[Redite] Brexit – Ceux qui restent et ceux qui partent

Article initialement paru le 26.06.2016

Le Brexit, c’était il y a un an. Eh oui, déjà ! Et en un an, que de chemin parcou… Ah bah non, finalement, les négociations viennent à peine de commencer, sur fond d’une grosse incertitude tant la position du Premier Ministre britannique est maintenant fragilisée par la récente élection législative qui ne s’est pas vraiment déroulée en sa faveur. Alors qu’en juin 2016, avec la finesse d’analyse et la diplomatie qui caractérisent les élites européennes, chroniqueurs, philosophes, intellectuels et politiciens appelaient à une expulsion du Royaume-Uni hors de l’Union Européenne aussi douloureuse que possible et à des négociations courtissimes histoire de limiter la douleur lorsqu’on allait retirer le sparadrap, l’année écoulée aura largement démontré que, comme le soulignait mon article de l’époque, l’ensemble du processus serait long, complexe et politiquement agité.

Et comme prévu, un an après, on ne peut que constater qu’effectivement, rien ne semble encore décidé.

L’affaire est donc entendue : le Royaume-Uni quitte l’Union Européenne. C’est, bien sûr, une défaite pour le camp des “européistes” plus ou moins acharnés, c’est aussi une défaite pour les sondages qui imaginaient un score serré et avaient calculé la victoire du statu quo. Et inversement, c’est une réussite pour ceux qui réclament depuis plusieurs années un tel référendum. S’il semble difficile de mesurer maintenant les conséquences, économiquement et politiquement, on peut déjà dégager quelques tendances.

L’issue de ce scrutin restera historique autant par son résultat que par la surprise qu’il a générée, d’autant que la plupart des commentateurs et autres zexperts zeuropéens avaient tablé sur un “#Bremain” consensuel, même si tout le monde se doutait que le score serait serré. Il n’en fut rien : le score est sans ambiguïté, et bien plus d’un million de voix sépare ceux qui ont décidé de partir de ceux qui voulaient rester dans l’Union Européenne. Pour les individus normalement constitués, il n’y aura donc aucun débat ni sur le résultat, ni sur la pertinence du vote, ni même sur son aspect démocratique. Seuls les habituels éditorialistes chagrins trouveront que la démocratie est un outil vraiment trop dangereux pour la laisser aux peuples, surtout lorsqu’ils votent de travers.

L’impact économique sera probablement géré assez rapidement des deux côtés de la Manche.

europe crisis

On peut bien sûr imaginer le pire : la tempête boursière qu’on observe actuellement restait largement prévisible parce que surtout due au déni d’une partie des médias et des financiers de voir la grogne grandissante des peuples face à des institutions européennes de plus en plus éloignées des missions de base qui leur avaient été assignées. Partant, on pourrait noircir le tableau en imaginant que tout va se déliter dans un effondrement financier global, parce que, vous comprenez, hors de l’Union, point de salut, mort du petit cheval et chatons renversés.

Si on remet les pieds sur terre, il y a plus à parier qu’une fois le changement acté par les marchés et les banques, une nécessaire adaptation, probablement un peu coûteuse, aura lieu de part et d’autre et… C’est tout. L’Union européenne continuera à commercer avec le Royaume-Uni, et réciproquement, parce qu’il n’y a guère de raison objective qu’il en soit autrement. D’ailleurs, ce n’est pas comme si les Britanniques n’avaient pas déjà leur propre monnaie, leurs propres petits arrangements avec les traités, et avec les frontières. Quant à l’Union, elle devra faire sans, et pourrait même, si ses dirigeants prennent un peu de recul, en bénéficier, en évaluant concrètement le poids des règlementations et des taxes que les institutions génèrent au nombre d’expatriés qui iront se réfugier outre-Manche (ou en reviendront).

Malheureusement, un peu de lucidité oblige à tempérer nettement ce constat économique modéré si l’on s’attarde, justement, au volet politique.

