À quand le député stagiaire ?

Selon différentes sources journalistes bien renseignées, 10% de nos députés auraient eu un jour l’expérience de l’entreprise. C’est devant la faiblesse de ce pourcentage, d’ailleurs même pas remis en cause, qu’une association patronale, au nom réjouissant d’ « Entreprise et Progrès », propose d’en envoyer quelques uns en stage histoire de les former à cette réalité qui leur est bien souvent complètement inconnue.

Et oui, après tout, pourquoi pas ? Et si on envoyait nos députés, pendant la prochaine pause estivale, faire un stage dans une entreprise, histoire qu’ils découvrent un peu comment cela se passe, en vrai, sur le terrain ? En lançant l’opération « Moi, Parlementaire, une semaine dans les pas d’un PDG », l’association « Entreprise & Progrès » — qui regroupe 120 entrepreneurs et patrons d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs — pose plusieurs excellentes questions à la représentation nationale :
– Que connaissent-ils vraiment de l’entreprise ?
– Sont-ils prêts à aller sur le terrain ?
– S’ils ne connaissent pas le monde de l’entreprise, comment peuvent-ils s’estimer représentatifs de la population française ?

Denis Terrien, le président de l’association, explique que son idée est venue du constat « que les députés français connaissent peu l’entreprise » (ce qui est une façon gentille de dire qu’ils sont, dans leur écrasante majorité, de parfaits ignorants de la question). Le but de ces stages est de faire assister le député à « une réunion d’investissement, une réunion avec des partenaires sociaux, une réunion d’embauche, pour mieux comprendre la vie de l’entreprise » … Et, probablement, d’aborder les questions que j’évoquais au précédent paragraphe.

Questions auxquelles les députés se sont déjà très rapidement employés à répondre aussi mal que possible, en se défilant, bien sûr, et en passant bien vite à un autre sujet. C’est dommage, les vacances approchent et il sera d’autant plus dur pour eux de trouver un stage s’ils s’y prennent à la dernière minute, bande de petits coquins. D’autant que le sacrifice n’est vraiment pas violent puisque le stage envisagé ne dure qu’une semaine.

the internship - les stagiaires

Oui, vous avez bien lu : la proposition n’est bien que d’un stage d’une semaine, ce qui laissera à nos élus largement assez de temps pour prendre des vacances avant de retourner « travailler » en septembre, moment auquel ils pourront faire un petit bilan de leur expérience en entreprise en pondant une nouvelle brouettée de lois idiotes (par exemple, visant à supprimer la précarité en l’augmentant d’un coup).

Malgré tout, ne boudons pas notre plaisir : cette idée de stage est intéressante à plus d’un titre.

Déjà, pour commencer, elle permet de rappeler que les députés n’ont pour la plupart aucune idée de ce qu’est l’entreprise. C’est toujours gênant pour des gens qui seront, par la suite, chargés de mettre leurs gros doigts dedans par le truchement de lois toutes plus complexes et détachées du terrain les unes que les autres. D’autre part, cela permet de mettre sur la place publique l’importance d’un stage, d’une exposition à l’entreprise, et par là même, faire naître l’idée qu’un député ne devrait raisonnablement pas émettre un avis sur le monde du travail, de l’emploi salarié ou de l’entreprise sans avoir pris part, au moins une fois dans sa vie, à une telle expérience.

On pourrait ainsi imaginer augmenter la durée de ce stage à trois mois, période suffisante pour avoir un meilleur aperçu de ces petites tâches récurrentes qui font la joie du chef d’entreprise : déclarations de TVA, délais fournisseurs, établissement de feuilles de paie, gestion du personnel et des congés maladies extensifs obtenus par certains salariés peu scrupuleux acoquinés avec certains médecins accommodants, relations (joyeuses) avec les banques, relances URSSAF, inspecteurs du travail, contrôles fiscaux, paperasserie diverse et variée imposée par la loi mais dont l’utilité pour la bonne marche de l’entreprise est strictement nulle, etc… Inutile ici de dresser une liste exhaustive de toutes les petites vexations auquel le patron d’une PME ou d’une TPE est confronté, ce serait plus long que le billet lui-même. En revanche, nul doute que le stage du député serait rapidement mis à profit : ce dernier pourrait par exemple être employé à remplir les Cerfas et autres formulaires rigolos que notre administration pond à tire-larigot.

licence de stagiaire

Le calvaire moyen ne servirait sans doute pas à décrasser les élus les plus hermétiques à toute forme d’intelligence, mais aurait, on peut en être sûr, un petit côté vaccinant sur les autres qui pourrait se traduire dans une législhorrée un peu moins vigoureuse (on peut rêver).

D’autre part, on pourrait aussi envisager très sérieusement de rendre un tel stage rigoureusement obligatoire après l’élection d’un député ou d’un sénateur, obligeant celui-ci à n’entrer en fonction que muni d’un certificat de passage, obtenu par exemple à la remise d’un rapport de stage en bonne et due forme. Bien évidemment, le député ou le sénateur ne pourrait en aucun cas travailler dans une entreprise de plus de 1000 personnes, ou dans une entreprise où l’État a des parts ou une participation, même lointaine, l’idée étant ici d’éviter toute collusion et conflit d’intérêt malencontreux qui heurterait, on peut en être sûr, le citoyen honnête qui s’agite en chaque Français (et donc, en chaque élu). Et quand on y pense, quel bénéfice on pourrait tirer de ces élus fraîchement affranchis par la vie réelle, arrivant sur les bancs de l’assemblée trois mois après leur élection, une fois l’excitation électorale calmée, et les pieds retombés sur terre !

