Ainsi donc, l’État français fait mine d’avoir pris la mesure du danger qui menace la République, bien avant le chômage ou un système bancaire sous perfusion : il s’agirait de la radicalisation de certains esprits faibles, à laquelle il faudrait répondre par des stages de déradicalisation dont la proximité méthodologique avec des colonies de vacances est probablement fortuite.
Youpi, donc.
On peut déjà se réjouir de l’inévitable succès des mesures entreprises. Malheureusement, on reste en droit de douter que nos politiciens soient les mieux placés pour parler de déradicalisation. En fait, avec un peu d’analyse, on se rend compte que nos maîtres en déradicalisation sont, de loin, les premiers à pratiquer le radicalisme à outrance, et que dans un tour de force rhétorique assez remarquable, ils sont même parvenus à le faire passer pour du consensus social assez pépère.
Et je n’exagère même pas.
Radicalisme de la santé collectiviste
Regardez le discours de nos politiciens lorsqu’ils évoquent, tous, les uns après les autres, l’assurance santé et la façon dont elle fonctionne en France. Tous semblent ardemment d’accord pour faire perdurer un système qui, chaque jour qui passe, pousse les plus démunis à se passer de soins, à reporter aux calendes grecques la moindre intervention sur leurs dents ou leurs yeux tant les remboursements pratiqués sont misérables.
Pourtant, le discours politique sur la Sécurité sociale ne fait pas dans la dentelle : il est bien sûr totalement impensable d’envisager une concurrence dans ce domaine. De la droite la plus extrême à la gauche la plus extrême, en passant par le centre là encore extrême, aucune concurrence n’est envisageable. La Sécu française que le monde nous envierait mais se garde bien de copier restera figée sur ses principes collectivistes, un point c’est tout. Les rares politiciens à évoquer le souci ne le font que par l’angle le moins polémique, celui du RSI, le système de « couverture » sociale (on devrait plutôt parler de mouchoir dans ce cas) pour les indépendants. Honte absolue du système social français, ses dysfonctionnements sont si criants, si extrêmes que la classe politique est obligée de reconnaître sa nullité. Mais à cette exception près, le radicalisme politique prévaut : il n’est de bon système social qu’un système collectiviste, massivement administré et bureaucratique, qui ponctionne sans relâche pour rembourser des clopinettes.
Radicalisme de la retraite par répartition
Radicalisme encore, lorsqu’il s’agit d’évoquer les retraites qui ne doivent être absolument que par répartition, ne laissant aucune place à l’argument de la capitalisation, pourtant en vigueur dans tant d’autres pays (avec succès, y compris et même si cela pourrait paraître contre-intuitif, pendant les crises). Radicalisme toujours lorsqu’on se rappelle que cette répartition, qui aboutit tous les ans à des pensions misérables pour des générations qui ont pourtant lourdement cotisé (artisans, commerçants et surtout leurs conjoints), est truffée d’inégalités. Passons rapidement sur les avantages des fonctionnaires auxquels la capitalisation est, elle, permise alors qu’elle est impossible aux autres catégories de cotisants.
Radicalisme de l’impôt
Non seulement, l’impôt est considéré comme normal mais en plus est-il sans arrêt paré de vertus qu’il n’a jamais eues : non, l’impôt n’a jamais permis de rendre moins pauvres les pauvres. Et qui peut, sans être un extrémiste de l’égalitarisme, se réjouir que cet impôt a déjà rendu pauvres nombre de ceux qui étaient devenus riches ? Du reste, où est la progressivité et l’égalité de traitement lorsque plus de la moitié des ménages y échappe, et qu’en conséquence, moins de la moitié des Français paie pour tout le monde ?
On peut aussi évoquer l’ISF, qui ne rapporte à peu près rien et ne sert essentiellement qu’à stigmatiser une frange de population, celle qu’on aurait au contraire tout intérêt à choyer pour la faire rester, investir et consommer en France ; parlez de supprimer cet impôt et immédiatement, l’extrémisme de tant de politiciens se dévoile sans la moindre retenue. De la même façon, on retrouve exactement le même radicalisme fiscal avec l’impôt sur la mort qui consiste à faire cracher au bassinet des héritiers sur des sommes qui ont déjà, toutes, été largement grevées d’impôts et de ponctions fiscales. Là encore, évoquez sa suppression (pour s’aligner avec la grande majorité des pays européens, par exemple), et vous découvrirez nombre de dangereux extrémistes dans les rangs politiques.
Radicalisme de la culture d’État
Qu’y a-t-il de modéré dans les propos de nos politiciens lorsqu’ils évoquent la culture et les milliards de fonds publics qui y sont déversés, tous les ans, avec le résultat pourtant calamiteux qu’on observe ? Comment ne pas voir le radicalisme à l’œuvre lorsque l’impôt de tous finance des programmes télé ou radio, des films ou des séries, qui choquent les convictions religieuses, politiques ou sociales d’une part croissante de ceux qui paient pourtant pour ces productions qui ne rencontrent, de surcroît, aucun succès (ni chez nous, ni à l’étranger) ? Où est la retenue, la raison, le consensus lorsqu’on apprend qu’une chaîne publique va financer une fiction sur le Front National en pleine période électorale, par exemple ?
La culture officielle, d’État, subventionnée et adoubée par le pouvoir, ce n’est pas radical, ça ? C’est du consensus, de la concorde nationale, du raisonnable alors que le chômage n’a jamais été aussi haut et que l’argent consacré aux cacas thermomoulés ou télévisuels serait certainement mieux employé dans d’autres ministères, régaliens notamment ?
La Jeunesse Nationale d’État (ayant même son ministère de la jeunesse et des sports), l’Éducation Officielle Nationale, d’État là encore, avec ses programmes officiels, son idéologie même pas cachée, ses méthodes qui ont largement prouvé leur efficacité pour produire des illettrés, des analphabètes et des semi-débiles, c’est encore du bon gros consensus mou, ça ne s’apparente pas du tout à du radicalisme républicain qui s’insère partout où il peut, dans l’école, la famille, les relations interpersonnelles, peut-être ? Cette lutte acharnée contre les écoles privées hors contrat, contre l’école à domicile et donc hors du giron de l’État, ce n’est pas du radicalisme, bien sûr. C’est normal. C’est raisonnable. C’est souhaitable. C’est du vivrensemble à gros bouillons tendres.
Radicalisme de l’atmosphère
Et puis surtout, par dessus tout, comment ne pas sentir cette atmosphère si consensuelle, si ouverte au débat, si franche et si sincère qui s’est lentement installée en France ? Il n’y a pas de radicalisme en France, voyons, puisque la liberté d’expression est sévèrement encadrée, que chaque petite phrase, si elle est émise par un adversaire du Camp du Bien, sera disséquée et interprétée comme une attaque aux Valeurs RrRépublicaines et de Vivrensemble dont personne ne connaît finalement ni la liste, ni la définition précise, et sera ensuite brocardée sur toutes les ondes, dans tous les éditos fleuris que la presse, radicalement subventionnée, pourra offrir.