Et là, ce n’est pas triste, parce qu’on ne peut pas dire que nous avons des lumières en matière politique, tant du côté européen que du côté britannique. Parier sur Hollande pour des discours intellectuellement enlevés, par exemple, c’est se garantir un échec cuisant. La démission de Cameron promet là encore quelques sueurs froides, tant ceux qui prétendent le remplacer promettent d’agiter la galerie. Côté institutions européennes, on peut là encore s’attendre à tout sauf à du classieux. On peut même d’ores et déjà s’attendre à une véritable tempête de petites phrases plus ou moins assassines et particulièrement stupides une fois ce scrutin digéré. On peut aussi parier sur des tentatives de manœuvres ouvertement hostiles entre les deux côtés de la Manche. Et même si, on peut l’espérer, la diplomatie jouera à fond en coulisses pour éviter que les dérapages verbaux et publics des uns et des autres ne se transforment en opéra tragique à l’échelle internationale, les prochains mois s’annoncent sportifs.

Mais surtout, ce Brexit va entraîner une tempête sur le plan politique parce que les raisons qui animent une bonne partie des tenants britanniques du #Brexit ne sont pas du tout les mêmes que celles qui agitent à présent les fervents partisans de nouveaux référendums en Europe, et notamment en France. Force est de constater qu’il y a plus qu’un écart entre les Brexiters, assez clairement en faveur d’un État modeste et du libre-échange, et les représentants d’une sortie de la France hors de l’Union, résolument anti-capitalistes et pro-étatistes en diable.

Difficile par exemple de voir un lien quelconque, au-delà des positions anti-européennes, entre un Dr. Richard North ou Daniel Hannan, repris régulièrement dans les colonnes de Contrepoints, et Marine Le Pen dont les envolées lyriques goûtent bien plus à la source du collectivisme que du libéralisme.

Difficile aussi de croire, comme certains zintellectuels zeuropéistes un peu trop sûrs d’eux, que ce vote fut le résultat d’une xénophobie ou d’un rejet de l’immigration avant tout. Les Britanniques ont d’abord voté contre une bureaucratie et un déluge de règlements qui n’a pas arrêté de s’abattre sur les citoyens sans que ceux-ci n’aient vraiment droit au chapitre et ce n’est pas pour rien qu’il a été insisté, lors de la campagne, sur l’aspect envahissant de Bruxelles bien avant d’évoquer les questions migratoires. Oh, bien sûr, une part évidente des votants sont animés de l’angoisse peu contrôlable de voir leur territoire envahi par des hordes d’étrangers, mais il serait plus que hardi de les voir en majorité dans le résultat du vote. En revanche, le même référendum mené en France aboutirait inévitablement à une campagne axée principalement sur la question migratoire, tant les problèmes de police et de justice que ces questions recouvrent sont actuellement délaissées par le pouvoir en place, et totalement absentes des instances européennes, grossièrement incompétentes en la matière.

Cette différence fondamentale dans la question de l’appartenance aux institutions européennes entre le Royaume-Uni et le reste du continent européen et la France en particulier vont plus que probablement polluer les prochains débats. À présent, le risque est énorme que les institutions, ressentant très négativement le rejet qu’elles viennent de subir, fassent preuve d’une fermeture, d’un protectionnisme et d’un enfermement bureaucratique encore plus fort en réaction à la volonté de liberté britannique.

Et alors que le message britannique imposerait de prendre du recul, en cherchant à rendre autant que possible leur liberté aux peuples, on peut quasiment garantir que les forces et les tendances politiques en présence de ce côté-ci de la Manche provoqueront plutôt un accroissement des maux collectivistes et nationalistes.

Si l’avenir britannique semble avoir pris un tournant pour le meilleur, celui que l’Europe prendra, France en tête, sera diamétralement opposé.

