Oh là là ! Comme prévus par Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parlote du gouvernemaman, les chiffres du chômage ne sont vraiment pas bons. Pour une fois que quelque chose augmente vraiment dans le pays, pas de chance, zut et zut, c’est le chômage ! C’est d’autant plus injuste que ce sont les Gentils qui sont au pouvoir et c’est le Camp du Bien qui mène le Bateau France au sort qu’on lui devine. Normalement, avec une telle équipe de héros, ça n’aurait jamais dû se passer comme ça !
Pourtant, tout était clair dès le départ : la France avait, consciencieusement et comme toute la presse le lui avait bien expliqué, voté comme il faut, pour les gens qui avaient toutes les bonnes idées et surtout, la volonté du changement chevillée au corps. Le précédent président et son équipe, qui étaient toujours des méchants, étaient devenus à l’évidence fascistes et incompétents. Il était donc temps de faire confiance à une belle équipe de nouveaux poulains fiers et vigoureux pour relancer le pays vers les sommets du succès mondial qu’il n’aurait jamais dû quitter.
Las. Un an après, le constat est plus qu’alarmant, il est catastrophique. Oh, bien sûr, la précédente brochette d’incapables avaient laissé l’économie en bien piètre état et nul doute que sans les efforts évidemment monstrueux de l’actuel gouvernement pour traiter des questions de fond(s) comme le mariage homosexuel ou l’amnistie des délits syndicaux, le constat aurait été plus cruel encore ! Mais bon, tout de même, les Calinours de Socialie viennent de frotter un peu leurs fesses sur le méchant crépi du mur de la réalité, et ce n’est pas très agréable : on dépasse maintenant assez largement les trois millions de chômeurs et les records de 1997 ont été facilement dépassés. Et au-delà de ce chiffre symbolique pas très tendre, on est aussi à un pic historique des chômeurs de longue durée. Autrement dit : il y a de plus en plus de gens sur le carreau, et pour un temps de plus en plus long. C’est, probablement, à cause de la tempête de libéralisme appliqué à toute l’économie française, ainsi que son austérité débridée ; on n’a jamais autant licencié de personnes dans l’administration, les services publics ont tous été vendus au Grand Capital, les salaires dans la fonction publique plongent, les ministres, les députés, les sénateurs et les élus en général sont maintenant pauvres et ne touchent plus leur salaires depuis des mois : la situation, véritablement, est dramatique.
Pour autant, le Président de la République Du Bisounoursland reste aussi ferme qu’un dessert laitier peut l’être : il maintient donc son « objectif » d’inverser « à la fin d’année » la courbe du chômage, parce que ça le fera, ça le fera, en fermant les poings s’il le faut, ça le fera. Et il s’est mouillé la chemise ! Lorsqu’un étudiant s’est pointé devant lui avec son CV, il a tout de suite pris le CV, l’a transmis à ses services, qui ont redispatché aux sous-services compétents, qui ont analysé la demande, soupesé le pour et le contre, ont contacté les bonnes personnes, qui ont redirigé la demande qui est arrivée sur la table d’un secrétaire de cabinet, qui a immédiatement classé le dossier, qui est reparti par ici, puis par là, et finalement, paf, immédiatement en moins de 3 semaines (on est dans l’instantané, quasiment), le jeune a reçu une mise en relation avec Pôle Emploi. Le changement, c’est aussi ça.
Et puis surtout, on tiendra bon « grâce notamment à la reprise progressive de l’activité et aux premiers effets des nombreux dispositifs de soutien à l’emploi mis en place depuis dix mois », affirme Bercy sans rire. Ah, oui, les fameux Emplois d’Avenir ! Ca dépote, ça dépote, et ça crée de l’emploi, de l’activité et tout le monde est content et au rythme où ça va on va inverser les courbe ça dépote c’est super et c’est … Ah, non : les emplois d’avenir ne décollent pas.
Zut alors.
Pourquoi diable les conditions pas du tout restrictives n’ont-elles pas alléché les employeurs ? En tout cas, après trois mois d’utilisation du Fabuleux Procédé Pour Créer de l’Emploi À Partir De Rien, les résultats sont, disons, mitigés : un peu plus de 10.000 contrats (soit 3500 par mois, en gros). A ce rythme, à la fin de l’année, le gouvernement pourra se réjouir d’en avoir éclusé 40.000 au plus, soit 40% de l’objectif.
Une réussite flamboyante, donc.
Mais en tout cas, la France, en 40 ans d’épisodes économiques désastreux, aura eu le temps de se préparer à l’actuelle tempête. Avant, elle avait mis en place une belle Agence Nationale Pour l’Emploi. Probablement par une contraction de la langue, cela était devenu « AgencePoulemploi » qui n’aura eu aucun mal à évoluer en Pôle Emploi que tout le monde connaît maintenant. Et rapidement, au fil des ans, l’agence s’est rapidement taillée une solide réputation, parfaitement synchrone avec son nom : en effet, de la même façon qu’à SOS Racisme, on ne trouve aucun racisme, à Pôle Emploi, on ne trouve aucun emploi.
C’en est même devenu plus que comique, mais carrément institutionnel : Paul Employ est essentiellement une administration qui aura trouvé un emploi à des gens dont le job est d’en chercher pour les autres. Pendant ce temps, les cabinets de recrutement (privés), les agences d’intérim (privés), les boîtes d’outsourcing / outplacement (privés), cabinets de conseil en ressources humaines (privés) et autres (privés) arrivent, malgré la règlementation délirante du marché de l’emploi, à recaser les demandeurs indépendamment des efforts désespérés de Popol Emploi pour endormir tout le monde. Le plus amusant de cette histoire est d’ailleurs de constater que non seulement, Pôle Emploi fait moins bien que toutes ces boîtes privées, mais en plus, elle le fait pour plus cher (d’environ un tiers).
La déroute institutionnelle pourrait s’arrêter là, stoppant le train des dépenses publiques inutiles à la Gare du Gaspi, mais non. Il continue, cahin-caha, vers la Vallée du Ridicule, lorsqu’on apprend en effet qu’en plus de ça, les sites internet à la « Le Bon Coin » et autres réalisent des performances encore supérieures à la pauvre administration (monopolistique).
Une administration qui coûte plus cher que la gestion privée, qui est dépassée et ne permet pas de remplir sa mission … Quelle excuse, exactement, existe-t-il encore pour conserver ces agences ? Quel raisonnement débile et contre-intuitif (mais lourdement subventionné par derrière) permet de justifier qu’on conserve, coûte que coûte, ce pesant appareil qui baigne dans la contre-performance comme un hippopotame dans son bain de boue relaxante ? Combien de suicides (de chômeurs ou de salariés de Pôle Emploi) dans les locaux du mammouth devrons-nous encore supporter avant d’admettre que l’expérience a assez duré, assez coûté, assez fait de dégâts et même assez tué ?
Mais baste, ne soyons pas trop demandeurs de changement. Avec la tornade d’idées judicieuses que Hollande et son équipe nous préparent, pas de doute …
…ce pays est foutu.
A côté de ça, certaines offres d’emploi ne trouvent pas preneur par manque de personnel notamment dans les métiers de bouche ou l’artisanat.
A force de dire que travailler de ses mains, ce n’est guère reluisant, c’est sale et peu valorisant, l’EN a placardisé des milliers de jeunes qui s’emmerdaient à l’école alors qu’ils auraient pu faire d’excellents artisans, ou employés d’artisans.
pour etre artisan il faut se sortir les doigts du cul, c’est trop dur.
Il faut se lever le matin à une heure compatible, évidemment, avec une activité programmée de travail…
@ »A côté de ça, certaines offres d’emploi ne trouvent pas preneur par manque de personnel notamment dans les métiers de bouche »
-j’ai été serveur durant 1 an , certaines offres dans la restauration sont des offres à 8 ou 10 heures par semaine, avec des horaires qui rendent très difficile le cumul avec un autre emploi..en clair si vous touchez les assedics vous avez plus vite fait de consacrer votre énergie à la recherche d un autre emploi plus rentable financièrement.perso ce genre d’offre je les acceptaient seulement en interim
Ce type d’offres peut intéresser des étudiants désireux de se faire un peu d’ argent. Ce sont néanmoins des offres à temps très partiel qui ne concernent qu’un public restreint et ne relèvent pas du sujet réel du jour.
Bon, c’est la cata.
D’accord.
Je propose quatre mesures simples mettre la moitié de Pôle Emploi au chômage et sauver notre beau pays des griffes dans lesquelles il est enserré. Hé hé, ça dépote :
http://sylvainjutteaucom.blogspot.fr/2013/04/quatre-mesures-simples-pour-sauver-la.html
« mesures simple mettre » —> « mesures simple pour mettre dans un premier temps ». Oups, pardon j’ai mangé des mots dans mon bel élan. Je caresse l’espoir que vous n’y voyiez pas ombrage.
Grosses bises.
simple —> simples
rongnongnongnon….je mange mon chapeau.
Ca me fait rire jaune ce fameux record de chomeurs, surtout quand on sait que les chiffres sont uber trafficotés et que ces trafficotages se sont accélérés dans des proportions bibliques depuis 2008.
Ca fait une paye qu’on a explosé tous les records de nombre de chomeurs. Au doigt mouillé, faut multiplier par deux. Et encore, ca c’est sans les DOM-TOM ou règne le flou le plus artistique.
Quand au futur… Je m’étonne qu’il y ait dans ce pays, des entrepreneurs qui embauchent, au vu des boulets qu’on leur mets aux pieds, aux mains, au coup, et même parfois à des endroits tout à fait incongrus…
@ pere Collateur : dans les DOM, c’est encore plus le flou artistique que vous ne pouvez l’imaginer pour avoir les vrais chiffres du chômage.
Vous vous rappelez, la fameuse blague, où nous disions qu’avec les 35 heures certains fonctionnaires seraient obligés de travailler plus ? Cela est réellement arrivé, à l’ ANPE à l’ époque de Guadeloupe, car les DOM, ont plus de jours fériés que la Métropole, avec des horaires de travail, si on ose dire ! » olé, olé ».
En fait, ils travaillaient réellement, 32 heures par semaine, donc en 2007, gréve très dure de 7 semaines menées par le trop fameux Elie Domota, leader du syndicat indépendantiste UGTG, et du LKP. Celui qui se refuse à parler français sur les ondes, et ne veut parler que le créole, après avoir reçu sa paye mensuelle de cadre, donné par les sales blancs colonialistes et ex-esclavagistes de la métropole honnie! Comme son prédécesseur : Gaby Clavier, laborantin au C.H.U, de Pointe à Pitre/Les Abymes.