Il n’y a évidemment aucun extrémisme dans ces lois mémorielles qui musellent tout débat historique en décrétant une histoire officielle, chose que n’ont pas renié les pires dictatures de l’Histoire (et on ne se demandera pas pourquoi, ce serait faire preuve de radicalisme).
Il n’y a bien sûr aucun radicalisme dans l’auto-censure qui règne partout, dans les journaux, sur les plateaux télé, pour éviter d’évoquer l’insécurité, l’immigration, la religion, pour ne parler de l’environnement qu’en termes catastrophistes, du climat qu’en termes de réchauffement forcément humain, d’économie qu’en constat de dérives forcément capitalistes.
Tout ceci n’est ni extrême, ni radical, voyons. C’est normal, consensuel, démocratique et accepté par tous avec un petit rot de contentement à la fin du repas.
Je doute qu’il y ait un jour des centres de déradicalisation pour politiciens. Il en faudrait aussi pour le bon peuple qui croit et réclame ces radicalisations.
Il ne faut pas désespérer … en premier lieu , il crée de la pensée positive et le reste suivra …
Nous sommes créateur de notre propre bonheur, s’il faut un centre de déradicalisation pour politicien, alors mettons nous en méditation et réalisons ensemble ce nouveau projet de vie…
Il faudrait déjà fermer les centres de formations ou les jeunes politiciens ce radicalises : l’ENA !
Et fermer les centresou ils se ressemblent pour perpétrer leurs « Inactions politiques ». Le SENAT
Il faudrait aussi interdire de prêche au journal télévisé du 20H leurs eMenteurs qui tentent de corrompre l’esprits des contribuable en leurs promettant l’absolution s’il payent bien leurs impots sans poser de questions.
J’ai mal à mon radicalisme 🙂
On a des îles moisies en TAFF qui pourraient les héberger. Cela raccourcirait les stages.
Que signifie l’acronyme TAFF ? Rien sur Google à ce propos.
Mais si c’est ce que je crains, vous n’allez pas être copain avec notre Pheldge national !
Peut-être parce que ce sont les TAAF : Terres Australes et Antarctiques Françaises. ^^
Terres australes et antarctiques françaises. La terre Adélie.
Parfait, on y met les élus et on la renomme :
La Terre à Délits.
C’est toujours un plaisir de lire tes jeux de mots 😉
+1 il est doué le minot 🙂
Désolé pour les TAAF, joli jeu de mot =)
Ouais , mais ton histoire de « la terre a des lits », c’est à dormir debout !
Après terra nova, terra deli ?
En vieux baba-cools nostalgiques de Katmandou, c’était au départ Terra Dehli, puis le naturel soce est revenu au galop et on retrouve la formulation
deà Calvin Terre à délits !Plus l’archipel des Crozet, l’archipel des Kerguelen, les îles Éparses de l’océan Indien, les îles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam.
La Bonzaille, elle est pénible ! Google te donne :
taaf.fr/Presentation-generale-des-TAAF
Et si le radicalisme, c’était cette « fameuse » république ??… (créée par un homme pour un homme, permettant toutes les dérives du pouvoir et ne sanctionnant que les citoyens de droit commun et en situation régulière)
Le radicalisme le plus sanglant est né de là en effet…C’est à se demander si la cause des maux ne se trouve pas en cette origine.
Comme de plus en plus de voix le clament en sus de la vôtre, la SS régime général universel autoproclamé est d’autant plus prônée que ses laudateurs bénéficient d’un régime spécial bien plus intéressant en rendement prestations / cotisations. Toujours ce principe de tous égaux mais certains (la très grande majorité) plus que d’autres (la minorité laudatrice).
Cela ressort de la plus pure logique puisque les déficits des régimes spéciaux sont en plus remboursés par des prélèvements ad hoc dans les ressources du régime général.
Bref, les pauvres paient pour les riches, ce qui, normalement, devrait faire désordre en Socialie…
Heureusement pour leurs fesses, le Propagandastaffeln veille à endormir les esprits..
Au sujet de la SS, je me pose une question. Quelqu’un qui se trouve d’un seul coup sans couverture n’a-t-il pas la possibilité de choisir cette dernière? Après tout, il ne cotise plus.
Avec la Puma qui est en place depuis le 01/01/2016 (notez le magnifique acronyme, preuve que MST et sa clique ne chôment pas…), il est possible de s’affilier sur base du critère de résidence – cad + de 6 mois par an.
Le coût :
Personnes redevables de la cotisation maladie subsidiaire
Sont redevables d’une cotisation annuelle, les personnes :
qui ne perçoivent pas de revenus d’activité ou dont les revenus tirés d’activités professionnelles exercées en France sont inférieurs à 10 % du plafond de la Sécurité sociale (Pass) ;
et dont les revenus du capital sont supérieurs à un 25 % du Pass éventuellement majorés des moyens d’existence et éléments de train de vie (les modalités d’évaluation doivent être fixées par un décret à paraitre).
=> notez le coup de massue sur les vilains qui touchent des revenus du capital, c’est bo la justice sociale, sachant qu’il y a déjà une CSG à taux supérieure sur les revenus du capital (qui continuera à être payée et ne donnera toujours pas droit à une couverture), et se rajoutera de plus le taux de 8% exposé ci dessous :
Puis le calcul, arrivé là, on se dit, dommage ils auraient enfin pu faire quelque chose de simple, mais non…on retombe dans de l’usine à gaz française :
Modalité de calcul
Le taux de la cotisation est fixé à 8 %.
Le calcul est différent selon que les revenus sont inférieurs à 5 % du Pass ou compris entre 5 et 10 % du Pass. Dans les cas, il fait intervenir un certain nombre de facteurs.
Deux composants de la formule sont liés au Pass. Cela permet d’actualiser la formule automatiquement chaque année :
D : 25 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (9 654 € en 2016) ;
S : 10 % du Pass (3 862 € en 2016).
Les deux autres composants sont liés à la situation personnelle du bénéficiaire de la PUMa, qui elle aussi est susceptible d’évolution :
A : base de calcul de la cotisation. Elle est constituée devenus fonciers, de capitaux mobiliers… et de l’ensemble des moyens d’existence et des éléments de train de vie pris en compte (décret à paraitre) ;
R : montant des revenus tirés de l’activité professionnelle exercée en France.
Si les revenus d’activité professionnelle sont inférieurs à 5 % du Pass, le taux est appliqué à la base de calcul (A) minorée d’un montant égal à 25 % du Pass (D) : soit 8 % x (A – D).
La cotisation est proratisée si l’assuré ne relève qu’une partie de l’année de ce régime PUMa.
Si les revenus d’activité professionnelle sont compris entre 5 % et 10 % du Pass, la formule est la suivante : 8 % × (A – D) × 2 × (1- R / S).
Les cotisations seront automatiquement calculées suite à la déclaration de revenus grâce aux informations transmises par l’administration fiscale.
