Les obsèques du chauffeur de bus tué à Bayonne auront lieu lundi

Les obsèques de Philippe Monguillot, le chauffeur de bus mortellement frappé à Bayonne, auront lieu lundi dans cette ville, a annoncé sa famille ce vendredi sur les réseaux sociaux.

 Sur cette photo de famille, Philippe Monguillot, son épouse Véronique et leurs trois filles : Mélanie, Marie (avec la rose) et Manon.
Sur cette photo de famille, Philippe Monguillot, son épouse Véronique et leurs trois filles : Mélanie, Marie (avec la rose) et Manon. DR

    Les obsèques de Philippe Monguillot, le chauffeur de bus décédé le 10 juillet sous les coups de voyageurs après avoir réclamé le port du masque, auront lieu lundi à Bayonne.

    C'est sa famille qui a annoncé ce vendredi les funérailles sur les réseaux sociaux : « Les obsèques de mon époux seront le lundi 20 juillet à 14h30 à l'église Sainte-Croix (de) Bayonne », a écrit sur Facebook sa veuve Véronique. Une marche blanche avait rassemblé le 8 juillet quelque 6 000 personnes.

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    Une agression d'« une extrême violence »

    Ce père de trois filles de 18, 21 et 24 ans avait été victime le 5 juillet d'une agression « d'une extrême violence », selon le parquet de Bayonne. Roué de coups et grièvement blessé à la tête, alors qu'il voulait contrôler le ticket d'une personne et exigeait le port du masque pour trois autres passagers, il avait été admis à l'hôpital en état de mort cérébrale.

    L'agression de cet homme de 59 ans, mort le 10 juillet après cinq jours de coma, avait causé l'indignation du monde politique et suscité la visite du ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari et celle du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. De son côté, le Premier ministre Jean Castex avait dénoncé un « crime abject ».

    Son corps avait été transporté à Bordeaux jeudi pour une autopsie, « afin de déterminer les causes du décès », avait indiqué le procureur de Bayonne.

    Les quatre agresseurs de Philippe Monguillot ont été mis en examen et placés en détention provisoire dans l'attente de leur procès. Deux sont poursuivis pour « homicide volontaire » et encourent la réclusion criminelle à perpétuité. Les deux autres complices devront répondre de « non-assistance à personne en danger ».

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