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Le directeur artistique de Balenciaga s’excuse après une campagne accusée de sexualiser les enfants

Le styliste géorgien Demna s’est excusé « personnellement » après la diffusion de publicités mêlant des enfants et des accessoires sexuellement connotés qui ont mis dans l’embarras la maison de haute couture.

Le Monde avec AFP

Publié le 03 décembre 2022 à 15h16, modifié le 24 avril 2024 à 15h58

Temps de Lecture 1 min.

Plus de deux semaines après le tollé suscité par la campagne de publicité de Balenciaga jugée pédopornographique, le directeur artistique de la maison de mode, le Géorgien Demna Gvasalia (désormais appelé Demna), a présenté ses excuses. Maître en provocation et auteur de défilés dérangeants porteurs de messages sociétaux, Demna est sur la sellette depuis cette campagne mettant en scène des enfants et des accessoires connotés sexuellement.

« Je veux m’excuser personnellement pour le mauvais choix artistique (…) et j’assume ma responsabilité », a-t-il écrit, vendredi 2 décembre, sur Instagram. « Si j’ai voulu parfois provoquer à travers mon travail, je n’ai jamais eu l’intention de le faire avec un sujet aussi horrible que la maltraitance des enfants, que je condamne », poursuit-il.

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Sur certaines images, retirées il y a plus d’une semaine, on pouvait voir une enfant, debout sur un canapé, ou sur un lit qui tient comme un doudou un sac en forme d’ourson en peluche, sanglé de ceintures noires inspirées du BDSM, ou bondage, une pratique sexuelle sadomasochiste. Muse de Balenciaga, la star américaine des réseaux sociaux, Kim Kardashian, a déclaré qu’elle voulait « réévaluer » sa relation avec la marque de luxe après cette campagne.

La marque retire sa plainte

Sur les réseaux sociaux, des internautes ont aussi relevé que, sur une autre photo, un sac issu d’une collaboration avec Adidas est posé dans un décor de bureau, sur des documents où sont imprimés des extraits d’une décision de la Cour suprême américaine sur la pornographie infantile.

Tout en prenant « la pleine responsabilité du manque de surveillance et de contrôle », Balenciaga avait déclaré en début de semaine avoir « porté plainte » pour « l’inclusion de ces documents non validés, résultat d’une négligence irresponsable ». Le directeur général de la maison, Cédric Charbit, a finalement annoncé que la marque « avait décidé de ne pas intenter d’action en justice », dans un communiqué posté vendredi soir sur Instagram, où il s’excuse également « personnellement ».

Selon le New York Post, la plainte, déposée devant la justice new-yorkaise, était dirigée contre la maison de production North Six et le décorateur Nicholas Des Jardins et réclamait 25 millions de dollars en réparation.

Pour Balenciaga, cette polémique tombe mal, car la marque avait déjà dû couper les ponts en octobre avec le rappeur Kanye West après ses dérapages antisémites. Trois semaines plus tôt, il avait ouvert le défilé Balenciaga à Paris.

Le Monde avec AFP

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