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Commentaires76

  1. Aristarkke

    Effectivement, un an après, rien ne semble -fermement – décidé et même si le processus du Brexit vient de démarrer, j’imagine que cela ne sera pas un long fleuve tranquille puisque la négociatrice principale a été fragilisée plutôt que confortée à l’issue du récent scrutin…

  2. Le Gnôme

    Une bonne refondation sur des bases moins technocratiques serait la bienvenue, mais comment demander à des technocrates de renoncer à leurs joujoux, c’est là mission impossible. Il faudrait des hommes politiques couillus, or je n’en vois aucun. Que l’homme soit de genre 1 ou 2 importe peu, d’ailleurs, il y a des femmes qui ont prouvé qu’elles avaient plus de couilles que pas mal d’hommes, comme Thatcher par exemple.

    1. bibi

      Le problème majeur de l’UE ce n’est pas la technostructure car elle n’a aucun pouvoir de contrainte elle n’a jamais réussi à imposer quoi que ce soit à un état membre, mais les états membres qui se sont engagés mutuellement les uns envers les autres en ratifiant des traités qui sont foulés au pied et que personne n’a la volonté ou le pouvoir de faire respecter.

      Les britanniques depuis le départ se sont méfiés de tout ce qui allait au-delà du marché unique et à juste titre.
      La seule solution qui reste ce n’est pas par une refondation mais l’abandon pur et simple de l’UE et le retour à la CEE, ce qui implique de revenir à l’ECU (monnaie commune) en lieu et place de l’euro (monnaie inique) tout en laissant le soin aux états qui le désirent de réintroduire une monnaie nationale.

      1. albundy17

        “le soin aux états qui le désirent de réintroduire une monnaie nationale.”

        Du coup il y aurait un taux de change vs l’écu, la monnaie filerait en fonction de la gestion, quel interet pour l’écu, 2 taux de change ?

        1. Aristarkke

          Oui, c’est cela. Il y aurait des parités monnaie nationale /ECU et de la “flottaison” à gogo (lire coulage vers les abysses, façon le Zimbabwé…)
          La flottaison aurait également lieu contre le dollar $ et bientôt contre le yuan/renminbi…

        2. bibi

          C’était le système qui existait jusqu’à ce que les monnaies des états de la zone euro soit arrimée.
          L’intérêt c’est de faire exactement à l’envers ce qui a été fait lors de la création de l’euro pour s’en débarrasser.

    2. albundy17

      May en a aussi, malheureusement et contre les prévisions elle s’est prit une branlée.

        1. albundy17

          Oui, mais ce n’est absolument pas ce qui était prévu.

          Et t’imagines si la france perdait le 13 ? Criminalité divisée par 2 ou 3, Marseille engloutie nous libererait de Paris détruite par le feu, ça ferait un sacré BBK de lois et un totem à la gloire de je sais plus quel prophète, enfin le retour du 12 en bandoulière (bon moi ce sera du 14, mais je viens de recevoir du plus gros plomb qui fait mal à l’épaule quand je tire, je pourrais avoir de la viande fraiche)

        2. Aristarkke

          Elle trouvait que sa majorité absolue était très courte et il est probable qu’ elle redoutait, vraisemblablement à raison, quelques défections en chemin, façon les frondeurs versus Peak de la Faribole….
          Elle a cru les sondages…

          1. Doumé

            D’un autre côté, les indépendantistes écossais du SNP ont perdu 20 de leurs 54 sièges et probablement avec, leur légitimité à demander un nouveau référendum pour l’indépendance de l’Ecosse. Toujours ça de pris pour T. May.

