La société française n’est décidément pas bisou, et ça finit par se voir. Quand ce ne sont pas des festivités footballistiques qui tournent à la bousculade, ce sont des voyageuses qui se font tripoter dans le métro. Et là, au détour d’une enquête pointue menée par un ancien chargé de mission de l’inspection générale de l’Éducation Nationale, on découvre que même l’école, qui devrait normalement être un havre de paix et de concentration propice à l’instruction, n’est en réalité qu’un cloaque où les parents viennent tabasser du directeur d’établissement. Arggh.
Et dans la presse, cela donne essentiellement de courts articles punchy dans lesquels quelques éléments sont repris, froidement : le harcèlement constitue 38,6 % des agressions, les menaces 26,7 %, les insultes 23,1 % et les coups 0,7 %. Vlan. Et quand Le Parisien se fend d’un titre, il est tout en subtilité : les instits ont peur des parents, et puis c’est tout. À l’origine de ces tensions, il semble que ce soient les punitions et les sanctions qui attisent les différends entre les parents et l’école avec 53,3%, devant la surveillance et la maltraitance entre élèves (45,4 %) et les résultats et les difficultés scolaires (33,1 %) (cumul possible, d’où le score très supérieur à 100%).
Bref, à en croire l’étude, non seulement la situation n’est pas rose en France dans les établissements scolaires, mais en plus elle se serait nettement dégradée depuis la précédente enquête de 2006. Ou bien les réformes (à raison d’une par an) n’ont pas suffi, ou bien elle ont aggravé le problème (allez savoir) mais le constat est accablant : ça bastonne du dirlo dans nos écoles.
On peut cependant prendre un peu de recul et se demander si tout ceci n’est pas un tantinet exagéré. D’une part, les chiffres fournis font apparaître que le terme agression est tout de même assez large, puisqu’il englobe aussi bien le harcèlement que les coups. D’autre part, l’enquête a été menée par e-mail, c’est-à-dire que n’ont répondu que ceux qui le voulaient et se sentaient concernés. Un biais dans l’échantillon serait à craindre. D’ailleurs il est reconnu dans le début du rapport qui signale qu’il y a tout de même une petite sur-représentation des directeurs d’établissements en zones urbaines sensibles. Pour rappel, « sensibles » ne veut pas dire « émotives » ; c’est plutôt l’euphémisme qui signifie que ce sont des zones où on ne viendrait pas passer ses week-ends en famille, même payé. Ensuite, et même si l’on passe sur le fait que la représentativité de l’échantillon est – disons – ouverte à débat, il s’agit d’une enquête de « victimation », qui s’occupe donc d’abord du ressenti et non des faits recensés, avérés et statistiquement solides.
Selon l’un des deux auteurs de l’étude, ce n’est pas un problème :
C’est le propre de l’enquête de victimation. Les personnes interrogées peuvent déclarer ce qu’elles veulent. Mais cela permet d’approcher une certaine forme de vérité.
Voilà : aucun souci, on a simplement un moyen d’approcher une certaine forme de vérité. Et tant pis si c’est ensuite abondamment repris par les journaux avides d’un peu de sensationnalisme et qui dérapent vite depuis « Les proviseurs estiment être harcelés par les parents » vers « La moitié des directeurs d’école subissent des agressions », ce qui est bien … une certaine forme de vérité.
Soyons bien clair : on hésite ici entre la pignouferie d’une presse habituée à ce genre de patouillage statistique en programme libre, et la pignouferie d’étude qui raconte finalement quelque chose dont on ne peut pas franchement tirer d’analyse. En réalité, ce qui est intéressant dans cette étude n’est pas tant les chiffres qui sont donc, comme on le voit, sujets à caution, que ce qui est périphérique.
Ainsi, le traitement par la presse montre un tendre attachement de cette dernière au système républicain de l’école de Jules Ferry avec tout ce que cela peut comporter de vision romantique : l’école, puis le collège et le lycée, apportent plus que l’instruction puisqu’on y trouve un cadre, une formation, une éducation, qu’on s’y habitue à respecter l’autorité, et qu’on peut, par ce truchement subtil, découvrir progressivement les joies de la citoyenneté ainsi que l’indispensable utilité de l’État pour s’occuper de tous et de chacun.