Maintenant, j’ai bien conscience que tout ceci poserait un petit problème assez technique : lorsqu’on constate la moyenne d’âge de l’assemblée nationale, on doit se rendre à l’évidence : disperser cette brochette de vieux croûtons dans des stages en entreprise risque de s’avérer particulièrement délicat. Je passe sur l’évidente problématique des plus de 70 ans (une cinquantaine tout de même) qui devraient être débarqués purement et simplement, au motif que la retraite en France est, jusqu’à preuve du contraire, avant 70 ans (et puis ça renouvellera les bancs de l’Assemblée en diminuant ses frais de naphtaline). Reste à présent le gros de la troupe, c’est-à-dire des sexagénaires et autres quinquagénaires dont, je le rappelle, la majorité n’a jamais réellement connu le travail en général, et le travail en entreprise en particulier.

montagne de paperasseComment imaginer ces apparatchiks, flanquant le patron d’une PME, à remplir des formulaires qu’ils ont aidé à mettre en place alors que, pour la plupart, la concentration nécessaire pour en lire la première page dépasse de loin celle qu’ils sont capables de mobiliser dans le cours d’une journée entière ? Comment croire que des Cazeneuve, Estrosi, Duflot ou Cambadélis pourraient tenir trois mois avec une vraie mission, un vrai travail, sans aide-de-camp, sans chef de cabinet, sans secrétaire, sans stagiaire ou sans béquille d’aucune sorte, alors que l’écrasante majorité de leur travail consiste maintenant à faire acte de présence et qu’ils ont minutieusement oublié toute idée d’effort personnel depuis leurs plus tendres années, qu’ils ne lisent leur dossier qu’une ou deux minutes avant d’en parler et que leurs fulgurantes pensées se résument le plus souvent à aligner des mots aussi creux que possible pour éviter de déclencher de la grogne entre deux élections ?

À l’évidence, il y a, avec cette idée de stage pour nos élus, matière à creuser mais on ne pourra s’affranchir de la nécessaire réflexion sur le renouvellement des élites, leur lien avec le monde réel, et l’impératif absolu qu’ils ont à s’y reconnecter de toute urgence…

Cela presse. Je ne suis vraiment pas sûr qu’il y reste encore du temps pour redorer la fonction.

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Commentaires124

  1. Black Mamba

    Un stage d’entreprise pour les députés , je le vois de très mauvais œil surtout pour les entreprises qui accepteront d’en recevoir … Des cibles parfaites pour plus de contrôle fiscal , contrôle d’URSSAF, un vrai cauchemar 🙁

    1. Higgins

      Pas faux. Certains sont naturellement méchants alors méfiance. Et puis, il n’y a pas que dans les entreprises qu’il faudrait qu’ils fassent des stages. Les confronter quelques heures aux résultats faramineux du délire éducationnel français, à la vie saine de nos soldats en Centrafrique (http://lemamouth.blogspot.fr/2014/05/operation-envoyez-du-shampoing-et-du.html), etc…. la liste est longue. Tout cela étant le fruit de leurs décisions. On pourrait étendre la pratique à toute la classe de politiciens professionnels de ce pays.
      Pour les entreprises, il est à craindre que d’aucuns passent la semaine au local syndical à taper le carton.

      1. gameover

        Bon higgins si tu veux étendre les stages à tous les domaines dans lesquels ils légifèrent, je suis d’accord… et on commence par le mariage homo… :mrgreen:

  2. Tribuliste

    J’imagine le premier jour en entreprise du député stagiaire :

    -Retard de deux heures : « Personne n’est venu me chercher! »
    -Fournitures et installation : « Ce bureau est bien trop bruyant, les machines de l’atelier devraient stoppper pendant mes appels téléphoniques »
    -Pause déjeuner de trois heures : »Ma cantine est assez éloignée en fait »
    -16h : « On se revoit dans deux jours, j’ai un meeting de l’ Internationale socialiste à Monaco »

    L’intention est louable, mais comme précisé dans l’article, l’âge et les habitudes de nos chers stagiaires risque de faire fuir bien plus vite les entreprises..

    1. Eole

      Il ne faut pas oublier le chirurgien-dentiste pour la pauvre Orélifilipéti, avec le dentier qu’elle a, cela va prendre des heures, que dis-je, des semaines 😉

    2. gameover

      « Retard de deux heures : « Personne n’est venu me chercher! » »

      Nan, retard de 2 heures : « je me suis assis sur le siège arrière et la voiture n’a pas démarré. »

  3. Fll

    Avec le détail que l’entreprise peut se voir contrôler et malmené si jamais le député n’apprécie pas la manière dont on lui aurait parlé pendant le stage, ou le siège pas confortable, ou la secrétaire qui ne veut pas le sucre … non non non, impossible, trop risqué !! Il faut que ces sociopathes disparaissent ! Et imposer aux personnes qui se présentent un minimum de travail dans le privé et interdire aux fonctionnaires de faire de la politique.

    1. Tribuliste

      + 1 : par essence les élus sont de parfaits fainéants, ou des retraités en manque de prestige. L’implication et la droiture dans la fonction ne reviendront qu’avec un cahier des charges revisité ; à savoir retour des responsabilités et des comptes à rendre.

