Extension du domaine de l’autisme

Le Parti Socialiste n’en finit pas de soubresauter. Si l’agonie n’est pas officielle et pas encore certaine, l’intoxication parlementaire semble évidente et les difficultés gastriques agitent de plus en plus le corps militant du pauvre parti. Outre les dissensions internes des principaux chefs de clans entre eux, il s’installe un parfum de sapin dans les relations qu’ils entretiennent avec la diva des présidentielles, d’autant qu’en plus, la base et les dirigeants semblent manifestement se déconnecter tous les jours un peu plus…

En effet, on peut constater d’une part que les petites phrases fusent entre les principaux mouvements internes, donnant ainsi du grain à moudre à ceux qui ne voient plus dans le parti socialiste qu’un immense agglomérat de pensées diverses ; en son temps, la gauche plurielle regroupait les Verts, les Roses et les Rouges. A présent, l’adjectif pluriel semble parfaitement s’adapter aux Roses en eux-mêmes : d’un Mélenchon pourpre aux tons rouges d’un Fabius en passant par les roses vifs d’un Montebourg ou d’un Dray et allant jusqu’aux plus pâles pour les bockeliens, le PS présente actuellement un véritable nuancier de couleurs dans les tons rouges.

En fait, on peut facilement analyser le début du dérapage incontrôlé de ce parti depuis l’explosion en vol de Jospin en 2002. A l’image d’un magnifique carton automobile filmé à 1000 images par secondes et repassé en vitesse normale pour bien en apprécier chaque élément, le parti semble depuis cette date comme pris au milieu d’une immense piscine de mélasse dans une multitude de tonneaux et d’embardées violentes, au ralenti. L’absence de programme et de ligne claire dans ce parti – à la suite du départ catastrophique du Lionel en rase campagne (présidentielle) – auront provoqué une sorte de torpeur qui se sera étendue jusqu’en 2006 et au-delà. A ce moment, les primaires ont nettement aidé à l’établissement de frictions rugueuses au sein des appareils du parti qui ont, dès lors, commencer à grincer comme toute machine fort mal huilée.

La victoire de la Passionaria du Poitou, essentiellement médiatique tant le personnage aura été créé de toute pièce par une presse toute acquise à sa féminitude, a beaucoup aidé dans l’expression des ressentiments des lieutenants socialistes les uns envers les autres. Cela fait presqu’un an maintenant qu’ils se tirent tous joyeusement dans les pattes, et que cette énergie n’aura pas été consacrée à autre chose, comme par exemple proposer un programme cohérent.

Avec l’échec des présidentielles puis des législatives, on peut à présent constater une véritable culture de l’autisme dans ce parti.

Un premier autisme au niveau de l’ex-candidate, qui semble n’avoir pas compris que les dix-sept millions de votants qu’elle s’imagine représenter n’ont en réalité exprimé qu’un rejet de l’autre candidat, et, compte-tenu du taux très faible d’abstention, le soutien populaire qu’elle fantasme est très exagéré. Son autisme va plus loin quand on se rend compte qu’elle se comporte essentiellement comme un électron libre de son parti, décidant pour elle-même ce qu’elle va faire de ce fameux soutien, jouant beaucoup plus un jeu dangereux avec les média plutôt qu’une véritable remise en cause, une réflexion profonde de son rôle et du rôle du parti dans une assemblée et un pays majoritairement à droite. Comme une autiste, elle fuit d’ailleurs le contact avec la réalité de façon permanente : l’échec, c’est les autres (les éléphants) ; la refondation : c’est pour les autres, elle a déjà fait ce qu’il faut de son côté…

