Imposer plus pour servir moins

Je l’ai déjà dit ailleurs : les Français ne veulent pas du libéralisme, ils ont une peur panique de la liberté, le socialisme c’est LA solution et ils la réclament à cors et à cris. Et ça tombe bien, c’est exactement ce qu’ils obtiennent tous les jours un peu plus.

Et il suffira tout simplement de prendre quelques faits divers de plus en plus saillants pour s’en convaincre.

Les impôts ne diminuent pas. Les charges non plus. Les déficits se creusent, les dettes aussi. En regard de ces monceaux gigantesques d’argent et de richesses versées aux comptes de l’Etat (on parle de plus de 300 milliards tous les ans) et en regard des dettes créées censément pour investir dans le futur (et vlan, rajoutez moi une centaine de milliards de plus), le contribuable peut être en droit d’attendre un certain résultat.

Et c’est exactement ce qu’il fera : attendre.

Par exemple, dans le domaine régalien de la sécurité des biens et des personnes sur le territoire, l’Etat engouffre des fortunes dans la police, la gendarmerie, l’armée, et … ne sécurise pas les scènes de crime : un immeuble de Ménilmontant, incendiée, dont tout porte à croire que c’est de façon criminelle, a été laissé sans surveillance. Cinq personnes y ont péri, et une enquête est donc en cours. Mais celle-ci aura lieu dans un site qui aura été pillé et squatté.

Mais rassurez-vous : les impôts (locaux, fonciers, nationaux), eux, continueront d’être prélevés.

Si le contribuable devra attendre pour sa sécurité, il devra aussi attendre pour sa santé.

Ainsi, les sommes dépensées dans la Sécurité Sociale, le système collectif de soins français que le reste du monde envie mais ne copie surtout pas, n’arrêtent pas d’augmenter, tout comme les déficits et les dettes correspondantes. Heureusement, le taux de scanners par habitant est très élevé… Heu… (en gros, 2.5 IRM par million d’habitants, contre plus de 20 pour le Japon, 3.2 pour la Belgique, plus de 6 pour l’Allemagne et l’Italie…) Bon alors le taux de scanners CAT … Ah, pas mieux. Et si on regarde les opérations chirurgicales lourdes la France s’en sort bien … heu à bah non plus.

Mais bon, heureusement, ça n’empêche pas la France d’avoir un service à la hauteur de ses moyens, qui, comme le montrent ces deux jolis graphiques, sont en constante augmentation, et ce, bien au-delà de la simple inflation.

ONDAM, 1997 - 2010Dépenses de la branche maladie. Unité de comptes : le roudoudou le milliard d’euros. Source : le Sénat

Evolution de l'ONDAM et comparaison avec l'inflationEvolution de l’ONDAM en comparaison de l’inflation. Unité : le % de sodomie fiscale discrète. Source : Sénat & INSEE

Vous voyez : on dépense de plus en plus, en euros “constants”. Et c’est même, on peut le dire, de gros paquets de thunes vivifiants qui se déversent à gros bouillon dans le système de santé français pour permettre à chaque citoyen, contribuable ou non, de profiter d’une médecine et d’installations hospitalières à la pointe de la technologie.

On se demande comment, dans ces conditions, il peut y avoir des petites bévues fortuites comme laisser une jeune femme accoucher seule de son bébé mort-né. On lui expliquera facilement que, comprenez-vous ma brave dame, on manque de moyen et de staff. C’est une évidence. Et de toute façon, il n’était pas viable, le moutard. Pas de quoi chialer. Circulez, y’a rien à voir.

Et c’est pas comme si on vous avait malencontreusement fait avorter en vous filant la mauvaise petite pilule, parce qu’on s’est trompé de lit, hein.

Là encore, pas de raison de paniquer : les factures seront payées (par le contribuable, généreux donateur) et ces deux malheureuses femmes recevront tout de même leur déclaration d’impôts cette année. Elles devront toujours laisser plus de 20% de leur salaire à ce système de soin, sans compter le reste comme la retraite qu’elle n’auront pas.

Il y a deux choses qu’on finit toujours par payer : les impôts (et toutes ces victimes s’en souviendront). Et les conneries. Et là, un beau matin, les politiciens et thuriféraires de ce système s’en souviendront aussi.