    2. SebMtp34

      il fut un temps, sous le directoire ou dans ces eaux là, où les fonctionnaires avaient interdiction de faire de la politique et de se présenter à un mandat.

      Mais comme c’est Saint Just (ou un autre excité de la veuve) qui avait pondu l’idée, on ne l’a pas gardée.

      Pourtant elle était bonne (l’idée), et ce n’est pas parce qu’un type cinglé par ailleurs l’avait eu qu’elle est forcément mauvaise.

      Je ne parlerai pas du suffrage censitaire qui ne permet qu’aux contributeurs au budget de l’Etat (et donc pas aux bénéficiaires purs) de voter, parce qu’on me dirait que je ne suis pas démocrate ni républicain (mais n’était pas américain, ça ne pose pas de problème finalement 😉 ).

  4. Aristarque

    Ce serait assez cocasse, au demeurant, qu’ un stagiaire gagne largement plus que le PDG de l’ entreprise… Rappelons que le revenu moyen de nombre de dirigeants pourtant pétés et cousus de thunes comme la doxa socialiste nous le proclame, est de l’ ordre du tiers à la moitié de ce que palpe le député très moyen, à tous points de vue…

  5. Pere Collateur

    L’idée est à creuser. Cependant, il s’agit de leur montrer des parties plus ou moins administratives (conseil machins, réunion embauche bidule etc…)
    Idéalement, il faudrait plutôt les mettre sur des postes qu’occupent des stagiaires classiques ou à la comptabilité, là ou en fait, on passe le plus de temps à galérer à causes de leurs lois débiles…

    Une autre idée, interdire tout simplement aux fonctionnaires et assimilés de se présenter à une quelconque élection, ce qui laisserait donc les postes d’élus à des « vrai gens ».

    Mais en fait je pense que le seul moyen que ces types soient vraiment utile à leur pays serait d’en faire du composte.

    1. Caton

      L’excès de fertilisant peut polluer les nappes phréatiques. Vu le nombre d’élus en France, la solution « compost » présente des risques écologiques bien réels.

    2. val

      Bonne idée le compost (con-posté) c est à peu près le seul recyclage possible pour ces nuisibles.

  6. Hugues001001

    « Leurs fulgurantes pensées se résumeNT », M. Hseize.
    Excellente idée ce stage. Mais j’ai une question: seront-ils défrayés à hauteurs es 300 et quelques euros ? Devront-ils eux-mêmes trouver leur entreprise, comme de vulgaires stagiaires de 3ème, ou alors faudra-t-il embaucher un fonctionnaire titulaire sur concours à l’Assemblée et un autre au Sénat (qu’on a oublié de mentionner en tant que repère de vieux croutons déconnectés) pour rechercher ces stages en leur nom ?

  7. infraniouzes

    On vient d’avoir un exemple avec le sieur Ayrault, ex-premier ministre. Après quelques années d’enseignement, il s’immerge dans la politique, dont il ne quitte plus les eaux tièdes, nageant savamment dans des courants divers, remontant le fleuve de l’ambition avec persévérance et ténacité. Fort de cette expérience inouïe, le voici bombardé premier ministre, l’apothéose de tout politicien vaniteux et incompétent. Et comme de bien entendu, il se fracasse le museau sur l’implacable mur de réalités. Mais il en sort grandi, avec surtout une magnifique retraite d’ancien premier ministre qui va s’ajouter à tous ses autres titres de gloire. Mais Ayrault connait les entreprises. Il a dû en serrer des louches d’entrepreneurs dans ses tournées électorales, ses visites compassées au monde des laborieux qui enlèvent leur casquette devant « les propriétaires » de la République. Alors, un stage en entreprise ? Mais c’est lui qui donnerait des leçons aux entrepreneurs !

    1. carpe diem

      bonne comparaison : comme les saumons, ils essaient désespérément de remonter vers le haut (la présidâââânce!)

      1. Le Gnôme

        Ou les spermatozoïdes. Ils sont nombreux au départ et un seul décroche la timbale.

          1. Aristarque

            Il reste encore les menus avantages d’ apparat et de gloriole à quat’sous du pouvoir. C’est pas négligeable pour certains…

          2. turlututu

            Aille aille si le spermatozoïde est dans la merde c’est qu’il s’est trompé de route, un peu comme les français qui votent !

    2. SebMtp34

      « Mais c’est lui qui donnerait des leçons aux entrepreneurs ! »

      C’est certain !

      L’an dernier un groupe de parlementaires Français est allé en Suisse pour voir comment ce pays diabolique fait pour avoir peu de chômage, un salaire moyen élevé (pour mémoire, la votation à venir demande de statuer sur un Smic à 3500€… et le non l’emportera, avec raison !), fait des excédents fiscaux avec un taux d’imposition pas délirant, un droit du travail simple, etc.

      Et bien accrochez vous, à l’issue de la visite, nos fiers Zélus ont été expliquer aux Helvètes médusés qu’en fait, c’est eux qui se trompaient et n’avaient rien compris.

      Il faudrait que je retrouve l’article du journaliste Suisse qui a suivi le machin, un petit chef d’oeuvre d’ironie.

      Nos Zélus sont fous, et convaincus du contraire.

        1. gameover

          Enorme !