Les revenus pris en compte sont ceux de l’année précédant l’année au cours de laquelle la cotisation est recouvrée. La contribution PUMa due au titre des revenus 2016 sera à payer en fin d’année 2017.
Il s’agira de la première exigibilité de cette cotisation subsidiaire.
Tout ce choc de simplicité, toute cette poésie du pourcentage, cette tempête d’amour mathématique, vraiment, je Like +1 Love.
Dire qu’un bon paquet de ces paltoquets beuglaient en choeur il y a 48 ans qu’on ne tombe pas amoureux d’un taux de croissance…
Mais là, d’après eux, nous devrions succomber sous le charme…
La France est un pays de crânes d’œuf et d’enculeurs de mouche.
… à sec avec une poignée de gravier…
Fuyez, pauvres fous 🙂
Le socialisme c’est de la magie pure, comme celle de l’homme puma:
https://www.youtube.com/watch?v=E0ffyHkBJJs
Billet profond sur des sujets cruciaux. Je suis cependant de moins en moins certain que ce « radicalisme » soit en mesure de résister à une crise majeure (la prochaine à venir est celle qui suivra le référendum en Italie dans deux mois). D’ailleurs, plus le monde auquel il se rattache perd pied devant les innovations technologiques et les changements sociétaux (nombreux sont ceux qui se réclament de l’état mais font tout pour vivre en marge à titre personnel), plus la radicalisation est forte (en témoigne les gesticulations de Belle Bécasse à l’EN entre autres sur les écoles privées hors contrat).
Ce matin, j’ai poussé un grand soupir lorsque j’ai lu cette nouvelle: « Des députés socialistes suggèrent une « taxe YouTube » » (http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRKCN12B2H0). Ils n’arrêtent donc jamais. Ils sont irrécupérables.
Excellent !
la lecture de cette news Reuter est un délice de socialie, avec tous les bons morceaux habituels :
– Déjà, on retrouve karine bergé et bruno le roux à la manoeuvre
– ensuite, on apprend que les « sites de presse » en seront exemptés
– et on termine par une réduction de cette taxe sur les contenus dits « amateurs ». Avec toute la latitude floue qu’englobe ce terme…
Il faut alimenter la pompe a fric ! Car ils n’ont pas prévu de réduire la voilure coté dépenses. Tant que la vache reste a dispo, il faut la traire jusqu’à la dernière goûte. Tan pis si elle doit en crever.
Oui; mais dans le détail, on voit bien que ça sera aussi un levier de plus pour sélectionner qui sera dans le camp du bien, et qui sera catalogué bête immonde 😉
Je peux pas m’empêcher de partager la conclusion : « la complexité de cet amendement est révélatrice de la difficulté à taxer les contenus numériques ».
Traduction : « on comprend rien, mais avec un amendement auquel personne ne comprend rien non plus on arrivera peut-être à se faire du fric »
Ce matin, nouveau soupir. Les cuistres s’en prennent aux actions gratuites!!! C’est quoi la phrase d’Audiart déjà?
Centre de déradicalisation : les politiciens se paient de mots. On est dans le hollandisme pur : il suffit de trouver des mots, de les prononcer et POUF, le problème est résolu!
Outre le vide sidéral qu’il y a derrière ces termes, le plus inquiétant c’est cette impression criminelle de simplicité.
Criminelle à double titre : donner l’impression qu’une solution simple, facile et efficace existe et surtout amener au fait qu’il suffit donc de rééduquer pour ramener sur le droit chemin du Bien.
Bref, de centre de déradicalisation on arrivera vite au camp de rééducation populaire…
LE début pour avancer vers une solution, consiste d’abord à regarder la réalité en face, et d’arrêter d’appeler « jeunes » des criminels, « violence » des crimes, « radicalisé » des islamistes et « lutte contre DAESH » une guerre de religion.
Et cela vaut pour les autres problèmes que la France connaît (« ultra-libéralisme » pour les tenants d’un étatisme mou…)
Mais on est pas assez encore dans le m.rde pour que ça bouge, mais ça avance.
Faut bien toucher le fond de la piscine avant de rebondir…
Encore plus fort la manière dont Vals réagit à l’autodafé des policiers en banlieue. Il veut mettre une feuille plastique sur leurs pare-brise et leur donner des combinaisons ignifuges … Toujours s’attaquer aux feuilles de l’arbres, jamais à sa racine est leur proverbe préféré de toute évidence … Je suppose que l’action suivante sera de leur mettre des casques de chantier pour les protéger des projectiles …
@Deres j’hallucine .. et à la fois , c’est tellement eux , il faudra penser à généraliser la tenue aux profs , ça pourrait être utile.J’imagine qu’un pote de Mr Valls va créer sa boîte pour produire les tenues ad hoc , histoire de joindre l’utile à l’agréable .
Sinon , une petite info pour Mr Valls , il existe des véhicules adaptés à ce type « d’incident » et des gens formés pour , ça s’appelle des tanks et les types formés des militaires , je dis ça , je ne dis rien …
Les flics ont également d’autres dispositifs utiles: ça s’appelle des flingues
Le simple fait de les sortir de leurs étuis leur vaut les pires ennuis.
Ce qu’il y a de bien, c’est que les pompiers qui subissent les mêmes attaques en banlieues émotives sont déjà équipés…
« Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. » Proverbe chinois
Ca confirme les dires du patron : ils en ont rien à branler des flics et des victimes. Ce qui les intéresse c’est de s’assurer que les parents de Mouloud voteront bien en 2017.
Et que Mouloud et ses potes ne foutent pas le feu au quartier
Oui, mais la piscine est beaucoup plus profonde qu’on ne l’imaginait (on se demande d’ailleurs si elle en a un, de fond), et elle n’est pas remplie d’eau spécialement propre
« On découvre lentement, très lentement, cette vérité génante, implacable, terrible a vrai dire, que le capitalisme n’est pas la source unique de tous nos maux » Jean Daniel
Surtout que le capitalisme n’est qu’un système économique, pas politique, ni religieux, et qu’aucune police ne vous impose de travailler dans ce cadre.
« le capitalisme n’est qu’un système économique »
Karl Marx, sors de ce corps. !!!
Les droits de propriété légitimes, c’est ça le capitalisme.
Et le radicalisme vert, sa réécriture de la science … Je vous le laisse écrire
Cher h16, pourquoi vous acharnez-vous contre les droits de succession ? Je comprends qu’on le critique s’il est mal calibré et le fait qu’il s’ajoute à des impôts et taxes déjà très élevées. Mais s’il fallait choisir un et un seul impôt pour financer un système (qu’on suppose ici efficace), qu’y a-t-il de mieux qu’un impôt qu’on ne vous réclame que lorsque vous êtes mort ? Comparer à être taxé sans vergogne dans tous les actes de ma vie, je préférerais être taxé après ma mort. Et ce qui peut au passage augmenter la réussite au mérite par rapport à la réussite par l’héritage ne me semble pas si mauvais.
<>
Najat Najat, es tu là ?
