Planifier et convaincre Contenu réservé aux abonnés
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La planification écologique avance à bon rythme sur le plan technique, mais il s'agit désormais de clarifier les moyens de la transition, et d'emporter l'adhésion populaire.
Par Étienne Lefebvre
Emmanuel Macron a commencé à défendre dimanche soir sur TF1 et France 2 sa stratégie écologique (« une écologie de progrès »), avant de passer un nouveau test important lundi, avec un discours sur la planification annoncé depuis des mois. Un oral de rattrapage pour le chef de l'Etat qui n'a pas réussi jusque-là à clarifier son positionnement, ni à incarner la dynamique de la transition, comme il a pu le faire sur l'avenir de l'Europe (discours de la Sorbonne) ou la stratégie de réindustrialisation de l'Hexagone.
En réalité, un travail très important a été fait en coulisse ces derniers mois par le secrétariat à la planification écologique. La France dispose désormais de critères précis à atteindre dans chaque secteur (transports, bâtiment, agriculture…) pour atteindre ses objectifs de réduction d'émissions de CO2. Cet exercice inédit qui fixe par exemple année après année le nombre de rénovations énergétiques d'habitations à effectuer ou la montée en charge à atteindre pour le parc de véhicules électriques, a d'ailleurs été largement salué, car il concrétise un exercice jusque-là très théorique pour les acteurs.
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