          « Je lui fais remarquer que, si la France est un pays «ultralibéral», la Suisse est un club échangiste. Sous ecstasy. « 

  8. Tribuliste

    Même si le projet est plus qu’intéressant, je ne peux m’empêcher de penser aux « rapports » de stages et autres contrôles de qui a fait quoi, comment et où… Il faudrait j’imagine créer un nouveau comité d’études?
    Plus sérieusement , face à un public habitué au rejet de toute contrainte et apte à s’en dépétrer par tous les moyens, comment rendre ce passage obligé dans le privé envisageable?

      1. Black Mamba

        Ce serait tentant, ils sont déjà une charge pour la société, alors un peu plus ou un peu moins …

      2. Tribuliste

        @H16 : J’ai peur que votre proposition ne soit que trop douce… Peut-être qu’un bannissement médiatique ou une impossibilité de réelction serait plus adapté?

      3. tn

        Leur Peter les genoux, OK. Mais je ne vois pas pourquoi il faut un stage pour le faire….

      4. Julien

        On pourrait pas leur péter les genoux en premier, disons en préventif, et imaginer ensuite d’autres choses pour les aspects plus coercitifs?

  9. tn

    Mouaip. Vu la mentalité actuelle dans ce pays, je vois plutôt pour le stagiaire un bureau prive, une bagnole de fonction, une accorte secrétaire, etc…
    Apres, cela permet d’avoir un pote député, ca peut aider.

  10. Paroxystique

    Je verrais bien aussi un p’tit stage en hôpital psychiatrique pour voir en vrai l’aboutissement de notre joyeux VivreensembleBisou et en particulier l’efficacité de la lutte contre la toxicomanie… Et enfin un p’tit stage en zonzon pour là aussi découvrir la réalité de la politique d’intégration…

  11. Honorbrachios

    « Comment croire que des Cazeneuve, Estrosi, Duflot ou Cambadélis pourraient tenir trois mois avec une vraie mission, un vrai travail, sans aide-de-camp, sans chef de cabinet, sans secrétaire, sans stagiaire ou sans béquille d’aucune sorte, alors que l’écrasante majorité de leur travail consiste maintenant à faire acte de présence et qu’ils ont minutieusement oublié toute idée d’effort personnel depuis leurs plus tendres années »

    en fait j’ai raté ma vocation, j’veux être homme politique pour rien glander et faire chier le monde !

  12. channy

    #- Que connaissent-ils vraiment de l’entreprise ?
    – Sont-ils prêts à aller sur le terrain ?#
    Ils ne connaissent rien au monde de l entreprise et n ont aucune envie d aller sur le terrain..sauf en cas de forte presence de gros micros mous et cameras .
    En fait il faut adapter pour ces clowns a roulettes l emission #rendez vous en terre inconnue# , car l entreprise c est vraiment une terre inconnue pour eux

    Sinon combien d agents pole emploi ont bosse dans une entreprise?
    Combien de Profs d eco et autres matieres professionelles ont bosse en entreprise?..ou je bosse sur les cap et bts que nous avons eu…seulement un prof avait une experience de l entreprise.

    1. André Rosa

      @channy
      Dans notre lycée privé hors-contrat, nous sommes deux pour enseigner l’économie, le droit, la gestion et et l’informatique de gestion. Ma jeune collègue a travaillé cinq ans dans l’industrie agro-alimentaire avant d’enseigner. Et moi huit ans dans le négoce international de matières premières et l’informatique.

  13. Hugues001001

    En tous les cas, j’attend avec impatience le jour où cet honnête homme injustement persécuté par les media pour avoir omis de payer une misérable amende, j’ai nommé Jean-Vincent, débutera son stage. Mais ce mec est tellement nuisible que l’entreprise qui serait assez bête pour lui accorder un stage mettrait la clef sous la porte la semaine suivante, le stagiaire étant entre temps parvenu à convaincre les employés de se mettre en grève…

      1. Caton

        J’avais en tête le chiffre de cinq chefs d’entreprise au Parlement. Du coup ce chiffre de 10% me paraît fortement exagéré.

        1. Calvin

          Il ne faut pas compter « que » les chefs d’entreprise.
          S’il y avait des comptables, des DRH, des ingénieurs, des cadres, des employés, des techniciens, des ouvriers, ça irait aussi.
          Mais; même ça, il n’y a pratiquement plus.

          C’est le problème de la politique en France : les élus ne représentent qu’eux-mêmes et leur caste, et, avec une proportion honorable qu’une catégorie de Français : les fonctionnaires.

          1. Aristarque

            Comment cela, « honorable » ? Nous passons notre temps, ici, à dézinguer cette caste sans avoir besoin de la mauvaise foi, rien qu’ à voir et subir ses actions et théories ineptes. :mrgreen:
            Tu quoque, mi fili ?

            1. Calvin

              Mince, si même le Vieil Harry n’a pas senti mon second degré, c’est que… je vieillis !!!

            2. Aristarque

              Allons, allons! Simple figure de rhétorique que de feindre une indignation face à des propos outrancièrement trop tendres (pour cause de second degré)….

            3. Calvin

              C’est vrai qu’il ne nous reste qu’à feindre l’indignation.
              Le système est verrouillé, rien ne peut venir d’en haut, et le déni est partagé et par les élites et par des cohortes d’électeurs.
              Il ne nous reste que le cynisme, l’ironie mordante pour éviter la violence verbale insultante…

  14. Caton

    « Et si on envoyait nos députés, pendant la prochaine pause estivale, faire un stage dans une entreprise »

    N’y a-t-il pas assez de faillites comme ça?