» Et ce qui peut au passage augmenter la réussite au mérite par rapport à la réussite par l’héritage ne me semble pas si mauvais. »
En effet, le mot « réussite » était mal choisi ; je voulais dire « richesse » à la place. Il me semble plus légitime, dans un système libéral, de favoriser l’enrichissement par le travail et le talent de chacun plutôt que par l’héritage.
Vous reconnaissez la possibilité de l’enrichissement par le travail. Pourquoi alors ne reconnaissez-vous pas qu’un des objectifs légitimes de l’enrichissement par le travail est la constitution d’un héritage ? Avec tout ce que cela implique comme garanties pour l’avenir des succédants.
Parce que vous déniez la faculté de choix aux citoyens. L’affirmatif est adapté à votre positionnement. Ce qui reste à déterminer, c’est le pourquoi de votre hérésie morale et intellectuelle dans ce domaine …
Le Camarade Alexandre a farpaitement raison de dire qu’être riche c’est mal, et être riche parce que ses parents ont transmis leur richesse, c’est très inégaitaire ! En fait, c’est l’état qui devrait récupérer les biens des défunt et financer la juste redistribution, base de l’égalité réelle.
Venez participer au méchoui-débat organisé sur ce thème, à Aubervilliers ce week-end, station de métro « Front-Populaire » ! viendez nombreux, viendez avec des amis 😉
Taxer un héritage, c’est taxer un truc qui a déjà été taxé multiplement. C’est du vol sur du vol. Ce que vous exprimez, c’est de la simple jalousie : celle ce ceux qui n’ont pas ce que les autres ont accumulé par leur travail. L’héritage, c’est le fondement même de la société. C’est pour ça que l’on plante et qu’on récolte. C’est pour ça qu’on bâtit.
Tout impôt est inique par définition car c’est un échange déséquilibré d’un bien réel contre une promesse virtuelle. C’est pour cela que les impôts doivent être les plus faibles possibles. En France, on est très loin de la situation idéale qui serait de très nombreux impôts très faibles sur toutes les activités pour ne pas biaiser le marché. Nous on a des impôts très élevés sur toutes les activités avec une volonté marquée d’influencer le marché au passage, tout ce qu’il ne faut pas faire donc !
C’est aussi parce que les impôts qui avaient initialement fonction de financer l’ Etat régalien ont été transformés en machine d’ égalitarisme déchaîné (hors politiciens parce que déconner, faut pas trop non plus…) pour être nécessaires à tout un tas de missions que l’ Etat, Grançais, s’est arrogé de faire quand bien même il soit loin d’en être le plus capable…
Le régalien, c’est à peine 10/12% du budget actuel… Je peux admettre qu’un état moderne soit plus coûteux qu’au 19me siècle mais avec pareil écart???
Là, Monseigneur, on vous sent plus qu’agacé!!!
Et il y a de quoi!!!
Mais tabasser ainsi cette pauvrette de Laure…
« Ce que vous exprimez, c’est de la simple jalousie : celle ce ceux qui n’ont pas ce que les autres ont accumulé par leur travail. » Justement non, c’est « jalouser » ce que les autres n’ont PAS obtenu par leur travail mais par celui de leurs ancêtres, ce qui est quand même assez différent.
Puis ma question c’était plutôt : « si l’on admet qu’il faut un impôt et un seul (ce avec quoi vous pouvez être en désaccord mais ce n’était pas mon sujet), alors les droits de succession ne sont-ils pas le meilleur impôt ? »
@alexandre vous allez avoir 3 types de comportements : je claque tout pour ne rien donner à l état ; je travaille au minimum ; je travaille et je me barre. Ds les trois cas vous ne risquez pas d avoir un pays dynamique au sens économique. .. car le capital d aujourd hui est l investissement futur . Votre point de vue m intrigue , j imagine que vous n avez pas d enfants ? Ou alors je ne vois pas , ou est l intérêt de faire demarrer chaque génération de zéro ? On pourrait aussi faire une « course mondiale » et repartir des cavernes , chouette ! Comme ça on serait tous bien egaux avec nos pieds nus et nos silex .
« Justement non, c’est « jalouser » ce que les autres n’ont PAS obtenu par leur travail mais par celui de leurs ancêtres, ce qui est quand même assez différent. »
Alexandre, vous vous rendez compte de ce que vous dites ?
Il n’y a pas de différence, vous jalousez juste ce que les autres ont.
Il n’y a pas de limites dans votre raisonnement puisque l’on transmet aussi de son vivant et à commencer par les valeurs, une bonne éducation, une bonne instruction, des aides et des cadeaux, des réseaux etc… et donc avec votre raisonnement vous devez donc jalouser celui qui a fait des études qui lui ont permis d’avoir un bon salaire puisque ces études il les a fait grâce aux moyens de ses parents, ce qui est une donation préciput en quelque sorte, vous devez aussi jalouser le métier transmis, la voiture offerte aux enfants, le coup de pouce donné aux enfants pour acquérir un logement etc…
Ou alors pour vous il y aurait une différence entre transmettre de son vivant et transmettre après sa mort ?
Et donc en suivant votre raisonnement l’imposition dépend de l’âge de la mort ? Puisque vivant plus longtemps ils pourront me transmettre plus et être imposé moins (et vice-versa).
Donc en final le budget de l’état se porte mieux si les gens meurent tôt et ne dépensent pas leur patrimoine ? Je me ferais du souci si j’étais vous vu que c’est aussi l’état qui s’occupe de votre santé !
Et pour les parents qui meurent avec des enfants en bas âge vous faites une loi spéciale ?
Pour vous le monde doit vraiment être trop injuste !
__________
PS : je me suis posé cette question aussi mais pas pour les mêmes raisons. Mais j’ai vite repris mes esprits : l’imposition de l’héritage appauvrit plus les pauvres que les riches et elle détruit le capital. Si un pauvre peut s’en sortir c’est justement en acquérant du capital par héritage.
Je plussoie.
Pour tenter de comprendre ce qui se passe, j’ai trouvé ça: « La taxation de l’héritage en France: les arguments des deux camps » (http://www.captaineconomics.fr/-la-taxation-de-l-heritage-en-france-les-arguments-de-deux-camps)
Et sinon, ceci :
http://h16free.com/2012/10/28/18090-limpot-sur-la-mort-cest-vraiment-chouette-et-tres-moral
Notez qu’il y a des pays SANS impôts sur l’héritage et que, comme par hasard, ils ne s’en portent pas plus mal, au contraire.
Incroyable les commentaires du billet. Ca fait peut être deux ans que je lis h16 + commentaires tous les jours et je ne crois pas avoir déjà vu ca.
Vous devriez détailler un peu le « ça »… ne nous laissez pas dans le flou !
par exemple que tu n’es pas fichue de rechercher TAAF avec Google 🙂 le reste à côté c’est de la roupette de samsonite 😉
Mélenchon , Besancenot, Autain et Filoche ont partouzé un jour, il y a longtemps, un enfant est né, Autain le baptisa « Alexandre » …
C’est surtout étrange de penser que la réussite au mérite ne doit pas permettre la constitution d’un patrimoine transmissible par héritage. Ce qui signifie qu’un parent qui bosse pour soulager l’avenir de ses enfants est mauvais.
