Sept lycées de Toulouse évacués ce jeudi matin après des alertes à la bombe
Après le drame au lycée Gambetta à Arras, sept lycées de Toulouse (Haute-Garonne) et de son agglomération ont connu ce jeudi matin des évacuations, après des menaces. Les alertes à la bombe se multiplient depuis le début de la semaine, après la mise en place de l’alerte « urgence attentat ». Certains lycéens ont pu réintégrer leur établissement en fin de matinée.
Après l’aéroport Toulouse-Blagnac mercredi qui a été évacué une bonne partie de la journée, ce sont sept lycées de Toulouse et de son agglomération qui connaissent depuis jeudi matin des évacuations liées à des alertes à la bombe. Il s’agit des lycées Stéphane Hessel, Toulouse-Lautrec, Ozenne, Saint-Sernin, Raymond-Naves, Saint-Exupéry à Blagnac et le lycée Victor-Hugo à Colomiers. Selon plusieurs sources, ces établissements ont reçu jeudi matin des menaces écrites, obligeant le personnel et les élèves à évacuer. Les démineurs et la police sont sur place pour sécuriser les lieux et mener des vérifications afin d’écarter tout danger.
Reprise des cours cet après-midi
Au lycée Victor-Hugo à Colomiers, c’est le mail d’une personne, se présentant comme un ancien élève, et indiquant qu’il avait placé des explosifs dans l’établissement, qui a donné l’alerte. Au lycée Ozenne, c’est un appel à 8h40 précisant qu’un colis suspect était dans l’établissement qui a entraîné l’évacuation du millier d’élèves de cet établissement situé dans le centre-ville de Toulouse.
Selon un élève du lycée, le doute a été levé et les lycéens ont pu pénétrer dans l’enceinte de l’établissement pour reprendre les cours vers 10 heures. Au lycée Raymond Naves, les 2 000 élèves ont été rassemblés devant l’établissement, avant d’être ensuite déplacés sur la place des Marouines. Selon nos informations, ils devraient reprendre les cours ce jeudi après-midi. Au lycée Saint-Sernin, c’est aussi le signalement d’un colis suspect qui a motivé l’évacuation.
Depuis l’assassinat d’un professeur à Arras à un terroriste islamiste, la France, et particulièrement les établissements scolaires, ont été placés en alerte « urgence attentat ».