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Commentaires38

  1. Higgins

    De l’aveu même d’un avocat, “un cabinet d’avocat structuré est à 70% de charges. Aussi, il se retrouve dans une grande dépendance vis à vis des organismes Urssaf, retraite, TVA, Trésor et autres, ce qui crée une tension financière permanente.” Toutes créations des méchants libéraux, cela va sans dire
    Cela ne l’empêche pas de vilipender le très méchant libéralisme responsable selon lui des faillites observées çà et là et d’ajouter que “L’idolâtrée République, nourrie de ses vaillantes certitudes, n’avait rien vu venir : la richesse de ceux qui réussissent aujourd’hui crée les emplois de demain… Moyenne en quoi on s’est retrouvé ici avec les ligues, pas loin avec les fascistes et un peu plus loin avec l’ami Staline.” ( http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2011/05/13/l-ump-lance-la-chasse-aux-pauvres.html#comments )

    Ainsi va la gauche, en quête perpétuelle d’un monde impossible et niant en permanence la simple réalité économique.

    “Ayant voué aux gémonies ce “fric capitaliste” toujours sale et salissant, nos modernes Caton n’en sont que plus à l’aise pour louer l’argent de l’État qui anoblit ceux qui le distribuent et, plus encore, ceux qui le dépensent.” François de Closets dans “Toujours plus”.

    1. Jacques

      “Moyenne en quoi” ? Je pensais que ça s’écrivait “moyennant quoi”, ce qui voudrais dire peu ou prou: “en fonction de ces moyens employés, il advient ceci:… “. Je me trompe ?

    1. Date de publication : le 17/02/09
      Et après ça, on nous dira que c’est un complot ourdi par la droite pour fusiller DSK. M’est avis qu’il le fait très bien tout seul.

      1. Nord

        Ses délires de cul, je dis pas! Mais faut quand même être foncièrement malhonnête pour critiquer le gusse en se basant sur son goût des choses chères … Je dis ça avec une bonne dose de naïveté, mais si la qualité d’un homme se jaugeait à sa Rolex ou sa Porsche (ou à une tocante en plastoc dans une Dacia Logan diesel, c’est selon) ça se saurait 😉

        Enfin bref, c’est pas le sujet.

        1. Qu’il aime les choses chères, je m’en fiche. Ce qui est amusant, c’est que le discours socialaud a un peu de mal à se plaquer à ce genre de comportements : on peut difficilement dire qu’on n’aime pas les riches d’un côté et tout faire pour en être un de l’autre… Au moins, libéral & capitaliste, c’est cohérent : je n’ai rien du tout contre les riches et les choses chères ne me dérangent en rien. 🙂

  2. toni

    Purée … Horrible l’histoire des jeunes femmes avec un enfant mort né. Elles auraient pu y laisser leur peau elles aussi!

    1. Epicier vénéneux

      Si même l’Etat n’a rien pu faire, c’est que plus rien ne pouvait être fait.
      Et puis même si on admet qu’elles ont été abandonnées dans un service, notez qu’au contraire d’un pays ultralibéral comme les Etats-Unis, elles n’ont eu à faire aucune avance de frais!

    2. toni

      Et c’est pour plus d’état et de socialisme que les gens vont voter ?
      J’imagine bien que le dit état ne va pas vraiment se remettre en question et dire que c’est la faute à pas de chances.

      Les syndicats de l’éducation nationale ont perverti l’esprit des gens en faisant croire que l’état pouvait tout.

  3. Obsédé Textuel

    Avec DSK au pouvoir la France ne sera pas islamique mais plutôt
    i-sla-Nique !

  4. Patron Méchant

    Pour illustrer la situation, état de mes comptes (sté de service, 14 employés)
    Ratio Salaires Nets / Marge Brute = 40%
    Ratio Frais de personnel totaux / Marge Brute = 67%
    27 points d’écart !!

    Et la semaine dernière: assignation de l’URSSAF pour impayés … car une ligne de mes déclarations a sauté chez eux.
    Il y a quelques mois: amende de la douane pour déclaration tardive, mais leur système était en rade (remise gracieuse, mais quelle perte d’énergie).
    Une nouvelle gendarmerie à côté: depuis on n’arrête pas de se faire braquer.
    Une secrétaire qui s’est mise en droit de retrait, licenciée pour exercice abusif de ce droit, réintégrée par un juge au motif qu’elle était en grève, en arrêt maladie depuis sa réintégration … il y a un an.
    What else ?

    1. toni

      Conclusion:
      Les entrepreneurs investiront dans un autre pays que la France. Suisse, Allemagne, pays du commonwealth sont des endroits favorables. Ne pas oublier les pays émergents (Inde et Amérique Latine).
      Pourquoi rester dans un pays où l’entrepreneur est vu comme un énnemi ?