Votre raisonnement m’échappe…
Je cherche juste à démontrer le bien-fondé des droits de succession PAR RAPPORT à d’autres impôts (voir ma réponse juste au-dessus). Je n’ai jamais dit qu’il fallait inciter les gens à ne rien transmettre ni les spolier de 100% de leur héritage. Je préfère être taxé sur l’héritage (qu’on touche souvent vers 50-60 ans), plutôt que sur ma paye, mon carburant, mes haricots verts, mon habitation…
Ca, j’avais compris.
C’est votre seconde partie qui m’interpelle, qui consiste à dire que la réussite au mérite est à valoriser par rapport à la transmission de patrimoine.
Or, sans faire de procès d’intention, on peut penser que celui qui au départ n’a rien et se constitue un patrimoine l’a fait « au mérite ». Ce qui revient à dire qu’un héritage n’est qu’un mérite transmis. C’est donc pour moi la résultante du mérite.
Le mérite aura-t-il autant de force si le patrimoine se trouve plus ou moins spolié à la fin de la vie ? Comme pour tout, ceux qui n’auront rien s’en foutront, ceux qui auront bossé pour se le constituer (et le transmettre) seront pénalisés, et finiront par ne plus vouloir « mériter ».
Votre système me laisse à penser qu’il fonctionnera comme tout ce qui est socialiste en ce moment : nivellement par le bas, car l’individu qui « mérite » n’en tire aucune satisfaction personnelle et ne peut capitaliser sur son travail pour en faire un patrimoine transmissible.
Et on arrive à un problème avec votre premier point, puisque si plus personne ne souhaite constituer de patrimoine, il n’y aura plus rien à hériter et donc, plus de possibilité pour l’état de lever l’impôt.
Mais si, voyons! L’ Etat taxera la paye, le carburant, les haricots verts et l’ habitation…
Et il ajoutera rapidement quelques autres délicieuses attentions à cette liste embryonnaire…
parce qu’il n’y a pas de raison pour que certains puissent échapper à la ponction en mangeant des pâtes plutôt que des haricots verts…
« On peut penser que celui qui au départ n’a rien et se constitue un patrimoine l’a fait « au mérite ». Ce qui revient à dire qu’un héritage n’est qu’un mérite transmis. C’est donc pour moi la résultante du mérite. Le mérite aura-t-il autant de force si le patrimoine se trouve plus ou moins spolié à la fin de la vie ? »
Votre objection est intéressante. En fait j’aimerais bien savoir quel est le poids de l’envie de transmettre dans l’incitation à accumuler de la richesse. Vous prétendez qu’il est important, quant à moi je n’en suis pas aussi certain (bien que j’aie un enfant). L’égoïsme personnel est probablement un moteur suffisamment puissant pour inciter à accumuler.
Mais encore une fois, ma remarque était comparative (entre les impôts). Et personne ne m’a contredit sur le fait qu’à impôt égal, les droits de succession sont peut-être le meilleur impôt.
Le racket fiscal français n’est que la conséquence de la gabegie des dépenses de l’état. Inutile de se battre pour savoir si tel ou tel impôt est juste ou pas. Il y a trop de prélèvements pour tenter de résorber hémorragie des finances publiques.
Cela ne va pas s’arranger après mai 2017 comme par enchantement. A moins que l’on découvre du pétrole dans les sous sol du bois de Boulogne ou que l’on vende la Corse pour 2000 milliards d’euros.
Mmmh malheureusement, c’est parce qu’il y a trop de ponction qu’il y a gabegie, et qu’il y a racket permanent. Tout ceci est une magnifique boucle autocatalytique qui n’aboutira qu’à l’explosion du système.
Alors il faut la vendre à la Sicile car sinon au pire on aurait 2 zones mafieuses à nos portes, au mieux un nouveau paradis fiscal et là ça tombe bien puisqu’on est en plein dans le sujet fiscal.
@jean le pétrole sous nos pieds n’y changerait rien , demandez à nos amis du Venezuela
Val honey, c’est exactement cela , ce que ce serait :la fin des haricots puisque ce serait le déchaînement de tous les rentiers et des assistés qui exigeraient le partage équitable de cette manne pétrolière au nom de la justice sociale. Nous expérimenterions en vraie grandeur live la malédiction de la poule aux oeufs d’or puisque la réponse à chaque difficulté financière consisterait à faire pisser les derricks… sans autre forme de procès et d’ efforts… 😈
Vous êtes un type curieux , Alexandre , un type qui accumule pour accumuler ? ce n’est pas de l’égoïsme mais de l’avarice . Je suis peut être optimiste sur ce coup mais je pense que ce type de vice n’est pas si fréquent que ça . La plupart de gens sont heureux de transmettre à ceux qui leur sont chers , à défaut , ils n’amassent rien , d’ou la faillite récurrente des sociétés collectivistes.
il dit « Je cherche juste à démontrer le bien-fondé des droits de succession … » faut pas chercher plus loin ! à partir de là, il refuse toute discussion critique : il est dans une foi aveugle de la justice par l’impôt.
Vous tronquez ma phrase, j’ai dit « PAR RAPPORT à d’autres impôts », c’est le plus important et vous l’omettez. Vous êtes dans la caricature, dans l’injure et vous me faites dire ce que je n’ai pas dit. Je ne suis absolument pas socialiste (comme vous le dites plus loin), je suis libéral (et un peu identitaire : en somme l’homme à abattre, pour l’état), je ne lirais pas H16 si ce n’était pas le cas. Je suis comme vous tous ici, je suis pour la responsabilité individuelle, la réduction de la taille de l’état au régalien (il y a sûrement ici des libertariens qui veulent se passer d’état, ce à quoi je ne suis pas spécialement fermé). Je parlais seulement de ma « préférence » d’un impôt pour un autre, ce avec quoi on peut ne pas être d’accord ; sauf qu’en fait personne n’y a répondu.
Mouahah ! Tu viens de toucher le nerf « fils-à-papa ». Et qu’on ne te réponde pas sur ce que tu as réellement dit ne m’étonne pas outre mesure. Le « libéral » ne l’est quelquefois que parce qu’il y’a la promesse qu’on ne touchera pas à sa gamelle. D’où l’agressivité des propos.
Le discrédit touchant le courant « libéral » est tel (même aux Etats-Unis) qu’il n’y a plus qu’une solution : le libéral doit filer tout son fric, tel Bouddha, afin qu’on ne voit plus en lui le petit commerçant masqué 🙂 Cela redonnera peut-être ses lettres de noblesse au libéralisme.
