Coutras

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Coutras
Coutras
L'hôtel de ville.
Blason de Coutras
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Libournais
Maire
Mandat
Jérôme Cosnard
2020-2026
Code postal 33230
Code commune 33138
Démographie
Gentilé Coutrasiens ou Coutrillons
Population
municipale
8 669 hab. (2021 en augmentation de 1,45 % par rapport à 2015)
Densité 257 hab./km2
Population
agglomération
12 462 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 30″ nord, 0° 07′ 38″ ouest
Altitude Min. 4 m
Max. 74 m
Superficie 33,69 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Coutras
(ville-centre)
Aire d'attraction Libourne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Libourne-Nord
(bureau centralisateur)
Législatives Onzième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Coutras
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Coutras
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Coutras
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Coutras
Liens
Site web www.coutras.fr

Coutras (prononcer [kutʁa]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Coutrassiens ou Coutrillons[1].

Dès les premières traces de civilisation sur le canton, Coutras occupe une position géographique stratégique, au carrefour des routes d’Angoulême ou Périgueux et Bordeaux.

Au cœur du pays du Libournais, dans une région de collines viticoles, la ville s'est développée au confluent de l'Isle et de la Dronne.

La ville fut le lieu d'une bataille entre les protestants d’Henri de Navarre et les catholiques d’Anne de Joyeuse, le 20 octobre 1587.

Aujourd’hui, Coutras est une ville qui compte plus de 8 700 habitants. Elle est ainsi la deuxième commune de la communauté d'agglomération du Libournais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
La Dronne à Coutras.

Commune située au confluent de l'Isle et de la Dronne en Pays Gabay. Accès par l'autoroute A89 sortie Sortie 11 Coutras et par la route nationale 674, ainsi que par la SNCF en gare de Coutras.

La gare SNCF de Coutras est située sur les lignes TER Bordeaux-Coutras, Bordeaux-Angoulême, Bordeaux-Périgueux, Bordeaux-Limoges ainsi que sur la ligne Intercités Bordeaux-Ussel (ex Bordeaux-Lyon puis Bordeaux-Clermont-Ferrand jusqu'à la fermeture du tronçon Laqueuille-Ussel).

Le climat est typique de la Gironde avec, en moyenne, 750 mm de précipitations annuelles[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Coutras est limitrophe de neuf autres communes.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 853 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1966 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records COUTRAS (33) - alt : 21 m 45° 02′ 24″ N, 0° 06′ 48″ O
Records établis sur la période du 01-02-1966 au 31-03-2018
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,3 4,2 6,5 10,1 13,2 14,9 14,6 11,6 9,2 5,2 3 8,1
Température moyenne (°C) 6,1 7 9,7 12,2 16 19,2 21,3 21,2 18 14,3 9,3 6,5 13,4
Température maximale moyenne (°C) 9,7 11,7 15,2 18 21,9 25,3 27,7 27,7 24,3 19,4 13,4 10,1 18,7
Record de froid (°C)
date du record
−18,4
16.01.1985
−13
09.02.12
−11,4
07.03.1971
−4
04.04.1996
−1
11.05.1966
2,3
02.06.1975
5
11.07.1990
4,5
30.08.1986
0,8
21.09.1977
−5,7
30.10.1997
−9
18.11.07
−10
17.12.01
−18,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19
05.01.1999
23,5
15.02.1998
28
20.03.05
32
30.04.05
35
30.05.01
40,1
27.06.11
39,2
19.07.16
41,4
04.08.03
37
03.09.05
31,4
02.10.11
25,5
08.11.15
20,5
14.12.1989
41,4
2003
Précipitations (mm) 78 61,5 60,6 74,5 73,9 52,9 57,5 53,3 64,3 77,9 90,1 91,5 836
Source : « Fiche 33138001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Coutras est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Coutras, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[13] et 12 462 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Libourne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38 %), prairies (21,8 %), zones urbanisées (19,4 %), forêts (8,6 %), eaux continentales[Note 6] (5,8 %), terres arables (5,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Coutras est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle, le ruisseau de Courbarieu, la Dronne et le Lary. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1989, 1993, 1999, 2009, 2013 et 2021[21],[19].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Coutras.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 539 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 539 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2005, 2011 et 2012, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1998[19].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 7] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[26]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes antiques sont Corterate et Corteratis (IVe siècle). Le toponyme s'analyse comme une formation *Corte-rate basée sur le gaulois rate, « forteresse »[28]. Le premier terme est vraisemblablement le latin vulgaire cortem, « ferme, domaine » (que l'on retrouve dans Corte)[29],[30] ce qui en fait une formation pléonastique, de sens général de « lieu fortifié ». Bénédicte Boyrie-Fénié est en accord avec ses prédécesseurs et précise que le nom actuel prolonge l'ablatif Corteratis[31] qui explique le -s final.

