Aux parents

LETTRE OUVERTE

Chers parents d’élèves,

Vos enfants sont ce que vous avez de plus cher. Vous pensiez,  encore tout récemment, que vous étiez libres de les éduquer comme vous le souhaitiez. Vous croyiez que leur sexe était leur propriété, pas celle de l’Etat ou des lobbies LGBT *.

C’était sans compter la détermination de l’actuel gouvernement, notamment celle de M. Vincent Peillon, Ministre de l’Education Nationale, qui a résolu « d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » sous prétexte de lui donner la liberté de choix.  C’est au nom de cette liberté que, progressivement, insidieusement, les représentants de la nation ont introduit l’indifférenciation des sexes, conséquence de la théorie du genre, dans les crèches et les programmes scolaires, de l’école primaire à l’université. Pour éviter que les filles et les garçons ne constatent qu’ils sont différents, au nom de l’égalité, l’école se doit de les conditionner pour qu’ils se croient indifférenciés: il s’agit en effet de leur permettre de choisir le genre auquel ils appartiennent, la biologie se contentant de leur donner un sexe.

Sous couvert de lutter contre l’homophobie et les inégalités entre hommes et femmes, les tenants de la théorie du genre projettent d’instrumentaliser l’école en « déconstruisant les stéréotypes » ; cette  expression sert à masquer un saccage en règle de l’identité sexuelle des individus. On la retrouve dans de nombreuses publications officielles et rapports préalables au vote de la loi de refondation de l’école, comme dans le rapport du SNUipp-FSU (important syndicat d’enseignants) que vous pouvez télécharger en cliquant sur le lien. https://theoriedugenre.wordpress.com/2013/07/10/le-rapport-du-snuipp/

Ce même rapport indique aux enseignants comment réagir aux questions ou rebellions des parents : « Est-il utile d’informer les parents ? S’il s’agit d’une séquence isolée et ponctuelle en réaction à un événement (insulte dans la cour) ou d’un travail sur un livre particulier en lien avec d’autres, sans doute pas. S’il s’agit par contre d’un ensemble de séquences permettant d’approfondir la question, il sera probablement utile d’évoquer le thème choisi lors d’une réunion avec les parents et de préciser les raisons qui ont amené l’enseignant ou l’équipe à ce travail. Entendons-nous bien, non pour demander une autorisation, mais pour informer en amont afin d’éviter des réactions de surprise ou d’incompréhension. Nos conseils en cas de problème : s’assurer du soutien de l’équipe, prendre contact avec son IEN… et avec le SNUipp-FSU » (p.46).

Les enseignants ainsi « armés » contre les familles pourront, par exemple, étudier en toute tranquillité les albums « Papa porte une robe » ou « Rémi est amoureux d’Hubert » avec pour objectifs pédagogiques de faire employer les mots « homosexuels » ou « gays » à des élèves de CP (fiches pédagogiques et leurs annexes à partir de la page 52. Edifiant !)

Nous sommes nous-mêmes parents, enseignants ou tout simplement citoyens soucieux du type d’éducation que notre beau pays donne à ses enfants. C’est pourquoi nous avons voulu en savoir plus sur le contenu de ces « gender studies » et sur leurs fondements théoriques et historiques. Nous avons été estomaqués par ce que nous avons découvert sur les inspirateurs de ces théories, en particulier concernant le Docteur John Money, pédophile notoire, ayant réalisé les premières expériences de réassignation du genre sur des jumeaux.  https://theoriedugenre.wordpress.com/2013/06/08/qui-est-john-money/

Notre étonnement s’est encore accru quand nous avons pris la mesure de l’influence que ces théories ont déjà dans tous les domaines de la pensée et à l’université dans les champs disciplinaires les plus divers, de la sociologie à l’économie en passant par l’histoire ou les sciences politiques. Les Etats-Unis et les pays scandinaves sont précurseurs en la matière mais nous leur emboîtons le pas avec un enthousiasme aveugle et criminel. L’Institut Emilie du Châtelet, l’Université Paris VIII ou encore Sciences Po Paris financent déjà des « gender studies » et prônent leur introduction dans toutes les disciplines enseignées, par une approche transversale. Quant à la ville de Paris, elle décerne un « Prix de thèse sur les Etudes de Genre » depuis 2006…

Toutes ces informations et les articles que vous pourrez lire sur notre blog vous laisseront sans doute pantois. Pourtant, il ne faut pas céder à l’accablement. Il faut agir. Nous avons la conviction qu’il n’est pas trop tard pour informer, s’opposer, lutter afin que la jeunesse de demain ne puisse pas nous reprocher de n’avoir rien fait pour la protéger de ces hérésies destinées à la manipuler au nom d’une idéologie mortifère.