L’héritage joue un rôle prépondérant dans la réussite (http://argentetreussitetpe.unblog.fr/2014/01/15/partie-ii-lheritage-un-facteur-de-reussite/ )
Doit-on pour autant le taxer ? Je n’en ai aucune idée. Mais je comprends l’agacement devant l’arrogance des clients de « L’hôtel des 3 faisans ».
La réponse est simple : l’impôt sur l’héritage est, de loin, le pire des impôts. Et j’ai amplement répondu.
« fils à papa », vous vous trompez totalement sur mon compte. Je devrais toucher un héritage proche de 0 et dans mon secteur d’activité, être libéral n’est même pas envisageable. Je suis donc libéral par conviction et au détriment de mes intérêts immédiats, ce qui je suppose n’est pas le cas d’un grand nombre de lecteurs ici. J’ai été convaincu, il y a pas mal d’années, que l’impôt sur l’héritage était un meilleur impôt que les autres. Mais je suis tout à fait prêt à changer d’avis si on me prouve que ce n’est pas le cas. Je suis toujours ouvert à la discussion et à la controverse. H16, vous dites « l’impôt sur l’héritage est, de loin, le pire des impôts ». J’aimerais une démonstration ou des liens pour alimenter ma réflexion.
Moi, je vous contredis en vous signalant que si le montant de mon patrimoine (futur héritage de mes enfants) devait être bouffé quasi intégralement par la taxation dudit héritage, je ne me fatiguerais pas à le constituer en dehors de l’ habitation principale sachant que celle -ci ne serait envisageable que dans l’optique d’ avoir le choix d’habiter un lieu qui me convienne convenablement.
On a l’ impression que courbe de Laffer, rendement décroissant de la taxation par disparition de la base taxable sont d’ aimables billevesées qui ne vous signifient rien…
Est-ce que ça vaut le coup finalement de travailler autant pour ses enfants ? Qui d’ailleurs seront devenus assez mûrs quand tu défunteras.
Statistiquement, ils diront juste avant : « Oh là là, encore obligé d’aller voir le vieux con ce dimanche ! ».
Comme disait Gainsbourg : « Je bouffe tout ! Je ne vais pas laisser à Charlotte un handicap de 600 millions ! ».
Le problème des stats, c’est qu’elles ne peuvent pas servir de guide au niveau individuel : que vous ayez une famille de merde et que vos enfants se disent « Oh là là, encore obligé d’aller voir le vieux con ce dimanche ! », soit, mais ça n’en fait pas un cas transposable chez moi ou chez d’autres.
Exactement, Monseigneur. Nous ne fonctionnons pas ainsi dans ma famille.
Prévert disait : « Une rue sans marchand de couleurs, sans vendeur de cacahuètes et sans pute, ce n’est pas une rue ! ».
C’est un peu la même chose pour une famille…
Ah bah si vous avez des peintres, des vendeurs de cacahuètes et des putes dans votre famille, là, forcément, on ne peut plus comparer.
Avant qu’il ne serve à mes enfants, j’ entendais que mon patrimoine acquis par mon travail (je n’ai encore rien reçu de mes parents si ce n’est de la nue-propriété, ce qui vous fait une belle jambe pour un besoin financier) me serve d’abord à moi et à mon épouse pour la retraite. Opposant à la retraite par répartition, particulièrement à la version Grançaise depuis que le principe m’en avait été expliqué, j’ en tirais la conséquence logique d’un besoin de rente quand la vigueur ne serait plus aussi forte qu’aux jours de ma jeunesse…
« …je n’ai encore rien reçu de mes parents… »
Oh, Harry, y a des gens encore plus vieux que toi ?!
Cela va donner de l’ espoir à Pheldge de toucher du Soylent Green en anticipation sur la réserve que je constitue pour lui…
« En fait j’aimerais bien savoir quel est le poids de l’envie de transmettre dans l’incitation à accumuler de la richesse. Vous prétendez qu’il est important, quant à moi je n’en suis pas aussi certain (bien que j’aie un enfant). L’égoïsme personnel est probablement un moteur suffisamment puissant pour inciter à accumuler. »
Il vous a échappé que tout ce qui est taxé disparaît car la taxe diminue fortement la motivation : taxer le travail conduit à délocaliser les emplois, taxer les véhicules puissants a détruit l’industrie automobile française à la grande joie des allemands (cf les taxes des véhicules société, les coûts des cartes grises et les malus), taxer le tabac : contrebande… et visiblement vous n’avez pas remarqué que les professions libérales bossent de moins en moins à cause des hausses d’IR.
C’est symptomatique que vous utilisiez comme Mélenchon le terme d’accumuler : visiblement vous n’avez pas compris pourquoi les gens travaillent et vous avez trop regardé les dessins animés de l’oncle Picsou qui admire le tas de pièces d’or qu’il a accumulé.
En fait les gens épargnent car ils sont responsables et n’ont pas l’intention de vivre sur le dos de leurs enfants ou des autres. Taxer l’héritage encore plus qu’actuellement et vous aurez une génération de vieux assistés.
Une anecdote : quand une personne décède, généralement les frais d’obsèques sont pris sur le compte du défunt. Ceux-ci étaient de 4500€ pour un grand-oncle assez éloigné décédé récemment… mais le fisc n’a retenu que 1500€ au titre de cette dépense… et donc le différentiel a été réintégré dans la succession comme si il ne l’avait jamais quitté… et vu que c’était une parenté assez éloignée et qu’il n’y avait plus de collatéraux ni de descendants directs la succession a été imposée à 60% environ… et donc le différentiel sur les frais d’enterrement réels a été taxé de 3000€ x 60% = 1800€…
Payez vos frais d’enterrement avant de mourir !
e fait de connaître un éleveur de cochons, m’a permis d’envisager l’évacuation de mes restes, avec sérénité et une lucidité prévoyante …
« je préférerais être taxé après ma mort »
C’est tellement mieux de faire payer les autres à sa place. Jaloux, profondément égoïste et surtout tellement socialiste.
Vous êtes de mauvaise foi. « Etre taxé après ma mort » ne veut pas dire faire payer les autres, étant donné que le corollaire sera de voir l’héritage que je reçois de mes parents taxé également. Pourquoi autant de hargne ? Je dis simplement qu’à impôt égal, il vaut mieux qu’il soit là.
« ne veut pas dire faire payer les autres »
Si. Précisément. Exactement. Et pour un truc déjà taxé en plus. La double sodomie, c’est tellement mieux.
je note la remarque, on en reparlera … là, je ne veux pas perturber un débat sérieux : le socialiste se fait rare de nos jours, et ici tout particulièrement, alors quand y’en a un qui pointe son nez …
L’administration l’a bien compris: « Le centre des finances publiques de Vannes a envoyé un avis de taxe foncière adressé à l’emplacement de la tombe de cette femme au cimetière. » (http://www.lepoint.fr/societe/morbihan-une-habitante-decedee-recoit-ses-impots-au-cimetiere-01-10-2016-2072797_23.php)
En fait, c’est surtout l’informaticien qui a pondu le SGDB qui est un vrai chacal !
Derrière, c’est probablement Oracle, donc non.