In fine, tous les jours de gréve ont été payées, comme d’habitude, car quelques que soit le gouvernement : » Pas de vague aux Antilles ». Du temps des télex, celui des R.G, (bonjour, messieurs!) , celui relié directement au ministère de l’intérieur, en Martinique, été baptisé ainsi et rien n’a changé, sous le soleil. Quel que soit la teneur des rapports envoyés, les réponses étaient immuables !
Donc pour trouver un emploi, avoir des chiffres fiables, inutile d’aller réveiller le personnel, pas plus idiot que la moyenne: ils savent qu’ils sont payés a ne rien faire, en toute impunité et tranquillement.
Il y aura toujours des embauches. Mais plus la reglementation restreint le droit à l’erreur, en empechant les licenciements, plus les employeurs font attention , puisque lorsqu’il s’est trompé (mauvaise personne, mauvaises prévisions économiques) on lui explique que le salarié est maintenant greffé à son entreprise. Et plus un employeur « fait attention », plus, dans le doute, il n’emploie pas. Du coup on a :
– d’un cote les mecs « employables » dont le profile est facilement lisible (d’où l’attachement aux diplomes) , qui ralent pas, ont un peu de formation, etc, a qui on demande de bosser pour 2 (le deuxième se trouvant ci-après)
– de l’autre les mecs qui sont « à probleme » (manque de formation, comportement pénible, ..) pour qui, à 90% , une simple mise à l’etriller suffirait, en se formant sur le tas, contre un salaire moins élevé, ou à qui la menace ou l’expérimentation d’un licenciement suffirait à faire comprendre les réalités de la vie. Et a qui on donne pas sa chance à cause du risque en cas d’erreur.
Et plus le chomage augmente, plus ce phénomene se renforce, le salarié ayant tantdance à se « cramponer » faute d’emploi plus satisfaisant, et l’entreprise à se méfier encore plus à cause du salarié qui se cramponne.
Cercle vicieux, débile.
Tout ça grace à une reglementation débile.
Bref comme toujours, plus on met de contraintes reglementaires, plus les gens essaient de les contourner ou finissent par completement renoncer à leur projet.
Eh oui, à chaque fois qu’on met en place une réglementation, on observe toujours le même effet : on scinde le marché en deux entre ce qui est rentable malgrès la réglementation et le reste.
Qu’est ce qu’Einstein disait à propose de ceux qui répètent toujours les mêmes erreurs en espérant à chaque fois un résultat différent ?
Et que penser de ceux qui portent à chaque fois ce genre de fous au pouvoir, en espérant à chaque fois un résultat différent ?
Tiens comme ça au passage…
Ma Comptable mais néanmoins charmante m’envoie hier un mail en me précisant que le montant de ma Caev ( je crois…) s’élève à 270 roros ( 3000 balles quoi) et sera prélevé au 5 du mois.
Quesaco caev fit le candide ?
La contribution sur la valeur ajoutée des entreprises qui est ponctionnée au dessus de 500 000 euros de CA.
Ben voyons…
Commence vraiment à me gonfler cette comédie.
Bon j’ai pu négocier une rallonge de tréso en mettant en concurrence deux fournisseurs et devrait sortir la tête de l’eau 18 mois sauf cataclysme ( pas impossible…); plus que 6 mois ensuite à tenir et je plie les gaules.
Trop pris pour un con, trop méprisé, trop emmerdé pour des clopinettes.
Au fait, il parait que le gouvernement fait passer une loi sur une modification des contrats de travail dans le cadre d’accord sur la securité de l’emploi. On pourrait avoir un petit éclairage H16sien sur le sujet.
La seule chose que j’ai trouvé à propos de cette loi est que la rumeur parlait d’une disparition du CDI mais il s’agit plutôt de le renforcer.
Charles Sannat a évoqué le sujet dans son dernier édito (« l’appel de Pékin »). Pas jojo 🙁
« Il est par exemple prévu qu’une entreprise puisse, en gros, diviser par deux les salaires (les salariés travaillant deux fois moins) pendant une durée de deux ans. Alors effectivement un tel système peut sembler séduisant puisqu’il permet de sauver les emplois. Sauf que pour le moment il n’est pas prévu que la perte de salaire soit compensée par Paul emploi. Tenir deux ans avec un demi-salaire sans avoir droit au chômage, sans avoir le droit de travailler pour un autre employeur, et si vous partez il faudra donner votre démission ce qui fera perdre tout droit au chômage. »
http://www.lecontrarien.com
Aucun moyen de coupler ça avec une rupture contractuelle ? L’une des rares bonnes idées de ces dernières années en matière de droit du travail…
@ »ou à qui la menace ou l’expérimentation d’un licenciement suffirait à faire comprendre les réalités de la vie. »
hop hop..on est en Fraonce Monsieur Eheime..si vous me licenciez je vous colle un prud’homme aux fesses..pour licenciement sans causes réelles et sérieuses..m’en fout j’ai droit à laide juridictionnelle
Après je me demande si ma boite à la poisse pour avoir des BTS « management »ou Cap vente aussi incapables..et pas moyen de les foutre dehors pour manque de performance ou absenteisme
« pesant appareil qui baigne dans la contre-performance comme un hippopotame dans son bain de boue relaxante » je ne suis pas tout à fait d’accord sur la comparaison
C’est vrai que l’hippopotame adore patauger dans ses déjections. Mais dire ceci serait déprécier cette remarquable institution qu’est Popol Emploi.
Non, je suis désolé, c’est plutôt insultant pour les hippopotames! X)
HS total, mais cela te plaît-il davantage ?
« Cela se produisit si vite que maintenant, en y repensant, cela me fait l’effet d’un film sous-exposé à l’accéléré.
J’entendis trois hurlements dans ce que l’on appelait par faiblesse la cuisine, une sorte de hutte de branchages – et une série de grognements sourds – alors que Silent, Invisible et le cuisinier en jaillissaient comme une compagnie de perdrix à l’envol. Les poteaux s’effondrèrent sous une poussée énorme tandis que la hutte tout entière se ruait vers moi de l’autre coté du foyer.
Je basculai en arrière, en me propulsant vers le râtelier improvisé formé d’une branche creusée d’encoches, le foyer explosant derrière moi en milliers d’étincelles et de brandons enflammés. Pardessus mon épaule, j’aperçus un hippo mâle, de la taille d’un mobile home, qui me fonçait droit dessus, comme la balle de service d’un champion de tennis en forme…
Cette partie du film est en Vistavision, la gueule ouverte grande comme un réfrigérateur, garnie de dents recourbées et ivoirines. Il était à 10 mètres de moi, et j’avais toute son attention, indiscutablement. Courant à toute vitesse vers mes armes, j’avais malgré tout l’impression cauchemardesque de patauger dans un marécage. J’essayais de ne pas penser aux dents et de me décider, si je parvenais jusqu’au râtelier, à choisir laquelle de mes armes j’allais utiliser.
Le 470 Evans express était le plus proche, mais il était déchargé, deux balles plantées dans l’orifice des canons pour empêcher les insectes d’y entrer. La 22 et le fusil : sans intérêt. Cela me laissait ma Mauser 375 HH custom. Elle aussi avait une balle à l’extrémité du canon, mais aussi, et surtout, quatre balles dans le magasin.
Un coup d’oeil m’apprit que la chose allait être de toutes façons académique, dès lors qu’il paraissait évident que nous allions être, l’hippo et moi, ex-aequo : et en ce qui me concernait, ex- était une assez bonne formule…
Je n’avais pas encore décidé si je continuais vers le râtelier ou si je bifurquais pour essayer de duper l’animal. Ou peut-être encore pourrais-je jouer à John Wayne en attrapant la carabine et en roulant sur le coté en manoeuvrant la culasse. Des idées, inefficaces toutes, me traversaient l’esprit, mais un fait demeurait : dans quatre secondes au plus, j’allais être totalement recyclé…
Vous auriez le droit de penser que la terreur était l’émotion principale dans mon esprit… mais pas moi… trop idiot… En fait, c’était l’irritation qui dominait, la colère à l’encontre de ma négligence. Bon Dieu, comment avais-je fait pour me trouver à 40 mètres de mes armes ? J’étais censé être un professionnel, et ces gens-là ne sont pas supposés faire ce genre d’erreur, et survivre assez longtemps pour perdre autant de cheveux que j’en avais perdus.
Et pourquoi pas un lion, ou un éléphant, enfin quelque chose de respectable, pour me faire mon affaire ? Je voyais déjà les gros titres de la presse à Lusaka : « un Grand White Hunter bouffé par un…hippo ! »
On dit que les anges gardiens passent leur temps à sauver les ivrognes et les imbéciles, mais qu’ils sont assez rares à s’occuper des fonctionnaires des chasses. C’est la raison pour laquelle je conserve précieusement les services de Silent et Invisible. Et leur service, ils s’en occupaient en ce moment…
Comme des grognements furieux le manifestaient assez, l’hippo avait soudainement, comme par magie, vu pousser deux excroissances en forme de manches de sagaies dans le flanc gauche, et mes deux aides sautillaient en hurlant des insultes en direction de l’animal pour détourner son attention de moi. Et cela marcha : le gros mâle changea de direction avec toute la grâce d’une locomotive sur un aiguillage et fonça sur eux.
Croyez bien que je ne perdis pas de temps à prendre la 375, arracher la balle fermant le canon, amener une autre balle dans la chambre et envoyer une Kynoch blindée de 300 grains dans la hanche de la bestiole, en trois quart arrière. La méchante petite ogive fit son travail et l’animal s’effondra comme un avion cargo avec un pneu crevé. Courant à son chevet, je lui expédiai une petite dernière dans l’oreille, puis, finalement encore une, celle pour être-tout-à-fait-sûr….
Tandis que nous rassemblions nos affaires, en éteignant l’incendie qui menaçait de s’en prendre à nos tentes et au reste du camp, nous nous servîmes une bière, et un truc un peu plus fort pour le Bwana qui avait eu une très rude soirée.
Silent et Invisible étaient furieux contre l’hippo qui était tombé du mauvais coté pour leur permettre de facilement récupérer les fers de leurs sagaies, et moi, je considérais les blessures qui marquaient la peau de feu notre regretté ami : des traces de larges dents en cinq ou six endroits différents, suppurantes, séquelles d’une bataille avec un autre mâle. Pas étonnant qu’il ait été de si mauvaise humeur…
On parle souvent du Big Five des chasses africaines : je tiens quant à moi que l’hippo est le plus sous-estimé des gibiers africains, et qu’il tue beaucoup plus de monde que n’importe quel autre animal de ce continent, à l’exception des crocos. Il est vrai qu’il tue peu de chasseurs amateurs.
Cela a failli néanmoins m’arriver à moi à trois reprises différentes : je sais que pour le touriste moyen, l’hippo a une bonne tête marrante, mais considérez bien sa gueule : il possède quatre dents, épaisses comme de gros manches de pioche, longues comme votre avant-bras, et qui s’aiguisent en permanence l’une contre l’autre. Voyez aussi comment, avec ses deux ou trois tonnes, il passe en overdrive avec la même vitesse qu’un buffle.
