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Menaces, insultes nominatives et agressions: le quotidien de nombreux policiers

Une opération de police dans la cité de La Castellane, à Marseille, en juillet 2018. BORIS HORVAT/AFP

Dans un contexte où «chaque interpellation peut déraper», ils témoignent d’un terrain particulièrement violent.

L’incident est une scène presque banale de la vie quotidienne des «flics» en banlieue et le révélateur du cocktail explosif dans lesquels ils évoluent. Ce 29 octobre, la France pleure les morts de Nice. Vers 22 heures, quelque part en région parisienne, l’équipage d’une compagnie départementale d’intervention découvre des tags fraîchement inscrits dans un hall d’immeuble: «la rue c’est nous», «Coulibaly», «Merah», «Charlie Hebdo», «Magnanville», «Décapité Conflans», «On va faire une attaque à la bombe», «un bon flic est un flic mort», «on va brûler la brigade des stups»… On peut trouver de tels écrits dans bien d’autres halls d’immeuble français. Mais, préoccupantes en tant que telles, ces menaces sont plus inquiétantes encore si on les compare aux innombrables témoignages de policiers de terrain.

«Les violences, de tout type, sont quotidiennes et elles sont de plus en plus inquiétantes, déplore ainsi un gardien de la paix en fonction en Ile-de-France. Dans mon secteur, on a par exemple…

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14 commentaires
  • so disappointed

    le

    Les juges sur le terrain tous les jours à côté des policiers pour évaluer les "bonnes" peines.

  • TOCATA Jean

    le

    Ces gens qui insultent nos policiers, ils doivent quitter notre pays !
    Que fait donc le ministre Darmanin ?

  • 2323119 (profil non modéré)

    le

    allo monsieur darmanin vous qui avez fait de vos pieds et de vos mains pour être ministre on ne voit aucun changement il y a un fossé entre vouloir et pouvoir vous en êtes la preuve vivante AU SUIVANT

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