Nous n’appartenons à aucun mouvement politique, aucun courant idéologique, nous n’agissons au nom d’aucune religion. Nous souhaitons juste que le mot liberté ne soit pas totalement vidé de son sens sous la pression de lobbies dont l’objectif est de détruire l’être humain dans son identité la plus intime et la plus profonde.

Nous vous invitons à témoigner des dérives que vous aurez constatées en envoyant un message à nonaugenre@gmail.com.

Nous vous encourageons aussi à questionner les directeurs-directrices des écoles de vos enfants. Vous pouvez télécharger, modifier, accommoder « à votre sauce » notre lettre aux chefs d’établissement: aux chefs d’établissements.

Demandez-leur par exemple d’organiser des réunions ou des séances de questions-réponses.

Informez tous ceux qui, autour de vous,  croiraient encore que  encore que le sujet n’est pas d’actualité : imprimez, transférez, partagez nos articles.

Il est de notre devoir d’agir.

   * LGBT : Lesbiennes Gay Bi et Transexuels.

ADDENDUM: EN REPONSE A VOS FUTURS DETRACTEURS

Quand vous déciderez d’entrer dans la lutte, vous trouverez face à vous de redoutables idéologues. Voici quelques « billes » pour défendre votre point de vue. Et n’oubliez jamais: une vérité est plus forte que mille mensonges. Voilà ce que vous pourriez dire:

Nous savons ce que la théorie du genre signifie pour vous. Vous vous appuyez sur le travail d’Anne Oakley qui, en 1972, a différencié sexe (biologique) et genre (culturellement construit). Cependant, nous savons que ces termes comme leurs rapports ont été l’objet de réévaluations successives et que cette mouvance au gré des colloques est la marque d’une erreur méthodologique fondamentale. Nous savons aussi que les mots ont leur importance et que le mot « ge…nre » fut introduit la première fois dans les années 1950 par des psychologues qui avaient suivi le traitement des enfants « intersexe » et avaient entrepris des recherches sur les liens entre l’identité profonde d’un individu, ses structures anatomiques, sa formule chromosomique et ses effets hormonaux. Et surtout, nous savons que ces recherches ont poussé deux de ces cobayes au suicide et que le chercheur responsable de ce drame et répondant au nom de John Money était un pédophile.
Nous savons également que la récupération de cette terminologie et des résultats de ces expériences macabres ne fut pas inspirée par une démarche scientifique mais idéologique.
Cet état de fait est d’ailleurs reconnu par votre chercheuse la plus respectée, Judith Butler, qui, prêtant une grande attention aux personnes intersexes et transgenres, a eu recours à la théorie du genre afin, d’ « accroître les possibilités de vivre leur vie pour celles et ceux qui vivent, ou essaient de vivre, dans les marges sexuelles ». [Judith Butler, Défaire le genre, Paris, éd. Amsterdam, 2006 (éd. originale : 2004), 311 p – p. 50]
Or, lorsque la tenue d’une recherche est guidée par une idéologie, lorsque les résultats d’une recherche sont recherchés non pas en fonction d’expériences objectives mais d’une démarche subjective, alors vos recherches sont suspectes et doivent être combattues sur le terrain de la science comme de la politique.
Nous sommes opposés à votre idéologie mais nous ne sommes pas opposés aux sciences sociales ou aux minorités sexuelles ; et nous ne l’avons jamais été. Dans l’optique d’un accroissement des savoirs, nous reconnaissons l’importance et l’utilité que peut revêtir l’usage de catégories interrogeant les marges et les limites de notre société. Nous pensons que questionner la manière dont la différence sexuelle est conçue est une démarche intéressante. Cependant, les conclusions auxquelles vous êtes parvenus n’étant pas rigoureuses parce qu’orientées, nous ne pensons pas et ne voulons pas que vos incertitudes quittent l’université pour se répandre dans nos vies.
Nous sommes prêts, pour continuer à offrir à chacun un espace de liberté, à combattre avec vous l’homophobie et les injustices qui subsistent. Nous reconnaissons également – et pourquoi ne le ferions-nous pas ? – que la nature adopte rarement des divisions rigides et que le sexe biologique peut proposer une large gamme de situations — tels des individus dits « intersexe ». Cependant, si de tels individus peuvent remettre en cause nos certitudes sur le caractère double et sexué de l’humanité et sur la stabilité des catégories « homme » et « femme », nous ne voulons pas que ce constat qui s’observe depuis que les hommes vivent sur cette terre change la façon – qu’elle soit culturelle ou naturelle – dont nous éduquons nos enfants, car cela est notre liberté première.
Nous éduquerons nos enfants avec des valeurs de Respect, de Tolérance et d’Amour car, au sein d’un Pacte Républicain, nous pensons que ce sont les seules valeurs sur lesquelles nous devons fonder notre espoir d’un avenir fraternel et apaisé.