Sachez aussi – ce que ne vous dit pas Disney, qui le représente volontiers en tutu – qu’il ne se nourrit pas de végétaux aquatiques, mais de tout fourrage lui plaisant, de nuit, et dans la brousse jusqu’à dix kilomètres de sa rivière. Et que s’il vous trouve au jour entre l’eau et lui, il n’hésitera pas à vous charger, ses dents pouvant parfaitement se rencontrer au travers de votre torse : chose que vous êtes susceptible de trouver assez peu souhaitable.
S’il décide de vous charger depuis l’eau alors que vous êtes sur la rive, pour toute raison lui appartenant, vous aurez l’impression d’être attaqué par un piano de concert surdimensionné, avec le couvercle ouvert : certains produisent un bruit de synthétiseur Moog en court-circuit, d’autres sont silencieux, mais avec ou sans bruit, croyez moi, ils retiendront toute votre attention du moment… Rappelez-vous qu’ils ont deux fois la taille d’un buffle du Cap, et qu’il est prouvé que, de temps à autre, ils s’amusent à couper en deux des crocos de 5 m de long »…
Ah ce passage de Capstick est mon préféré !
Ou l’on voit que le pachyderme n’a vraiment aucune ressemblance avec Poad’emplois.
L’hippo a l’air lourd et et emprunté mais en fait courre deux fois plus vite qu’un bipède et vous écrabouille en un éclair pour la simple raison que vous êtes sur son chemin.
Poad’emplois a l’air lourd et emprunté mais en fait il est encore plus pataud qu’il en a l’air.
Sachant que ces 3 millions et quelques de chômeurs ne concernent que ce que Popol appelle la catégorie A, c’est-à-dire ceux qui n’ont eu aucune activité. On rajoute à ça les demandeurs ayant déjà eu une activité et ceux qui sont en activité réduite, on arrive à plus de 5 millions. ca, ce sont ceux qui sont sur les listes de Popol. On peut encore rajouter ceux qui n’y sont plus, comme les bénéficiaires du RSA par exemple. Hop, ni une, ni deux, on arrive enfin à la bagatelle de 11 millions de chômeurs en France.
Ceci dit, juste pour étayer, ma femme est une chercheuse, ( à l’anpe hein 🙂 ) a chaque fois, elle reçoit une convocation, s’y présente, le mec n’est pas là, elle se doute du coup fourré, demande à signer une feuille de présence et reçoit le surlendemain une jolie feuille de radiation pour non présentation 🙂 (bien sur, elle fait péter avec sa feuille de présence) mais tout ca pour dire, combien sont radié pour faire baisser le nombre ?
Je précise aussi, elle n’est pas tire au flan hein 🙂 elle à été deux fois prise en otage dans son agence, avec pistolet sur la tête et baladé partout durant 1/4 d’heure à chaque fois. Donc arrêt de travail pour léger traumatisme. Perso, je comprend. Par contre, la banque, elle, a jugée que c’était un abandon de poste 🙂 logique non ? donc procès, blablabla. Bref, non c’pas une tire au flan, pis surtout, j’pense qu’on va en profiter pour se barrer soit en suisse, soit canada … tiens, si vous avez un retour d’expérience sur l’un ou l’autre qu’il vaut mieux choisir, merci d’avance 🙂
Ca fait beaucoup de smilies tout ça. 🙂
oui, mais c’est plus joli, ca fait « bisou compatible » 🙂
pays de cons.
Ne pense plus à partir. Fais tes bagages avant qu’on y passse tous! Sauve ta famille, mec! 😉
Le pire est surtout le pourcentage de chômage chez les jeunes. Avantager les salariés en place (CDI) et mettre de grosses barrières à l’entrée (SMIC) ça donne de belles statistiques de productivité pour les actifs, mais ça crée du chômage.
Lorsque les BB devront recevoir leur retraite et n’auront plus besoin de s’accrocher à leur job, on peut s’attendre à rire jaune d’un revirement de leur choix. La dureté du code du travail volera en éclat lorsqu’il leur faudra du jeune pour nettoyer les couches des parents des baby-boomers.
de nombreuses choses vont voler en eclats…
L’affiche est géniale, j’en ris encore !…
Si le chômeur doit être franchement désespéré pour espérer quoi que ce soit de Paul Empire, il faut aussi voir le point de vue de l’entreprise. Vous cherchez un collaborateur ? 3 visites d’une grande spécaliste qui vous pompe l’air à établir un « job profile », vous fait glander 3 mois, puis vous annonce triomphalement qu’elle a trouvé l’oiseau rare. Vous demandiez un type débrouillard et tri-lingue ? Vous recevez un monolingue (et encore) incapable de trouver la moindre solution, même de tailler un crayon dont la mine est casée 🙂
A l’inverse, une commune libérale de Bruxelles a engagé un type, un seul, avec pour mission d’aider les chômeurs locaux. En un temps record , il a gagné légitimement la confiance des employeurs, a placé en CDI plus de 500 chômeurs la première année, et presque doublé son score depuis ! Avec gentilesse et écoute, en plus.
Dans les « grands machins », le but de la journée est la machine à café, l’agenda des congés, et la parlotte. Les entreprises et les chômeurs, ce ne sont que des emm …
et bientot leur but ce sera de finir la journee vivant.
27 % de chômage en Espagne.
Si c’est calculé avec les mêmes méthodes qu’en France, c’est-à-dire très sous-estimé, comment se fait-il que la société n’ait pas encore implosé?
Une économie parallèle d’une taille considérable s’est forcément mise en place avec (au minimum) la bienveillante indifférence du pouvoir.
Une issue d’une telle ampleur est-elle possible en France sans que ça ne tourne au drame?
Entre l’appareil administratif anti-fraude qui se battra bec et ongles pour lui aussi justifier de sa « coûteuse inutilité » et le reste de la population, ça risque de pas être super bisou.
Je crois plutôt que les espagnols sont encore jeunes et inexpérimentés dans le trucage des chiffres.
Cela dit, je crois aussi qu’on peut tenir une population à carreau longtemps, ils suffit pour cela de mettre en oeuvre des moyens coercitifs en proportion des soucis d’opinions à traiter. Les régimes socialistes passés et présent démontrent cette assertion.
C’est vraiment difficile la bas. Les jeunes n’ont pas d’enfants et vivent chez leur parents .. ou se taillent en Allemagne.
Je caricature bien sur, mais c’est l’idée.
Mais faut leur laisser le temps. Il n’est pas possible de changer du jour au lendemain une economie qui s’est spécialisée dans la construction de millions de logement en un temps record, en un autre type d’économie dont ils cherchent encore a quoi elle va ressembler.
J’habite à Tenerife, une province certes privilégiée d’Espagne, mais ce qui est le plus difficile à accepter pour les Espagnols est la difficulté grandissante de frauder le fisc, une activité qui était un sport national. Les provinces, toutes endettées à mort, ont mis en place des contrôles à tous les niveaux et l’Espagne redevient un pays honnête mais c’est très dur ! Quant au chômage, on peut espérer que les statistiques sont fiables sinon il y a longtemps qu’il y aurait eu des émeutes pas du style gentil « indiniados » mais de vraies émeutes sanglantes. Même aux Canaries (pays où le soleil brille toute l’année) la baisse du pouvoir d’achat des touristes se fait sentir et ce sont les commerces qui sont les premiers atteints. A suivre …
Vous oubliez juste que si Pôle Emploi est incapable de faire ce pour quoi il est largement financé, c’est parce qu’il manque de moyens et notamment de personnel (même s’il a largement pioché dans son vivier ces derniers mois) :-D.
Il est vrai que les entrepreneurs semblent trouver plus facilement du personnel en posant des annonces dans le Bon Coin qu’en passant par Pôle Emploi qui leur repproche de ne pas avoir mis la bonne croix dans la bonne case.
Concernant les « mesures spéciales jeunes en détresse », si les 2 dispositifs phares du gouvernement que sont les emplois d’avenir et contrat de génération, n’ont pas le succès escompté (seulement par ceux qui les ont pondue), c’est parce qu' »elles sont insuffisamment ciblées sur les moins qualifiés et le secteur privé » prétend le Conseil d’analyse économique qui a présenté les résultats de son étude au 1er sinistre mardi en lui conseillant de « se réorienter -à budget constant- vers des mesures plus efficaces »
« La solution n’est pas de les placer (les jeunes) dans des emplois du secteur public ou associatif dont toutes les études démontrent l’inefficacité du point de vue du retour à l’emploi », ont estimé les 3 économistes du C.A.E.
Et badaboum ! On se demande bien pourquoi ces économistes ne sont pas intervenus en amont. D’autre part, je doute que les entreprises du privé aient, non seulement l’envie mais surtout les moyens, de récupérer, même à bas prix, les moins qualifiés d’entre les nuls.
Dans notre entreprise, on a eu le malheur de prendre une jeunette pour un contrat en formation en CDD sur 2 ans. Dans la période 15 jours d’essai tout allait bien, elle semblait très réactive, motivé, et bien le soir du 15 ème jours, elle nous dit avec un large sourire : c’est bon je suis tranquille pour deux ans.
Cela a été le calvaire voir l’enfer, son papa travaillait au prudhomme : le moindre petit écart de notre part sur son emploi du temps était comptabilisé, elle s’évertuait à ne pas suivre les consignes, elle nous faisait la morale sur notre politique de rentabilité, elle était contre les capitalistes.
Au prêt de notre clientèle on commençait à avoir une mauvaise image , elle était désagréable et ne faisait rien pour rendre service.
Impossible de la licencier, on comptait les mois , les jours et les heures;
c’est à peine si on a pas ouvert le champagne lorsqu’on est arrivé à la fin de son contrat .
Elle était ensuite étonner de ne pas être embaucher définitivement .
Plus tard un de nos concurrent nous a appelé pour savoir si cette personne était fiable, et bien nous avons été charitable, nous lui avons dit que si il cherchait un employé pour couler son entreprise, elle était la personne idéal.
Je ne sais pas comment vous vous y prenez…
Mon oncle (patron plombier) n’a jamais eu de mal pour trouver des gars motivés, y compris des intellos sur le carreau qui ne savent rien faire de leurs dix doigts.
Sa méthode ?
– pas de weshs, ni de cassos, ni de gus envoyés par pol emploi. Des fils de bonnes familles, du réseau, et des apprentis recommandés, avec le coup de téléphone à l’ancien patron au cas où.
– recrutement dans la communauté de préférence (italiens only).
– les intellos ? pas besoin d’être un grand clerc pour faire manouvrier, et un intello apprend rapidement les rudiments du métier…
– des coups de pompe dans le c*l si besoin, et du vin de pays + saucisson maison pour féliciter.