Le second autisme, c’est celui du PS avec ses militants et avec la réalité : sans même évoquer le bric-à-brac qui leur avait servi de programme (35H, smic à 1500 € brut ou net ?), et que la Pudibonde du Poitou n’a eu aucun problème à moquer depuis quelques jours, les dirigeants du parti montrent depuis plusieurs semaines qu’ils sont plus intéressés par les luttes intestines que par un réel positionnement dans la vie politique française. La TVA sociale a semblé leur redonner un peu d’allant, mais à peine les tensions législatives retombées pourra-t-on constater le passage en arrière-plan du sujet qui semblait pourtant les agiter frénétiquement il y a encore quelques jours. La (prévisible) grogne sur la réforme des universités aura été laissée au prochain secrétaire général du PS président de l’UNEF, Julliard, pendant que les dirigeants du parti se seront contenté de protestations molles et vagues perdues au milieu des bulles mousseuses et médiatiques des frasques du couple Royal-Hollande. Même la réforme de la magistrature ne semble pas vraiment les passionner.

Et dans le même temps, les militants se sentent de plus en plus déboussolés. Ne pouvant plus décemment se vouer à la Dame aux Caméras, ils ne peuvent pas non plus attendre un sursaut de l’équipe dirigeante tant semble loin l’élaboration d’un programme cohérent, et, de façon générale, la remise en question des dogmes qui animent ce parti depuis les années Mitterrand.

Cet autisme profond des socialistes ne leur permet pas de voir à quel point la défaite est complète et enracinée en France où les valeurs prônées par le parti semblent désuètes : s’inscrire par exemple de façon systématique contre toute évolution des systèmes collectivistes français qui ont pourtant montré clairement leurs limites (voire leur faillite) est une attitude qui commence – il était temps – à devenir contre-productive devant l’importance des problèmes à traiter.

Et cette pathologie est étonnamment proche d’un autre autisme : celui, plus général, dont fait preuve l‘élite fraônçaise – socialiste et au-delà – à toujours croire en l’importance primordiale du pays dans les nations du monde, à persévérer dans le rêve gaullien ou quasi-napoléonien (second empire) d’une France porteuse de la Lumière, de la Sagesse et de l’Humanisme.

D’une certaine façon, les dirigeants socialistes n’arrivent pas à concevoir à quel point le collectivisme et le socialisme en particulier ne peuvent plus prétendre aux grandes victoires auxquelles ils prétendaient jadis et que, dès lors, une adaptation aux réalités du terrain semble indispensable ; et, d’une manière tout à fait parallèle, les dirigeants français ne semblent pas réellement prendre la mesure de la perte de vitesse de la France, et ne peuvent plus prétendre donner des leçons à droite ou à gauche. A l’image de la Virginie du XIXème siècle qui n’a pas senti son importance décroître avec l’arrivée des états de l’Ouest américain dans l’Union, la France ne se rend pas compte que son importance en Europe diminue après l’élargissement vers l’Est.

Ainsi, il ne faut pas se leurrer : le « déblocage » institutionnel qui semble se profiler à la suite des gesticulations de Sarkozy ne doit pas faire oublier que c’est bien la France qui avait déclenché le blocage en question. La suppression des mentions de concurrence (et, par delà, des idées même de marché libre), fondement même de l’Europe envisagée par Schumann, donnent à ces avancées un parfum de victoire à la Pyrrhus…

Cet autisme gonflant l’importance de la France a une conséquence directe : plutôt que se considérer comme un petit pays face aux enjeux internationaux, et jouer à fond la carte de l’ouverture et de l’agilité face à la concurrence, le président Sarkozy, à l’image même des dirigeants socialistes dans une situation proche, joue la carte du protectionnisme. D’un côté, les socialistes feront tout pour se protéger en faisant sauter le fusible Royal, en élaguant au besoin les branches ségolistes qui pourrissent le status-quo socialiste qu’ils étaient bien contents de conserver ; de l’autre, Sarkozy prétend vouloir faire de l’Europe une grande zone de marché, tout en supprimant la référence de libre concurrence, et en créant autant que faire se peut des barrières pour « protéger les européens », se réfugiant là aussi dans un status-quo social-démocrate.