Et là, poum, la réalité entre en collision avec cette vision délicieuse et un tantinet sépia : manifestement, il y a comme un décalage entre les attentes des parents d’élèves et ce qui est fourni par l’institution. Ce décalage peut entraîner des tensions, et, interviewé par les frétillants journalistes du Parisien qui sont tombés sur l’étude comme on tombe sur une pépite, son co-auteur, Georges Fotinos, émet un avis sur ces parents qui se laissent ainsi aller à exprimer physiquement leur mécontentement sur le proviseur ou le directeur :
Le parent estime qu’il a droit à un certain service, et s’il n’est pas rendu, il manifeste sa réprobation. De son point de vue, il a forcément raison.
Oh, les vilains ! Voilà que les parents, qui payent des impôts et à qui on a expliqué qu’en échange, l’État allait s’occuper de l’éducation de leurs enfants (et non plus seulement de leur instruction), se rebellent devant le médiocre résultat obtenu ! Voilà qu’ils se mettent à attendre un certain niveau de service … du Service Public ! Zut alors ! Où va le monde ? Voilà qui est vraiment scandaleux !
Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : tout comme il est parfaitement anormal qu’on en vienne aux mains lorsqu’un produit ou un service ne correspond pas à ses attentes, il est parfaitement aberrant d’aller cogner du directeur d’établissement ou du prof de collège lorsque le gamin s’est pris des lignes à copier pour insubordination, irrespect, vol, racket, trafic de drogue, viol, séquestration, torture, coups et blessures ou avoir triché pendant l’examen. Et donc, pour que les choses soient claires, il ne me viendrait pas à l’idée de trouver la moindre excuse à ces individus qui ont jugé nécessaire d’aller harceler/menacer/insulter/frapper des chefs d’établissements parce que leurs lardons sont d’insupportables racailles en cours.
Mais je ne peux m’empêcher de trouver particulièrement intéressant et savoureux d’apprendre que, de plus en plus, les parents attendent un niveau de service de la part de l’institution scolaire. C’est, en quelque sorte, un délicieux retour de boomerang de ces précédentes générations d’enseignants qui ont, d’années en années, expliqué en détail à leurs élèves l’importance et la prépondérance de l’État dans leur vie. Pendant des années, des milliers d’élèves ont été habitués à recevoir le message délétère que l’État était l’alpha et l’oméga de la société moderne, et que toute société qui tendrait à s’en passer serait condamnée aux inégalités criantes, à l’ultranéolibéralisme galopant sur les cadavres d’enfants morts dans les rues faute de soin et de solidarité, et tout le tralala habituel.
Bonne nouvelle : ces générations de profs là ont gagné.
Les générations qui furent sur les bancs d’écoles, en gros entre les années 70 et 90, sont maintenant des parents affûtés qui ont bien tout compris à la façon dont DOIT fonctionner une société, avec un gros bout d’État ici, là, et là et ici aussi et un peu partout en fait. Des générations d’élèves à qui on a expliqué que l’État devait s’occuper de tout ont fini par le croire, pour de bon.
Et maintenant, ils sont parents et devinez quoi ? Ils attendent exactement ça : que l’État s’occupe de tout, d’instruire leurs enfants, bien sûr, mais aussi de les éduquer, de les nourrir, leur fournir un travail, des congés payés, une assurance maladie et chômage solide, et une retraite taillée au cordeau. Et pour certains de ces parents, la déception devant le résultat sera d’autant plus forte qu’il sont absolument convaincus que l’État est là pour eux.
Pas étonnant, dès lors, que certains, habitués depuis leur plus tendre enfance à avoir cette structure douce et cocoonante de l’administration pour s’occuper d’eux, réclament de plus en plus violemment qu’il en soit ainsi pour leur descendance. Oh, décidément, les années qui viennent promettent de grands moments ! Lorsque les armées d’analphabètes et d’incultes économiques seront aux manettes, dans moins de dix ans maintenant, ce pays va vibrer d’une joie retrouvée à réclamer toujours plus d’État.
Ça va roxxer.
Instit en fin de parcours: J’applaudis à ce juste retour des choses….
La première ligne qui, pour ne pas avoir voulu se rebeller à temps contre le vide imposé par les Pédagogos, ramasse au quotidien… Bien fait pour eux » Souchon « .
Une lecture à ce propos peut-être: » Journal d’un instit de campagne » chez Société des écrivains.
pas de bol, ll fallait faire un autre metier
Denoual
Pourquoi ils se sont laissé faire car je n’ai pas souvenir que mes instits étaient des gens qui s’en laissaient raconter ?