– 1300 boules nettes à la fin de mois + primes si le boulot est bien fait et dans les délais.
« recrutement dans la communauté de préférence (italiens only) »
Ce n’est pas très vivre-ensemble ça. Je dis même que c’est de la discrimination à l’embauche.
C’était notre toute première expérience en tant qu’employeur, on avait Foi dans le système
Aux détails près, nous avons vécu la même situation que nous avons fort heureusement pu écourter « d’un commun accord » et ambiance festive quand le calvaire fut terminé.
Il faudrait me menacer avec un flingue pour qu’on m’y reprenne!
Le problème n’est pas de trouver de bons employés motivés, mais de l’impossibilité de virer les nuls et les dangereux !
On n’a pas vraiment le droit à l’erreur quand on embauche, donc faut pas s’étonner qu’il y ait des a priori pas vraiment bisou-compatibles… même si ça n’empêche pas de se tromper.
+1
La discrimination à l’embauche est malheureusement nécessaire pour éviter les ennuis susnommés…
peste et coryza > Si un employeur sait qu’il peut virer rapidement un gars quand il n’y a plus de boulot ou s’il ne convient pas, il est possible de laisser sa chance à tout un chacun. C’est le fait que le licenciement soit difficile qui rends le discrimination à ’embauche incontournable.
Evidemment, la contrepartie au licenciement facile est qu’il n’y ait plus de délai de préavis quand un employé veut se faire la malle !
Bienvenue au club Black Mamba, dans ma boite j’ai eu droit à 2 clowns en alternance, j’en ai déjà tapé un et le deuxième c’est limite , heureusement il fini fin aout et on a déjà programmé le champagne.
Comme le dit Before..l’impossibilité de virer les nuls, les paresseux et les emmerdeurs est un vrai problème..
Oui, avec ces emmerdeurs , on a plus envie d’embaucher pourtant Dieu s’est que je cèderai volontier ma place, mais il me faut quelqu’un d’intelligent, capable de jongler avec divers emploi du temps tout en étant super, super rentable, jamais malade et sachant garder le secret professionnel !
Comme je suis la seule qui convienne à mon propre post, mon bosse , qui aussi est mon époux , ne veux pas me remplacer! Trop précieuse !
Il faut toujours dire du bien de soi : après, ça se répète, et personne ne sait plus d’ou ça vient ! 😀
J’ai un ou deux copains corses pour une prochaine fois…
Ils peuvent étendre leurs méthodes persuasives à l’entourage familial…c’est très souple comme formule
Nan !, je déconne.
En multipliant les emplois subventionnés, le gouvernement fait comme ces ménagères cradingues qui poussent la poussière sous le tapis !
Ca fait coquet pour les statistiques, mais c’est simplement du chômage déguisé.
Ce qui est le plus inquiétant dans tout ça c’est de constater que toute cette « politique », faites par les … gentilles, à cout de rustines, pansements, et autres inhalations va nous sortir du chômage et mettre la France sur les rails d’ un train qui n’est toujours pas annoncé, il n’y a plus qu’eux pour croire, ou faire croire, à ce que les syndicats, les analystes, les journalistes, et nous même, voyons clairement (on a l’air si con … ??). Qu’ils arrêtent leur mascarade et qu’ils laissent tomber 2017 pour s’occuper de notre pays, de l’Europe, comme il se doit, l’histoire et les français le leur rendra ! un peu de courage et moins d’égoïsme ! On ne peut croire qu’ils n’ont pas conscience des choses, eux qui ont tant d’études et d’intelligence… (on va finir par douter !) Le pays se bloque il semble qu’il n’y a plus que les gouvernants qui ne le voit pas…
J’en suis persuadé maintenant. On ne pourra pas procéder au grand nettoyage, lessivage idéologique de la France sans passer par une prise de pouvoir de la gauche de la gauche. Il faudra bien que les Montebourg, Hamon, Aubry, Mélenchon et toute la clique rouge-verte accèdent aux responsabilités pour que le pays s’immunise définitivement contre la démondialisation, le protectionnisme, la relance keynésienne, l’égalitarisme et toute l’idéologie diffuse socialo-communiste dans laquelle baigne l’Education nationale.
Il faut que ces types montrent in vivo leur incompétence et fassent la preuve concrète de la nocivité catastrophique de leurs idées. On ne s’en sortira pas autrement. Malheureusement, je crois qu’il faudra passer par ce stade où nous devrons vider l’abcès et voir la réalité en face. On dirait que la France n’attend que ça et même aussi la droite sans le dire.
La France n’a pas encore fait le deuil du tournant de la rigueur de 1983. Beaucoup croit encore qu’une autre politique est possible.
Comme s’il fallait que la France adolescente fasse sa dernière connerie avant de passer à l’âge adulte et suivre la voie empruntée par la Suède, le Canada, la Nouvelle-Zélande, etc….
Je crois que le passage par la faillite de l’ultragauche au pouvoir sera nécessaire pour aboutir à la libération idéologique de la gauche…et de la droite.
Oui, mais seulement en théorie. En réalité, lorsque l’ultragauche prend le pouvoir, elle ne le rend plus aux autres, même une fois son incompétence prouvée.
On en trouvera pour dire que si ça n’a pas marché, c’est à cause de la mondialisation, du capitalisme ou du libéralisme (choix multiples). Pour les plus vindicatifs, ça sera parce que les gouvernants ne sont pas allés assez loin.
Le problème, c’est que les kim-il-méluches et autyres pol-descendvillage, une fois parvenus au pouvoir, ne veulent plus le lâcher… Ce sont de petits arrivistes qui ne souhaitent le pouvoir que pour faire mousser leur égo.
Les français sont certes trop cons pour le voir, alors après tout, ce sera entièrement mérité ; alors j’espère me tromper, mais dans le doute il faut avoir mis les voile avant.
Bref, mes excuses, c’est pas français-français et je ferais mieux de me relire – mais vous aurez deviné : Le changement, c’est ailleurs !
On n’est plus en 1917 et la France c’est pas la Corée du Nord. Ces types dégageront une fois qu’ils se seront inévitablement montrés insupportables. Mais effectivement il faudra arriver jusqu’à l’insupportable. Je leur fais confiance, ça viendra vite.
Maintenant, je prie soir et matin pour que Hollande nomme un vrai Premier ministre rouge de chez rouge comme on le lui souffle. Plus vite on foncera dans le mur, mieux ce sera.
Moi aussi. J’aimerais qu » il nomme Melanchon.
Et Méchancon une fois PM qui filerait un maroquin à la fille à papa de St Cloud pour faire chier Présigland. 😀
La France n’est pas la Corée du nord ?
Vous connaissiez Kim-Il-Sung, je vous présente Norm-Al-Con :
http://ilikeyourstyle.net/wp-content/uploads/2013/04/Kim-il-normal.jpg
Ok , et après il faudra aussi que les socialistes d’extreme-droite arrivent au pouvoir pour prouver leur incompétence ?
Misère, misère..
Pas faux!
Mais il sera préférable de voir ça du plus loin possible.
Un peu facile de taper sur Pôle Emploi sans prendre en compte les profils à gérer.
Je demande à voir le résultat dans le privé avec la CVthèque du Pôle Emploi des Mureaux par exemple…
Tu demandes machin truc ? Mais y’a rien à demander ! Aux Mureaux, les gens qui ont un emploi
– soit se le sont créé
– soit sont passé par autre chose que ce mouroir à glandeur.
Ce qui veut dire que le taux d’efficacité de replacement des gens qui veulent un emploi, par Popol Emploi, aux Mureaux, est de probablement 0, et probablement proche de 100% pour le privé. Et bien évidemment, il y a une masse conséquente de gens qui ne veulent pas d’emplois et qui sont obligés de pointer à Popol pour les thunes.
De toute façon, on parle ici France, pas Les Mureaux. Et le tableau global est catastrophique. Toute la France n’est pas comme les Mureaux.
Tu esquive la question.
« le taux d’efficacité de replacement des gens qui veulent un emploi, par Popol Emploi, aux Mureaux, est de probablement 0, et probablement proche de 100% pour le privé »
Uniquement parce que le privé peut choisir qui il va placer.
Pas pour Pôle Emploi qui doit accueillir tout le monde, et subir de manière récurrente les dossiers insolubles.
Ta synthèse est juste fausse :
Le taux de placement ne dépend pas uniquement de l’efficacité structurelle de l’organisme.
Mais on s’en fiche : pourquoi payer pour un service public alors que les entreprises privées font ça gratuitement et mieux ? Tu es en train de me dire que Pôle Emploi coûte cher parce qu’ils n’ont que des bras cassés, mais comme je le soulignais, ce qui est éventuellement raisonnable pour Les Mureaux ne l’est absolument pas pour le reste de la France. Il n’y a pas que des quartiers à problème. En moyenne, Popol ne devrait pas être catastrophique, il devrait être « moins bon » que les entreprises privées. Ca, ok, je l’admets (pas la facture, du reste). Mais ce n’est pas ce qu’on observe. On observe que Popol est *nul*. Complètement *nul*. Zayrault.
Et que c’est indépendant du quartier. Ce qui explose ta thèse.
J’ai volontairement forcé le trait en prenant un cas extrême.
Je suis aussi d’accord sur le mauvais ratio coût/efficacité.
Le rôle de Pôle Emploi est bien plus large que celui d’un cabinet de recrutement. Il est surtout là pour donner le change et empêcher toute réclamation envers l’Etat-maman (« Personne ne nous aide à trouver un emploi, donnez-nous des subventions sinon on casse tout… »).
Mais le problème initial est bien en amont. L’Education nationale ne transmet plus assez de savoir-faire.
« Il est surtout là pour donner le change »
Ca fait cher du « change ».
Oui puis l’excuse du « il faut bien s’occuper des cassos » on nous la ressort à chaque fois pour justifier toutes les dérives des agents municipaux/communaux, etc.
1 ou 2% de cassos « à s’occuper » je comprends mais 30 % de la population non.
LeMarquis > Au sujet de l’EN, un démagogue à suggéré au minustre-chèvre que ça ferait bien d’avoir 80% d’une génération au bac.
Ce qui du reste constituait une véritable demande de la société, car le diplôme était alors un sésame vers un boulot moins ennuyeux et mieux payé. En plus, les profs ont pu créer des sections au noms les plus ésotériques les uns que les autres : On a donc formé du GVD à tour de bras.
Seulement voila, quand vous avez devant vous une population toute diplomée, vous commencez à évaluer les diplômes. Un doctorat en paléo-anthropologie, c’est moins adapté qu’un CAP boucher quand il s’agit de couper de la viande. Et quand il s’agit d’informatique industrielle, le doctorat en science de l’art est moins coté qu’un BTS de la bonne spécialité.