Tout comme la stratégie socialiste semble d’ores et déjà vouée à une déroute cuisante, le protectionnisme mâtiné de socialisme douillet que nous propose Sarko pour l’Europe, comme l’expliquait fort bien Bastiat en son temps, est probablement voué au même échec.

J'accepte les BTC, ETH et BCH !

1BuyJKZLeEG5YkpbGn4QhtNTxhUqtpEGKf

Vous aussi, foutez les banquiers centraux dehors, terrorisez l’État et les banques en utilisant les cryptomonnaies, en les promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !
BTC : 1BuyJKZLeEG5YkpbGn4QhtNTxhUqtpEGKf
BCH : qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6
ETH : 0x8e2827A89419Dbdcc88286f64FED21C3B3dEEcd8

Commentaires16

  1. Emma

    Votre analyse est des plus pertinente comme d’habitude, cher H16, bravo une nouvelle fois. Votre Dame aux caméras est LA trouvaille de votre texte.

    Il a quand même fallu un Sarkozy pour en aboutir à cette implosion d’un PS autiste et rongé de l’intérieur par l’ambition des créateurs de courants et rien que pour cela, on peut quand même lui tirer notre chapeau.

    D’accord avec vous toutefois pour reconnaitre la victoire à la Pyrrhus du dernier sommet européen de Bruxelles où la suppression de la mention de concurrence ne peut qu’être mal ressentie par des gens ayant notre sensibilité libérale.

  2. chris

    Allez, une p’tite dernière, pour la soirée : le texte sur la réforme des universistés… ne sera pas présenté au conseil des ministres mercredi.
    Too bad…

    Super Sarko veut en effet parler, discuter. Avant.

    Il s’imagine sans doute que les Kapos des syndicats étudiants seront aussi facilement manipulables que les chefs d’état européens l’autre nuit durant la négo sur le "mini traité".

    Il s’imagine sans doute être capable, grâce à ses super pouvoirs et à ses talents oratoires, de les "retourner".

    A moins que…. à moins que… ce soit le premier recul… d’une liste qui se révèlera très longue d’ici quelques mois.

    Courage. Continuons le combat. 😉

  3. Louis La Voyelle

    Malheureusement,

    Je ne lui donne pas la moindre chance face aux jeunes capos syndicalistes, saoulés de fausses promesses, de vin aigre et du vain espoir d’exercer un quelconque pouvoir…

  4. sam

    A priori les pantoufles d’epoxy sont en cour de livraison, et ce gouvernement et son president seront bientot scotches et condamnes a l’immobilisme … la "reforme" des universite semble vouloir accoucher d’un enieme texte visant a ne rien changer : pas de selection (imaginez! selectionner a l’entree a bac+4! OH! quelle injustice!), des conseil d’administration restant infeste de syndicalistes etudiants (sans compter tous ceux non-etudiants), une liberte de choix des enseignants qui ne sera que de facade (de toute facon tant que l’on maintiendra des concours idiots avec un candidat local deja choisi avant l’ouverture du concour … ca ne risquera pas de changer), etc etc etc

    Premiere sceance de baissage de froc du gouvernement?

    malheureusement, je me demande si le seul moyen de reformer ce pays ce n’est pas d’attendre la banqueroute …

    En tout cas, merci h16 pour cette analyse de l’etat du PS … etat qui explique aussi peut etre partiellement la couillemolisation de la droche qui n’a plus personne a combattre?

    sam

  5. arno

    A quand Extension du domaine de l’autisme II a notre président et son gouvernement?

    et peut être Extension du domaine de l’autisme III pour les parlementaires

  6. Gaël

    Sans compter le "Extension du domaine de la flûte" pour tous ces gens qui nous jouent du pipeau à longueur de journée…
    (désolé pour le calembour, il est parti tout seul…)

  7. sam

    C’est fait!

    Pour ceux qui en doutaient encore, les voila ressure: nous n’avons pas quitte la route de la servitude! au contraire! Nous avons simplement appuye sur l’accelerateur!