Le même auteur cite des formes du XIVe siècle : Cortrac, Corterac ; ce sont probablement des hypercorrections (extensions d'une règle au-delà de son champ d'application), intéressantes par ce qu'elles indiquent sur les usages graphiques de l'époque, la forme orale ayant été mal interprétée. Cette forme orale de l'époque est difficile à reconstituer, puisqu'elle peut être *Cort(e)rat ou bien *Cort(e)rats, la deuxième hypothèse étant plus en accord avec la forme écrite moderne. Dans le premier cas, a pu jouer l'analogie avec des noms en -ac, comme Fronsac, prononcé peut-être déjà Fronsat ; dans le second, le s, qu'il s'explique par l'héritage de l'ablatif latin ou par un pluriel, a pu être compris à l'image des nombreux noms en -ac devenus -ats (adaptation phonétique normale -cs > -ts), en étant utilisés comme collectifs : le nom de la paroisse accompagné de s désigne d'abord les habitants, puis il est pris pour son nom véritable[32].

Histoire[modifier | modifier le code]

De multiples découvertes de silex, taillés ou polis, témoignent d'une implantation humaine préhistorique sur tout le territoire cantonal. Coutras, au confluent des rivières, doit aussi son développement à sa position stratégique au carrefour de chemins ancestraux : les routes d'Angoulême et de Périgueux à Bordeaux.

Peutinger fait figurer Corterate dans sa table du IIe siècle, rattachée par une voie romaine secondaire à Brossac qui conserve, encore de nos jours, quelques traces des constructions gallo-romaines d'un serae (relais à chevaux).
Coutras viendrait du gaulois Corterat qui signifie « petite forteresse » (Corte = petite, courte et Rate = forteresse). Son nom latin était Corteratis.

Les premiers seigneurs de Coutras s'établirent sur la Motte-de-Mont, dominant le confluent des rivières et contrôlant les passages à gué du réseau routier. La seigneurie dépendait de la vicomté de Fronsac, créée en 769 par Charlemagne et intégrée au comté d'Angoulême avant d'être rattachée à celui du Périgord au IXe siècle. Le plus ancien seigneur connu est Étienne de Mont, qui donna par une charte l'église de Coutras à l'abbaye de Guîtres au début du XIe siècle.

En 1555, le comté de Fronsac devint un marquisat et la seigneurie de Coutras, où siégeait un sénéchal, fut élevée au rang de comté qui, pendant les guerres de Religion, formait un important centre de protestantisme.

Le , Coutras fut le lieu d'une bataille entre les protestants d'Henri de Navarre (futur Henri IV, dont Antoine de Chandieu fut le maître de camp) et les Catholiques d'Anne de Joyeuse. Le duc de Joyeuse fut battu et tué d'un coup de pistolet. Deux mille catholiques périrent également, dont le jeune frère d'Anne, Claude de Joyeuse, seigneur de Saint-Sauveur.

Un château médiéval, démoli par Odet de Foix (1485-1528), alors vicomte de Fronsac, aurait précédé celui Renaissance que le Maréchal Duc de Richelieu démantèle en 1737. À cette époque, la seigneurie comprenait les paroisses d'Abzac, Chamadelle, Coutras, le Chalaure, Le Fieu, Les Églisottes, Les Peintures, Porchères, Saint-Antoine, Saint-Christophe-de-Double, Bayas, et Lagorce.

Le , le roi Louis XIV et la cour de France couchent dans la ville.

À la Révolution, la nouvelle organisation territoriale désigne Coutras comme chef-lieu d'un canton regroupant les paroisses de la seigneurie, sauf Bayas et Lagorce, accru des trois paroisses au sud de l'Isle.

En 1988, la COGEMA étudie l'exploitation d'un gisement potentiel de 20 000 tonnes d'uranium[33],[34], soit 0,5 % du total mondial, mais le site s'avère à l'époque non rentable.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes

Les armes de Coutras se blasonnent ainsi :

De gueules au puits Henri IV d'argent[35].