Reste que l’environnement économique pousse les acteurs économiques vers des prés ou l’herbe est effectivement plus verte, et que dans ce contexte là, même les gugus formés au bonnes spécialité qui ont les bonnes compétences ne trouvent pas preneur.
L’échec de la formation, l’échec de l’économie à créer des emplois et les performances de l’agence de placement officielle et obligatoire sont toutes des facettes différentes d’une seule et unique idéologie.
Ca fait cher du « change » :
Et probablement de plus en plus…
http://adefdromil.org/wp-content/uploads/2013/04/des-chomeurs-fran%C3%A7ais-dans-les-rangs-islamistes.pdf
J’ai passé un an chez Pôle Chomdu et j’ai vite compris que la seule personne sur laquelle je pouvais compter pour trouver un job, c’était moi.
Un jour, j’ai demandé à être inscrit à un atelier de création d’entreprise, je me suis retrouvé à celui des CV par le connard au bout du fil n’est pas capable de taper sur le bon bouton de son ordinateur.
Une fois au bon atelier, les abrutis qui doivent nous aiguiller dans notre quête commencent par nous foutre le moral à zéro. Créer une entreprise, c’est pas évident : couler un bronze avec des hémorroïdes non plus. Ensuite, ils nous annoncent que sur un tas de sujets importants, il n’y aura aucune information : ils ne sont pas au courant. Pour avoir les infos, fallait aller au même atelier tenu par la chambre de commerce.
Alors oui, Pôle Chômedu ne sert à rien : c’est juste une officine pour recaser des copains et amuser la galerie.
Des amateurs…
« je doute que les entreprises du privé aient, non seulement l’envie mais surtout les moyens, de récupérer, même à bas prix, les moins qualifiés d’entre les nuls. »
Ca ne risque pas. Les « employeurs » principalement concernés (collectivités territoriales, associations, La Poste, SNCF…) n’y voient déjà pratiquement aucun intérêt (leur réticence n’étant égalée, voire dépassée, que par celle des supposés candidats à ces embauches! ) alors les entreprises du privé…
Aucun danger en effet qu’ on perde du temps avec des glandeurs d’ emplois avenir! On passe déjà bien trop de temps à courir derrière la marge, la trésorerie, les commandes (de plus en plus pour avant hier tellement les gens attendent que tout craque pour se résoudre à la commande) pour avoir envie de se colleter avec un ahuri en manque de bisous dans les pattes.
Ah, vous aussi?
Il y a quelques années avoir un délai court était un argument de vente significatif.
Maintenant il nous arrive d’allonger intentionnellement un délai pour que le demandeur passe commande suffisamment vite pour éviter qu’un concurrent qui passe par là par hasard, par routine, ou pire, à la demande du client potentiel, ne nous grille la politesse!
Réduits à de tels calculs comment pourrait-on avoir l’idée folle d’introduire une possible cause de foutoir dans notre organisation?
Je précise que je constate qu’une partie de la clientèle me fait faire des devis de remplacement de chaudières ou ballons ECS pour des matériels à bout de souffle quoiqu’encore actifs, ne donnent plus signe de vie pendant des semaines voire des mois puis vous appelle un beau matin en vous disant que l’engin est mort, qu’ils vous passent commande et aimeraient bien que nous arrivions dès le lendemain matin avec le nouveau matos (quand ce n’est pas l’après midi)… Quand on peut, on le fait et quand on peut pas, on donne une date très rapprochée que l’on tient. Ce qui est essentiel est surtout le respect de la date donnée au client car un client normalement avisé sait bien que plus aucune entreprise a du personnel « sous le pied » en attente de la commande urgentissime.
Il faut dire que l’entreprise que j’ai rachetée a une excellente implantation locale (50 ans l’année dernière), un bon fichier de clientèle particulière et professionnelle (syndics et administrateurs de biens) fidélisés au moyen de trois règles simples : limiter sa proposition de chantier au besoin exprimé par le client, éventuellement avec quelques options supplémentaires argumentées mais bien présentées comme facultatives pour éviter l’impression de « charger la barque », pratiquer des prix
Fausse manoeuvre, oups !
(…) des prix convenables sans excès ni bradage, ce qui assure un bon taux de retours de devis et assurer les garanties contractuelles d’exécution sans discuter si elles sont légitimes, ce dernier point étant essentiel pour la confiance des professionnels qui évitent ainsi toute récrimination de leur propre clientèle et se souviennent très bien, eux, de votre qualité de service avec d’autres commandes qui arrivent « toutes seules »…
Perso je me heurte au problème inverse…j’ai beau passer le plus gros de mes commandes une semaine à l’avance, les forunisseurs sont tellement en flux tendus que je n’ai jamais une seule commande complète..genre je commande 40 cartons j’en reçois 38…je ne parle même pas de marchandise que j ‘ai commandé et dont la commande n’a jamais été honorée.
Je ne parle pas non plus des erreurs de préparation récurrentes, des horaires de livraisons non respectés,ni des mauvaises surprises sur la facturation.:la dernière en date: les prix hors taxes sur les liquides n’incluent pas la taxe soda qui est en sus..boum 0.11 cts sur un pet de 1.5l ..on ne me l’avait encore pas faites celle là. vous pensez acheter à 1.01 et en fait non ,vous êtes à 1.12 HT..
Bref difficile de trouver des fournisseurs fiables, ponctuels et placés niveau prix..j’en suis réduit au »cash and carry » ce qui me bouffe énormément de temps..mais au moins tout est clair.
Evidemment !
La plupart des petites boites se battent pour leur survie.
Littéralement !
Comme des chiffonniers.
Dans ces circonstances, la dernière des choses à faire est de s’encombrer de tocards en espérant qu’ils progressent.
La lutte à mort ne peut s’encombrer de sentimentalisme.
Pôle Emploi à UNE utilité: occuper plus de 50.000 personnes qui la plupart ont été viré/muté/reclassé dans ces agences, et qui seraient absolument incapables de travailler dans une vraie entreprise (où la plupart n’a jamais travaillé).
Le plus ennuyeux est d’avoir à demander à 3M de chômeurs de se déplacer pour justifier le salaire de ces gu-gus. Et en plus ça pollue la planète tous ces déplacements inutiles…
J’ai entendu hier un entrepreneur de PME dire qu’étant las de mettre des annonces sur pôle-emploi sans avoir la moindre réponse en avait mis sur leboncoin et il a eu tant de réponses qu’il a dû retirer son annonce!
D’un côté mieux vaut ne pas avoir de réponse de Pôle-emploi que de recevoir des types qui n’ont pas la moindre trace du profil recherché.
Un gros problème de Pôle Emploi est que lorsqu’un candidat souhaite répondre à une annonce, il n’a pas le nom de l’entreprise.
Dur de faire une lettre de motivation correcte ou de cibler son CV si on ne sait pas vraiment où on candidate.
En fait pas tout le temps il y a encore des employeurs qui donnent leur tel et adresse quand c’est urgent..hélas ce genre d’annonce devient rare..
Pole emploi offrant gratuitement ses compétences pour sélectionner les candidats(rire)..et les employeurs croient encore que les gens de pôle emploi savent faire une sélection des candidatures..
J’ai eu à faire avec un pole emploi : 2h de perdues pour leur demander d’être suivi à l’Apec. Et il a fallu que j’y retourne pour de la paperasse évidemment… Il ne faut pas généraliser un cas mais je tiens à signaler que tous ceux qui contestaient leur radiation (tâche pour laquelle les employés de pole emploi sont les plus efficaces) n’arrivaient pas à justifier d’une durée de séjour suffisante en France. En clair on a tellement d’argent à distribuer qu’on subventionne aussi des gens au bled. Qu’on ne vienne pas me tomber dessus « gnagnagna FN » « facho » « vilain mangeur d’enfants » etc, merci.
A l’Apec c’est à peine mieux. Des ateliers pipo, quelques conseils évidents… J’ai bien aimé aussi le consultant qui au bout de 2h d’atelier lapalissade me dit qu’aujourd’hui la candidature spontanée ça marchait plus. Le lendemain j’ai envoyé ma candidature spontanée et 2 semaines après je signais mon nouveau contrat…
Ce n’est pas à Pole emploi de forcer un employeur à vous embaucher.
Ils ne peuvent que conseiller, orienter et indemniser cceux qui ne travaillent toujours pas.
Donc ne tapons pas sur pôle Emploi
Homme de paille. Qui a dit qu’il fallait forcer qui que ce soit ? Ah si, oui. Il faudrait forcer Pole Emploi à des résultats un peu moins minables.
« Donc ne tapons pas sur pôle Emploi » : ben on leur demande simplement de faire leur boulot correctement. S’il est bien fait, pour un coût normal, comme dans une vraie entreprise, on ne trouvera rien à redire, même si Popol est étatisé.
Simplement, pour avoir immédiatement de meilleurs résultats le plus rapide serait de laisser faire les entreprises privées, car réformer pour remettre en état de marche un tel mammouth poussif et indolent est une mission impossible !
Et surtout, si un service privé le fait pour 0€, POURQUOI PAYER ?
Pourquoi ?
Pourquoi ?
Pourquoi ?
Ah ça ! je serais tenté de répondre :
Parce que
Parce que
Parce que
…
la France le vaut bien !
Comme je l’écrivais hier, je suis pour un État régalien, point. Mais on peut essayer d’arrondir les angles pour tenter une explication, un raisonnement.
Après un an d’absence sur ce journal, je le redécouvre ! Vous n’avez en rien perdu de votre verve et de votre plume cher H16 ! Ce regard quotidien sur l’actualité permet toujours de démarrer sa journée avec une clarté d’esprit sur la situation. Encore milles mercis de me permettre de ne pas être trop victime de la propagande bisounours !
H16, lorsque vous écrivez « Pour une fois que quelque chose augmente vraiment dans le pays… » vous oubliez les impôts 🙁 …
Dans ces 3 millions de chômeurs, si je ne me trompe pas, ne sont pas comptabilisés ceux qui sont en CRP, et ils sont nombreux… Je pense que les personnes au RSA non plus ne font pas systématiquement partie des effectifs …
Ni moi, ni aucune personne de ma connaissance n’ont jamais trouvé un boulot via Paulo l’Emploi. J’ai toujours trouvé via des annonces sur le net, site Apec et autres. Mon boulot actuel, c’est en répondant directement à une annonce en anglais sur le site de la boite. En 2 entretiens tous frais de déplacements payés, c’était plié, pas de tests ou entretiens psy, entretien purement technique, contrat signé, bien meilleur salaire avec package d’aide à l’emménagement. Sauf que c’est pas en France.