    1. Black Mamba

      Les entreprises ne coulent pas assez vite, il y a encore trop de libéraux pour eux . Ils veulent que la France soit un pays à 100% de fonctionnaires .
      D’ailleurs un assisté , c’est aussi une autre façon d’être rémunéré par l’Etat … Rémunéré à faire acte de présence dans les services sociaux .

  15. daniel sachet

    egalement des stages à la ferme et bien d’autres pour légiférer sur tous les sujets.
    cordialemnt

    1. Mais de quoi parlez-vous ?
      Je vais le dire gentiment, mais une seule fois : si vous continuez avec vos commentaires nuls et non avenus, je vous blackliste totalement.

  16. lxy

    Et pourquoi pas des stages dans les prisons françaises pour bien vérifier que, contrairement à ce que dit Zemmour et autres réactionnaires, elles sont effectivement peuplées majoritairement de bons français de souche catholiques.
    J’ai reçu un jour dans ma PME un prof d’économie d’IUT plutôt âgé venu me présenter l’un de ses élèves que je prenais comme stagiaire. En fin d’entretien il m’a avoué qu’il aurait bien aimé lui aussi faire un jour un stage dans une entreprise !!
    Trouver des stages pour des élèves de 3ème ou même 4éme pose une quantité de problèmes aussi bien pour les stagiaires que pour l’entreprise. J’ai questionné un fonctionnaire de ma famille pour savoir s’il accepterait de prendre un petit stagiaire dans son service. Réponse négative. Ça poserait trop de problèmes, nananni, nanana. Autrement dit on impose de haut à ces malheureux élèves de faire un stage, mais l’État est incapable d’assumer les conséquences d’une loi qu’il a votée. On laisse la corvée aux entreprises privées…qui n’ont effectivement rien de mieux à faire !

    1. Black Mamba

      Nous avons pris une seule fois un 3ème en stage .
      On aurait voulu refaire l’expérience mais nous ne pouvons pas à cause du secret professionnel , nous avions donné notre accord cette fois là avant de nous renseigner , comme nous avions donné notre parole nous sommes allés jusqu’au bout , heureusement tout c’est bien passé 🙄

      1. David

        Je ne savais que les élèves de 3°-4° devait faire des stages ; c’est nouveau ça ! depuis quand ?

        1. Black Mamba

          Je crois que c’est obligatoire au moins 5 ans déjà. Mon fils a fait le sien dans un garage , mon autre fille l’a fait chez un vétérinaire .

        2. gameover

          Ca fait au moins 10 ans. En Australie aussi ça existe et ça dure 2 semaines.
          C’est pas mal dans le sens où les enfants peuvent se rendre compte qu’avec un Brevet des Collèges donc sans qualification ce n’est pas toi qui choisis ton travail.

          Pour ceux qui veulent faire un CAP ça leur permet un premier contact avec le job et on peut d’ailleurs étendre ce type de stage.

          Ca permet aussi de leur montrer les nombreux jobs qui existent dans l’entreprise.

          Mais accueillir un stagiaire c’est du boulot et ceux qui s’en foutent sont souvent pris dans des magasins pour ranger des vêtements sur des porte-manteaux.

          P’tain encore une inégalité des chances entre ceux qui ont un projet et ceux qui n’en ont pas.

          Prochaine loi : les stages trouvés par les élèves seront mis dans un grand chapeau et on tirera au sort. Rigolez pas, j’ai entendu une association de parents d’élèves demander ça !

        3. royaumont

          @David,

          ça fait longtemps : j’ai du en faire un moi-même lorsque j’étais en 3ème et ça remonte à … à (oulala) 1987 (!). A l’époque, la mesure n’était pas encore généralisée.

  17. val

    Cette idée de stage est intéressante mais insuffisante. Idéalement il faudrait une grande fluidité entre privé et public . Mais avec la rigidité maladive de notre pays, ce n est pas ds la poche 🙁 . Dommage car tout le monde y gagnerait.

  18. Wane

    J’accueille volontiers Mme Duflot durant 10 jours dans mon gence immobilière et je lui confie le suivi de la réglementation Loi Alur avec la responsabilité de la relation avec les parties prenantes: syndics, notaires, propriétaires, locataires….Rien que 10 jours….Pour qu’elle comprenne….Vengeance….!

    1. Calvin

      Excellent !
      Très bonne idée pour la plus destructrice de ces 50 dernières années… enfin, on peut même remonter à la seconde guerre mondiale…

    2. royaumont

      Comme le disait De Funès dans la folie des grandeurs :
      « je suis ministre : je ne sais rien faire ! »

      Gaffe quand même : avec des cerveaux branchés à l’envers, il pourraient trouver des pratiques scandaleuses et rajouter encore plus de contraintes.
      Imaginez : vous les mettez au secrétariat : fatiguant, cerfa compliqués et toute et tout. Conclusion, salaire minimale en hausse, heures de travail en baisse, poste de travail règlementé etc…
      Ils seraient capable d’y puiser tout un tas d’idées perverses.