      1. pod

        Pas tout à fait d’accord car il est vu tel :

        – un enflé d’indépendant individualiste qui s’enrichit sur le dos de la communauté (travailleurs quand on pousse un peu plus à gôche),

        et, plus pragmatiquement :

        – tel une vache à lait qui a eu de la chance d’avoir la tête à peu près bien faite (l’enc…) pour garder de l’ambition face aux Res Publica, en refusant son pain (la désinformation du prime time TF1/FTV) et ses jeux (l’apéro à 18:00)

        Pas pareil !

  5. kelevra

    vous parlez de cette jeune femme ayant accouche seule d un premature de 6 mois. ca tombait bien justement les sages-emmes etaient en greve cette semaine, car elles se considerent comme mal payes (2400€ par mois), surchargees de travail, peu respectees, et n ayant pas les responsabilites relatifs leurs diplomes. maintenant j aimerais rappeler qu il y a 800 000 accouchements en france, et que ces memes sages-femmes en pratiquent environ 550 000 et qu il y a 24 000 sages femmes en france. petite division 550 000/24 000=22.9 accouchements par an et par sages femmes, sur 52 semaines ca fait en gros 1 accouchement tous les 15 jours.
    debordees!!! oui elles sont debordees. il faut arreter de nous prendre pour des perdreaux, messieurs les journalistes qui font les reportages, sortez votre calculette et arretez de vouloir nous faire pleurer pour des feignasses, car il n y a pas d autres mots. 1 accouchement tous les 15 jours, j appelle pas ca etre deborde. allez dans n importe quelle maternite, ca fout rien et c est toujours a la machine a cafe.

    1. hank rearden

      Z’êtes énarque non ? pour calculer si bien en connaissant si peu le métier de sage-femme…

      1. nordyck

        Tiens , un réflexe corporatiste de plus ! Je ne suis pas énarque-sinon je serais socialo.;mais je connais bien le milieu pour dire ceci : pour quelques uns ou unes qui font consciencieusement leur boulot-surtout en début de carrière-beaucoup traine au”café” , d’autre sur l’ordi. du service ,ou en “réunionites” aiguës, et ce n’est pas le rendement qui transparaît dans le différentes maternités du secteur public.Pour le privé,c’est quelque peu différent.
        Cela dit , 2400€/mois , c’est moyen-moyen pour un bac+4 ou plus . Comme bien des professions paramédicales d’ailleurs : Kiné qui viennent juste d’être reconnu comme bac+3, infirmiers(es):3ans d’études reconnus(es) bac+2.
        Il y a certes la sécurité de l’emploi, mais aussi le b….hospitalier qui détruit toute volonté d’amélioration:désorganisation par les 35h , l’administratif qui s’insinue à tous les niveaux au point que les soins passent au second plan, je m’en foutisme généralisé, hiérarchie déliquescente , et un numérus- clausus qui empêche toute arrivée d’air frais . C’est ça le socialisme: créer la pénurie pour gérer la pauvreté. Et quand je pense que la majorité des hospitaliers vote à gauche!Désespérant .

  6. vinzzz

    Assimiler libéralisme à liberté? non !
    Vous n’avez pas le monopole de la liberté.
    ‘Liberté, égalité, fraternité’, ces mots là ne sont ni de droite, ni de gauche.

    les exemples ne manquent pas, et je me demande souvent: comment des gens se réclamant de la liberté, peuvent trouver normal, au nom de celle-ci, d’encourager la compétition au point de marcher les uns sur les autres.

    Et encore un qui confond liberté et anarchie. Le libéralisme, c’est d’abord et avant tout l’isonomie.

    Quand je demande à des amis de définir ‘liberté’, on me répond presque toujours :
    “la liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres”.
    C’est cette définition, individualiste à souhait, trop cartésienne (comme si on pouvait tracer ce genre de limite !) qu’on va parfois jusqu’à nous enseigner au collège, lycée, et qui perpétue (dans sa compréhension la plus extrême) cette idée fallacieuse qu’un homme peut faire société, seul : parce qu’il est libre !

    La liberté suppose la responsabilité. Enlève-la, et tu as l’anarchie libertaire.

    Notre ‘liberté’ individuelle, à tous, aujourd’hui est construite sur une organisation sociale on ne peut plus ‘collective’ ! Cette définition de la liberté l’oblitère complètement. Elle donne les limites de celle-ci, en en oubliant la nécessité vitale (je ne parle même pas d’économie) d’agir ensemble.
    Voilà pour la liberté…

    Organisation sociale collective, oui, collectiviste, non. Le mot “émergence” te dit quelque chose ?

