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Confinement : les verbalisations atteignent un nouveau record

Selon Christophe Castaner, 225.000 procès-verbaux ont été dressés dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Le montant des amendes a été augmenté, les contrôles durcis. Le 16 mars, environ 3,7 millions de contrôles ont été réalisés dans toute la France, a précisé le ministre de l'Intérieur.

En cas de non-respect du confinement, la première amende est de l'ordre de 135 euros.
En cas de non-respect du confinement, la première amende est de l'ordre de 135 euros. (FRANCK FIFE/AFP)

Par Les Echos

Publié le 27 mars 2020 à 08:04Mis à jour le 27 mars 2020 à 09:36

Une partie de la population éprouve des difficultés à respecter les consignes. Alors que la France a été placée en confinement depuis une dizaine de jours, et que les déplacements sont restreints aux urgences, 225.000 procès-verbaux ont été dressés par les forces de l'ordre pour non-respect des mesures.

Les chiffres, donnés par Christophe Castaner jeudi sur France 2, ne cessent d'augmenter. La semaine dernière, en 24 heures, plus de 4.000 amendes avaient été distribuées pour le même motif. L'exécutif a donc décidé de durcir les contrôles et déployé 100.000 forces de l'ordre dédiées à cette tâche.

3,7 millions de contrôles

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Le 16 mars, environ 3,7 millions de contrôles ont été réalisés dans toute la France, a précisé le ministre de l'Intérieur, qui a estimé que le confinement devrait se « poursuivre tant que nous n'aurons pas gagné le combat contre le virus ». De nombreux contrôles sur des points fixes, mobiles, ou sur les axes autoroutiers sont ainsi prévus pendant toute la durée du confinement.

Cette semaine, la France est officiellement entrée en état d'urgence sanitaire. Le projet de loi prévoit désormais une gradation des sanctions en cas de non-respect de ces mesures de confinement. D'abord une amende de quatrième classe, soit 135 euros.

En cas de récidive dans les 15 jours, la sanction est une amende de cinquième classe (jusqu'à 1.500 euros). En cas de trois infractions en trente jours, la sanction peut passer à six mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende, ainsi qu'une peine complémentaire de travail d'intérêt général. Le refus d'une réquisition peut être sanctionné de six mois de prison et 10.000 euros d'amende.

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