  19. lxy

    Proposition ridicule. Qu’apprendront-ils, je vous le demande ? Voyons gérer une commune, un département, une région c’est vachement plus difficile. Gérer une entreprise c’est facile : il suffit de produire, de vendre, d’embaucher, d’exporter, de faire un peu de recherche, de prendre des riques, de travailler 80 heures par semaine, de se priver de vacances, d’appeler de temps en temps son banquier pour prendre des nouvelles de sa santé et de sa famille, de remplir les formulaires de l’admistration de lui redonner tous ses bénéfices…quand il y en a.

  20. passim

    Stage en entreprise, pourquoi pas ?
    Ou mieux, un séjour dans une grande maison de repos bisounours. Quelques travaux manuels, bêchage, labourage, élevage de gentilles vaches à traire (cela, ils connaissent déjà) auraient occupé le quotidien.
    Mais ce que je préconise, c’est ce « remède de bonne femme » :
    http://passim-le-blog.blogspot.pt/

  21. bob razovski

    Je vois bien le retour de bâton de cette initiative.

    Les quelques zélus qui se frotteraient à un tout petit stage d’une semaine reviendraient fissa dans les jupons de maman avec comme seul et unique projet :

    réformer les stages pour que les stagiaires aient voiture de fonction, logement de fonction, interdiction de travailler plus de 3h par jour sur 4 jours maxi, secrétaire attitré… passke c’est vraiment troporibl la condition de stagiaire.

    Ces énergumènes sont incapables de voir que le problème vient d’eux, que le problème, c’est eux. Cette idée de stage met en lumière la pire des chose : leur méconnaissance totale du monde réel.

    1. Calvin

      Après un stage en maternelle pour maîtriser addition et soustraction, il devrait pouvoir poser des questions pertinentes dans ce genre de service.
      Ensuite, évidemment, il reste stagiaire, pas question de prendre le moindre initiative.

      Le seul que je vois apporter une plus-value à une entreprise française, c’est Cahuzac, dit le Roi de l’Optimisation Fiscale.
      Mais bon, c’est pas trop Normal-Compatible.
      Enfin, si, ça l’était, mais ça, c’était avant…

  22. gameover

    Oui l’idée n’est pas mauvaise même si la durée est discutable mais il faut un début à tout surtout pour ne pas les effrayer.

    1 semaine par an et tirage au sort de l’entreprise. Même si un passage dans les services administratifs n’est pas inutile, je verrais plus de bienfaits à leur montrer le mal qu’on se donne pour rentrer une commande, conserver une marge, tenir un délai tout en respectant toutes les réglementations débiles sur la sécurité, les heures, les tracasseries administratives à l’export, les transports et s’affranchir de l’absence régulière ou irrégulière de 20% des effectifs de l’entreprise à cause de maladies, congés, RTT, récupération, réunions syndicales, CE, DP, CHSCT…

    Quelques uns en ont parlé ici : pour les profs ça serait pas mal aussi.
    Quand j’ai commencé à travailler dans l’industrie il y avait un fossé, que dis-je un précipice entre ce qui m’a été enseigné et les véritables pratiques en entreprise.

  23. gameover

    Sur l’internship c’est qui svp le 3ème en partant de la gauche qui a la lèvre retroussée comme un rotweiler ?

      1. gameover

        Ah je comprends pourquoi tu l’as collé sur une photo de famille de socialistes, je viens de voir qu’il est un des rares (seuls?) députés UMP à avoir voté le plan « d’économie » de 50Mds.

        Perso je trouve courageux que des députés de gauche votent des mesures de droite et inversement s’ils les approuvent car la bipolarité c’est vraiment chiant.

        Mais dans le cas présent et s’agissant de gestion de base il convenait plutôt et au mieux de s’abstenir car le plan est flou et entre le vote et la mise en oeuvre il y a un gouffre. On ne manquera pas de lui sortir qu’il avait voté « pour ». Ca ressemble à un suicide.

        1. Euh.
          Je l’ai mis dans la photo de famille parce qu’il est dans le groupe des « pas trop vieux » et des « très cons ».

          1. Calvin

            Lefebvre est tellement nul qu’en tant que stagiaire, je ne peux le voir qu’à la stocopieuse…
            Et encore, faudrait appeler Mme Viallat, parce qu’il y a des problèmes avec un jeune à la photocopieuse…

  24. kiki

    Une semaine de stage est insuffisante. Selon moi un petit trimestre est déjà plus convaincant. Et encore! Mais quel chef de petite ou moyenne entreprise voudrait de ces personnes suffisantes, prétentieuses et arrogantes? ???

    1. David

      Je suis prêt à parier qu’une bonne proportion des lecteurs de ce site sont à leur compte ou chef d’entreprise, et que tous refuseraient de recevoir un de ces parasites suffisants mais pas nécessaires.

      (c’est déjà mon cas)

      on vote ?

      1. gameover

        Vous devriez regarder ce que fait Xavier Niel. Vous pensez vraiment que ce gars partage les idées débiles du socialisme. Il s’adapte simplement.
        S’il fonctionnait comme vous il serait dans l’opposition permanente et sa boutique ne vaudrait pas 12Mds d’€.

        1. David

          Xavier Niel fait travailler des zélus dans son entreprise :>o ? 1ère nouvelle

          pourquoi a-t’il ciré les pompes des députés lors de son audition ? pour que l’Etat le laisse tranquille et lui foute la paix ; pas fou le gars …

          1. gameover

            « Xavier Niel fait travailler des zélus dans son entreprise :>o ? 1ère nouvelle »

            Tu dois entendre des voix. Documente toi. Google est ton ami.