    Sur la hausse des dépenses médicales, je ne remettrais pas en question la profonde inefficacité de nombreuses structures publiques (quiconque a mis les pieds à sa préfecture en est assez facilement convaincu).
    Mais en tapant sur ‘les gens’, j’ai l’impression qu’on manque de nuance dans le tableau : il s’agit d’un secteur très actif économiquement, avec une industrie innovante, un marketing ‘agressif’ des marques. J’ai toujours été sidéré de la facilité avec laquelle n’importe quel médecin prescrit des médicaments juste parce que ça rassure son patient, et que ça fait tourner sa boutique, et par le fait que le cabinet de mon médecin ressemble de plus en plus à la vitrine d’une pharmacie.

    Y’a pas de quoi être sidéré : quand celui qui paye les médocs n’est pas celui qui les consomme ni celui qui les prescrit, que celui qui les prescrit à un intérêt à le faire et que cet intérêt est couplé à celui de conserver la clientèle de celui qui consomme, celui qui paye se fait désosser gentiment. Exemple parfait et typique de liberté sans responsabilité.

    En plus de ça, il s’agit d’un domaine qui touche au ‘corps’, quoi de plus individuel et sacré (comprendre : les gens ne demanderont pas moins de soins demain).

    Je t’assure que s’ils les payent directement de leur poche, ou qu’ils doivent payer leur assurance de leur poche et que le premium augmente lorsqu’ils abusent, c’est limpide que leurs dépenses vont diminuer et la demande se calmer.

    Bref, cette irresponsabilité de ‘bisounours’, pour beaucoup due à l’irrationnalité de l’enjeu ‘vital’, est aussi encouragée par des intérêts économiques forts. (la récente réforme des retraites est là pour nous le rappeler).

    Et ton analyse s’arrête là ? Mais, c’est pas une analyse, c’est même pas un constat ou une photo de l’existant, c’est une peinture impressionniste vague d’un ressenti général, une vague opinion. Va falloir faire mieux que ça.

    1. gem

      Mon brave, quand on en sera à “d’encourager la compétition au point de marcher les uns sur les autres”, certain d’entre nous tournerons “librawl” (libéral version US = gauchiste). Mais pour l’instant, le problème, bien réel et immédiat, c’est qu’on se marche les uns sur les autres à coup d’entraves à la compétition : taxes, monopoles, règles, prébendes, pseudo-diplômes qui ne servent pas à identifier un savoir-faire mais seulement à empêcher d’exercer des gens tout aussi compétents, pseudo-concours qui confère un véritable titre de noblesse pour la vie entière … ; la caisse publique est mise à l’encan et c’est à celui qui saura le mieux tondre le moutontribuable pour nourrir son armée de mercenaires = son “peuple” d’électeurs, et réciproquement saur le mieux mobiliser ses électeurs pour tondre le moutontribuable.

      Ton problème, c’est que tu confonds “société” et “état”. Cette conception vicieuse a déjà été analysée par des esprits plus grand que le nôtre, qui l’ont appelée totalitarisme.

      Le libéral, dont H16, n’a rien contre les constructions collectives, et il n’est pas débile au point de croire qu’il fera société tout seul (réciproquement : quel est le niveau mental d’un type qui le prend pour un débile pareil ? que penser d’un système éducatif qui transmet une telle conception à une fraction notable des anciens élèves ? ). Le libéral, il veut juste avoir la liberté d’association ; décider si il a besoin ou non d’une structure collective, et, si oui, la choisir et y jouer un rôle à sa convenance (simple client ou co-opérateur actif, par exemple).
      C’est trop dur à comprendre , ou bien tu vas finir par imprimer ?

      1. vinzzz

        @gem : Je ne suis pas ton brave, et j’imprime relativement bien.
        Merci de rester courtois, et de se rappeler ceci : on ne ‘persuade’ personne, les gens se persuadent eux-mêmes…

        A lire vos commentaires, il me semble pourtant qu’on a des points de vue assez proches…
        @H16 : le concept d’émergence, évidemment que je connais! Je l’ai déjà cité dans mes commentaires il me semble, c’est un des concepts les plus puissants que j’ai croisé ces dernières années (à l’époque, en épistémologie), un concept qui encourage à ne pas tout vouloir ‘contrôler’ (un des buts illusoires de d’une idéologie socialISTE d’après toi). Je ne fais pas non plus d’apologie ou critique de l’anarchisme, j’ai des amis qui se valent de cette forme de liberté ‘totale’, une utopie un peu irresponsable effectivement. je faisais juste une parenthèse sur ‘liberté’, et sa connotation trop individualiste aujourd’hui, merci d’avoir complété.

        L’anarchie capitaliste n’est pas irresponsable, puisqu’elle impose la responsabilité. L’anarchie libertaire, elle, est irresponsable.

