Billet paru initialement le 12.12.2014
En 2010, Paris introduisait des brigades de mimes et de clowns (oui, vous avez bien lu). En 2014, le constat que je dressais des mesures entreprises n’était guère avenant. En deux années supplémentaires de gestion par l’équipe de Hidalgo, que de chemin parcouru pour la Ville Lumière ! Rats, bouchons, pollution, migrants, insécurité galopante, effondrement touristique, tous les voyants sont au vert pour la maire dogmatique, perdue dans la certitude de la justesse de ses décisions. Paris continuera-t-elle à fluctuat, ou, sous les géniales idées hidalguesques, mergitur une fois pour toutes ? À vous de juger.
Il y a quatre ans, Bertrand Delanoë, le maire d’alors de Paris, lançait en fanfare les États Généraux de la Nuit. Son but était à l’époque de trouver une solution pour faire vivre harmonieusement les Parisiens du jour avec ceux de la nuit, ceux qui se lèvent tôt pour travailler, et ceux qui boivent, chantent, et se couchent tard. À l’époque déjà, j’avais noté, assez consterné, les solutions mises en place. Heureusement, Anne Hidalgo, la remplaçante de Bertrand, va mettre à tout ça un petit coup de booster (ou de bambou, selon le point de vue).
Avant d’aller plus loin, il est assez impératif de bien resituer le contexte. Dans un vibrant appel à la cohabitation pacifique des fêtards et des riverains s’étaient donc ouverts en novembre 2010 les États Généraux de la Nuit auxquels on fit participer une psychosociologue spécialiste des mobilités nocturnes, un philosophe, un médecin urgentiste, et le président de SOS Racisme parce que … heu, parce que bon les fêtes nocturnes à Paris ne doivent pas être racistes, je suppose. Ah oui, et aussi, en apparition rapide, le président de la Chambre syndicale des cabarets et discothèques, dont les activités auraient – dit-on – un lien avec le sujet.
Si on peut comprendre l’utilité d’un médecin urgentiste dans ce patchwork rigolo, on reste interdit devant la présence à l’époque d’une psychosociologue spécialiste des mobilités nocturnes, d’un philosophe ou le représentant du commerce équitable de bons sentiments anti-racistes. On regrette d’ailleurs l’absence d’un plâtrier ou d’un sexeur de bigorneaux qui auraient sans aucun doute donné un authentique cachet de n’importe quoi musclé à ce panel déjà fort bien membré.
En définitive et comme souvent en France, cette montagne grandiloquente avait accouché d’une souris nanoscopique avec, tout de même, l’idée géniale de faire intervenir des brigades de mimes chargées de semer le silence, ainsi qu’une saine consternation chez ceux qui paient pour ces conneries. L’année qui suivit fut quand même l’occasion pour certains de savoir si ces mêmes mimes couinent lorsqu’on les cogne.
Moyennant quoi, nous voilà quatre ans plus tard, et, à la faveur du changement de tête à la municipalité, ce qui devait n’être qu’une amusante péripétie se mue progressivement en institution au nom ronflant : le Conseil parisien de la nuit vient de naître.
Bien sûr, ce Conseil ne pourrait pas survivre s’il n’était immédiatement emplâtré de formalisme qui prendra la forme de cinq collèges, qui représenteront les institutions (qui ont fait jusqu’à présent tant de bien à la Ville Lumière), les Conseils généraux (parce que, parce que bon, voilà, les Conseils généraux, quoi), les associations de riverains, d’étudiants, de médiation, lucratives sans but (les « usual suspects »), les organismes dédiés à la fête à Paris la grève à Paris des trucs et des machins en rapport (comme la RATP ou Bruitparif) et un petit paquet de personnes hétéroclites mais qualifiées (forcément qualifiées). Cette liste à la Prévert ne doit pas vous effaroucher. C’est, finalement, la même déclinaison, en version turbo, de ce qu’on trouvait dans les précédents États Généraux de novembre 2010.
