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Agression d’un député à Saint-Pierre-et-Miquelon : trois personnes interpellées et mises en examen

L’un des deux hommes interpellés a été identifié comme étant celui qui avait arraché le masque du député. L’autre homme et la femme l’ont été en tant qu’auteurs des jets de goémon.

Le Monde avec AFP

Publié le 22 janvier 2022 à 10h10

Temps de Lecture 1 min.

Stéphane Claireaux, le 17 juin 2017.

Deux hommes et une femme soupçonnés d’avoir agressé le 9 janvier le député La République en marche (LRM) Stéphane Claireaux devant son domicile à Saint-Pierre-et-Miquelon, lors d’une manifestation contre le passe sanitaire, ont été interpellés jeudi et mis en examen le lendemain, a annoncé samedi 22 janvier la gendarmerie nationale.

Agissant dans le cadre d’une enquête en flagrance, à la demande de la procureure de la République de Saint-Pierre-et-Miquelon, les enquêteurs de la brigade des recherches de Saint-Pierre ont procédé à l’exploitation d’une « dizaine de vidéos diffusées sur les réseaux sociaux ainsi qu’à l’audition d’une trentaine de témoins identifiés », a expliqué la gendarmerie dans un communiqué.

Le 9 janvier, le député attendait les manifestants devant son domicile « pour discuter avec eux », comme il l’avait raconté sur Franceinfo, quand plusieurs personnes lui ont lancé du goémon et divers projectiles. « Cela ressemblait à une lapidation », avait estimé l’élu, assurant avoir évité « à cinq centimètres près un galet passé près » de sa figure. La ministre de la mer, Annick Girardin, avait dénoncé « une agression inacceptable », et le député avait déposé plainte.

Des élus directement visés

Depuis juillet, 534 faits de « menaces graves » contre des élus liés directement à la gestion des mesures sanitaires contre le Covid-19 ont été recensés, et plus de 400 plaintes, déposées, selon le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.

L’un des deux hommes interpellés a été identifié comme étant celui qui avait arraché le masque du député. L’autre homme et la femme l’ont été en tant qu’auteurs des jets de goémon. Tous les trois se sont vu notifier vendredi une mise en examen assortie d’un contrôle judiciaire (interdiction de contact avec le député, interdiction de participer à une manifestation).

Les gendarmes poursuivent leurs investigations pour identifier d’autres auteurs.

Le Monde avec AFP

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