        Tableau impressioniste, ressenti général plus qu’une véritable analyse ?
        Oui, et alors?
        Je n’écrivais pas un billet de blog ! Je jette plutôt des billes, volontairement orientées et un brin naïves, afin de susciter des réactions (ça marche assez bien d’ailleurs 🙂
        Je ne remets pas en cause le fait qu’une pesanteur ‘collectiviste’ soit à l’oeuvre dans le cas des dépenses maladie. Et que ce ‘collectivisme’ soit un seau où l’on jette toutes les responsabilités dont on ne veut pas.

        Je cherchais juste à nuancer le tableau de ton “analyse”.

        Tu peux nuancer si tu veux, mais ici et maintenant, l’Etat français prend de plus en plus de place (et non de moins en moins), coûte de plus en plus cher (et non de moins en moins) et offre un service de moins en moins bon (et non de plus en plus). Ici et maintenant, c’est bel et bien sous le collectivisme qu’on croule et qui provoque de plus en plus de dégâts.

        Pour continuer dans cette voie je ne suis pas sûr qu’un ré-équilibrage des cotisations, pesant d’avantage sur le porte-monnaie du contribuable, suffise à faire baisser ses dépenses.

        Rargh. Il ne s’agit pas de rééquilibrer les cotisations ! Là, tu ne résous rien du tout. Si tu veux faire baisser les dépenses, il faut que ceux qui les provoquent les payent.

        C’était le sens de mon commentaire : d’autres forces collectives que l’Etat (gaspilleur) sont en jeu… (démographie, progrès techniques, oligarchie pharmaceutique, corporatismes médicaux).

        Peut-être, mais ces forces oligarchiques sont autant combattues par le libéralisme que les autres et, en plus, en s’attaquant à l’Etat, le libéralisme s’attaque à la cause de ces oligarchies.

        (et cela ne veut pas dire pour autant que je veux faire un portrait qui ‘victimise’ les individus, merci de ne pas me faire dire ce que je ne dis pas !)

        bisous !

    2. David Brabant

      “en en oubliant la nécessité vitale (je ne parle même pas d’économie) d’agir ensemble.”

      Vitale ? Où ça ? Parfois oui, parfois non.

      Moi, je ne vous empêche pas d’adhérer à tous les machins collectivistes qui vous conviennent, hein. Z’avez ma bénédiction. Faites, faites.

      La seule liberté que je réclame, c’est de MOI pouvoir ne pas y adhérer si ça me chante. Si j’estime que votre machin n’est pas efficace et que je peux mieux faire seul. Si j’estime qu’il y a arnaque quelconque, ou gaspillage. Ou si les valeurs défendues par ce machin vont à l’encontre des miennes.

      C’est d’ailleurs ça qui distingue un libertarien d’un collectiviste : il lui laisse une liberté que l’autre ne lui accorde pas. Et ne peut pas lui accorder.

    3. R2M4

      @vinzzz

      “Quand je demande à des amis de définir ‘liberté’, on me répond presque toujours :
      « la liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres ».
      C’est cette définition, individualiste à souhait, trop cartésienne …/…”

      Pour moi, cette maxime résume l’article 4 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789:

      “Article 4 – La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.”

      D’après wikiberal la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, est le texte fondateur le plus libéral qu’ait connu la France.

      H16

      “Et encore un qui confond liberté et anarchie. Le libéralisme, c’est d’abord et avant tout l’isonomie.”

      Oui mais il faudrait définir les principes de droits qui garantissent la liberté, la non nuisance à autrui.

    4. nordyck

      A.de Saint- Exupéry disait que:Liberté,Égalité et Fraternité étaient le plus gros mensonge affiché sur le fronton de nos mairies . Je ne puis être égal si je suis libre,l’égalité ne supporte pas que je sois différent.Quand à la fraternité,peut être dans certaine périodes difficile. Et encore,pas très longtemps !

      Je cite de mémoire. Liberté et socialisme ne feront jamais bon ménage . Capitalisme et liberté ne sont pas antinomique .

      1. vinzzz

        “Peut-être, mais ces forces oligarchiques sont autant combattues par le libéralisme que les autres et, en plus, en s’attaquant à l’Etat, le libéralisme s’attaque à la cause de ces oligarchies.”

        L’Etat cause des oligarchies? Je conçois que l’Etat dit ‘Providence’ les ait considérablement renforcé, mais j’avais l’impression qu’historiquement, ces oligarchies sont souvent des dynasties, héritages familiaux (on pense à Lilliane.)..