Tout ceci étant posé, nous nous engageons à livrer une guerre à votre idéologie car nos enfants sont en jeu. Et nous ne vous ferons pas de quartier tant que nous sentirons peser sur eux la menace de votre prise d’otage.

20 réflexions sur “Aux parents

  1. Il est louable de vouloir émanciper les élèves (« arracher » est agressif) des influences familiales et ethniques, c’est même l’un des buts de l’École…

    A condition bien sûr de développer vraiment leur liberté intellectuelle et non de les reformater à une idéologie d’État ou, bien pire, à ce qui constitue la première idéologie totalitaire mondiale, infusée dans tous les organismes ultralibéraux, de la Commission européenne, en passant par l’OCDE et l’UNESCO et jusqu’aux pressions sur les ONG pour qu’ils intègrent cette foutaise et la diffusent au fin fond de l’Afrique… Chez nous, les relais et les sales petits kollabos ne manquent avec tous nos faux-intellectuels bobos bien pensants, nantis d’un sous-DEUG de sociologie et qui servent de courroie de transmission du genre.

    Clairement, ici, l’objectif n’est pas d’émanciper les élèves mais bien de les assujettir.
    Militant des droits des enfants et des jeunes (y compris contre les pouvoirs parentaux excessifs), je refuserai donc d’enseigner cette mode pseudo-intellectuelle qu’est le gender.

    • Oui, il s’agit bien non pas d’émanciper, mais d’assujettir les enfants. La vigilance sur ce qui est en passe de se produire est absolument insuffisante, il faut agir positivement contre ce club mondialiste (Bilderberg ?) qui n’a pas cessé sous des étiquettes diverses de rêver à la réalisation du « meilleur des mondes », pour transformer l’humanité en une foule « d’alpha + », sans cellule de base de société qu’est depuis toujours la famille, pour produire des individus isolés, face à un appareil oligarchique de technocrates jouisseurs et dictatoriaux qui les exploiteront comme du bétail. Ces individus déjà riches et puissants semblent bien souhaiter régir les sociétés à leur profit exclusif. Ils n’y sont pas encore parvenus, il s’en faut, mais les dégâts provoqués risquent d’être très importants dans le proche avenir, au détriment de la liberté et du bien-être de ceux qui nous suivent.
      La technique de notre gouvernement actuel est assez efficace : aller vite pour ne pas laisser de temps aux prises de conscience par les foules, surtout si elles sont préoccupées par leurs problèmes de tous les jours, de façon à conditionner au maximum les enfants et rendre plus difficiles les retours en arrière ultérieurs, vers un bon sens retrouvé. Pouvons nous, en dehors de tout racisme simpliste, nous souvenir que si les contrées d’où nous viennent nos réformatrices et réformateurs en chef actuels avaient inventé des formes supérieures de civilisation, ça se saurait ?

  2. Bravo. Soyons vigilants. C’est une vraie guerre durable et pacifique qu’il nous faut mener contre le gender.
    Exemple : les villes ret collectivités territoriales qui ont signé la Charte pour l’égalité s’engagent à insérer la théorie du genre à tous les niveaux pour lutter contre les stéréotypes. La rhétorique est habile. Soyons vigilants. Veilleurs! Cette charte est promue par une association dont le nom laisse croire qu’il s’agit d’une institution européenne : le Conseil des communes et régions d’Europe.