    Bienvenus dans 5ans d’immobilisme … la reformette des universite accouche d’un texte vide … c’etait bien la peine d’y perdre autant de temps!

    Je propose donc une nouvelle methode d’ecriture des textes de loi : un titre, un signature en bas de page pour promulguer et aucun contenu … ca sera plus rapide, plus simple a comprendre pour le citoyen, et cela evitera les tensions et les manifestations.

    Heureusement pour nous que la banqueroute n’est pas loin! pourvu qu’elle se pointe plus vite que prevu …

    sam

    ps: desole h16 pour ce commentaire d’humeur. Je n’avais aucun doute sur l’issue des "reformes" mais ca fait toujours mal de voir le pays continuer a s’enfoncer dans la misere.

    ps2: quelqu’un connait-il des methodes de langue efficaces pour que je remette mon anglais a niveau au plus vite? vu qu’il n’y a plus aucun avenir dans ce pays, je songe fortement a aller exercer mes talents sous des cieux plus clements.

  8. sam

    L’article sur les conditions d’entrée en deuxième cycle (Bac+4) a notamment disparu.

    Les enseignants, notamment seront gérés par les universités où ils sont affectés, "sans toucher, bien évidement au statut de la fonction publique, sans que leurs nominations ou rémunérations ne soient gérées par les universités"

    source : http://www.latribune.fr/info/Le-...

    Si les universites ne peuvent pas selectionner leurs etudiants NI leurs enseignants, ni attirer les meilleurs avec des meilleurs salaires, ni se dispenser de la tutelle etatique pour l’ouverture des postes (tutelle qui decide aussi de la thematique du poste), ni abolir les concours, etc etc etc …. franchement c’est a se demander en quoi elle seront autonome … dans 5ans si tout va bien!

    je confirme mon propos de ci-dessus: "faire une loi pour les nuls": un page blanche, un titre et une signature en bas de page …

    sam

  9. @tous : merci de vos commentaires.

    Avec ce qui se passe sur l’université, l’affaire est claire : les cent jours de Sarko n’auront finalement duré que 20. Un mini-président, avec de mini-réformes, de mini-couilles et de mini-résultats. Tout est mini, dans sa vie. La France va, progressivement, tout doucement, comme un escargot sous tranxen, se recroqueviller dans sa mini-coquille et se placer progressivement au niveau de la Hongrie ou de la Tchékoslovaquie soviétiques d’il y a 20 ans, et terminer en asile de vieux et de touristes. Triste fin…

  10. geo

    H16,que vous ne soyez pas d’accord avec Sarkozy je le conçois, mais pour cette histoire d’université il se trouve face à des "abrutis" qui ne veulent pas que le système change, voir Julliard (UNEF) qui considère que l’université doit conserver sa spécifité Française…..c’est à dire non compétitive, ringarde, et sans moyens, il ne veut pas de sélection, parfait continuons à sortir des imbéciles bardés de diplômes qui ne servent à rien et qui ont une valeur toute relative face à la concurrence étrangère.

    L’immobilisme est du côté de ceux qui veulent des réformes sans que rien ne change

    Pour une fois vous vous êtes tromper de cible, ce n’est pourtant pas dans vos habitudes

    Au fait, j’apprécie vos billets……salut!

  11. @geo : vous avez raison de souligner l’immobilisme de Julliard et consors, mais il ne faut pas perdre de vue non plus que Sarkozy et Pécresse disposent tous deux de moyens simples de casser l’ambiance pétrifiée qui règne actuellement dans les coursives des universités : la majorité à la présidentielle, la majorité à l’assemblée, ça ne compte pas pour rien. En clair, si Sarkozy s’appuyait sur ce même peuple qui l’a porté président pour faire passer ses réformes, il y a fort à parier qu’elles passeraient. Si l’affrontement avec la rue est prévisible, il existe des moyens simples de casser les syndicats en France, à commencer par les référendums et le renvoi dos-à-dos : « les Français m’ont majoritairement élus pour ceci, les syndicats s’y opposent, ergo les syndicats sont antidémocratiques ». Cette voie de communication est la plus rocailleuse, mais nul part n’a été écrit que la voie du succès était lisse et en pente douce. Cette pente est plutôt celle prise par l’équipe actuelle à la suite de reculades ; or, la plus grande pente conduit généralement à … l’échec.