J’en vois pas mal en France qui préfèrent rester dans leur coin au chomdu que de prospecter là où un déménagement s’impose, certains finissent par se réveiller un peu tard, quand le RSA arrive. Un de ceux là, je lui avais expliqué par mail comment procéder, aucun retour, ni merci pour le temps que je lui avais consacré à écrire ce mail. Il a préféré se draper dans ses certitudes et se bercer d’illusions à croire qu’il trouverait un job en région PACA qu’il habite. Résultat des courses, toujours sur le carreau et plus très loin de la transition vers le RSA.
Tout ça pour dire que Paulo n’est pas le seul responsable et qu’un certain nombre de chomistes, pas forcément feignants d’ailleurs, sont complètement à côté de la plaque. Ceci dit, on peut se demander si ça ne vient pas aussi des ateliers de recherche organisés par Popol qui les met ou maintient dans l’erreur.
A Béziers, de nouveaux arrivants chomistes, car le chomdu sans quand même mieux au soleil :
Malgré son chômage endémique, Béziers attire encore. « Le climat et les loyers très bas amènent beaucoup de chômeurs par ici », assure Guillaume Auger, conseiller Pôle emploi.
http://crise.blog.lemonde.fr/2013/04/25/a-beziers-lhemorragie-de-lemploi-fait-bondir-le-chomage-a-155/#xtor=RSS-3208
Chômer au soleil, il n’y a que ça de vrai.
C’est surtout que la facture de chauffage est moins salée…
Ma facture de chauffage dans le centre de l’Allemagne est…0 Euros.
Bonne isolation, et probablement un peu de chaleur qui vient des apparts voisins, en haut, en bas, à droite et à gauche.
Sinon augmentations salariales annuelles de 4% et pour cette année 8%, ben je suis pas prêt de revenir bosser en France…
Je vais vous surprendre Max, mais j’ai presque toujours trouvé du taf grâce aux annonces de pole emplois..j’ai dit annonces, pas grâce aux conseillers qui ne m’ont jamais rien proposés
Pour le reste je confirme, on prend vite gout à ne rien glander et ce n’est pas pole emploi qui va vous mettre au turbin..
Les annonces de Pas d’Emploi sont des annonces émises par les employeurs, elle peuvent être mises sur n’importe quel site internet privé. Les chercheurs de boulot n’ont pas vraiment compris qu’il n’y a pas un marché du travail, mais des marchés selon leurs compétences et le lieu géographique, y compris des marchés niches qui peuvent être très profonds, Popol n’a pas non plus compris.
Jamais Polpot Emploi te dira que là où tu habites il n’y a rien pour tes compétences et donc qu’il faut que tu élargisses le périmètre de tes recherches au lieu de rester sous le lampadaire. Ca s’appelle une étude de marché.
Les chomistes sont entretenus dans l’illusion que l’état via Polpot va leur trouver un job. Ca fait 40 ans au moins que ça marche pas, mais les gogos sont toujours là enlisés pendant que la mondialisation de l’économie a fait quelques pas en avant. Les bureaux ou usines ne vont pas se déplacer vers eux d’un coup de baguette magique pour leurs beaux yeux. A eux de se bouger le fion pour aller là où se trouve le job.
@Max
quand vous êtes au chômage la première chose qui vous vient à l’esprit pour chercher du taf, c’est pôle emploi, d’ailleurs postuler sur le site de pôle emploi fait office « d’acte positif de recherche d’emploi » même si l’employeur ne vous répond pas
Le site de pôle emploi n’est qu un outil parmi tant d’autre pour moi il a toujours bien marché dans le sens ou j’ai répondu à des offres et décroché du boulot
Autrefois beaucoup d’employeurs donnaient leur téléphone et adresse dans l’annonce..plus maintenant, c’est pôle emploi qui fait le tri dans les candidatures .au final c’est plus décourageant qu’autre chose ..une fois j’ai postulé en ligne pour une place chez intermarché, j’avais 8 ans d’expérience dans une grosse multinationale de distribution qui a le même nom que la société d’économie mixte qui gère mon agglomération.,donc l’incompétent(e) de pôle emploi m’a dit que je n’étais pas assez qualifié pour le poste..( même si en gueulant, j’ai eu les coordonnées du magasin puis le poste après dépôt de mon cv
Les gens savent qu il faut bouger pour du boulot Max mais le système ne fait pour aider à la mobilité…comment voulez vous prendre un cdd dans une autre province? on vous refusera toute location d’appart sauf à aller en Sonacotra ou au camping quand ce sont les beaux jours pas trop le choix..
On vante souvent les ricains pour leur mobilité..oui ils prennent leurs trailers et vont travailler dans un autre état facilement..faites cela en France et on vous prend pour un Gitan, de plus pas facile de trouver un camping qui vous accepte à l’année.;déjà qu’en pleine saison vous dérangez les gros beaufs qui viennent en vacances quand vous démarrez votre voiture à 5 heures pour aller bosser
« Les chomistes sont entretenus dans l’illusion que l’état via Polpot va leur trouver un job »
Disons qu’ils se forcent à le croire..tout le monde sait qu’ à Pole emploi les conseillers ne vous trouveront jamais du taf..mais il faut bien y aller pour toucher ses sous
Putain, quand cette enquête de l’ INSEE, sur le creusement des inégalités va tomber entre les mains de Flamby 1er, ceux qui sont dans les 50% du haut, et qui n’ont pas pris leurs précautions vont morfler grave.
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Début 2010, la moitié des ménages vivant en France déclarent posséder plus de 150.200 euros de patrimoine et détiennent ainsi 93% des avoirs (financiers, immobiliers et professionnels, bijoux, œuvres d’art, etc.).
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/04/26/20002-20130426ARTFIG00449-des-etats-unis-a-la-france-les-riches-sont-plus-riches-et-les-pauvres-plus-pauvres.php
Petite anecdote au passage : un ami, faisant des contrats avec les collectivités, un peu contraint et forcé a embauché » un emploi jeune » de vingt ans.
Demandant des nouvelles, il m’annonça que cela fait trois jours, qu’il cherche, à travers toute la société, » la lime à épaissir » que lui a ordonné de ramener son subalterne direct. Dans toute la société, dans tous les services, même chez les administratifs, et dans le bureau du patron, il cherche consciencieusement, car tout tout le monde vient juste peu avant, qu’il arrive, de la prêter à quelqu’un d’autre ….
J’ai demandé ce qui allez pouvoir en faire ! Réponse simple : » Aprés on lui fera chercher : le marteau à bomber le verre, le niveau à bulle fixe, la boite de trous de diamétre 10, éventuellement, l’équerre à arrondir et je le vire ….. des nuls, j’en ai eu, mais là, c’est le pompon ».
Oups ! lire supérieur direct, au lieu de subalterne, je suis apte pour un emploi jeune !
@ Tea Party
Tu tombes des nues ou quoi ?
Ce genre de bizutage odieux existe depuis des décennies.
Moi-même je l’ai toujours condamné mais j’ai vu des quantités d’imbéciles (qui se croyaient malins ou détenir des talents d’amuseurs) le pratiquer sur de jeunes embauchés.
Effectivement, c’est un classique, mais je pour le bizutage ! dans la mesure bien sur, où il ne porte pas atteinte à l’intégrité humaine. Personne, sauf les gauchos, ne pourrons aller contre. Comme tous, j’y ai eu droit, et pas des piqués des hannetons ! Car cela forme le caractère. Quand on prêtant devenir un cadre, prendre des décisions douloureuses, comme celle de licencier quelqu’un, contrairement a ce qui disent les gauchos, ce n’est jamais un moment de joie, sachant ce que cela représente, mais des gens, quelque soit leur diplôme, qui n’ont aucun caractère, qui ne sont jamais sortis des jupes de leur mère, se réfugiant dessous, à la moindre difficulté, font partis de la cohorte de chômeurs. Quand on parle de guerre économique, ce n’est pas un vain mot, il faut des combattants, dans son personnel pour y faire face, avec un minimum de cerveau, de préférence, quelque soit le poste.
Etre pour le bizutage, c’est quelque part manquer d’humanisme.
ça ne forge en rien le caractère d’un futur décideur.
C’est une tradition rétrograde qui subsiste dans les milieux élitistes.
Je suis d’accord, les bizutages sont souvent excessifs et débiles, partant dans la surenchère quasiment systématiquement. Mais il y a d’autres moyens de faire connaissance comme une sortie extra boulot ou des trucs comme ça. Si on doit travailler avec quelqu’un, je comprends que la hiérarchie soit désireuse de connaitre un peu mieux son personnel.
+1, par contre je vous assure que cela existe bien dans le milieu ouvrier également. Ca n’est pas exclusif aux milieux élitistes.
Et bien ! Au moins vous m’évitez de vous demander si vous avec fait » votre armée » ! Avec comme précision par exemple si c’ était chez les paras, la légion étrangère, les cocoys, (commandos marine) , n’importe quelle école supérieure, même de renom !! surtout de renom, d’ailleurs ! pour détester le bizutage. Prout, prout, si vous m’embêtez, je vous jette violemment un cil ! Na !
Peut être préférez vous, un stage en couture-tricot où l’horrible bizutage, ne doit pas être trop violent ? Pour avoir après, assez d’attributs, et affronter les vicissitudes de la vie, monter sa propre structure, prendre le risque de s’expatrier avec toute sa famille, ou sûrement faire la révolution !
Le fait d’aimer ou pas le bizutage n’a absolument rien à voir avec le courage qu’il faudrait pour créer une structure.
@ notre hôte : Ce n’est effectivement pas à l’aune du bizutage, que l’on acquiers la volonté, quoi que si on est sensible, allergique, à quelques vexations certes parfaitement idiotes, la vie en réserve bien d’autres, que l’on est bien obligé de supporter en serrant les dents, et en faisant face.
D’une manière générale, le français est un pleutre, qui a peur de son ombre. Maman bobo !! On m’a bizuté !! Le reste est à l’avenant. Déjà, il a consciencieusement attendu que les américains débarquent pour, la plupart, devenir résistant. Les rares fois où je vais en France, je suis effaré, de voir les gens s’écarter, faire un détour sur les trottoirs, pour laisser passer la racaille, en priant pour que rien ne leur arrive. (Changez trottoirs, par train, rame de métro, hall quelconque, ou tout autre). Certes, je l’ai déjà dit, ici, ancien rugbyman à la carrure adéquate, entretenue consciencieusement aux troisièmes mi temps, avec un mauvais caractère en acier trempé, je les bouscule, s’ils ne s’écartent pas, et »plus si affinités » sans l’ombre d’un problème . D’ailleurs si j’ai bonne mémoire ! L’avant dernière fois, alors que ma famille, me disait sans cesse qu’un jour, je me ferais tuer, j’ai écopé, d’un sursis, d’une belle amende, vu les tronches finales, les cotes endommagées, le nombre de points de sutures, des deux pourritures bac moins dix, musulmanes par pur hasard, (ne stigmatisons pas, ne faisons pas d’amalgame), qui ont voulu jouer aux durs, en lorgnant ma croix huguenote ! ostentatoire ! à qui ont laisse d’habitude arracher, tout faire, même le pire.