    1. David

      ça joue pas, le gars est un ancien chef d’entreprise.

      Ce qui serait vraiment extraordinaire, unique, inouï, c’est que des bivalves de naissance tels que Sapin / l’Onomatopée / Pinel etc., qui n’ont jamais mis l’ombre d’un petit doigt de pieds dans une entreprise privée, acceptent de produire un véritable travail dans le monde réel ne serait-ce qu’1 semaine.

      Vous les voyez descendre de leur piédestal, renoncer à leurs privilèges ne serait-ce qu’1 semaine ??? C’est de la science-fiction, ça n’arrivera jamais.

      PAS UN SEUL de ces parasites professionnels ne l’acceptera ; je suis prêt à mettre mes couilles sur le billot …

      1. gameover

        Je pense que tu n’as pas compris ce qu’était un constructiviste et ce qui le motive en premier lieu. Pour combattre ces ennemis il faut les connaître et non croire les connaître.

        Je crois au contraire que beaucoup pourraient accepter mais pas pour la raison que l’on croit. Déjà pour améliorer leur image : un stage dans une entreprise moyenne c’est au moins 100 électeurs directs, 400 avec la famille, 2000 avec les amis… un meilleur rendement que le porte à porte.
        J’en vois même qui pourraient se dire qu’ils vont aller expliquer aux chefs d’entreprise comment gérer leurs entreprises.

        Fais tes adieux à ton conjoint ! Tu n’auras plus de problèmes de genre !

        1. David

          S’ils avaient voulu mieux connaître leurs ennemis (le vilain secteur privé, les méchants patrons, les horribles capitalistes qui produisent de la richesse), ils auraient pu le faire
          depuis très longtemps déjà, les occasions ne manquent pas.

          Au lieu de ça, il suffit de lire les bios des zélus et des zélites pour constater que, depuis l’utérus de leur mère jusqu’à aujourd’hui, ils biberonnent sans discontinuer à la soupe grasse de l’Etat.

          Non mais franchement : vous imaginez 1 seule seconde FuisLePetit travailler en entreprise ?!? ou même le Roi Solex …

          (c’est pas dans leur ADN, tout simplement ; contraire à leur instinct de survie)

          je suis sûr à 99.9999 % que je vais pouvoir conserver mes gonades …

  25. Adrien

    Je m’étonne que vous croyiez encore que les minustres et autres parlementaires servent à quelque chose et/ou soient compétents dans leur domaine…

    La plupart sont des professionnels de la politique. A ce titre, ils ont donc ce qu’on demande à un politicien aujourd’hui : savoir parler devant une foule ou une caméra, faire passer des messages (parfois vibrants), savoir convaincre ou éluder les questions à la con, prendre le micro à l’Assemblée ou au Sénat, soutenir si on est dans la majorité ou s’opposer si on est dans l’opposition, sourire ou faire la gueule à la télé ou à la radio. On ne leur demande pas davantage, et, honnêtement, beaucoup le font très bien.

    Pour les vrais sujets de fond, les lois, les décrets et tout le reste, ceux qui tiennent les commandes, ce sont les hauts fonctionnaires membres des cabinets ministériels et autres confrères de l’ombre. Les minustres et parlementaires ne sont que des porte-paroles. Tout est préparé pour eux par des gens qui rédigent les discours et les interventions, qui gèrent leurs agendas, qui organisent tous leurs déplacements. C’est pour ça qu’on peut les passer de l’éducation au budget, ou d’une députation de Loire Atlantique à un poste de premier minustre. Et ils sont à bonne école depuis les conseils municipaux ou les intercommunalités, où un adjoint à la voirie va s’occuper d’économie ou de culture au mandat suivant.

    Ce sont les techniciens qui tiennent les boutiques, pas les élus.

    1. David

      Parasites de l’air ou parasites de l’ombre, les uns comme les autres se comportent comme des lamellibranches fichés à leur byssus, ne produisant rien d’autre entre leurs coquilles que des lois, du vent et de la paperasse , aux frais de la princesse.

      Si au moins on pouvais les bouffer une fois devenus bien gras, comme des coquilles Saint-Jacques !

      mais non ; cette caste de privilégiés ne sert décidément à rien

  26. Alzheimer

    Un stage de pilotage d’avion de chasse.
    Le député prend place sur le siège du pilote. Le moniteur derrière fait décoller l’avion, lui donne à lire toute la réglementation aérienne et le « Poser un avion pour les nuls », puis à 10 000 pieds il saute en parachute.
    Le stagiaire a intérêt à apprendre vite !

    Variantes :
    – Seul à la tête d’une ferme, produire sa propre nourriture en respectant la réglementation et les normes d’hygiène. Durée minimale : un mois plus 1 jour par kilo de surcharge pondérale (pesé en début de stage).
    – Créer entièrement (à partir de zéro) le dossier sécurité sociale de son enfant très malade avant qu’un médecin puisse l’ausculter.
    – Facteur drag-queen dans le 9-3.
    – Saisie de ses biens personnels jusqu’à ce qu’il ait prouvé qu’il n’a pas fraudé le fisc.