  12. Chris

    Oui, marre du discours culpabilisateur "ne vous trompez pas de cible".

    Car enfin, même si on annonçait au Komissar Julliard une augmentation de 868% du budget Université, ainsi que 9 mois de vacances par an, il dirait "non", tellement il est conditionné.

    Donc encore une fois, il n’y a rien à discuter, à négocier avec ces gens.

    Sarko a obtenu 2 confortables majorités en un mois. La sienne et celle de ses députés. Double légitimité, et en voiture Simone !

    Si avec ça, il n’est pas capable de dire "ferme ta gueule" à Julliard et compagnie, alors… j’en perds ma voix, crotte.

    Bref. Aujourd’hui c’est politique-conso : "j’ai voté pour toi, j’en veux pour mon argent". Des actes, du courage, et du passage en force contre les ultra minoritaires qui nous pourrissent l’atmosphère depuis 30 ans. Voilà ce que nous voulons. On ne demande pas la lune.

    On a laissé sa chance au produit. Mais Sarko se révèle davantage Le Chat Machine En Poudre.

    Autrement dit : soluble.

  13. Flak

    c’e-tait-pre-vu-dans-le-deal-et-c’est-pour-ca-que-plein-de-gens-ne-se-fatiguent-meme-plus-a-voter.

    quand on n’est ni decu ni etonne, on fait comme H16: on se marre.

    🙂

  14. Gaël

    Ou alors le Sarko est subtil et prépare quelque chose… On peut rêver.
    Je m’explique : tout le monde (en particulier l’opposition et la presse) l’attend sur le fameux "état de grâce" symboliquement accordé pour 100 jours. Pendant cette période, notre petit président semble vouloir proposer des mesures bidons mais bruyantes, et il "accepte" de discuter avec les machins là, syndicats ou je ne sais pas quoi.

    La subtilité, qui impose d’en avoir des joufflues, serait qu’il cherche à montrer qu’il est prêt au dialogue et s’assurer une certaine crédibilité de négoce, pour mieux fermer la porte quand l’occasion se présentera, peut-être pour une vraie réforme, un jour qui sait… Dans cette hypothèse, c’est les syndicats qui seraient complètement décrédibilisés (pour ouvrir la bouche trop souvent) et l’usage de moyens plus coercitifs pourraient s’envisager sans trop heurter la sensibilitude de la populace. Sarko aurait perdu le "bénéfice" (théorique) des 100 jours, mais en s’assurant une certaine image. Et, alors qu’on ne l’attend plus, paf, DTC.
    Pire, ce "revirement" pourrait lui accorder une certaine approbation de tous les déçus de la première heure, ceux qui regardent son manège actuel en regrettant d’être aller voter pour lui et pas pour Le Pen, au hasard…

    Certes, c’est prêter des intentions subtiles à un mec qui n’en a sûrement pas, mais restons vigilants ;o)
    Et que ça ne nous empêche pas de nous poiler en attendant !

  15. Flak

    mmm interessant comme strategie…
    il y a aussi la gauche qui fait des conneries sans qu’on lui demande rien, peut-etre il a une idee derriere la tete…

    mais Gael a raison: Sarky sait qu’il ne peut pas reformer sans se prendre les syndicats sur le rable, il doit savoir aussi probablement que c’est en les decredibilisant qu’il les neutralisera, et il y a deja une bonne partie de la france qui en a marre d’eux…

    question: peut-il compter sur un ras-le-bol qui declencherait une vague anti ‘blocage du pays par les syndicats’ ?

Les commentaires sont fermés.