  • Le puits rappelle le lien privilégié de la ville avec le roi qui y défit les troupes royales.

Devise[modifier | modifier le code]

Nodos virtute resolvo

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La liste incomplète des maires de la ville est la suivante :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1832 1845 Pierre Lalanne   Médecin, conseiller d'arrondissement[36]
(1870) (1874) Jean-Baptiste Lalanne    
1877 1882 Ernest Lalanne
(fils de Pierre Lalanne)
Républicain Médecin, conseiller général (1867-1880)
Député (1876-1884)
(...) (...)      
1919 1925 Louis-Emmanuel Berger   Médecin
1925 1941
(révoqué)
Justin Luquot SFIO Député (1932-1942)
1941 1944 Clément Micheleau   Médecin
1944 décembre 1944
(décès)
Justin Luquot SFIO  
janvier 1945 mai 1945 Wilfrid Ferret SFIO  
mai 1945 1953 Antoinette Luquot SFIO épouse de Justin Luquot
1953 1977 Jean-Elien Jambon SFIO puis PS Conseiller général (1945-1994)
1977 1983 Jean Duret    
mars 1983 2008 Jean-Louis Boscq DVD Assureur
mars 2008 avril 2014 Marie-Claire Arnaud PS  
avril 2014 En cours Jérôme Cosnard SE-DVD Chef d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].

En 2021, la commune comptait 8 669 habitants[Note 8], en augmentation de 1,45 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 0003 0603 0502 8213 1443 1723 3023 2003 371
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 5323 8833 7893 6853 9444 0085 0924 2313 903
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 0624 4064 8074 9245 0785 2115 2815 5405 668
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
5 9485 8306 0406 3516 6897 0037 4417 5848 045
2015 2020 2021 - - - - - -
8 5458 6238 669------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

La population à Coutras est en perpétuelle augmentation du fait notamment de la proximité de l'agglomération bordelaise (trente minutes en train, une heure en voiture), beaucoup de rurbains y résident et font le trajet chaque jour (migrations pendulaires).

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 950 hommes pour 4 632 femmes, soit un taux de 53,97 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,06 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
3,0 
9,0 
75-89 ans
12,1 
21,3 
60-74 ans
20,6 
21,5 
45-59 ans
20,6 
15,3 
30-44 ans
14,9 
15,0 
15-29 ans
13,9 
16,8 
0-14 ans
14,9 
Pyramide des âges du département de la Gironde en 2020 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
6,5 
75-89 ans
8,7 
15,6 
60-74 ans
16,7 
19,9 
45-59 ans
19,4 
19,9 
30-44 ans
19,2 
19,5 
15-29 ans
18,3 
17,9 
0-14 ans
15,8 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune entretient des accords de coopération[45] avec :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[25].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nom des habitants de Coutras sur habitants.fr, consulté le 18 décembre 2011.
  2. Source : Wolfram Alpha
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  9. « Fiche du Poste 33138001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Coutras », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Coutras », sur Géorisques (consulté le ).
  20. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Coutras », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. Article R214-112 du code de l’environnement
  26. « barrage de Bort-les-Orgues », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  27. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
  28. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6)..
  29. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), n° 3085..
  30. Jacques Astor, Dictionnaire des noms de famille et des noms de lieux du midi de la France, Millau, Éditions du Beffroi, , 1293 p. (ISBN 2-908123-59-2, BNF 39034098)..
  31. Bénédicte Boyrie-Fénié, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes de Gironde, Pau, Éditions Cairn, , 402 p. (ISBN 978-2-35068-012-5)..
  32. Miquèu Audoièr, Ua solucion unica a un problèma doble : lo grop -ts, revue País Gascons n° 269, novembre-décembre 2013
  33. http://sigminesfrance.brgm.fr/telechargement/substances/U.pdf
  34. http://sigminesfrance.brgm.fr/fiche_gite.asp?id=FRA-00161
  35. GASO - Banque du blason - 33138.
  36. « Almanach royal et national... : présenté à Sa Majesté et aux princes et princesses de la famille royale » Accès libre, sur Gallica, (consulté le ).
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Coutras (33138) », (consulté le ).
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Gironde (33) », (consulté le ).
  43. « Classement du puits Henri IV », notice no PA00083528, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 18 décembre 2011.
  44. « Inscription de l'église Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00083527, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 18 décembre 2011.
  45. « Jumelages de Coutras », sur l'atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures du Ministère des Affaires étrangères.