Un article de Henry Bonner
De nouveau en déplacement en Amérique, de l’État de New York au Nord-Est, à l’État de Virginie dans le partie du sud, le pays me laisse l’opportunité de la réflexion sur le rôle des mœurs et des coutumes dans la création de richesse et dans la prospérité.
Mon lieu de chute à l’arrivée, à Brooklyn, de l’autre côté de la rivière par rapport à Manhattan, gagne en prospérité avec la demande de logements à proximité de la Grande Pomme. Les prochaines étapes de mon voyage m’amènent un peu plus au nord, dans la campagne de la vallée de l’Hudson, puis vers le sud, en direction de la Virginie.
Depuis ma première visite à Brooklyn, en 2011, le lieu montre beaucoup plus de signes de richesse, avec des restaurants, cafés, rénovations d’immeubles et nettoyage de graffitis.
La source de l’opulence et la prospérité viennent du centre d’activité de l’autre côté de la rivière, à Manhattan. Brooklyn a la réputation d’abriter la présence d’artistes et de marginaux.
L’attrait de villes comme la Grande Pomme, tout comme la capitale française, provient de l’activité et du mouvement, et la présence de plus d’opportunités dans le travail et les affaires – dans la finance, le divertissement, ou la mode.
Le lieu a aussi des inconvénients. Les États-Unis ont un déficit en termes de qualité de nourriture, surtout en rapport aux prix. De plus, le climat a peut-être moins de douceur – le froid de l’hiver cède à la chaleur d’été avec peu de transition.
Les habitants d’outre-Atlantique ont aussi moins d’espérance de vie au global, malgré plus de dépenses sur les soins de santé. La culture met l’accent sur la productivité et le résultat, aux dépens du reste.
Dans la recherche de placements pour votre argent, l’attention aux désirs, besoins, et envies des consommateurs porte fruit. Elle crée la base pour des performances en Bourse d’année en année.
Un modèle d’affaires attire mon attention en particulier : l’innovation, par des entreprises de petite taille, dans le secteur de la technologie.
Mesa Labs : des créateurs de valeur dans une niche de technologie pour la santé
Un exemple des deux dernières décennies : le groupe Mesa Labs.
Malgré un repli depuis des sommets, l’action fait tout de même une performance d’environ 30 fois votre mise depuis l’an 2000, comme vous le voyez ci-dessous.
Le groupe propose des équipements et systèmes de gestion aux hôpitaux ou laboratoires de recherche biomédicale – comme la gestion des flux de gaz, la détection de la présence de bactéries, ou la régulation de la température.
Sur les 20 premières années d’existence du groupe, de 1984 à 2004, le titre génère peu de plus-values en Bourse. En fait, l’action fait du surplace sur les 15 premières années après la cotation, malgré des marges sur les opérations.
Au début des années 2000, en revanche, la société met en place un changement de stratégie, avec l’arrivée de John Sullivan comme PDG en 2004 : le groupe met en place des initiatives, comme l’amélioration de la présence de la société sur le web, le renforcement de l’équipe d’ingénieurs, et une stratégie de promotion des produits pour l’accroissement de la base de clients.
Les revenus annuels grimpent grâce à la stratégie, de 20 millions USD en 2009, à 238 millions USD en 2024.
Malgré une baisse depuis les confinements, la performance de Mesa Labs vous donne une illustration du potentiel de l’innovation dans la technologie pour les investisseurs.
Le placement sur des innovateurs – à l’instar de Mesa Labs – nous offrent des opportunités pour des gains en Bourse sur la durée.
Interdigital : créateur de valeur via l’innovation dans le digital
Le groupe Interdigital donne un autre exemple.
Les revenus passent de 359 millions USD en 2020… à 425 millions USD en 2021… puis 458 millions USD en 2022… 550 millions USD en 2023… et enfin 869 millions USD en 2024. De même, le bénéfice au sens de l’EBITDA ajusté grimpe de 3,5 fois sur la période.
Vous aurez peu d’étonnement face à l’évolution de l’action, en conséquence des performances en termes de rentabilité.
La performance du groupe a lieu grâce à une stratégie : la recherche d’innovations dans le digital, grâce au travail d’ingénieurs et de scientifiques.