Si les politiques, la racaille, les immigrés, se permettent absolument tout, aux frais des français, tout ce que vous dénoncez fort bien, sur vos livres, vos articles, c’est avant tout, car le français se laisse sodomiser à sec, (avec une poignée de sable fin), en protestant, certes très fort, mais en ne faisant que cela.( éventuellement, quand ils sont vraiment choqués et outrés, ils font des » marches blanches » pour » que cela cesse »). Connards, la France, est effectivement foutue, l’ai avant tout, car le français à peur de tout.
Je me sens de plus en plus américain, et de moins en moins français.
Je ne vois pas bien le rapport entre les plaintes sur le bizutage et la supposée lâcheté des Français. Ou plutôt si, mais complètement inversé.
Le principe du bizutage, c’est d’utiliser la pression sociale pour qu’un type accepte des humiliations, sans rien dire, parce que « il faut en passer par là ». Un bon moyen de formatter les gens façon « lavette » : « accepte et ferme ta gueule, surtout ne sort pas du groupe ». Celui qui refuse est mis à l’écart, et passe le reste de la formation (dans le cas d’une grande école) à en baver et hors du groupe. Le modèle du « héro » qui ne se laisse pas faire, c’est précisément ce que le bizutage cherche à briser.
Notez que je fais la différence entre du bizutage « dur » et une ou deux blagues innocentes.
Oh ben c’est dommage : il ne comprend pas tout mais il semble obéissant et tenace, ce p’tit jeune. Non, mais plus sérieusement : quand on connaît le niveau intellectuel (et professionnel) de pas mal de « subalternes directs » faut pas s’étonner que certains jeunes n’arrivent pas à mettre le pied à l’étrier ! C’est du grand n’importe quoi votre histoire : ce genre de bizutage on l’arrête au bout d’une demi-journée, et puis on fait un recadrage ! Sinon çà fait cher de l’heure pour chercher le dahut.
C’est en fait très con de virer un type parce qu’il a pas tout compris, il a vingt ans, ne prétend pas tout connaitre et n’a pas été embauché pour un poste de direction.
Qu’on lui fasse la blague et lui explique la soluce, ok, qu’on le gicle pour ça c’est débile, d’autant plus qu’il s’applique, c’est déjà un bon début. Le seul motif valable serait qu’il soit nul sur tous les plans, alors lui dire
qu’il ne convient pas pour ces raisons et lui conseiller de revoir sa formation.
ha la fameuse pompe moildart
Et aussi l’échelle à monter les plinthes…
vous avez oublié le tournevis pour gaucher…
La masse pour enfoncer le piquet d’incendie…
Un médicament contre l’impuissance trianotérol ( try another hole…) cherché pendant 2 jours par une pharmacienne stagiaire que j’ai connu.
Le jour d’avant elle l’avait passé à chercher le sirop de Cordum.
« connu »…. bibliquement ? ahh! ces bizuteurs….
Si les pertes d’emploi continuent à progresser à ce rythhme effréné, il n’est pas exclu que la courbe s’inversse en décembre.
A la place du premier secrétaire de la république, je pousserais même les feux pour amener à ce rattrapage opportun.
A 25 %, il peut désormais tout se pemettre.
Oui… ça suppose une certaine « altitude de rétablissement » d’une montgolfière dont le brûleur chaufferait moins bien. Sauf que les lois de la physique sont cruelles, si on chauffe pas assez on se ramasse par terre comme en Egypte où il s’est produit une explosion de montgolfière. Allez sur youtube vous constaterez que des accidents filmés il y en a plein. Le plus courant étant de finir en panne de carburant, atterrissage pas garanti voire amerrissage dans le Nil!
J’en profite pour dénoncer le comportement abusif de certains employés de Pôle Emploi, sans oublier la perte d’argent et de temps qui y est liée.
Après avoir postulé à un poste de cueillette de fraises, j’ai été invité par Pôle Emploi à assister à une séance de simulation de 4h dans un de leurs centres afin de vérifier mes capacités. Bien sûr, si je n’y assistais pas, ma candidature n’était pas retenue (et j’étais radié de la liste des demandeurs d’emploi).
Pour vérifier que nous étions capables de suivre des consignes, il nous a été demandé de faire des points sur une feuille avec des feutres de couleur, selon s’il s’agissait d’un rond, d’un triangle ou d’un carré. Le deuxième test consistait à faire une croix dans une de trois colonnes, selon s’il y avait moins de 3 carrés, de 4 à 6, ou plus de 6. Le troisième test était le summum : nous avions à regrouper des Kaplas munis de pastilles de couleurs, les entourer d’un élastique, puis les positionner dans une caissette selon un modèle. Bien sûr, pour bien vérifier que nous étions aptes, nous avons eu d’abord une phase d’apprentissage, puis une phase de test chronométrée, puis une seconde phase identique.
N’ayant pas de nouvelles au bout de 8 jours, j’ai appelé la responsable de la session de simulation pour savoir le résultat de cette session, et c’est à peine si je ne me suis pas fait engueuler, car j’avais soi-disant déjà été contactée. Quand j’ai osé répondre, très poliment, que je n’avais reçu ni appel, ni email et ni courrier, la personne m’a ri au nez en prétextant sur un ton sarcastique que j’étais le seul à qui c’était arrivé. Après avoir insisté, elle a quand-même fini par me répondre que j’étais apte, mais que je devais attendre que l’employeur me contacte.
L’employeur a fini par m’appeler au bout de quelques jours et le poste était finalement pour juin et non pour mai comme Pôle Emploi nous l’avait annoncé (bien sûr, ils se sont bien gardés de mettre la date par écrit dans l’annonce). Moralité, 4h de session à 20km de chez moi pour rien. Bien que je sois apte au travail (validé par la technique de simulation pensée, développée, appliquée et défendue par Pole Emploi), je ne serai pas disponible et je ne travaillerai pas le mois où j’en avais besoin. J’ai perdu mon temps, me suis fait humiliée, presque insultée, tout cela pour ne même pas avoir de boulot. Merci Pôle Emploi ! Voilà où va l’argent du contribuable.
Les tests sont rigolos, mais vous seriez surpris du nombre de personnes qui sont inaptes à les passer. C’est désespérant.
Quant au reste, il est la norme à Popol Employ.
Sans oublier les bilans de compétences mégabidons et chers.
Ca fait cher le recrutement pour cueillir des fraises, je serais curieux de savoir combien ça coute ces tests.
Ils sont devenus maboule, à défaut de cueillir des fraises, eux ils les sucrent et se sucrent au passage.
La France collectionne et cultive les crétins. C’est pas un mur des cons qu’il faut pour épingler leurs photos, mais des milliers de murs à construire, une aubaine pour les maçons.
Les tests et nombre de formations professionnelles sont un gouffre de fric englouti dans des conneries sans nom.
Tu t’imagine le désastre si tu avais ramassé des melons a la place des fraise…sur des fraisiers.
Pas fous à poad’emploi.
« Pole emploi » me fait penser à un bidule couteux et inefficace qui s’emploie à effacer les symptomes d’une maladie grave de notre économie. Tel un saprophyte sournois, il s’épanouit sur les plaies de notre société.
Ces plaies sont toujours les mêmes: trop de rigidité, de dirigisme et une clique au pouvoir qui après avoir tant emprunté que l’on ne veut plus lui préter, s’emploie pour maintenir son train de vie et celui de ses cohortes, à écraser le pays sous ses taxes.
Et les riches de quitter le pays, les entreprenants de s’expatrier et les femmes et les hommes libres et honnêtes maintenant, de vraiment penser faire de même.
Apres 8 années d’études, (dont une école de commerce, et pas des plus dégueux, qui m’a couté un bras, et puis non d’ailleurs, même les deux…), lasse de ne pas trouver de travail j’ai fini par prendre un stage en entreprise.
sponsorisée par une « convention de stage » (outil qui permet d’exploiter de l’étudiant prêt à travailler pour remplir un job d’employé pour un tarif imbattable (moins que le smic et seuelement 8% de charges sociales…), j’ai réussi à vivre pendant 9 mois grâce aux indemnisations de ce cher Paul.
Pour cela il m’a fallu m’engager dans un processus de 4 mois de rendez vous et autres renvois de paperasses (perdues, renvoyées, mal lues, rerenvoyées…) pour enfin me voir engagée dans ce parcours accompagné par Popol afin de m’aider a ‘terminer ma formation’. A 27 balais et 6 ans d’xperience, j’aurais caréssé l’espoir d’avoir été suffisement formée pour trouver un job, un vrai, meme pourri, mais non.
Bref.
Ce fameux job, je l’avais trouvé. Dans une boite prestigieuse, exactement ce que je voulais, avec un très bon salaire.
Sauf que la date prévue de début de ce contrat était 3 semaines avant la fin de mon engagement avec Pôle Emploi.
Réponse du conseiller: vous ne pouvez pas arrêter ce stage pour prendre un Emploi. Sinon vous remboursez vos indemnités.
Attends, la, le but de ce stage et de cette aide financiere, ce n’était pas de pouvoir trouver un job?!!!!!
Une fois le job trouvé je dois dire non sous peine de me retrouvé endéttée et en fraude?….
Y’a de quoi s’arracher les cheveux…
Cassez-vous de France. Sérieusement. Vous êtes jeune, peu ou pas d’attaches : cassez-vous. On ne vit qu’une fois, là, votre vie va se passer à vous battre sur des broutilles débiles.
D’accord avec H16 , Quitte la France au plus vite!
Avec toutes ces années d’études , on t’accueillera les bras grand- ouvert, il suffir d’un peu de courage et tu pourras te regreffer des bras bioniques en remplacement de ceux que tu as perdu , ici.
Quand on a trop d’attache il est diffile de décoller d’ici mais nous ne désespèrons pas .
» Réponse du conseiller: vous ne pouvez pas arrêter ce stage pour prendre un Emploi. Sinon vous remboursez vos indemnités. »
Arrêtons de caricaturer grossièrement !.
Pôle Emploi a pour mission de ne jamais empêcher quelqu’un d’accepter un emploi.
Donc tu racontes les choses à TA façon.
Le conseiller a du te dire
» si vous ne terminez pas le stage, je dois vous prévenir que vous devrez en rembourser les frais »
Pour ne pas que tu sois surprise, de devoir rembourser, il t’informe.
C’est tout !
Tu l’as pris par erreur comme un conseil a refuser le job
Mais bien sûr ! C’est évident ! Les gens à qui ont leur explique ça ne demandent pas d’explications et restent sur leur sentiment initial ! Et puis, il est absolument certain que
la grosse busele conseiller aura pris toutes les précautions pour expliquer les tenants et les aboutissants : Popol Employ est réputé pour ça !Allez, tournée générale.