Je suis personnellement attiré par les métiers du professorat (enfin j’étais) … maintenant, je vais plutôt me couler dans la société néo-turbo-libérale, et faire un métier qui va me rapporter non pas du fric (faut pas déconner non plus, on est en France, hein) mais au moins qui me permettra de vivre sans me faire cracher dessus par ma hiérarchie, le gouvernement, les élèves, les parents d’élèves, etc…
Dans le temps c’était un apostolat, aujourd’hui c’est devenu un calvaire.
Profitez bien de la prochaine retraite, de toute façon, on est foutu.
A force de faire de l’Etat la nouvelle religion, les grands prêtres en sont au point où ils commencent à y avoir des martyrs parmi eux.
A quand les canonisations?
J’ai une autre analyse : leur conclusion de parents « consommateurs » qui attendent une certaine qualité de service est -à mon avis- le résultat d’une interprétation fausse et politique.
On sait combien ces mêmes journalistes définissent en néo-ultra-turbo-libéral un UMP qui demande plus d’état… D’autre part, pour avoir des enfants scolarisés, j’ai pu voir l’attitude d’une frange de ses parents : ils n’attendent pas un niveau de service tel qu’on l’entend dans le privé.
Non, ils sont le résultat de la politique de l’enfant Roi, du tutoiement, de l’instit. pardon! Du professeur des Ecoles et qui soit presque un copain.
Résultat, ces parents, dont une part non négligeable des ressources proviennent de cette redistribution gratuite de nos impôts, prennent pour argent comptant la parole de leur gentils enfants, parole supérieure à celle de l’adulte en charge de l’instruction de leur marmaille.
D’ailleurs quelques profs ont généralement compris qu’il y a comme qui dirait un problème, mais quand ils commencent à tenter d’employer des contres-mesures de bourgeois réactionnaires (une punition quoi!), ils se font taper des doigts par leur hiérarchie.
Pour cette dernière partie, je le sais par le témoignage de plusieurs profs de mes enfants, me regardant comme un extra-terrestre le jour où je leur avais dis que s’ils punissaient mes enfants, j’irai dans leur sens et j’en remettrai une couche à la maison.
Le résultat est non seulement la diminution du niveau d’instruction (pour ne pas avoir sur le dos les parents des élèves qui ont des notes orbitant autour de 5/20), mais aussi la déliquescence des valeurs de respect et du savoir-vivre en société.
« ces parents, …, prennent pour argent comptant la parole de leur gentils enfants »
Oui, c’est un élément supplémentaire qui joue beaucoup en effet.
l’enfant « roi » qu’ils disent… Finalement assez logique dans une société qui infantilise les individus et donc aussi les parents.
« Pourtant, à la maison, il est adorable. Ça doit venir de vous. »
Déjà entendue.
Sinon, je comprends pas cette focalisation sur les instituteurs. A croire qu’il y a qu’eux.
Quand le pain est mauvais ça parait logique de s’en prendre au boulanger.
« … parole supérieure à celle de l’adulte en charge de l’instruction de leur marmaille »
De l’éducation, nuance, et là encore, quand on voit le résultat, on est un peu tenté de relativiser l’importance des avis d’un naze qui passe à côté de sa mission dès le départ et qui échoue tout de même lamentablement.
Faut croire que le respect porté aux instits à suivi une courbe inversement proportionnelle aux nombres d’analphabètes qu’ils lâchent dans les rues.
Et de savoir qu’une bonne partie de ces gens n’est là que pour la bonne soussoupe et les 6 mois de congés payés n’arrange rien. Qu’ils se plaignent de leur sort pourtant pas dégueulasse alors qu’ils ont des résultats pitoyables, ça n’arrange rien non plus.
C’est pas les instits qui sont responsables directement des réformes idiotes mais leur syndicat, l’état et la fcpe. Là où ça ne peut être que de pire en pire, c’est que les nouveaux ayant été biberonnés à la pédagogie, elle revêt pour eux le caractère d’évidence.
En fait, je m’interrogeais sur cette sur médiatisation des instits parce que depuis la fusion de leur syndicat avec celui des profs du second degré, toutes les réformes concernant le collège consistent à en faire une école primaire bis alors qu’il devrait préparer au lycée.
