L'après-PIB a déjà commencé Contenu réservé aux abonnés
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De nouveaux indicateurs intègrent dans le calcul du PIB des notions de bien-être et de répartition des revenus. C'est une révolution attendue depuis longtemps.
Parfois, le monde change de manière invisible. C'est ce qui se passe avec la mesure la plus connue de l'activité économique, le PIB. Et ces changements donnent une image très différente de l'écart entre la France et les Etats-Unis.
Depuis des décennies, les plaintes s'accumulaient contre ce pauvre produit intérieur brut. Trop global, trop moyen, trop déconnecté de la vie des vraies gens. Des critiques qui figuraient… dans l'avertissement de la première mouture des comptes de la nation, publiée début 1934 aux Etats-Unis. Son auteur, le jeune économiste Simon Kuznets (distingué par le prix Nobel d'économie en 1971) rappelait ainsi que « le bien-être économique ne peut pas être correctement mesuré tant que la répartition des revenus n'est pas connue ».
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