        Je t’encourage à lire ceci. Sans l’état, les oligarchies n’auraient pas le quart du pouvoir qu’elles ont.

        Une question ouverte, pour mieux comprendre ton pt de vue :
        (i.e. : la forme de ‘libéralisme’ que tu souhaiterais)
        Le FMI prône depuis 30 ans une politique d’ouverture des douanes, libéralisation du marché du travail, réduction du poids de l’Etat et privatisation de nombreuses entreprises. (wikipedia)
        Or cette ‘libéralisation’ entraine ce qui semble être ‘un nivellement par le bas’, l’argent et sa valeur étant définis ‘ailleurs’ que le pays supposément aidé, où l’on fixe les intérêts du prêt du FMI, celui-ci ne peut jamais rembourser ses intérêts… Tout cela s’appuyant généralement sur une forte corruption des élus locaux.
        (je pense à l’exemple du ghana, vu dans ce documentaire : http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/qui-connait-vraiment-la-politique-30209)

        Doit-on tout libéraliser ? Notamment les produits de 1ère nécessité : eau, agriculture?
        Et si oui, à quelle échelle définit-on la monnaie?

        Je te retourne la question : si tu veux collectiviser un bien, pourquoi s’arrêter à ceci ou cela ? En outre, je note que la bouffe est essentielle pour vivre (tu ne peux le nier, hein 😉 ) et qu’il n’y a pourtant aucun commissaire au plan pour la distribution de pain dans les démocraties actuelles, et que ça marche très bien. Quand il y a eu des commissaires au plan, dans certains pays, ce fut… la famine. Tires en la conclusion que tu veux, mais quand un système foire à chaque fois qu’il est mis en place, il y a un moment où il faut admettre que le système n’est pas bon. Même s’il est gavé de bons sentiments.

        Pour la monnaie, le fait est, simple et clair, que pendant des millénaires, des centaines de monnaies différentes ont très bien vécu les unes à côté des autres, sans que l’état ne centralise forcément sa production. On notera aussi qu’historiquement, à chaque fois que le pouvoir a centralisé la monnaie et s’est amusé à la manipuler (cas de Neron avec le denier, par exemple), ça s’est toujours terminé en fiasco mémorable et désagréable pour tout le monde.

        Ceci devrait faire réfléchir, non ?

        Cette question de la valeur, du ‘prix’ et de sa fixation me parait DETERMINANTE dans ce modèle. Or le biais culturel de la ‘valeur’ (ex: la pollution est-elle un ‘coût’ ? = décision politique) impose une limite qui coïnciderait, à mon sens, avec les Etats.
        ok, je ne suis pas forcément pour une grosse intervention de l’Etat dans l’économie, mais que la ‘valeur’ utilisée dans celle-ci, convention s’inscrivant dans un réseau social et spatial, soit pilotée par cet Etat (a.k.a. : une politique monétaire maitrisée), ne me semble pas absurde …
        Mettre en place des prix ‘mondiaux’, qui soient ‘justes’ (prenant en compte toutes les externalités : transport, pollution, etc…) me semble illusoire, c’est pour ça qu’un niveau ‘intermédiaire’ de définition de la ‘valeur’ me semble nécessaire.

        Tu as parlé du concept d’émergence. Une des choses forte de celui-ci, c’est que : une fois qu’une structure, une forme auto-organisée, a ‘émergé’ des comportements ‘micros’ au niveau au-dessus, elle possède une existence propre !

        Et dans ce cas, pourquoi faire intervenir l’Etat ?

        On peut changer les comportements ‘micros’ qui l’ont fait émerger, elle n’en disparaitra pas pour autant ! Ainsi, les approches Bottom-Up, et Top-down peuvent cohabiter parfaitement…

        Tu te contredis : ça vient du bas, pourquoi veux-tu introduire des comportements imposés par le haut ? Cite moi des exemples bénéfiques, montre en quoi il aurait été impossible d’obtenir aussi bien ou mieux sans, et on en reparlera.

        (dit autrement : les Etats ne disparaitront pas)

        L’approche Top-down me semble nécessaire pour gérer 1 Monnaie.
        Et le choix d’émettre un ‘Dividende Universel’ me semble une solution assez libérale dans ce contexte…

        1. vinzzz

          Merci pour le lien sur Contrepoint, ça permet effectivement de corriger qq faux débats de langage.