Bref comme d’hab’ on infantilise au lieu de tirer vers le haut. Puis moi j’aime ni les instits ni la pédagogie…
Bien entendu que les profs ne sont pas directement responsables, pas plus que la guichetière de ma banque quand on me refuse un petit découvert sur le compte courant, mais est-ce que ça m’empêche de la houspiller ? Non =)
Je réponds là mais le bon prof il reste et il n’applique pas les idées pédagogiques à deux francs. Sinon, à quoi sert la sécurité de l’emploi ?
Mais j’avoue qu’on reste des exceptions mais je vois pas pourquoi on partirait. C’est certain que je gagnerais plus dans le privé, l’autre certitude c’est que je suis plus pénible pour l’Etat en restant où je suis.
Et les bons profs, c’est pas eux qui se plaignent de leur salaire. Pourtant, je pourrais. A bientôt bac +8, je gagne à peine plus que le smic.
@ Hipparchia :
Vous n’êtes pas pénible, vous résistez de l’intérieur comme tout bon système immunitaire de mammouth =)
Vos collègues … Je me souviens qu’en sixième une prof d’anglais a demandé à voir mon père. Je me suis pris une engueulade alors qu’elle n’avait pas précisé le motif, tout ça pour constater sur place qu’elle me reprochait de profiter d’avoir fait de l’anglais avant pour prendre de l’avance sur le cours.
1 agression statistique pour mon père à l’époque …
Je respecte ce que vous essayez de faire, mais vous seriez aussi bien dans le privé plutôt qu’à tenter de verser une goutte d’intelligence dans une bassine de connerie. Touts vos efforts se retrouvent tellement dilués que les résultats sont imperceptibles et qu’au niveau d’un parcours scolaire, avec le recul, ça devient anecdotique. « Ah ouai je me souviens ce prof en terminale, il était super ».
« les instits qui sont responsables directement des réformes idiotes mais leur syndicat »
Un métier archi-féminisé encadré par des idéologues sectaires, ça donne un troupeau de vaches bien dociles appliquant bien les programmes venus d’en haut.
Au fait, que fait Najat pour rétablir la parité au profit des hommes dans l’enseignement ?
Oui enfin c’est pas parce qu’on est une gonzesse qu’on est une vache.
Je pointrais plus l’hyper déresponsabilisation du personnel enseignant qui a détruit tout esprit critique ou d’initiative.
Non, décidément, le rôle d’un prof, c’est instruction, pas l’éducation. Et le boulanger, dans la métaphore, ce sont les parents, hein, pas le prof.
Nous sommes bien d’accord. Je pense qu’on ne s’est pas compris.
J’ai toujours trouvé débile les cours d’éducation à l’hygiène en primaire, par exemple.
@ H16 :
Les parents seront boulangers le jour où ils choisiront la recette, la forme de la baguette et le prix de vente. Actuellement être parent, ça consiste plutôt à réchauffer du surgelé au micro-onde.
Et les déclarations de bonnes intentions des profs n’y changent rien : ce sont bien eux qu’on retrouve en bout de chaîne à appliquer religieusement toutes les merdes que promulguent l’état avec comme seule motivation de conserver leurs postes vaille que vaille.
Pour moi c’est la même compromission qu’un gendarme qui se serait engagé pour défendre la population mais s’exécuterait sans sourciller si on lui demandait de tirer sur la foule.
Ces gens sont des privilégiés qui nous desservent à nos frais, se plaignent encore de leur sort avant de nous expliquer que c’est de notre faute si les enfants sont mal élevés, quand bien même ce sont principalement eux qui ont formé leur sens moral.
Un bon prof il démissionne, parce qu’enseigner le manger/bouger ça l’emmerde, parce que garnir le choux des gamins d’idées politiques ça le dérange, parce qu’être forcé d’utiliser des méthodes que chacun sait contre-productives ça lui défrise les moustaches …
« Actuellement être parent, ça consiste plutôt à réchauffer du surgelé au micro-onde. »
Parlez pour vous 😀
S’impliquer dans l’éducation de ses enfants ce n’est certes pas sans efforts ni sacrifices mais ça reste à la portée de tout le monde, quoiqu’on veuille nous faire croire à ce sujet.
il n’y a pas qu’eux mais ils l’ouvrent beaucoup.Ils sont aussi en premiere ligne pour recevoir les petits de six ans qui sont deja violents et horribles a peine sortis du berceau
Tous les dictateurs à venir vous remercie d’élever des soumis à l’autorité dont la parole vaut moins auprès de leur propre père que celle d’un raté total ayant fini prof et qui n’a que sa position de supériorité sur des enfants pour légitimer son discours et ses dires.