  3. Bonsaï

    Une année après on voit donc que la Grande-Bretagne ne s’en porte globalement pas plus mal, sauf que l’Europe va maintenant lui faire payer lourdement ce camouflet. Mais les Anglais ayant commercé avec tous les peuples du monde au cours de leur riche histoire, devraient être capables d’aplanir les tracasseries administratives et financières de la sangsue européenne…

    1. albundy17

      “la Grande-Bretagne ne s’en porte globalement pas plus mal”

      Oui, finalement celle ci n’a pas été recouverte par les flots et aucun seisme n’a fait disparaitre l’ile.

      Même leur livre est pratiquement revenue aux niveaux post brexit, c’était l’enorme et seul problème que déploraient tout ces rosbeefs de france

      1. Aristarkke

        Al… aux niveaux pré-Brexit… et non pas post puisque le Brexit (son choix, du moins) a été voté…
        😛

      2. Pat

        La livre sterling n’est pas du tout revenue au niveau pré brexit. Elle se traîne vers 1,14 Euro, suite au pari raté de Theresa May, après deux ou trois remontées très fugitives entre 1,18 et 1,20. Avant le brexit, elle cotait plus de 1,30, et était même montée jusqu’à 1,45 Euros. Cela dit, l’économie du Royaume-Uni étant beaucoup beaucoup plus saine que l’économie française (ou Européenne), je pense que s’il y a catastrophe économique dans les années qui viennent, ce sera de notre côté de la Manche.

        1. albundy17

          C’est sur que si on se refere à l’euro…..

          Mais par rapport au us$, la monnaie toujours mondiale, on est à 1.2719, 4 ou 5 cent de moins qu’avant

            1. sam player

              Oui 1.4677908220 la veille du referendum (précis hein !)

              xe.com/currencytables/?from=USD&date=2016-06-22

                1. sam player

                  Ouais 1.38688 le 26 février 2016

                  Tu n’as pas tort, la veille du referendum n’était pas le meilleur choix… mais bon, le mini de 5 ans comme toi, non plus 😀 surtout que t’es toujours à 10 cents… et non 4 ou 5…

                  xe.com/currencycharts/?from=GBP&to=USD&view=5Y

                  1. albundy17

                    “mais bon, le mini de 5 ans comme toi,”

                    Réponse du berger…

                    A vrai dire cette monnaie se casse la gueule depuis 2014, la tendance à changée depuis le brexit, on vera si ça se confirme mais pour l’instant c’est du bénéf pour les expats

                    1. sam player

                      Expat, bah ça dépend… si en contrat local ou pas.
                      Il est rare de pouvoir dépasser 2 ans avec un contrat en monnaie étrangère.

                      C’est d’ailleurs une des raisons qui m’a fait abandonner l’Australie.: je suis parti en août 2012, pile au point le plus bas (1.16) c’était la date de fin de ma couverture. On est à 1.49 aujourd’hui (avec des pointes à 1.61), ça aurait été une perte de 25-30%.

                      Certes, en vivant localement ça se ressent normalement assez peu (sauf sur les dépenses extérieures au pays) mais pour l’Australie il y a un impact assez important localement vu que la part des produits importés est assez importante… déjà que mes fromages étaient à $200 le kilo au mini 😀

                    2. sam player

                      “A vrai dire cette monnaie se casse la gueule depuis 2014,…”

                      Euh en 2007 c’était plus de 2.10£ pour 1€ !

                    3. Euh ça peut être fort en 2007 et se casser la gueule depuis 2014. Je ne vois pas le souci.

                    4. albundy17

                      “Expat”

                      Plus précisément je pensais aux retraités rosbeefs” qui pullulent dans nos campagnes du sud ouest et qui étaient terrorisé par le brexit

                    5. sam player

                      @ Al
                      Si tu parlais de ces expats là (les rosbeefs vivant en france), c’est une perte pour eux, pas un gain (ils ont moins d’euros pour chaque livre de leur pension)

                      @h16, oui, tout est relatif

                    6. sam player

                      D’ailleurs Al, si j’avais été dans le cas de ces rosbeefs, j’aurais pris une couverture de change pour le reste de ma vie, ça coûte que dalle.