          Je suis toujours assez circonspect devant les examples ‘historiques’… Non pas que je leur refuse toute valeur d’éclairage des problèmes actuels, mais… Je pense qu’il y a contexte qui est tout particulièrement actuel…
          Qq données pour illustrer ce contexte :
          Très forte hausse de la population mondiale en 2 siècles : de 1 à 7 Milliards, de la consommation de ressources ‘non-renouvelables’, des mass-‘médias pour la seconde moitié du 20è siècle avec la TV, et d’Internet depuis 20 ans…
          Et ce qui me semble être la limite forte, et nouvelle historiquement, c’est que l’on ‘perçoit’ (pas encore totalement dans les idéologies) le caractère ‘fini’ de notre monde, caractère que libéralisme, communisme, et autres grandes idéologies du 20è siècle ne prenaient pas en compte.

          Je ne crois pas en un homme nouveau, émancipé, libre…
          Les structures de pouvoir hiérarchiques existeront toujours, évolueront, se déplaceront, mais seront là. Mais je pense aussi que des formes d’organisation sociales différentes peuvent émerger très très vite, et ‘casser’ les lignes hiérarchiques actuelles. (Wikileaks a fait peur pour cette raison à mon sens…)

          “Tu te contredis : ça vient du bas, pourquoi veux-tu introduire des comportements imposés par le haut ?”
          Euh, par exemple, la loi impose des comportements par le haut, non ?
          La monnaie est définie au niveau européen, et assurée par les Etats
          Je dis juste que les 2 approches peuvent être appliquées en même temps. Et que les formes ayant DÉJÀ émergé font dorénavant partie de l’équation, et ne peuvent être simplement ignorées.

          “Cite moi des exemples bénéfiques, montre en quoi il aurait été impossible d’obtenir aussi bien ou mieux sans, et on en reparlera.”
          C’est ce que je dis : ce ‘sans’ me semble tout à fait irréaliste, dans l’état actuel du monde. Certes, discuter d’utopie permet de se placer par rapport au monde tel qu’il est, en définissant un azimut à viser, mais… concrètement?
          D’ailleurs, après le lien de contrepoint, je veux bien des exemples de civilisations sans Etats qui ont prospéré…

          Au final, mon interrogation devient :
          qu’est-ce que l’Etat? (dans notre contexte – France & Europe – celui-ci est schyzophrène, boiteux, et anti-démocratique)
          Dans ma conception, ce n’est qu’une Meta-organisation, la plus démocratique possible, qui devrait dicter les ‘limites’ qui permettent à d’autres organisations de vivre, se créer, etc….
          Je ne dis pas qu’un ordre ne peut ‘émerger’ d’en bas, mais dans notre culture, individualiste à souhait, ça me semble profondément irréaliste….
          Ou alors, comment vois-tu la naissance et l’évolution d’une société sans Etat ?

  7. josick d’esprit agricole

    La France dans toute sa splendeur.
    Voici comment pour ma part je vois le fondement de cette France à rayer de la carte mondiale.
    En premier lieu cette info :

    Inculpé pour séquestration et violences sexuelles : Dominique Strauss-Kahn, le directeur français du FMI, a été arrêté samedi à New York. De quoi bouleverser la donne présidentielle française et perturber les discussions sur l’avenir financier de la Grèce. Articles de Robin Harding, Alan Beattie et Peggy Hollinger du FT et de Tamer El-Ghobashy et David Gauthier-Villars du WSJE.

    Et mon commentaire :

    Dsk digne représentant de la France, de cette France du viol et de la déculturation de ses autochtones. On peut mettre les zozautorités du Palais de Justice de Rennes dans le même paquet, ainsi que le personnel du Centre de Rencontre parents-enfants de Chantepie (dans ce cas viol de mon autorité paternel).
    Le fondement de l’existence de la France est le viol de ses autochtones et leur déculturation au profit du constructivisme qu’est la culture “française”, construction artificielle de même nature que la construction soviétique. Ce trou culturel fait un appel aux autres cultures qui s’y précipitent et sont considérées comme respectables même si le mensonge y règne en maitre (cas de mon ex falsificatrice et escroc dans l’âme, c’est à dire ne reconnaissant jamais ses forfaits.), n’affichant aucun respect pour nos écrits.

    1. Diadorecronos

      “Dsk digne représentant de la France, de cette France du viol et de la déculturation de ses autochtones.”

      Déculturation? Tu peux juste me dire dans quelle région de France les “langues régionales” sont interdites? Qui t’empêche de parler le breizhou, le basque ou le corse? Personne. Si le breizhou s’éteint, c’est juste que les breizhous ne veulent plus le parler, point barre. On leur a certes interdit de le parler à l’école, mais jamais dans la rue ou chez eux, ni dans l’essentiel des lieux de vie.
      Alors désolé, mais la culture française est une construction acceptée par la grande majorité des 65 millions de résidents de ce pays, et bien plus solide qu’une “construction artificielle de même nature que la construction soviétique”.
      Mes condoléances pour le breizhou.

