un quart, soit deux fois plus qu'en 2005, risquent de basculer dans la misère.
Références