Je vous sens un peu colère, patron, ce matin.
C’est vrai qu’il y a de quoi se fâcher tout rouge.
Salle de shoot financée par la SS… Et moi et moi et moi, qui ne peut même pas me payer une paire de lunettes à ma vue…
RSI… Demain matin, devant le TI, j’essaierai d’expliquer à Madame la Juge que, faute de faire le travail à leur place, on est bon pour la case « saisie », sans sommation…
Il est vrai qu’en matière de radicalisme et de virilité le très volontaire Timonier de Tulle montre l’implacable exemple :
« Le dialogue est tout sauf rompu s’il l’on considère la rapidité des échanges. A peine le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov avait -il indiqué que Vladimir Poutine, prenant acte des «doutes» du chef d’Etat français, renonçait à sa visite en France le 19 octobre et examinerait «la possibilité d’une visite quand le président Hollande se sentirait prêt» que le chef d’Etat français rétorquait presque dans la foulée qu’il y était finalement prêt, au risque de brouiller son message. »
RT, 11.10.2016
http://www.lepoint.fr/politique/francois-hollande-ces-phrases-qui-le-tuent-12-10-2016-2075360_20.php
Un autre genre de radicalisme, dissuader la presse et les internautes de révélations et d’informations »déplaisantes », qu’une justice aux ordres saura qualifier de diffamatoire : https://www.contrepoints.org/2016/10/09/268335-faire-taire-internet …
Vous avee entèrement raison. Nos étatistes sont fous à lier. Juste un bémol: ne dites pas que la moitié des français ne paient pas d’impôts. Vous savez aussi bien que moi que c’est faux (TVA, TIPP, taxes diverses et variées. L’IR ne représente qu’une toute petite part des rentrées fiscales de cet état obèse.
Je parle bien d’impôts ici. Mais si on dit « ponction », alors à peu près tout le monde en paie, oui.
C’est tout le jeu sémantique du gouvernement …
Il dit les impôts baissent pour dire que le seul impôt sur le revenu baisse en volume et pas en valeur ni pour tous les individus …
Il dit que le chômage baisse en ne regardant qu’une catégorie qui l’arrange.
Donc, logique : payer son IRPP en France (si pas moyen de faire autrement) et consommer ailleurs.
Magnifique article
En ce qui concerne l’instruction, voilà qui tombe à point (Mais enfonce des portes ouvertes) : les écoles « privées » (comprendre : légèrement moins d’interventionnisme d’état), en plus de faire mieux, le font pour moins cher. Et on parle ici des dépenses par élèves, pas du coût pour le contribuable qui est encore inférieur (puisque les parents payent une partie substantielle de la scolarité)
http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2016/10/12/29002-20161012ARTFIG00004-l-enseignement-coute-35-milliards-d-euros-de-plus-dans-le-public-que-dans-le-prive.php
Il paraît (suis incapable de retrouver où je l’ai lu sur le Net) que le nombre des écoles »hors contrat » créées à partir d’un néant antérieur explose depuis trois ans.
Beau résultat pour les chantres de l’ EducNat…
t’as pécho la Bonzaïte encore, tu rechutes ?
liberte-scolaire.com/actualites/quand-education-nationale-trouve-plus-ecole-hors-contrat-creer-son-ecole/
ou encore, la Bible :
liberation.fr/france/2016/06/09/au-fait-c-est-quoi-une-ecole-hors-contrat_1458286
Il y a une crise de la transmission ? Taxons l’héritage ! 😀
Plus sérieusement, je crois qu’une telle politique participerait à l’aggravation d’une tendance qui voit les vieux devenirs de plus en plus des parasites sociaux…
En effet, la culture actuelle tends à les priver des rôles qui leurs était traditionnellement dévolus.
Le statut de retraité, brillante invention, tend à en faire des êtres essentiellement oisifs, ne devant rien à personne et attendant la mort.
En les privant de la capacité à transmettre un héritage économique, ils deviendront encore moins intéressants pour leurs enfants qui tendent déjà, eux, à se désintéresser de plus en plus de leurs parents.
Rah zut, je voulais répondre à « h16 12 octobre 2016, 10 h 46 min » mais Mozilla a dit non.
» Là encore, évoquez sa suppression (pour s’aligner avec la grande majorité des pays européens, par exemple) » Et la Corse!
Bref, je voudrais bien être optimiste, mais tout cela finira très très mal…
Ne sont-ce pas là, dans cette énumération de tous les trésors de France, des choses que le monde entier nous envie ? Article triste à lire, et non par la faute de l’auteur, encore plus à vivre et le pire est d’imaginer la suite, car il y en aura une (la suppression de la propriété privée, pour le bien de tous ?). On en est presque à L’archipel du Goulag.
Tout a fait dans la lignée de votre article H16, on commence à entendre des messages provenant du sérail appelant carrément a assassiner ceux qui osent résister a la doxa. Telle cette journaliste française qui tweet que Zemmour lui ferait presque regretter l’abolition la peine de mort ou mieux, une journaliste suédoise (l’éden du multiculturalisme socialiste bisounours, avec les résultats que l’on connait) comparant les opposants aux migrants musulmans a des rats qu’il faudrait exterminer.
Ils ne cachent même plus leur sectarisme abject et leur penchant totalitaire. Pourquoi le feraient ils? il y a peu de risque qu’ils se retrouvent devant la justice pour incitation au meurtre.
Ça et les appels au meurtre d’Assange dès 2010, mais les journalistes ne s’en étaient guère émus.
Souhaiter la mort des opposants politiques, même de façon indirecte (genre « j’espère que tu vas crever d’un cancer » quand on est contre la SS), un marqueur sûr des petites crottes socialistes.
Ça tombe bien, quand l’Etat français aura ouvertement viré facho, c’est exactement ce qu’ils vont récolter, sauf qu’ils vont découvrir qu’ils sont dans le camp des opposants.
HS mais à écouter: https://leblogalupus.com/2016/10/12/paul-joseph-watson-l-objectivite-selon-les-medias-americains-la-bombe-de-wikileaks-dont-vous-navez-jamais-entendu-parler-video-en-vf/
Magnifique!
1984
Légèrement HS, quoique : le tir de barrage médiatique contre Trump est tellement intense que je commence à penser qu’il ne s’en relèvera pas. Néanmoins, ça prouve que la France n’est pas le seul pays occidental à avoir des petits soucis avec l’indépendance de ses média.
Quand je pense qu’Hillary s’est rendu coupable de bien pire qu’une phrase beauf dans une conversation privée (Benghazi, emails, Fondation Clinton…) sans déclencher le centième de ces attaques, le problème devient réellement patent.
https://brunobertez.com/2016/10/12/l-objectivite-selon-les-medias-americains/
Rien qu’avec ce qui a fuité sur wikileaks, tout candidat aurait dû être fusillé (quasi littéralement, certaines choses sont probablement passible de prison ou de cour martiale).