Envoyer ses enfants à l’école publique est déjà terrible, leur faire comprendre que l’école a raison parce qu’elle a l’autorité, c’est juste criminel.
Croire sur parole son enfant est une belle connerie.
Valider trop tôt.
Il faut faire la part des choses, analyser les éléments et apporter une réponse à un problème.
Aujourd’hui, l’enfant est vu par beaucoup de parents comme le détenteur de la vérité universelle face au prof qui n’est pas forcément un raté.
En quoi? A moins d’avoir appris à votre enfant à mentir aux personnes qui lui sont le plus proche et d’avoir prohibé par la peur ou la violence toute vérité ya pas de raison que l’enfant mente contrairement au prof.
Et puis pedagogiquement parlant, démentir d’emblée son enfant par rapport au prof c’est vraiment pas l’idée du siècle si on veut une famille unie et liée et un enfant capable de se lever contre l’injustice et d’aller chercher son bonheur.
Gros naïf. L’enfant comprend très vite ce qu’est le mensonge et comment le pratiquer. C’est d’ailleurs une preuve d’adaptation, d’intelligence et de capacité à modéliser le processus de pensée des autres.
« démentir d’emblée son enfant par rapport au prof «
Qui vous parle « d’emblée » ? Mais croire son enfant sur parole, c’est d’une naïveté sans borne.
Quel genre de parent élève des menteurs qu’il doit suspecter? Quelles pratiques empêchent un enfant de dire la vérité à ses parents? Une relation saine et durable est toujours basée sur la vérité, si vous ne pouvez pas faire confiance à vos enfants il est temps de faire une introspection.
Réponse typique de quelqu’un qui ne comprend pas la moitié de ce qu’il déchiffre (lire est ici hors de portée).
Ah ah. La gueule de mes élèves quand je fais l’apologie de la triche d’ailleurs.
Bon, les miens ne savent pas tricher, je les rôde à dix km.
Bref.
Relire Marcel Pagnol quand il constate, fort dépité, que le (futur) oncle Jules, en ayant prétendu être le directeur du parc Borély, était arrivé à mentir de façon aussi convaincante que la sienne 😆
@Harry : pas le « directeur », mais le propriétaire !!! il faut respecter les classiques… (page 56, La Gloire de mon Père, éditions de Provence).
Ceci dit, certains enfants ne mentent pas, d’autres le font sans rougir : c’est aussi une question de caractère, mais la discussion n’est pas ici pertinente.
Will : « Quel genre de parent élève des menteurs qu’il doit suspecter? »
O_O!
=> Sans rire, vous en avez réellement élevé des gosses ? Ou vous tentez juste de faire de jouer le contestataire ?
Non seulement c’est courant les mensonges des enfants mais c’est même amusant. En plus quand on découvre leurs mensonges ça leur apprend à s’améliorer. 🙂
Tout à fait d’accord avec toi. Je vais même jusqu’à leur dire mon raisonnement , comment j’arrive à la conclusion qu’ils m’ont menti. Et leur père d’ajouter « votre mère a été un enfant ne l’oubliez pas. »
😈
Tonnerre de Brest! Mais tu as raison, Werther! Le propriétaire, carrément! Plus c’est gros, … 😳
Votre enfant peut vous mentir parce qu’il a honte de ce qu’il a fait ou par simple peur de vous décevoir.
Si vous le croyez sur parole, alors sa parole ne vaut rien.
C’est justement en essayant de valider sa version en essayant d’en savoir plus, que vous donnez de la valeur à sa parole, que vous donnez corps à son honnêteté, si dans les faits, il ne vous a pas menti.
La confiance, ça se mérite et ça se perd aussi.
Ce que je ne m’explique pas, c’est quel intérêt pour un prof de mentir. Pour l’élève je vois bien mais pour le prof, hors pathologie, quel intérêt ?
Surtout que c’est du boulot en plus et comme tout le monde le sait, le prof est une vieille fénéasse…
Partant du principe qu’un prof est nécessairement un raté…
Hipparchia :
Un mensonge est souvent une justification pour soi-même vis-a-vis des autres de ce que (i) à tort on a fait ou pas fait ou (ii) par intérêt de ce que l’on va faire ou pas faire.
