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Quelqu'un peut-il dire à Philippe Martinez que le mur de Berlin est tombé il y a presque trente ans ? Ce mercredi, à l'issue d'un mouvement de grève dans des dépôts destinés à la distribution des journaux, la CGT s'est arrogé le droit de décider que certains titres ne seraient pas distribués : Le Point, Paris Match et Valeurs actuelles.
On est certes habitué au dogmatisme et à la force d'inertie de la CGT qui handicape depuis des années toute une filière, des marchands de journaux jusqu'aux rédactions. Cette fois-ci, leur prétexte est la réforme de la loi Bichet qui régit la distribution de la presse. Mauvais combat, puisque cette évolution législative et réglementaire devrait plutôt libérer le secteur de quelques archaïsmes qui le plombent et, surtout, améliorer le sort des kiosquiers et autres diffuseurs de presse, dont la CGT semble peu se soucier. Mais c'est un autre débat.
Discrimination
Quoi qu'il en soit, il y a cette fois-ci une dimension supplémentaire, puisque les militants cégétistes ont opéré eux-mêmes une sélection – disons-le, une discrimination – entre les titres. De quel droit ? La liberté de la presse est-elle désormais à la merci de la commission de censure de la CGT ?
Le Point ne sera donc pas disponible aujourd'hui dans les villes suivantes : Lyon, Clermont-Ferrand, Nantes, Le Mans, La Rochelle, Vannes, Rennes, Tours, Marseille, Toulon, Avignon, Bordeaux, Bayonne, Périgueux, Toulouse, Albi, Castres et Montauban. Nous en sommes navrés pour nos lecteurs.
En attendant que la censure de la CGT cesse, le numéro du Point d'aujourd'hui est bien entendu disponible en édition numérique et dans sa version papier sur notre boutique en ligne. Mais, sur le principe, notre liberté, nous ne lâcherons rien.
La Confédération Gériatrique Terminale ne sait plus comment fzire parler d’elle. Pitoyable
Réponses à la hauteur de vos commentaires économiques, pitoyables.
Bof.