Michel en interview
Grâce au lien fourni dans un commentaire d’un précédent billet, j’ai découvert l’ahurissante interview donné par Michel sur France Info, le mardi 28 juillet à 08h41.
Grâce au lien fourni dans un commentaire d’un précédent billet, j’ai découvert l’ahurissante interview donné par Michel sur France Info, le mardi 28 juillet à 08h41.
Boudiou de boudiou, il ne se passe rien sur la toile. C’est le calme plat. Pas un prout de bulot pour déranger le miroir de la mer d’huile des actualités franchouillardes. Enfin, c’est ce qu’on pourrait dire en parcourant les quelques billets molassons qui traînent sur la blogosphère. Il y a bien quelques éléments de réflexion de ci ou de là, mais pour le reste, on papote gentiment du petit problème vagal (-âme) de Sarko, entretenant l’insondable nullité de la médiatisation élyséenne, des soubresauts d’un PS mort (de rire), et … c’est à peu près tout. Pourtant …
Michel, c’est un type bien. Un peu confus, parfois, un peu à côté de ses pompes, mais l’âge y est pour beaucoup, et Michel, il aime bien qu’on parle de lui, de temps en temps, histoire de l’aérer et lui faire sentir d’autres odeurs que celle de la naphtaline. Ces derniers mois, il aura pu renifler et goûter les petits plats goutûs payés par la République à ses bons soldats. Evidemment, après tant d’années de vaches maigres, il a un peu abusé. Au début, il a surtout parlé fort en amusant la galerie. Et bien sûr, à la fin, splouarch, il nous a fait un beau rendu.
Pauvre socialisme. La doctrine, déjà pas bien belle, se retrouve actuellement incarnée en France par un parti décati et fossilisé dans ses querelles intestines, et les cadres qui sont sensés porter les idéaux blumesques et jaurèsiens se tapent les uns sur les autres dans la plus parfaite zizanie digne d’un album d’Astérix. En parallèle et comme si cela ne suffisait pas, l’étau se resserre sur le petit Julien.
C’est hier, en cours de journée que j’ai ressenti des petits gouzi-gouzis dans le ventre : pas de doute, j’avais été taggé. Et pour le coup, c’est par
Rubin Sfadj qui me fait donc participer à une palpitante chaîne lancée par des blogueurs de gauche pour les blogueurs de droite ou quelque chose comme ça. Je soupçonne Rubin de m’avoir taggé par mesure de représailles suite à mon propre tag balancé en sniper il y a quelques jours.
Lire la suite “Sexe, violence et confiture ! J’ai été taggé !”
Pendant que le PS fait rire la France entière (et qu’une petite partie de la blogosphère se moque ouvertement des déboires socialistes), le travail de camouflage des problèmes continue de plus belle… Et si à gauche, on semble avoir bien plus besoin de militants, d’électeurs et d’idées que d’optimisme – sacré Valls, toujours le mot pour rire -, à droite et, en fait, partout ailleurs, c’est bien d’argent qu’il va falloir causer, un beau jour.
Date : 16.07.2009 From :martine.aubry@ps.fr To :manuel.valls@ps.fr CC : A-F-P.fr Subject : ca commence à suffire Manuel, J’ai bien senti que tu avais un petit pb avec la direction actuellement. Merci d’arrêter tes bêtises. Il y a du méga-pain sur la giga-planche, ce n’est pas le moment de foutre la grouille. Peintures Sanitaires S.A. n’est […]
C’est juillet, c’est l’été, les terrasses et le farniente. Pour certains, en tout cas… En parcourant la toile, je suis tombé sur quelques petites nouvelles amusantes. Profitons-en…
Les vacances viennent de heurter la France de plein fouet. La blogosphère s’enlise mollement dans l’à-peu-près somnolant des après-midis de juillet coincés entre un repas copieux, la sieste et une partie de pétanque sans conviction. On pouvait s’y attendre : traditionnellement, le pays s’arrête quasi-complètement à partir du 14 juillet, après les rots présidentiels compassés, pour reprendre lentement son activité un mois plus tard.
Et voilà un petit matin agréable de juillet, qui annonce une fête nationale guillerette et ensoleillée. Cela fait maintenant deux ans pleins que Sarkozy est au pouvoir et le chemin parcouru peut donner froid dans le dos et une bonne idée de ce qui peut se passer sur le plan politique quand on est démago pur jus. Sur le plan économique, la situation, de franchement médiocre en 2007, est passée à exécrable puis catastrophique, à ce point que la Garden-Party ne comptera que (!) 5000 invités. Et pendant que l’état californien, lui, se serre la ceinture de plus en plus, la France, une, indivisible et sous Prozac, attend calmement l’arrivée des petits pédaleurs sous EPO sans s’occuper de sa dette, toujours aussi facile à financer.