Quant à la mairie, au milieu de tout ça, elle se contentera de servir d’intermédiaire pour permettre aux uns et aux autres de papoter entre eux (avec ou sans brigade de mimes pour transmettre les messages, la question n’est pas tranchée). Parce que, comprenez-vous, comme l’explique l’article du Figaro, (je cite) :
Le maire de Paris a mis en exergue le rôle de « médiateur », de « conciliateur » qu’elle entendait jouer, entre « ceux qui veulent faire la fête » et « ceux qui veulent dormir », et qui sont « d’ailleurs souvent les mêmes. »
Oui, vous avez bien lu : l’analyse du Bulotron 2000 en fonction dans le bureau du Maire de Paris est formelle : ceux qui font le bordel la nuit sont souvent ceux qui veulent dormir. Sapristi. Il serait temps d’en prendre conscience pour qu’enfin, leur condition psychiatrique soit reconnue et qu’on passe à autre chose à base de neuroleptiques puissants.
Un malheur n’arrivant jamais seul et les abrutis volant souvent (par mesure de précaution, sans doute) en escadrille, Bruno Julliard est de la partie, puisqu’il souligne « la spécificité de la capitale, beaucoup plus petite et dense que Berlin ou Londres ».
S’il apparaît exact que la densité d’habitants est supérieure à Paris qu’à Londres ou Berlin (dans un rapport de 4 à 5, en fait), on comprend cependant très mal pourquoi ce qui ne posait pas de problèmes en 1970 ou en 1980 devient subitement problématique en 2014, d’autant que cette fumeuse densité utilisée par Julliard pour passer, encore une fois et avec brio, pour une andouille, n’a pas beaucoup varié depuis des décennies à Paris. Bref, le pauvret a mal calibré son Bulotron.
Mais rassurez-vous. Ces erreurs de paramétrages d’une machine complexe n’auront pas de conséquences graves : lorsqu’on voit l’agenda de ce Conseil, on sait que la partie est déjà gagnée, forcément, puisqu’il va devoir réfléchir à de nouveaux espaces pour les nuits à Paris, ce qui, une fois l’aspect fumigène gentiment évaporé, ne manquera certainement ni de charme ni d’imagination (et pour le côté spontané qui va généralement avec la notion de fête, on repassera, mais la paix sociale est à ce prix). Bien évidemment, tout ce délire festif ne pourrait être citoyen sans inclure les inévitables pilules de bonheur socialiste, sous la forme de Préventex 200, de Discriminafon 325, de Mobilys 500 et de Tagueulcémagique™ en suppositoires.
Concrètement, cela se traduira via une posologie au moins mensuelle par d’abondantes démarches pour :
- prévenir les conduites à risques (faire la fête sans débordement, avec distribution d’alcootests et de préservatifs, je suppose),
- favoriser les mobilités nocturnes, qui est une expression alambiquée pour camoufler la triste réalité de transports en commun parisiens inexistants ou dangereux passé minuit, et de taxis de plus en plus compliqués à dégotter,
- encadrer le travail de la nuit, parce que trop de liberté tuant la liberté, rien de tel qu’un petit code et de petites règlementations pour aider tout ça, mais si, mais si,
- et promouvoir malgré tout la vie nocturne, notamment auprès des touristes qui ont une chance de ne pas savoir ce qu’elle recouvre en vrai et donc, de dépenser leurs devises bien vite avant de se les faire dérober.
Rien qu’à la lecture de ce programme, on se sent tout revigoré et l’idée s’impose que les brigades de mimes devraient peut-être intervenir lourdement au sein de l’équipe municipale. Une bataille de mimes contre des clowns serait même probablement très touristique.
En tout cas, pas de doute : après avoir englué les commerces dans des règles débiles, après avoir pourchassé les tenanciers de bars, de discothèques, de cercles de jeu, après avoir fait fuir les banlieusards automobilistes en transformant la circulation parisienne en enfer, les édiles se sont progressivement rendus compte que, peut-être, ils étaient en train de saboter ce qui donnait son charme à la Ville Lumière qui se rapproche chaque jour un peu plus d’une Ville Dortoir, d’un gros village mou, aux vieilles pierres pittoresques mais au rythme savamment cadencé, et si paisible qu’on peut y mourir sagement d’endormissement.
