JO : la mairie de Paris affirme que la Seine n’était pas trop polluée pour le test de l’épreuve de natation

Le test de l’épreuve de natation en vue des Jeux olympiques de 2024 à Paris aurait pu être maintenu dans la Seine. En s’appuyant sur les résultats des analyses officielles rendues ce lundi, la mairie de la capitale a confirmé que l’eau était moins polluée, entre le pont Alexandre-III et celui de l’Alma, que le précédent test effectué. « Le résultat de laboratoire arrivé aujourd’hui (lundi) a confirmé que dimanche matin, on était sous les seuils à tous les points de relevé », a fait savoir l’adjoint aux sports Pierre Rabadan.

De premiers résultats peu convaincants

Un premier rapport sorti samedi a en effet attesté d’une qualité d’eau « en dessous des normes acceptables ». La dernière analyse d’eau faisait état de 1 300 UFC/100 ml pour la bactérie Escherichia coli, alors que la fédération internationale de natation, World Aquatics, réclamait un taux inférieur à 1 000 UFC pour 100 ml pour que la compétition soit organisée. Les pluies de la semaine dernière ont fait déborder les égouts et rapporté les eaux usées dans le fleuve. La World Aquatics a ainsi décidé de l’annulation des épreuves de Coupe du monde de natation en eau libre dimanche et d’entraînements deux jours plus tôt.

Des inquiétudes pour la suite

Mais les résultats plus récents, révélés par la mairie de Paris, ont bel et bien affiché un taux « en dessous de 1 000 », soit exactement 911 UFC/100 ml. Toutefois, ils ne feraient « pas partie du process d’analyses de la fédération internationale », basé sur les relevés de laboratoire connus 24 heures plus tard.

Alors que le test de triathlon prévu du 17 au 20 août approche, une telle pollution pourrait inquiéter le comité d’organisation des JO de Paris ainsi que l’édile de Paris Anne Hidalgo. Cette dernière souhaite d’ailleurs rendre la Seine plus propre d’ici 2025 pour autoriser les baignades. Des chantiers sont en cours pour éviter que les eaux usées ne soient déversées dans le fleuve.