Et le problème, c’est que nous savons très bien que sans parler d’être littéralement fusillés, aucun ne devra répondre de ses actes, ne serait-ce qu’en se retirant définitivement de la vie politique (ce qui serait déjà trop clément selon moi).
Irresponsabilité totale, forcément ça va bien se passer.
HS : http://www.lepoint.fr/people/les-photos-de-chasse-de-luc-alphand-suscitent-l-indignation-12-10-2016-2075518_2116.php
Il aurait par exemple dû poser devant un lapin, ou un cochon !
@Pheldge il y aurait à redire sur la préférence nationale , il devrait chasser local quand même , l’autre jour , troupeau de marcassin sur le bord de la route … sans parler des sauvageons des banlieues 😉
c’est le côté « on s’émeut » quand il s’agit des lions d’Afrique, des tigres d’Inde, ou des ours ici qui me fatigue, alors que …
C’est la vision puérile de la nature et des animaux avec la projection de tous les fantasmes genre « Teddy Bear » , « Winnie l’ourson » … les gentils -z-animaux tout ça …
Le gentil loup loup (de Poméranie) à sa mémère…
😉
(chien fort à la mode dans les années 50/60 et qui a « disparu » des jardins…)
@pheldge il y a aussi un côté : chasser c’est une valeur du camp du mal . Je dois dire que je rejoins René la dessus : le mâle idéal d aujourd’hui doit porter fièrement biberon et couches en bandoulière pour être
toléré. C’est sûr que c’est d’un sexy … On comprend que certains/es préfèrent les Kalach… oula le vais aller en taule … apologie etc etc
La gentille nature en action: http://onlazappe.com/zap/video-our-mange-ourson.html
Le commentaire est par contre affligeant de bêtise et d’imbécilité.
On adore la conclusion de l’article: « ne peut s’expliquer que par manque de nourriture grandissant sur la banquise. »
Alors que selon toute vraisemblance, l’ourson a été mangé parce qu’il n’était pas du mâle dominant.
Pour info, la population des ours polaires grimpe sans cesse, et la nourriture est abondante. Ils ne sont pas malheureux du tout.
https://polarbearscience.com/2015/12/23/survey-results-svalbard-polar-bear-numbers-increased-30-over-last-11-years/
« Le commentaire est par contre affligeant de bêtise et d’imbécilité »: totalement, en effet. Voilà un article un peu plus éclairant que des raccourcis pro-Gaïa:
http://www.tdg.ch/sante/environnement/Quand-les-ours-cherchent-la-protection-des-hommes/story/20557263
Et bientôt, on va dire que les lions sont en train de crever de faim à cause du réchauffement climatique et que c’est pour ça qu’ils boulottent les petits de leurs rivaux. Go figure.
Notez l’explication : « Généralement les mâles tuent les bébés des autres pour que les mères redeviennent disponibles à l’accouplement. »
Cf mon commentaire ici : http://h16free.com/2016/10/12/55769-le-plus-grand-radicalisme-nest-pas-la-ou-lon-croit#comment-579376
Je suis allé relire les anciens articles de Monseigneur et, en particulier, les commentaires. C’est fou comme les constructivistes de tous poils qui commentent ont un souci disproportionné de la propriété d’ autrui et de sa conservation, du bien être des héritiers en particulier (possiblement embarrassé par ce qui leur tombe dessus, les pôvres) et des autres en général….
Du moins en belles paroles sans garantie des actes.
Un nombre conséquent s’afflige en effet de ce qu’un bel héritage puisse être victime de tomber aux mains d’ héritiers incapables de le préserver par dilapidation. S’émouvant fortement de cette potentielle triste situation (qui pourtant aboutirait à leur souhait de « cartes rebattues »), ils n’ont rien de mieux à proposer que lesdits biens tombent dans l’escarcelle de l’ Etatqui, comme tout un chacun le sait, est le meilleur gestionnaire qui puisse se trouver à la surface du sol Grançais…
Parions volontiers que Julien les belles tocantes rendra l’ Etat destinataire de ses Patek Philippe et autres Breguet…
Après tout, c’est logique puisqu’acquises au moyen de l’ argent dudit Etat en contrepartie d’ un travail dont peu perçoivent l’ utilité en dehors d’un remuement de poussière et de forte dilapidation de brouzoufs…
+1
Dans le genre, ‘ai observé un cas qui dépassait mes capacités de compréhension et d’argumentation: mon beauf. Oui, je sais, je ne suis pas gâté dans mon entourage…
Tiens-toi bien mon vieux: le beauf, ingénieur de son état chez Intel, père d’une petite fille, considère que puisque de son vivant, il aura déjà tout fait pour assurer l’avenir de sa fille, ce ne serait pas juste que l’argent qui lui reste lui soit transmis en héritage. Il pense donc que ce serait plus juste que ce qu’il aura capitalisé soit donné à l’état pour que cela serve à la société, à « ceux qui en plus besoin », toussa toussa.
J’étais tellement sidéré que moi, la grande gueule, le « révolté », le casse-couille « réactionnaire », j’en suis resté sans voix, comme un con, mon verre de pinard à la main penchant dangereusement vers le canapé.
Que dire face à un tel monument d’innocence collectiviste béate, bref, devant une telle d’imbécilité? J’aimerais bien qu’on m’aide!
Changez de beauf pour le maintien de votre santé mentale…
(je sais, ce n’est pas facile, déjà que vous ne l’avez pas choisi au départ)…
@Dr slump , une suggestion : lui dire qu’il fait ce qu’il veut avec ses sous , que personne ne l’empêche de faire une donation à l’état de son vivant et qu’il n’a aucunement besoin d’une loi pour cela . Bref , lui dire : chiche mon gars , je te regarde … et attendre …
Cicéron disait que les Juifs étaient programmés pour être esclaves. les fRançais sont programmés pour l’être aussi et aimer se faire en****.
Cela rappelle les Pharisiens tancés par Jésus Christ qui jouaient les ultra-vertueux et les ultra-fidèles en déclarant leurs biens « corban », c.a.d. voués à devenir la propriété du Temple pour le financement de son entretien et du service permanent de culte assuré par les Lévites mais qui au lieu de s’en séparer immédiatement comme il aurait fallu, en gardaient l’ usage et la jouissance toute leur vie jusqu’à leur dernier souffle…
Et ils n’hésitaient apparemment pas à refuser de prêter secours à leurs proches en vertu de ce noble motif…
Non, Papet, là ça devient grave, faut plus rigoler, les « Pharisiens », pourquoi pas les Lhyonnais, les Mharseilais, les Bhordelais ?
tant que tu y es « homme sot et gros arabe » devient « sot d’homme et gros Maure », hein ? ne reste pas inactif, consulte ! 😉
Oulà, déjà finement spirituel à 5h. du mat… le volcan fume !
« ont un souci disproportionné de la propriété d’ autrui »
Ca dépend pourquoi : les 5200 milliards de dettes du MSQLMNE ne pourront être refusées au moment du legs.
MS (qlmne), c’est pour quoi exactement???
Mer…r socialiste ???