Dès lors, il est franchement amusant de constater l’ampleur du travail déployé par l’actuelle équipe municipale pour tenter de faire retrouver son lustre d’antan à une ville qui fut, jadis, considérée comme un des hauts lieux mondiaux de la fête et de la vie nocturne. Il faut en effet mettre ces tentatives et le lancement du Conseil de la Nuit en face des travaux dogmatiques lancés depuis plus d’une décennie à Paris par les mêmes équipes, efforts tous concentrés dans le même sens : faire fuir le pauvre, le petit peuple et les vilains automobilistes pollueurs de la capitale, afin de le remplacer par cette population bien plus socialo-compatible du bobo parisien, du cadre moyen supérieur à la mode, et des familles bio-compatibles qui n’hésiteront pas à pédaler du Vélib ou utiliser les superbes bus au gaz naturel ou à l’électricité pour se déplacer dans une capitale qu’ils souhaitent ardemment vitrifier quelque part à la fin du vingtième siècle (après désinfection populaire cela va de soi).
À l’aune de ce but sur lequel les élus sont toujours ouvertement engagés, on comprend donc que les petites attentions lancées en direction de la vie festive et nocturne parisienne ne sont que des petits airs de flutiau lancés pour calmer les esprits. La ville, tenue d’une main de fer dans un gant de spandex aux couleurs d’arc-en-ciel, continuera donc sa lente descente vers une muséification terminale.
Bonne nuit.
Il faut interdire d’urgence le tapage diurne, qui empêche de dormir ceux qui ont fait la fête la nuit. Avec l’interdiction des véhicules thermiques, qui polluent et font un bruit d’enfer et la généralisation de la voiture électrique, bien plus silencieuse et excellente pour les petits zoziaux, le noctambule devrait pouvoir jouir d’un repos auquel il a droit. Avec une ouverture des magasins vers 14 heures, bien entendu.
14h ?? Trop tôt !
À 14h, les commerçants seront livrés par pousse-pousse. 16h me paraît une heure décente.
14h? 16h? il va falloir s’en remettre à l’arbitrage d’un sociologue de l’acceptance horaire des proximités d’échanges…
Une Hot Autorité, quoi !
Il faut ajouter à ce billet festif qu’en France, ouvrir un commerce de nuit est très difficile. Je ne parle pas des boites de nuit déjà soumises à un contrôle étroit, mais des commerces divers et variés dont on pourrait avoir l’utilité de nuit: supérettes, stations services, pharmacies, etc.
Et si vous réussissez, après moult combats, harnaché et armé sur votre vaillant destrier, à décrocher l’autorisation exceptionnelle d’ouvrir un commerce alimentaire nocturne, vous êtes encore bon pour contrôles, vérifications, chicanes variées et constantes, pour bien vous faire comprendre qu’on ne vous tolère qu’à grand peine. Parce que c’est vrai quoi, on ne peut être qu’un bandit, un voleur, enfin bref un type louche pour vouloir travailler la nuit, non? Bref, en France, la nuit c’est interdit si ce n’est pas pour vous abrutir à grands coups de shorts et long drinks, de musiques, de tapage et de saltimbanquerie, subventionnée ou non.
Les règlementations diverses, notamment de sécurité d’accès, ont tué les boites de jazz qui ont fait mon bonheur.
« Le jazz s’y offrait, autrefois. Chaque étape, au Riverside, au Caméléon, au Storyville, ne coûtait au petit jeune que la peine d’entrer, et parfois une bière pour quelques francs. Je revois Madame Ricard, patronne du Chat-qui-Pêche. « Alors les petits, ça va ? ». Elle laissait descendre sans payer ses petits à la cave. Là se produisaient parfois, pour le plaisir d’une jam session, après un concert à l’Olympia, les meilleurs musiciens du moment.
« Tout cela était mort. Les discothèques avaient cédé la place à ces restaurants grecs, arabes, asiatiques. Les odeurs de graillon s’étaient substituées aux envolées chromatiques de saxophones en délire, qui se jetaient à vos oreilles quand s’entrouvrait la porte de ces lieux de délices.
Je suis content d’avoir connu ça. Je suis certain que sa nostalgie n’a rien à voir avec mon âge. C’est juste que tout s’est barré en couille, la musique vivante comme le reste, la douceur de vivre comme la politesse. C’est comme une marée de sottise, de snobisme, d’esprit de lucre, qui a tout emporté. Et maintenant, pour faire bonne mesure, l’importation à haute dose de l’arriération et de l’inculture, qui s’ajoute à l’inculture et à l’arriération que toute société possède déjà de façon endogène. »
Je plussoie à ce témoignage. Et oui, c’est proprement terrifiant ce qu’une élite ou une caste au pouvoir peut faire comme dégâts à tout un pays, toujours sous le prétexte du « bien commun ». Réguler, réglementer, légiférer, interdire, autoriser, décréter, ordonner, imposer, taxer, subventionner, contrôler, vérifier, soutenir, surveiller, collecter, enregistrer, condamner, l’élite et l’état usent de tous ces moyens pour transformer peu à peu la société en fourmilière. Chaque fourmi à sa place et à son rôle prédéterminé, piloté par un pouvoir central qui régule les naissances et les comportements.