La réponse de Paulo est débile, mais pas étonnante, il y a moyen de négocier avec l’employeur en lui expliquant
les tenants et aboutissants, 3 semaines de report c’est pas énorme.
Sinon, se tirer ailleurs est une option que je conseille. Avoir travaillé à l’étranger et parler plusieurs langues sera toujours un must, même en France. De plus, c’est bon pour les neurones de parler plusieurs langues dans une même journée.
Hmmm.
Mouais, pas bien clair tout çà. Si on résume : 8 ans d’études (tout de même), dont une bonne école de commerce « pas dégueu », plus qu’il n’en faut à bien des petits jeunes moins bien formés pour trouver un job en ou hors de France. Résultat : vous vous retrouvez à pleurer les méfaits de l’administration française qui vous a leurré. En gros, vos années d’études ne vous ont pas servi pour voir venir et éviter ce genre d’embrouille ! Désolé mais pas envie de compatir à votre mésaventure !
Ce genre de situation me fait toujours inévitablement penser à l’URSS..
Cerise sur le gâteau, Paulo entretien des sectes :
Comment se fait-il que Pôle Emploi ne soit pas plus vigilant sur le type de formations qu’il propose aux chômeurs ?
S. B. Pôle Emploi est totalement, et malheureusement, débordé par l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi, et n’a pas, me semble t-il, les moyens de vérifier toutes les offres de formations. C’est au ministère du Travail de renforcer les moyens de contrôle.
http://www.liberation.fr/societe/2013/04/25/comment-lutter-contre-les-derives-sectaire_899001?xtor=rss-450
Détendons-nous !
C’est le mec, la casquette à l’envers et le look banlieue qui se présente chez Paul Emploi, sans titre ni compétence. Et qui prétend vouloir ç tout prix travailler.
– l’Employée : j’ai exactement ce qu’il vous faut : conduire la Maseratti d’une jeune et riche héritière, résider à Paris ou sur le Côte d’Azur, mais parfois aussi à Miami, tous frais payés, 15.000 euros net par mois …
– le type, sidéré, : « vous vous fichez de moi ?
– l’employée : « oui, mais c’est vous qui avez commencé » 🙂
Je me suis inscrit en 2008 à ce qui était encore l’ANPE, puis à l’ASSEDIC suite à un plan social. A l’ASSEDIC, le gars fait mon calcul en me regardant de travers car il doit gagner à peine ce que je vais toucher (avec 90 jours de carence tout de même, ça vous écorne salement un livret A). Je lui annonce que je suis en formation « administration réseau » payée par mon futur ex-employeur. Il ne trouve pas ça sur sa bécane donc je me retrouve en formation maintenance électronique payée par la Région (si si)… Pas de bol, je déménage et je change de département et là c’est le drame, mes allocs ne me sont pas versées à l’issue de mes 90 jours de carence. Je me rends à l’ANPE et là on m’explique que non, les formations ne sont financées que par la Région ou je-sais-pu-qui mais pas par les employeurs. En mentant à peine, j’arrive à débloquer le paiement. Le jour de mon RV avec l’ASSEDIC je prends tout mon dossier pour bien expliquer au gars que j’ai à peine menti mais que ma situation est un peu spéciale etc, et lui » Vous avez été payé ? Alors tout va bien ». Tout ça pour ça. A chaque fois que j’allais à mes RV ANPE, le pauvre conseiller d’au moins 15 ans mon cadet me regardait avec de pauvres yeux car il ne trouvait pas de code ROME qui me corresponde. J’arrête là parce que ce récit serait interminable. En résumé, Popol, c’est nul, c’est chiant, ça ne sert à rien et ça coûte cher. Ah bah tiens, c’est presque le titre du billet !!!
Une de mes vieilles copines de fac travaillant chez Popol, je lui ai envoyé le lien pour le présent billet, en lui demandant sa réaction après lecture (je précise qu’elle est de gauche, modérée, mais de gauche, sans aucun doute, well, nobody’s perfect, et puis, elle était si jolie à 20 ans…).
Je vous la livre (la réaction) in extenso, sans commentaire autre que, touchant son pronostic d’une amélioration peut-être miraculeuse, j’aurais tendance à croire qu’elle espère contre tout espoir… :
« Bien vu, et truculent. Je suis assez d’accord avec ce qui est dit.
« Mais, pour être sincère, il y a longtemps que le constat a été fait au sein même de la maison, par les agents eux-mêmes.
« Ce que le public sait moins, c’est que la fusion Assedic Anpe a laissé force cicatrices internes, indélébiles, qui continuent aujourd’hui à suppurer. Les « ex Assédic », qui représentaient lors de fusion en 2009, 1/3 environ des personnels – et qui faisaient un peu « cols blancs » avec une convention collective aux avantages bien supérieurs à ceux de l’Anpe (14,5 mois de salaires annuels, face à des rémunérations quasiment de temps partiels)- ont désormais la douloureuse impression d’avoir été phagocytés par « ceux d’en face ».
« Les ex-Anpe ont, en l’espace de 4 années, fait main basse sur les principales directions et autres postes stratégiques, en imposant leurs méthodes de gestion. Tout y est noyauté par des syndicats (SNU) de gauche et d’extrême gauche, intraitables. Résultats pitoyables, objectifs non atteints. Responsabilités diluées… Grêves…
« L’Anpe, c’était le monde des « psychos », peu acharnés au travail mais fort idéalistes, genre soixante-huitards attardés. L’Assedic, en revanche, c’était le banquier, celui qui apportait l’argent, qui était critiqué (mais convoité secrètement) et moqué pour sa rigueur, attendu qu’autour de la table de son CA, il y avait 50% de chefs d’entreprises, qui y regardaient à 2 fois avant de dépenser un sou…
« Seulement, ça tournait, même si le régime était passé à ras du précipice 2 fois en 20 ans. Il s’en était relevé grâce à ses gestionnaires. Et, même, certains syndicalistes avaient été gagnés à cette cause (ex. la CFDT de Notta)… « Mais ça, c’était avant ! »…
« Avant l’arrivée de M. Sarkozy et ses visées simplificatrices : il se targuait de réunir les 2 entités, d’en finir avec cet « anachronisme », fût-ce à coups de schlague. Il l’a fait…
« Dans cette atmosphère toxique – la maison connaît actuellement une ambiance fétide – et à 10 ans de ma retraite, la sagesse veut que je la joue « prudente ». Ayant déjà vu quelques collègues faire les frais de cinglants règlements de compte internes, j’ai compris que le salut supposait que je me laisse glisser en arrière-plan, là où on ne prend plus les embruns en plein visage, quand ça chable au 1er cercle…
« Pôle emploi vit une difficile période… Avec quasi 3,2 millions de chômeurs indemnisés (dans mon Nord/Pas de Calais, on est passé de 12,8% à 14% en 1 an, 4° trim 2011/4° trim 2012), il demeure garant de la paix sociale. Jusqu’à quand ?… That is the question… Au train où vont les choses, plus pour très longtemps, sans doute…
« La seule issue serait que, par miracle, une reprise de l’activité se profile rapidement…
« Paradoxalement, cela pourrait venir de l’Industrie qui est en pleine mutation, et qui va en surprendre plus d’un, aux dires de certains observateurs. A cet égard, un dossier récent et très bien documenté, paru dans l’Usine Nouvelle, à la mi-mars, est étonnant. 100 000 emplois seraient créés à court terme… Une seule entreprise vient d’ailleurs de recruter près de 3 000 personnes en France….
« L’espoir fait vivre…
Plus que les Emplois d’Avenir et les Contrats de Génération….
Il est certain que les individus pouvant s’adapter à un environnement très hostile deviennent d’une résistance hors norme.
C’est valable en biologie et un chasseur tel que Hussard Bleu le sait mieux que quiconque.
Les facteurs limitants sont :
– des changements trop rapides ou trop chaotiques du milieu qui dépassent toute capacité d’adaptation.
– une migration des individus vers des milieux plus favorables quand cela demande moins d’énergie que de s’adapter.
Je pense que cela s’applique ne grande partie aux entreprises française et ne miserais pas trop dans ces conditions sur un rebond.
@ H16
Je n’arrive pas à identifier la bande dessinée d’où est tiré le détournement introductif ?
Je pensais à l’Etoile Mystérieuse d’Hergé qui a déjà servi mais ce n’est pas le cas (ou alors, peut-être dans une des versions (plus longues) initiales d’Hergé qu’il a retravaillé ensuite).
Le style ligne claire fait pourtant vraiment penser à Hergé première période (avant guerre)
Peut-on espèrer de ta part ne pas succomber ignare de cela ?
Il faudrait demander à Switchie, l’auteur (cliquez sur l’image). Mais il me semble que ce serait du Jo, Zette et Jocko probablement.
Rien à voir, mais je voulais partager cette pignouferie de presse: http://www.lepoint.fr/monde/attentat-de-boston-suspecte-a-tort-un-etudiant-est-retrouve-mort-26-04-2013-1660504_24.php
Le mec disparait le 16 mars, un mois avant les attentats, serait dépressif et peut-être suicidaire, peut-être même mort avant les attentats, mais le titre et sous-titre sont sans appel: il est mort a cause de l’internet.
Ça défend la présomption d’innocence (a juste titre) de cet étudiant, mais on omet celle de ces salauds d’internautes apparemment.
Les journalistes, internet, un truc aux USA : tout y est, la pignouferie peut s’élancer dans l’azur printanier.
L’afflux de nouveaux chômeurs est un bon business qui crée des emplois… chez Pôle Emploi (+2000 en 2011 sous Sarkozy et +2000 en 2013 sous Hollande). Cela permet d’occuper toujours un peu plus de monde dans cette « grande gare de triage » qu’est, par la force des choses, devenu ce service. Il ne faut pas aller chercher trop loin en échaffaudant des raisonnements compliqués sur les comment, les pourquoi, et autre raison d’être de Pôle Emploi.
http://adefdromil.org/wp-content/uploads/2013/04/des-chomeurs-fran%C3%A7ais-dans-les-rangs-islamistes.pdf
Intéressant. Pole Emploi mène à tout, dirait-on…
Et je parie qu’ils ont aussi la Carte Vitale…
Lénine, qui n’était pas un imbécile, disait que l’on tournerait l’Europe par l’Afrique, et par ailleurs, que les Capitalistes vendraient la corde qui les pendrait….
On en est là, sauf que l’Europe est déjà tournée (comme dans « tournante ») et que la corde est maintenant remplacée par les missiles que l’on donne aux « rebelles » syriens, pour descendre nos avions et hélicoptères au Mali…
Gribouilles…
« Il est pas top motivé, je veux l’engager, … »
http://crise.blog.lemonde.fr/2013/05/09/a-creteil-les-emplois-davenir-ca-se-passe-pepere/
Magique.