Bercy autorise les PME en difficulté à s’affranchir de la loi alimentation
Contraintes de travailler en promotion avec les distributeurs pour se faire connaître, certaines PME s’estiment pénalisées par la loi alimentation.
Les géants de l’industrie alimentaires ne se plaignent pas des nouvelles règles du jeu sur les promotions, et certains s’en réjouissent. En revanche, certaines PME souffrent, avec des baisses de chiffre d’affaires de 10 % à 30 %… En faisant chuter leurs ventes, l’encadrement strict des promotions a révélé que ces entreprises dépendaient fortement de ces opérations commerciales pour se faire connaître.
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Alors qu’elle était censée les protéger, la loi semble s’être retournée contre elles. Comme cette PME du foie gras qui a perdu 20 % de ses volumes à Pâques, l’obligeant à décaler sine die l’embauche d’une trentaine de personnes. Autre cas, une société fabriquant des confitures a dû faire une croix sur un contrat avec un distributeur avec qui elle travaillait uniquement en promotion. Résultat, une perte sèche de 200.000 euros, soit 2 % de son chiffre d’affaires. «Nous ne sommes pas Andros, on doit assumer la promotion de notre marque et s’assurer que l’on ressorte des linéaires», juge sous couvert…
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