Le Meilleur des Mondes. Et ils pourraient bien y parvenir, ces enfoirés. Quand on voit des politiciens français encenser le projet chinois d’instaurer un système de points pour récompenser les « bons citoyens »… on peut en conclure qu’ils n’ont même plus besoin de s’en cacher.
ah la complainte des tamalous, cétémieuxavant et toufoutlecamp 😀 😀
Et gnagnagna, bleh!
Pourquoi, t’es un progressiste en fait? 😛
Progressiste?… M’sieur il m’a insulté !
J’ai un rêve…
C’est que tout les gens qui viennent à Paris pour gagner leur vie, en faisant les métiers méprisés, mais indispensables, les artisans, les vendeurs de boutique, les policiers, pompiers, infirmières, etc…Bref tous les nouveaux domestiques de cette classe dirigeante qui occupe cette ville, qui décideraient de ne plus y aller !
Tous ceux qui trimballent des kilos de matériel, outils; échantillons ou autres, avec leurs ignobles autos qui encrassent les poumons fragiles de cette « élite » de chochotes, un matin décident de rester chez eux, pour, disons un bon mois…Voire plus.
Si ils pouvaient, en plus, garer leurs voitures sur les accès, pour éviter qu’ils ne fassent venir d’autres esclaves , de province ou de l’étranger…
En attendant,
refusez de les dépanner, de les livrer, et d’aller consommer leurs spectacles, et cette ville devenue un cancer dans ce pays, se videra peu à peu, il n’y restera plus que des haut fonctionnaires, des artisticoglandeurs, dont le petit personnel désertera rapidement , et qui sont tous sans aucune utilité économique
il suffira de couper l’électricité pour leur retirer tout pouvoir de nuisance !
Mais, ce n’est qu’un rêve…
.
Un rêve ou… une Grève, façon Galt ?
Je me.disais la même choses avec le sujet d’hier: une bonne grève de tous ceux qui font vivre les connards de la capitale, si ça pouvait calmer les merdes du genre Hidalgo.
Je connais un artisan qui facture les PV à ses clients depuis qu il en a marre de galèrer pour se garer en ville.
Un beau rêve, Taisson. Mais n’est-ce pas vaguement ce qui se produit ?
Quelques-uns, qui le peuvent, s’exilent à l’étranger. Beaucoup, sans un mot, pratiquent l’émigration intérieure : limiter ses besoins, en faire le moins possible, se déresponsabiliser au maximum, ne plus participer, autant que faire se peut, à cette chienlit…
Pourquoi l’URSS voyait-elle sa productivité baisse régulièrement, même quand les travailleurs étaient motivés à coups de trique ?
Tiens, c’est à peu près ce que je disais l’autre jour.
On n’y va plus, dans Paris. Pendant une grosse semaine, juste pour voir.
Je suis allé sur ton blog. Le débat était passionnant !
À propos, le Tagueulcémagique™ en suppositoire fait l’objet d’une étude profonde sur ses impacts.
Il semblerait qu’au contraire des autres suppositoires, le Tagueulcémagique™ prenne une taille plus grande une fois administré.
Et ce n’est pas qu’une supposition, quand on voit le niveau d’inepties infuser les médias.
C’est norrmal, le « Tagueulcémagique » est destiné à agrandir le cercle de tes amis. Encore un produit qui restera dans les annales..
Je découvre ce billet, vu que le 12 décembre 2014 j’étais bien incapable d’accéder au net, quelque part entre le Guatemala (Rio Dulce) et les îles du Honduras, contre vent et courant.
D’ailleurs, je ne connaissais pas ce forum.
Ce « replay » est génial.
‘Mande pardon pour ce qui pourrait sembler de la flagornerie, mais ça ensoleille ce dimanche soir.