                    7. albundy17

                      redite: ” cette monnaie se casse la gueule depuis 2014, la tendance à changée depuis le brexit”

                    8. albundy17

                      “j’aurais pris une couverture de change ”

                      Eux achetent plutôt des couches de rechange

                    9. sam player

                      😀
                      T’étais pas obligé de recopier tes fautes !
                      _________
                      Perso je trouve très bien qu’une monnaie flotte de cette façon pour s’adapter au contexte économique, refléter instantanément la perception qu’ont les marchés et permettre automatiquement les corrections des agrégats (imports, exports) en modifiant artificiellement la compétitivité.

                    10. albundy17

                      “T’étais pas obligé de recopier tes fautes !”

                      Occupe toi du fond, ON t’as dit ^^

                      Evidement que les monnaies doivent rester libre, le cas suisse en est encore une démonstration

                    11. sam player

                      CHF oui, depuis que les suisses ne dépensent plus des milliards pour empêcher leur monnaie de s’évaluer, elle est repassée à 1.10… gratos…

  4. Dr Slump

    Je nourris des doute sur le Brexit depuis le début, et les récents évènements tendent plutôt à les renforcer. Une fois englué dans le Château kafkaïen, fortuné est celui qui parvient à s’en échapper. Et même si la GB réalise ce brexit, il n’est pas dit qu’à la fin cela ressemble à une victoire.

    1. Aristarkke

      L’UE n’est pas non plus l’unique source d’ennuis et de difficultés de tous les pays…

      Ce n’est pas l’UE qui oblige la Grance à vivre au dessus de ses moyens depuis quarante ans même si je ne doute pas qu’elle y contribue involontairement par le fait de l’euro.
      Si nous en étions restés au franc, nous aurions sûrement beaucoup moins de dettes qu’actuellement mais plus non plus, le franc avec sa parité de 2001 face au DM et à un tas d’autres monnaies…
      Comme nous avons signé des tas de traités mais qu’on s’y essuie les pieds et autre chose avec ceux-ci, il n’est guère étonnant que rien n’aille comme escompté après et malgré les fumettes électorales.

      1. Dr Slump

        Oui tout à fait. Et puis les traités c’est un peu comme la morale: ça dépend des gens! :mrgreen:

      2. albundy17

        Nous aurions sans doute davantage de dettes, même s’ils se sont tous assis sur les 3%, ils ont bien vu que c’est compliqué electoralement de craquer sans compter. Ils ne flambent que le necessaire pour acheter les voix necessaires ou presque.

        Suis persuadé que la situation serait pire (si si !) sans les gentilles clacounettes de l’UE

        1. bibi

          L’euro a permis une aggravation bien plus importante de tous les maux déjà présent avant son introduction, car nous avons bénéficié de taux d’intérêt permettant l’état de croitre bien qu’il n’aurait pu le faire sans.

          1. albundy17

            Les taux d’interets ne les ont jamais freiné auparavant, non ?

            Pour augmenter davantage l’endettement que ce qu’ils ont réussit un gros pipeline deversant de la fraiche direct à la hague aurait il été suffisant ?

            L’euro à au moins permis que notre monnaie nous permettent d’acheter tout ce que nous consommons , donc en provenance de l’étranger, a des couts faible, c’est mieux que le bolivar ?

            1. theo31

              Les taux d’interets ne les ont jamais freiné auparavant, non ?

              En France faut croire que non puisque ceux qui font les dettes ne sont pas ceux qui les paient.

      3. theo31

        “beaucoup moins de dettes qu’actuellement”

        Elle fut triplée entre 1981 et 1984 après avoir doublé sous Pompidou et VGE. Le problème n’est donc pas la monnaie mais le socialisme.