Les ingénieurs à l’origine des recherches sur des innovations représentent plus de la moitié des salariés du groupe. Et parmi l’équipe d’ingénieurs, plus de 90 % ont au moins un brevet d’invention dans le digital à leur nom.
Le directeur de l’équipe de gestion a même plus de 3.700 brevets !
L’équipe cherche des solutions à des difficultés pour des technologies dans l’électronique, dont les systèmes de radios, l’architecture de logiciels de compression, les algorithmes, ou les connexions sans fil.
Après le dépôt d’un brevet, le groupe gagne ensuite des revenus via des contrats d’exploitation avec des sociétés de technologie – des groupes comme Apple, Samsung, ou encore des constructeurs de smartphones chinois comme Xiaomi.
Le graphique ci-dessous montre par exemple le nombre de brevets du groupe par génération de smartphone. Il grimpe au fil du temps, et crée plus de sources de revenus.
Attention à ces distractions que sont l’actualité et la politique
Chris Mayer, un gérant de portefeuille, m’apporte un soutien en stratégie d’investissement.
Il met l’accent sur les performances d’entreprises dans la réalité, et non les changements d’humeur des marchés – en réaction aux droits de douane, par exemple.
Il écrit ainsi :
“Regardons l’exemple de Constellation Software, qui est l’une des actions les plus performantes dans la Bourse au cours de ce siècle. Sur 10 ans, les bénéfices – au sens des excédents sur les opérations, ou free-cash flow -, grimpent au rythme de 21 % par an, et le prix grimpe de 26 % par an. Vous pouvez voir les deux sur le graphique ci-dessous.
“Si vous vous rappelez de tout ce qui a eu lieu depuis 10 ans, vous pouvez vous étonner que tout cela a eu peu d’effet au final. Lorsque vous avez une entreprise de qualité dans votre portefeuille, alors le temps joue en votre faveur.
“Tout ce que vous voyez dans les infos paraît important sur le moment. Mais il perd aussi rapidement de son intérêt. Je suis certain que tous les remous sur les droits de douane vont apparaître comme un événement de passage, comme les confinements, lorsque nous regarderons en arrière. Un autre drame va attirer l’attention des médias après ces droits de douane. Il en arrive toujours un de nouveau. Par contre, les entreprises qui ont le plus de qualité continuent de l’avant malgré les remous. Vous devez faire attention à la performance de l’entreprise, et conserver votre position tant qu’elle arrive à hauteur de nos attentes.”
Sur le reste du mois, je continue de partager des analyses au sujet de la création de richesse via les actions en Bourse.
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Billet intéressant dont nos polytocards devraient s’inspirer.
Bon du coup, faut faire all in ?
Non, il faut faire all out.
Hi folks,
Aujourd’hui, ou demain, on paiera un droit de créateur/constructeur quant à la musique, les films… mais demain, ou après demain, ils voudront nous faire payer un droit identique quant à tous les produits made in France comme les voitures: ils utiliseront les plateformes de vente de voiture pour collecter une taxes de « re-vente » au profit de Peugeot, Renault…
Car ce que vous avez acheté ne vous appartient pas vraiment. D’autant qu’avec l’informatique, l’état connait parfaitement qui possède quoi (logiciel de facture… super intelligent les fonctionnaires, non? ).
La caractéristique essentielle du socialisme est la négation des droits de propriété individuels ; sous le socialisme, le droit de propriété (qui est le droit d’utilisation et de disposition) est dévolu à la « société dans son ensemble », c’est-à-dire au collectif, la production et la distribution étant contrôlées par l’État, c’est-à-dire par le gouvernement.
Le socialisme peut être établi par la force, comme dans l’Union des républiques socialistes soviétiques, ou par vote, comme dans l’Allemagne nazie (nationale-socialiste).
Théoriquement, les différences sont superficielles ; pratiquement, ils ne sont qu’une question de temps. Le principe de base, dans tous les cas, est le même.
La pensée d’Ayn Rand est on ne peut plus claire : « Le fascisme, le nazisme, le communisme et le socialisme ne sont que des variations superficielles d’un même thème monstrueux : le collectivisme.
Dans le cas décrit par Rufus 13 ci-dessus montre une connivence certaine entre socialisme et capitalisme de connivence.
Complément à Rufus 13.