Quel intérêt a un prof à mentir …Franchement je ne vois aucun … mais être un « sadique » oui, …
J’ai eu l’occasion de rencontrer un professeur d’histoire géo fort charmant … Bon , il m’a dit clairement que mon fils était un gros glandeur , qu’il avait les facultés nécessaires pour réussir tout dépendait de mon fils . J’ai acquiescé c’était limpide car je savais parfaitement que mon fils n’aime pas cette matière .
En sortant de la réunion , j’ai dit à mon fils que je le trouvais bien et mon fils de me dire : » Il est toujours charmant devant les parents mais dès qu’il n’y a plus aucun adulte, il nous traite comme de la merde … Il passe son temps à nous insulter en classe et je ne ne suis pas le seul sur qui il s’acharne … »
Je lui ai dit que si c’est vrai ce qu’il me disait et bien les élèves devaient se manifester auprès du directeur sur le sujet … Qu’il vous donne des heures de colle , o.k mais il n’a aucun droit de vous insulter .
Un an après le professeur fut renvoyé de l’établissement car une enquête avait été mené , et en effet il y a eu plusieurs plaintes à la fois des parents et des élèves .
Dans le même genre BM, j’étais allé à une réunion parent-prof et j’ai rencontré le prof d’histoire géo auquel j’ai demandé de façon correcte et posée pourquoi il n’y avait pas au moins un corrigé type sur les devoirs en classe car ma fille se demandait bien souvent où elle avait failli et c’était décourageant.
Il m’a demandé pourquoi j’étais véhément et supputait que vu mon haleine j’avais pas dû boire de l’eau avant de venir.
Ca m’a scotché tellement son approche était lourdingue.
Il aurait fait plus dans la finesse je lui aurais peut-être mis un pain.
J’ai mis fin à l’entretien et suis allé voir direct le proviseur et j’ai écrit à ,l’IA.
Après enquête, je n’étais pas le premier et ce prof cherchait à se faire tabasser pour pouvoir se mettre en arrêt illimité pour retaper sa baraque aux frais de la princesse. Il a été viré depuis mais ça a bien demandé un an.
Il me semble que le niveau général de chomage a conduit certains à s’engager dans cette carrière sans en avoir la « vocation ». Une des principales qualités, la pédagogie, manque beaucoup.
« Une des principales qualités, la pédagogie, manque beaucoup. »
La pédagogie est enseignée par des planqués qui n’ont jamais mis les pieds dans une classe.
Ce ne vous rappelle rien concernant le gouvernement ?
C’est vrai qu’au gouvernement c’est pas la pédagogie qui les étouffe. Ils seraient capables de pondre une bonne mesure pour tous (on peut rêver) mais d’avoir une majeure partie de la population à dos car ils ne l’ont pas expliquée.
Et pas mieux au CNPF avec le smic jeunes qui aurait dû être un smic pour les non qualifiés (premier pas vers un salaire libre). Il me semble que ce sont les journalistes qui l’ont qualifié ainsi (jeunes), je ne sais pas ce qu’avait dit gazgaz. Ou alors c’est l’autre pouf’ (parisot) qui a réglé ainsi ses comptes.
@GO :
Je voulais pointer le fait que les membres du gvt sont comme les pédagogols : les premiers n’ont jamais mis les pieds de près ou de loin dans une classe comme les ministres n’ont jamais travaillé dans une entreprise.
Idem pour les guignols du Medef.
Oui Theo31 je l’avais bien pris comme cela.
Mais je ne pense pas que la pédagogie ça s’enseigne, la logique non plus d’ailleurs.
Quand j’étais au secondaire , j’avais assisté à une réunion parent -professeur , c’était normalement une réunion privée mais il se trouvait que je n’étais pas pressée de rentrer chez moi après les cours . Donc j’essuyais méticuleusement le tableau , le professeur expliquait à une mère que son fiston bien aimé était loin mais très loin d’être l’ange qu’elle croyait … Il était calme et posé , on aurait donné le bon Dieu … Sa mère l’a défendu bec et ongle son fils … Pourtant je connaissais la vérité , j’avais subit comme mes autres camarades les méfaits de ce gamin angélique… La réunion terminée j’ai vu le gamin partir avec sa mère qui pas un moment n’a douté, il avait le sourir aux lèvres …
Cet anecdote m’a apprise à être méfiante , je suis à l’écoute de mes enfants mais je ne prends pas le dire pour argent content .
