A l'Ecole alsacienne, une conférence sur les trans suscite la colère et l’incompréhension chez les parents<!-- --> | Atlantico.fr
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Une vue de l'Ecole alsacienne à Paris.
Une vue de l'Ecole alsacienne à Paris.
©MATTHIEU ALEXANDRE / AFP

Lutte contre les discriminations

Une intervention de l'association OUTrans devant des classes de 4e de l’Ecole alsacienne a suscité de vives critiques chez de nombreux parents.

L'association OUTrans prône la lutte contre la transphobie et l'aide aux personnes trans. Elle est intervenue le lundi 17 avril devant trois classes de 4e de l'École alsacienne, au sein de l’établissement privé situé dans le Vie arrondissement de Paris. Selon des informations du Figaro, la teneur de l'intervention, sur la prévention des LGBTphobies et sur la question trans, a scandalisé de nombreux parents d'élèves. Face aux critiques, la direction du collège a pris l’engagement de renoncer à de futures interventions de l’association OUTrans au sein de l’établissement. 

Les parents dénoncent une « propagande » en faveur du « militantisme trans ». Ils se sont confiés à « L'Observatoire du décolonialisme », un collectif d'universitaires regroupés autour de la défense de l'universalisme dans l'enseignement, et vers Le Figaro.

Selon les différents témoignages recueillis, l'intervention d'OUTrans n’avait pas été annoncée aux parents. Et la direction de l'École alsacienne semblait elle-même surprise du contenu de cette intervention.

Suite à une initiative des professeurs référents de l'établissement, des ateliers avaient été organisés auprès des élèves de 4e pour aborder la question des discriminations. L'association HandsAway a été mandatée à ce titre pour former à la prévention des violences et du harcèlement. HandsAway est déjà intervenue à 129 reprises pour des collèges l'an passé. Au moment de faire appel à HandsAway, l'École alsacienne ne savait pas que la séance serait confiée à OUTrans.

Un parent aurait même indiqué que les intervenants ont accusé les enfants « d'être transphobes ».

Pour certains parents, la séance s'apparentait à du « prosélytisme en faveur du transgenrisme ».

Les parents ont également déploré le fait qu’il n’y ait pas d’enseignants lors de ces interventions. Seuls des surveillants étaient auprès des élèves. Selon l'un d'eux, cité par Le Figaro et qui connaît l'école depuis longtemps : « C'est la première fois que l'on voit ça à l'École alsacienne. D'ordinaire les intervenants extérieurs apportent une expertise, une compétence particulière. Là, c'était seulement de l'idéologie ».

Le Figaro

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