Mieux vaut tard que jamais… ;o)))
« S’il apparaît exact que la densité d’habitants est supérieure à Paris qu’à Londres ou Berlin (dans un rapport de 4 à 5, en fait), on comprend cependant très mal pourquoi ce qui ne posait pas de problèmes en 1970 ou en 1980 devient subitement problématique en 2014, d’autant que cette fumeuse densité utilisée par Julliard pour passer, encore une fois et avec brio, pour une andouille, n’a pas beaucoup varié depuis des décennies à Paris. »
Peut-être que la conscience civique des « fêtards » s’est un peu beaucoup dégradée en 30/40 ans ?
La bonne question, en effet.
Je dirais entre autre que faire la fête et boire de l’alcool coutait plus cher à l’époque, même en achetant l’alcool à l’avance dans un magasin de jour.
Les fumeurs de hash étaient moins nombreux et plus prudent, moins défoncés et connaissaient leur tolérance aux mélanges.
Les fumeurs fumaient dans la boite, pas dehors sur le trottoir.
Les 18-25 ans étaient moins riches.
Les gens qui n’ont pas de réveil du tout à mettre pour le lendemain en semaine étaient moins nombreux.
La peur de la police existait encore.
Et moi je dirais que ce qui fait la différence, c’est que nous étions tout simplement cool…
Ce qui en d’autres mots, veut aussi dire bien élevés, propres, polis, donc oui on peut dire que la conscience civique y est pour quelque chose.
Trop de gens (Educ’ naze, Magistra[bi]ture, Intérieur de Mes Fesses) ont, au cours des décennies, petit à petit, tranquillement, instillé dans l’inconscient (pléonasme) de beaucoup de jeun’z que Faire la Fête et Foutre le Bordel étaient quasiment synonymes.
Sachant que la limite entre la Fête et le Bordel ne dépend que de celui qui y participe, il était bien naturel de la part d’un maire soce que de réguler (tendrement, à coup de barres de mimes) un comportement bordélique, qu’il appelle de ses voeux par ailleurs.
Faute de mettre un terme au bordel, faisons semblant de l’organiser !
(mince, beaucoup de « bordel » en quelques lignes…)
Les guignols qui ont foutu le bordel en 1968 étaient des gens bien éduqués, qui cassaient rien du tout, qui insultait personne, qui ne mettaient pas une poubelle sur le doyen de l’université. Quand on voit leur progéniture, j’ai comme un très gros doute.
Que dire des étudiants moines médiévaux qui s’arsouillaient et provoquaient des émeutes dans Paris ?
C’est surtout que les droits de propriété de ceux organisent des soirées sont piétinés sur toute la longueur. La privatisation des rues résoudrait pas mal de problèmes d’autant plus que celles-ci n’appartiennent pas à ce gros connard de Julliard ni au maire de Paris d’ailleurs.
Quoi de plus normal ? Le socialisme c’est fait pour expérimenter des choses inutiles, sur notre dos, en plongeant profondément ses petites mains dans nos poches.
Bizarre, bizarre. Je découvre avec stupéfaction que quelques lois souvent un peu borderline sont votées de nuit, par les quelques dépités fêtards présents à l’assemblée, ayant décidé de nuire debout, parfois même en masquant en police 6pt un amendement au milieu de moraline sans intérêt. Ainsi, la liberté d’expression se réduit de nuit en nuit.
Je me demande si les dépités en question sont, à l’assemblée, accompagnés de mimes, voire seraient eux-mêmes des mimes..
(Exemple de loi borderline : loi criminalisant les sites Web alertant sur les impacts d’une IVG par exemple; J’ai rien contre l’IVG, une liberté apportée par Simone, mais cette dernière souhaitait quand même que l’impact d’une IVG soit sérieusement étudié avant d’y aller, que cette liberté soit exercée dans les meilleures conditions; dorénavant, la Gestapo veille : pas d’impact, pas de blabla sur les dangers, etc.)
Après le bruit, le nouveau problème semble être celui des rats.
Il parait que les touristes leur donnent à manger, effet « Ratatouille ».
On donne à manger aux marmottes à la montagne, et aux rats à Paris, enfin, c’est ce que j’ai cru comprendre.
Encore un truc à mimer.
« Il parait que les touristes leur donnent à manger »
Rien de plus normal car il est difficile de se départir de ses habitudes quand chez soi ces charmantes bestioles finissent en rouleaux de printemps.