      1. Diadorecronos

        J’oubliais de signer : je suis un provincial, “déculturé” et “violé” donc.

  8. Diadorecronos

    Au sujet de ce passage :
    “Ainsi, les sommes dépensées dans la Sécurité Sociale, le système collectif de soins français que le reste du monde envie mais ne copie surtout pas, n’arrêtent pas d’augmenter, tout comme les déficits et les dettes correspondantes. Heureusement, le taux de scanners par habitant est très élevé… Heu… (en gros, 2.5 IRM par million d’habitants, contre plus de 20 pour le Japon, 3.2 pour la Belgique, plus de 6 pour l’Allemagne et l’Italie…) Bon alors le taux de scanners CAT … Ah, pas mieux. Et si on regarde les opérations chirurgicales lourdes la France s’en sort bien … heu à bah non plus. ”

    Donc si je comprends bien, France = socialisme = mauvais système de santé.
    Italie, Allemagne, Japon = moins mauvais système de santé car pas socialisme.

    Vérification: pourcentage du financement public dans les dépenses de santé vers 2007:
    France = 79%
    Allemagne =77%
    Italie = 77%
    Japon = 81% …

    Sources : http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=3&codeStat=SH.XPD.PRIV.ZS&codePays=JPN&codeTheme2=3&codeStat2=x&langue=fr
    http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=3&codeStat=SH.XPD.PUBL.ZS&codePays=JPN&codeTheme2=3&codeStat2=x&langue=fr
    http://www.gipspsi.org/GIP_FR/content/download/2949/25206/version/1/file/Japon.pdf&sa=U&ei=ARTVTf-UEsnHsga93eiiDA&ved=0CA8QFjAB&usg=AFQjCNEwdvPDcbPNUggjcvZcGK02hDoCbQ

    Donc les allemands et ritals sont à peine moins socialistes que nous, et les japs le sont plus encore…D’ailleurs, au passage, il n’y a aucun pays développé du monde (c’est-à-dire au moins aussi riche que la Corée du Sud ou le Portugal, et même en Europe orientale) où la majorité des dépenses de soins n’est pas financée par un (ou des) organisme(s) public(s)…à part les USA (qui sont quand même à 45% de financement public).

    Mais les systèmes des autres pays que la France sont organisés différemment (tant mieux). Ce qui laisserait penser que le problème n’est pas la collectivisation des ressources, mais l’organisation du système et la répartition des responsabilités. Donc le problème est plus compliqué que privé bien / public mal.

    1. Donc si je comprends bien, France = socialisme = mauvais système de santé. Italie, Allemagne, Japon = moins mauvais système de santé car pas socialisme.

      Non. Tu n’as rien compris. Le reste s’effondre donc.

      1. Diadorecronos

        Oh que si, j’ai compris.
        Ton article dit: le système de santé français coûte toujours plus cher, avec des résultats forts peu probants.
        Et dès le départ, tu incrimines “le système collectif de soins français que le reste du monde envie mais ne copie surtout pas” impliquant donc que les systèmes des autres pays ne sont pas collectifs (alors qu’ils le sont tous plus ou moins, et par le financement plutôt plus que moins).
        Donc mon commentaire explique que les pays sur lesquels tu te bases pour déjuger le système de soins français ne sont en rien moins socialistes que le nôtre, ou alors ils le sont par d’autres voies. Et donc que si progrès il y a à faire, ca ne passe pas nécessairement par moins de socialisation des ressources.
        Or cette conclusion te dérange.

        1. Non non. Tu n’as rien compris et tu fais une belle erreur de raisonnement. Ce n’est pas parce que notre système n’est pas copié que le système des autres n’est pas pourri. On peut très bien faire un système différent mais qui marche mal (exemple : les pays que tu cites, la gueule enfarinée). Mais une constatation s’impose dans ces autres pays : avec des coûts inférieurs, on a mieux (plus d’IRM, par exemple).

          Autrement dit : même les autres, avec leurs systèmes pourris collectivistes, arrivent à faire mieux que nous, avec notre autre système collectiviste, dans lequel on met de plus en plus de thunes (à cette lumière, on comprend d’ailleurs pourquoi ils ne nous copient pas).

          Seule exception : les US, avec un système hybride très collectivisé, beaucoup beaucoup plus cher mais qui offre nettement plus de moyens (donc difficile à comparer).

          Je maintiens donc : tu n’as rien compris.

  9. Jean Jacques bien etre -beaute

    Bonjour,
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