        1. Aristarkke

          Théo, nous sommes bien d’ accord que c’est le comportement socialiste qui est le principal moteur du dérèglement permanent des finances. Le problème est que depuis Pompidou (qui avait encaissé la suite longue de 1968) et le premier choc pétrolier, nous avons eu, à partir de Giscard le socialisme en direct live sans interruption aucune, même quand la fausse droite est revenue au pouvoir. Peut-être un intermède en 86/87 quand Chirac a tenté brièvement de remettre de l’ ordre mais qui a été vacciné de le faire ultérieurement…

  5. Mildred

    On pleure sur les Anglais, on pleure sur les Français mais les Grecs sont en train de crever et tout le monde s’en fout !

    1. Dr Slump

      Et ne parlons pas des congolais. C’est bien là-bas que c’est le pire, façon Rwanda, mais en plus long.

    2. albundy17

      La grèce, l’autre pays du fromage qui nous montre la voie que nos dirigeants suivent

        1. Mildred

          Variante qui devrait vous convenir : les Grecs refusent de sortir du socialisme, on peut donc leur pisser dessus !

          1. albundy17

            Pas sur les grecs, justement, ceux ci ont les mêmes choix que nous, voter ou non, on l’a de toute manière dans le fion. Ça me fait penser aux élections présidentielle de ce jour en Mongolie, les trois candidats sont entre autres coupables de détournements de fonds, et l’un des trois sera président

            1. Résistant Valaisan

              Émigrer vers un pays civilisé et en prendre la nationalité, much ?

              Un vrai libéral considère qu’il y a toujours un choix toujours un espoir.

                1. sam player

                  Al
                  Si tu préfères rester c’est que les avantages (à rester) compensent largement les inconvénients… et DONC que l’état peut encore mieux faire pour te dégoûter de rester.

                  1. albundy17

                    “compensent largement les inconvénients…”

                    C’est pratiquement à l’équilibre, j’ai un coeur, moi :mrgreen:

                    C’est d’ailleurs tout l’objet du chantage que ces enc. utilisent, sans compter qu’un paquet de gens dont je fais parti n’ont pas la possibilité financière de cesser les rentrées de pognon durant bien longtemps avant la banqueroute

                    1. sam player

                      “J’ai un coeur, moi :mrgreen: ” hi hi
                      ________
                      Donc, à la prochaine couche tu plies les gaules ?
                      (je prends le pari que tu auras des couches avant que ça arrive!)

                    2. albundy17

                      nan, les prochaines couches qui se profilent deja à l’horizon 2018 m’inciteront d’abord à une délocalisation fiscale et cerfale à la kekoraisin, je me suis attaché, ou encrouté, et toutes mes tentatives (répétées façon genre 1) auprès de Peg pour une délocalisation physique font face à un mur, j’ai déjà eu un mal de chien à lui faire faire 800 bornes, alors un autre pays…

    3. Aristarkke

      On ne va pas recommencer l’ histoire avec la Grèce… Z’ont quand même contribué grandement à leurs malheurs, les Hellènes…
      Eux aussi ont largement “bénéficié” du socialisme en direct live depuis des décennies avec les mêmes conséquences que partout ailleurs… No free meal, no where…

    1. Aristarkke

      Pour la raison qu’Andersen a mise en évidence, il y a déjà un siècle et demi: il ne sied pas de dire au public que Jupiter se promène nu, en ce cas au sens figuré, heureusement…
      Voilà six mois que les chroniqueurs nous alimentent en visions de Jupiter marchant sur les eaux, accomplissant ainsi le moindre des miracles à mettre à son crédit, la guérison des écrouelles étant pour les prochaines semaines…
      Et que la Lune et le Soleil s’ inclinent à son passage…
      Alors rapporter qu’il s’est fait tancer comme un garnement par Mutti Merkel, forcément cela gâcherait l’ ambiance de dévotion….