  3. 1) soyons simplement à l’écoute de nos enfants et aidons-les à s’épanouir.
    2) enseignons-leur la tolérance
    bref, soyons parents.

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  6. « Tout ceci étant posé, nous nous engageons à livrer une guerre à votre idéologie car nos enfants sont en jeu. Et nous ne vous ferons pas de quartier tant que nous sentirons peser sur eux la menace de votre prise d’otage. » !

    Je ne peux pas dire mieux. D’ailleurs je n’avais vu un tel mouvement de solidarité et de regroupement depuis des lustres. Tellement que je n’y croyais plus…
    Je fais suivre votre article dans ma Webothèque !

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  8. Il y a assez de détraqué (y compris et surtout ceux ceux qui sont pour cette foutaise) alors c’est pas la peine de vouloir faire le monde a leur image
    Nos enfants ne sont pas de jouets
    Donc les détraquées allez jouez a ce que vous voulez dans votre enclo

    Jacques

  9. Bonjour ,
    Je pence qu’au siecle ou nous somme il y a pas mal de dirigeants qu’il faudrait enfermer jusqu’a la fin de leur jours ,car il y a une sacrée bande de TARES
    Cordialement

    Jacques

  10. Cet enseignement crypto totalitaire gaucho bobo est en contradiction avec la déclaration universelle des doits de l’homme :
    Art 26 : « Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. »
    Les parents ne doivent pas laisser pervertir leurs enfants par ce délire idéologique et le simple principe de précaution inscrit dans la constitution devrait être appliqué suite aux suicides provoqués par cette folie…

  11. Qui êtes vous donc pour suggérer a des parents ce qu il devraient dire a des instits ?
    Vous n êtes pas plus intelligents que ces polliticards qui vous instillent des idées aussi farfelues que destructrices. Vous faites exactement ce que font les intégristes d une certaine époque, vous manipulez les gens les plus faibles émotionnellement car se sont des parents. Cela ressemble a la doctrine utilisé dans un but bien précis. La raison est la même, installer la peur et diviser pour mieux régner. Alors pour moi votre mouvement me dégoûte et ne m intéresse pas. Heureusement qu il y a encore des gens assez intelligent pour ne pas rentré dans ce système pervers. La liberté de penser et parler est encore valable dans ce pays et ce n est pas des histoires montés de toutes pièces qui va changer notre optimisme. Merci

  12. Histoire montée de toute pièce….. Là non, Laoui, je vous arrête, votre mauvaise foi est évidente.

    Vous, vous êtes intelligent, vous vous pensez bien, vous seul avez droit à la liberte d’expression car vous seul pensez juste.

    Visiblement, vous n’avez pas lu ce qui précède….

    Quant à votre optimisme, il n’a pas l’air si certain!

    Les parents se réveillent, ils s’informent, ils refusent la Théorie du genre dans leur majorité, c’est leur droit et à cela vous ne pourrez rien…. le train est en marche…

  13. « C’est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde. » Boris Vian . Encore une fois, des esprits très brillants, au parcours universitaire long comme le bras, éprouvent ce besoin, très humain au demeurant, de laisser une trace de leurs élucubrations.

  14. j’ai ma fille au collége suite à un cours de sensibilisation concernant les rapports et avec l’infirmière, elle a induit dans ses cours que d’éprouver une amitié envers sa copine pourrait fortement qu’elle soit « amoureuse » d’elle, et que celà était tout à fait normale;ma fille était revenue toute bouleverser et croyait fortement qu »elle était amoureuse de sa copine car elle l’aimait.En fait elle pertube l’enfant dans sa façon aimer ? aimer sa copine ne veut pas dire forcément que c’est de l’amour ou va t’on ………………………….

  15. Si jamais Clint Eastwood découvre que vous avez utilisé une image de son film sans en payer les droits il risque de pas être très content. Si en plus il n’est pas d’accord avec votre frénésie réactionnaire et éculée, j’espère (pas) pour vous qu’il a le sens de l’humour.
    Ignorance, quand tu nous tiens.

    *Par pitié, arrêtez de nous abreuver de fausses informations, et allez noyer votre diarrhée ailleurs.

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