Même s’ils me mentent , je ne me mets pas en colère contrairement à leur père , ils ont droit à une bonne leçon de moral et la punition qui va avec … Il est normal de mentir , c’est un processus naturel d’auto défense et de construction du MOI .
Un enfant qui ne ment jamais n’a pas réussi à se différencier en tant qu’individu de ses parents …
« Croire sur parole son enfant est une belle connerie. »
-> indéniablement….
J’ai à moitié compris mais si j’ai voulu faire professeur c’est parce que je suis convaincue que le savoir libère.
Reste qu’il y a des élèves qui relèvent plus de l’animal que de l’être humain parce qu’en 18 années, ils n’ont jamais rencontré de limite des parents d’abord puis de l’école (suppression du redoublement, punition, bientôt l’évaluation positive en dictée etc).
Si les parents ne font pas confiance aux professeurs – on va pas inventer des incidents pour le plaisir de faire de l’administratif – et ne travaillent pas avec lui mais contre lui, c’est mort d’avance.
C’est vrai, mais vous oubliez aussi l’absurdité grandissante des programmes.
Dès les premières années de scolarité on gamberge trop !
Mes filles n’ont que 4 ans et déjà on voit sur le cahier de classe des cours … « étranges ». Celui qui m’a fait le plus bondir c’est le joli appriori sur l’agriculture « chimique » qui « empoisonne » …. A 4 ans !
Le formatage des esprits est plus efficace à cet age-là ….
C’est criminel de commencer à inculquer des idioties dans la tête de gosses si jeunes !
Quand je vois les objectifs minables qui ont été fixés pour la fin de l’année scolaire, sans trop les motiver, et sans même y passer trop de temps nous avons réussi à largement dépasser les objectif d’acquis dès mi-décembre …. Maintenant il faut dire que l’on ne perd pas de temps avec une fausse écologie …
Je pense en effet comme le dit H16 que la situation actuelle nous fera bien rigoler lorsque l’on traversera un peu plus le foutoir total qui nous est promis ….
De mauvais souvenirs du collège, Will ????
Moi, aussi, mais je ne généralise pas !!!
Bien que mauvais élève, j’ai connu des profs passionnants, dont j’ai toujours le souvenir dans mon coeur.
Peu, c’est vrai, mais ils sauvaient tous les autres.
Alors ….
Hé oui, on a ce qu’on mérite. Des années de circuits fermés dans l’éducation nationale provenant en quasi exclusivité des bancs d’universités filière garage +6 (Psycho, socio…) Ces joyeuses facs gauchisantes qui vomissent du prof par hectolitres avec un savoir faire syndicaliste hors pair. En face, on retrouve les autres: les parents qui grâce aux lois contre la fessée qui déconstruit le Surmoi du marmot et aux sociologues en mal de reconnaissance, ne peuvent plus mettre un bon coup de pied dans le cul de leur petit génie, roi de la maisonnée. Les gosses se retrouvent alors à exercer leur penchant naturel de remise en question de toute autorité sans rencontrer de résistance. Et tout le monde de blâmer l’autre de ne pas réussir là où il a échoué, de n’avoir pas su s’imposer auprès du morveux en assumant le rôle réac de l’adulte autoritaire has-been.
Pourquoi la dernière phrase est-elle au futur ? L’intelligence et la compétence tiennent encore les manettes ? Bien à vous.
Parce qu’aujourd’hui, c’est une vaste blague comparé à ce qui nous attend…
Voilà 🙁
comment on fait les smileys
http://codex.wordpress.org/Using_Smilies
Analyse très juste mais qui sera balayée d’un revers de main par nos étatistes : « allons, cette violence exacerbée vient de l’individualisme forcené des parents refusant les bienfaits du vivrensemble éducatif ».
Conclusion ? Une réforme, en remettre une couche, onestpasalleassezloin…
tout à fait
Ou bien parce qu’on est trop méchants comme la chronologie ou l’apprentissage de la lecture syllabique ou le calcul mental.
En même temps, je me demande ce qu’ils vont inventer pour réussir à rendre l’école un peu plus bisous tant elle l’est déjà.
Ne sous-estime jamais le pouvoir de la bêtise humaine particulièrement de la part des pédagogols.
Ah mais je ne les sous-estime plus, mais je prévois des moments magiques avec des idées bien débiles qui volent dans tous les sens.