  6. albundy17

    H.S: Comme je suis quelqu’un de naturellement prevenant et fleur bleue, j’ai aujourd’hui aidé une jeune femme, brulée par des piqures de méduse(s) sur une jambe. J’ai donc appliqué la méthode recommandée un peu partout, je lui ai uriné dessus ( je n’avais pas ma carte bleu aux comptes).

    Et ben vla ti pas qu’elle a hurlé et que son copain voulait me frapper (mais à distance apparemment)

    C’est à dégouter d’aider son prochain

    1. Aristarkke

      Cela se comprend si ton urine avait la qualité de celle de James Bond dans Jamais plus jamais…
      Des cratères dans le sable ne peuvent manquer d’ impressionner…

  7. kekoresin

    La terre des Angles existe toujours? A en croire les quelques uns qui pensent à la place de tous les autres, ça aurait du être une rafale de malédictions divines, des sauterelles jusqu’à une invasion de Gérards Filloches. Bon la Livre a un peu fléchie, l’inflation s’est un peu dilatée (alors que certains pays ne demanderaient que ça) et que le chômage a explo..ha ben non en fait, le marché du travail va bien, mais en scrutant les chiffres on peut quand même déceler des travailleurs pauvres, absents des rangs tricolores “œufs corses maille dire”.

    Et puis les grands penseurs socialistes ont cru voir à travers le smog un débarquement massif de grandes et prestigieuses entreprises traverser la manche pour venir dans notre paradis fiscal aux mille fromages. Aussitôt, des officines se sont montées pour aider les malheureux migrants économiques à s’y retrouver dans le dédale administratif. Mais bon, il ne s’agissait que d’un mirage de plus dans les têtes de nœuds redistributives. Une fois de plus, du bon pognon des autres s’est envolé dans la construction de chimères en batterie.

    Et puis il y a cette foutue démocratie qui s’entête à ne pas voter comme on lui dit à télé gogo. Il faudrait selon les défenseurs du monde libre refaire le match jusqu’à ce que la majorité se cale sur le bon sillon. Sur ton dos j’écris ton nom “liberté”, en belles lettres de pipi doré. Et que dire de ce débris de BHL, ce fouisseur de merde qui creuse son tunnel malodorant vers les conflits sanglants dont certains montages grossiers font croire aux plus niais qu’il s’en fait le témoin direct et compatissant. Ce trou du cul à la cervelle boursouflée d’hémorroïdes continue d’envahir les plateaux TV pour prêcher la bonne parole, la seule à vrai dire, la sienne, qu’il partage avec l’élite fédéraliste. Malheur à celui qui nourrit d’autres idées, une petite dictature pour en éviter une peut-être plus grosse!

    Et il y a la litanie d’agrégés de fac bien calibrés dans du moule européiste, façonné avec amour par la secte Schumanienne durant 40 ans au bas mot. Selon ces sinistres vendeurs de courants d’air putrides, que ferait la France face au monde? Et puis se serait le retour de la guerre avec les heures les plus sombres tout ça avec les rafles et notre maréchaussée qui coure dans le sentier avec des filets à papillon. La suisse s’en sort très bien merci, pourtant elle est encore plus petite que la France, non? Monaco et le Liechtenstein idem, des petits pays qui sont opulents et en paix. Bref, on nous vend de la merde peinte en rose depuis très longtemps, le français aimant les trucs fourrés et se faire lui-même fourrer, ça tombe nickel. D’ailleurs, au traité de Maastricht, on a vendu aux blaireaux une monnaie unique, pratique quand on veut aller visiter les pauvres ibériques sans passer par la banque pour acheter les pesetas. Personne n’a vu que dans le package, il y avait en prime l’introduction des pays de l’Est dans leurs culs de demeurés….