    1. pouf pouf

      Une classe dont le seul travail est de mentir en attendant la relève, en durcissant les règles pour tous sauf eux, qui se fait observer par une caste dont le seul objectif d’élévation personnelle est de ne pas payer ses déjeuners du midi, ou de se les faire rembourser trois fois, tout ça pour conduire dignement un peuple qui ferme les yeux en attendant le choc violent qui ne va pas manquer de se produire. La comtesse ta terre t’emmerde petit homme, tu n’existes toujours pas. Pelle, seau, râteau, pas mieux.

      1. petit-chat

        « Pelle, seau, râteau », beau résumé (NB : chanson dans un sketch sur les balayeurs municipaux)

  27. argone

    heuu vous voulez que les boites coulent plus vite ou quoi là ?

    Un député ne doit surtout pas mettre les pieds en Ets ! pitié pour elles!

  28. Marco33

    Je propose mieux : une semaine avec un avocat du droit social (et qui s’occupe autant des employeurs que des employés) : ils verront vite à quel point est désastreux le code du travail…….

    1. Aristarque

      ET comme ils en concluront inévitablement que toutes ces difficultés proviennent du fait que le législateur avait omis de prévoir les cas correspondants par le menu détail, ils se sentiront obligés de remédier à ce désastreux état des choses… Pas sûr que l’avocat et les autres protagonistes soient gagnants… :mrgreen:

      1. Calvin

        +1
        Pourquoi se méfier du Code du Travail ?
        Ce qui se conçoit difficilement en 3.000 pages doit pouvoir se synthétiser en… euh… 15.000 pages !
        Oubliez le papier et les feuilles. Vivez au XXI° siècle. Vive le Code du travail en dévédérom : la taille n’est limitée que par le manque d’imagination des élus, mais heureusement étendue par leur perversité !

      2. Marco33

        Brut de pomme je dirai : »non », mais vu l’esprit tordu de ces élus…
        Pour très bien connaître une excellente avocate en droit social, il suffit de l’écouter raconter son quotidien pour voir à quel point notre droit du travail est immoral, illogique, anxiogène et anti-entreprises.
        Sa solution : qu’il y ait liberté de licencier!!!!!

  29. Théo31

    Hormis exceptions rarissimes, pas question de prendre des stagiaires, et encore moins un des ces mongaulliens de dé-putes.

  30. ironbooboo

    Avec leur propension naturelle à tout corrompre nous n’y gagnerons probablement que de les voir magouiller avec les petits entrepreneurs. A qui la rénovation de la mairie, à qui le terrain communal pour l’€ symbolique …
    Ça ou autre chose, ce serait tout de même étonnant que les français y gagnent.

  31. Calvin

    J’avais déjà dit dans des comms sur un autre billet, en quoi cette idée pouvait être désastreuse :
    – la plupart des députés, imbus d’eux-mêmes, ne feraient pas amende honorable et continueraient à l’identique, dans une posture de déni qui est leur colonne vertébrale,
    – ceux qui sont encore plus retors, profiteraient de leur passage pour traquer le moindre système D capable de maintenir une entreprise à l’eau, pour torpiller ensuite ces pratiques. Ne pas oublier que le but ultime de ces élus, c’est de zigouiller les indépendants et les PME au profit du salariat et des grandes entreprises copines.

    Sur le plan théorique, une excellente idée, en pratique,c’est la dernière attaque sournoise contre les entreprises : visiter leurs coulisses pour mieux les abattre.
    Cette remarque, évidemment, s’applique aussi à tous les biais constructivistes (d’où le second degré du billet) :
    en croyant faire bien, en manipulant tel et tel « bouton », la machinerie se détracte au lieu de faire du bien.

    Mais quel plaisir ce serait de faire confronter les élus aux conséquences de leurs actions :
    – Duflot dans un syndic immobilier (ou une agence),
    – Montebourg dans une entreprise tournée vers l’export,
    – Taubira dans une prison,
    – Bové dans un abattoir…

  32. malicorne

    Il y a quelques années, j’ai une une fulgurante révélation sur l’état permanent de féodalité mentale dans laquelle se trouvent nos élites. Je participait régulièrement comme expert à des réunions internationales qui réunissaient, quatre fois l’an les représentants et leurs techniciens , disons de très grosses sociétés. En tout, une douzaine de pays, de tous les continents. Au fil des années, nous nous connaissions tous. Un jour, peu avant une réunion, la délégation américaine nous adressa un message nous informant que leur expert ne pourrait venir, mais qu’il serait remplacé par quelqu’un de même niveau d’expérience et d’expertise. Ce scénario s’est renouvellé plusieurs fois au cours des années, par dautres délégations de la planète, dans les mêmes termes et conditions. Puis vint par trois fois le tour de notre beau pays, d’avoir un expert défaillant. Le message destiné à aviser les autres partenaires fut ainsi rédigé :  » Notre expert ne pourra être présent le..mais il sera remplacé par quelqu’un de MEME GRADE. C’est parlant, non ?

  33. Blamey

    Hashtable,

    Pour une fois une idée a laquelle je n’adhère pas.
    Nos élus ne connaissent rien à l’entreprise parce qu’ils viennent de la fonction publique. Il suffit d’une toute petite loi, obligeant à démissionner de la fonction publique tout aspirant a une fonction d’élu.
    Et la miracle, le socialisme recule…

    1. Marco33

      A chaque fois que j’ai vu un gauchiste avoir des responsabilités et devoir tenir la barre en cas de coup dur, ils sont les plus salauds des salauds de patrons.
      Vu et revu…. (en asso et entreprise)

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