  8. amike

    Élections perdues pour le Brexit? Oh que non.
    Quid des conservateurs bremain de son partie? Elle ne perd qu en apparence la majorité et la retrouve avec les ultra d Irlande du nord, pour un partie rénové.
    Quid des travaillistes ? Ils ne remettent pas en cause le Brexit
    Quid des Libdem pro européen ? Quid des indépendantistes? Chutes!
    Et je rappellerai 2 faits: participation en hausse, contrairement à la France, et légitimité pour May puisque son parti à reçu plus de voix qu’aux précédentes élections.
    Pour lUE, c’est un échec équivalent au 0-5 démocrates us.

  9. Aristarkke

    Il est donc acquis que la Grance se tortille dans une danse du ventre endiablée et, ce depuis des mois, avec moult promesses fiscales à la clef, pour tenter d’attirer les entreprises estimant nécessaire d’établir un siège européen sur le continent une fois que le brexit aura coupé les ponts…
    Le succès risque de ne pas être à la hauteur des espoirs puisque deux microscopiques banques US, Morgan Stanley et Citigroup ont indiqué qu’elles s’ établiront à Francfort.
    Faut dire qu’avec notre fiscalité galopante qui est retouchée quasiment chaque semaine, ces banquiers n’ en goûtent guère l’ incertitude des ponctions qui en résultent… Sont pas fous puisque ce privilège d’une fiscalité “adaptée” est surtout réservée aux émirs…

    1. sam player

      Suite à un article de CP, je suis tombé sur une étude Rexecode super intéressante sur l’estimation du mankagagner dû aux expatriations :

      Titre :
      Les conséquences économiques des expatriations dues aux écarts de fiscalité entre la France et les autres pays.

      Y a plusieurs trucs intéressants :
      -les données qui permettent de bien montrer que ceux qui paient l’ISF ne s’expatrient pas dans les mêmes pays que ceux qui ne paient que de l’IR (vu qu’il est toujours difficile de connaitre les raisons exactes d’une expatriation, et là ça montre une corrélation)

      – le bin’s qui a eu lieu avec l’ISF et l’instabilité juridique constante : voir page 106 & 107, 4 changements de taux entre 2012 et 2016 pour les actions gratuites, la dernière ayant eu lieu en décembre 2016 après le départ de Macron, pour revenir à l’état antérieur à la loi Macron (ça sent le règlement de compte et la reprise en main de Bercy par l’administration).

      Et ça donne (extrait) :

      “Quatre régimes d’imposition distincts, plus ou moins incitatifs, coexistent dorénavant en fonction de la date d’attribution des actions.
      Le premier régime s’applique aux actions attribuées avant le 27 septembre 2012, le second aux actions attribuées entre le 28 septembre 2012 et le 7 août 2015, le
      troisième aux actions attribuées entre le 8 août 2015 et le 31 décembre 2016 et le
      quatrième aux actions attribuées à compter du 1er janvier 2017. ”

      Etude à lire dans une chaise longue…

      1. sam player

        Le lien de l’étude : (ça télécharge direct en pdf)

        coe-rexecode.fr/public/content/download/37757/384182/version/5/file/Doc-Trav-63-consequences-economiques-expatriations-2017-07.pdf

      2. Aristarkke

        Cela rappelle les pastilles anti-pollution qui font référence à des normes Euro-(qq chose) mais sans recouper les mêmes dates de mise en vigueur de ces normes si bien que cela déclasse arbitrairement des véhicules strictement identiques mais achetés “trop tôt” par le client…
        Le bordel ambiant permanent si grançais

        1. bibi

          Justement les pastilles sont fonction de la date de mise en vigueur des normes, mais les véhicules répondants aux nouvelles normes sont logiquement produits et mis en vente avant la date fatidique si bien que deux véhicules répondant à la même norme en fonction de leur date d’achat n’ont pas forcément la même pastille.

          Exemple : la norme euro 6 est entrée en vigueur le 1er janvier 2014, si vous avez acheté un véhicule répondant à la norme euro 6 le 31 décembre 2013 vous aurez la pastille correspondant à un véhicule répondant à la norme euro 5.

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