Oui, je sais bien que tu les vis en direct, en général avant que cela soit remarqué par le plus grand nombre.
Et voila ce kapitaliste sauvage gros consommateur de bb communiste qui bosse un 1er mai….
Je me suis demandé en me réveillant si on allait avoir un billet ce matin. Quelle réconfort de pouvoir lire mon petit H16 du matin même le premier mai. C’est beau le libéralisme, avec des gens qui bossent quand un pays glande pour fêter le Travail. D’ailleurs, je me demande si j’ai le droit de prendre un patient aujourd’hui. En temps que profession libérale, il n’y a pas de risque que je me fasse taper sur les doigts si je travaille le 1er mai?
Oui quand on fête les vendanges on picole mais quand on fête le travail on s’arrête de bosser…j’ai jamais compris (on: sauf h16)
Quand je fête le travail, je picole aussi… 🙂
Il y en a qui picolent au travail aussi…
Mouais c est drole la fete du travail… Beaucoup de pays dans le monde n ont aucun sens de la fete, aucune culture festive…pourquoi?
ben mon bon Monsieur parce qu ils sont pauvres et trop occupe a survivre, ou alors ils sont salement exploites par des esclavagistes ils n ont pas la chance d etre en Grance eux.
Le point de vue d’un prof à tendance libérale (DU prof ?) de l’Ed’Nat’ :
http://devine.over-blog.fr/article-la-guerre-imaginaire-du-parent-violent-et-du-mauvais-prof-123481140.html
J’aime bien la dernière partie de son article qui rejoint plus ou moins les conclusions de H16.
Quant aux analphabètes qui seront aux commandes dans quelques années, j’ai un peu l’impression qu’ils sont en avance…
H16 parle d’ armées d’ analphabètes. Pour l’ instant, nous avons des escouades d’éclaireurs qui sont encore en concurrence avec l’ arrière garde de ceux qui ont pu recevoir un enseignement à l’ ancienne, c.a.d. pré soixante huitard. Cela aboutit à une moyenne encore passable. Mais dans dix ans, sauf exception faisant figure de caillou émergé dans le Pacifique, tous seront en retraite ou allongés sous les pissenlits…
Quand je pense a une époque révolue où le garnement (rendors-toi,Calvin, je ne parle pas de toi) qui se prenait une punition quelconque ne la ramenait surtout pas devant ses parents de peur de la voir augmenter, je constate le changement. Maintenant, ce sont les parents (du moins, certains) qui vont punir l’enseignant…
Parmi ces parents, il y a même un pompier (expérience vécue sur Marseille).
Tout se perd…
Tout ça est bien bel et bon mais le fossé entre le peu qui « savent », les initiés comme on dit à la bourse ou dans les loges maçonniques, ceux qui tirent les ficelles donc, et les autres, la triste masse des blaireaux, va croissant. J’en veux pour preuve la diarrhée de textes que nous sort l’UE et qui est souvent incompréhensible. Ceux qui ont voté OUI au dernier traité l’ont fait avec la foi du charbonnier. J’ai essayé de le lire, je n’ai pas dépassé le quart du pensum ! Un auditeur s’exprimant sur une grande radio périphérique, prof. de droit constitutionnel de son état, avait avoué en avoir terminé la lecture avec beaucoup de peine ! ! ! Mais nos députés et sénateurs, réunis en congrès à Versailles, l’avaient évidemment lu, sans problème, en avaient digéré toutes les subtilités, et l’avaient voté avec confiance et servilité…. Pour les autres, circulez, il n’y a rien à comprendre. Aaaahhhh, Big Brother, quand tu nous tiens….
Faire un document lourd le rendant illisible c’est une autre façon de mentir. Le langage populaire appelle ça « noyer le poisson ».
Crois moi que quand dans un contrat on utilise un mot plutôt qu’un autre c’est qu’il y a une bonne raison car on se créé des portes de sortie ou des moyens d’agir au cas où.
Dans les contrats de droit anglais on commence par définir en tête du document ce que signifie chaque mot dans son sens et sa portée. Si ce mot est réutilisé dans le document avec une majuscule comme première lettre c’est qu’il a le sens défini, sinon il a le sens commun.
Partant de l’adage qui dit « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément » une constitution ou un traité devrait faire 2 pages maxi. Alors que là ça ressemble au code du travail.
« un traité devrait faire 2 pages maxi »
Ca va être chaud pour toi de lire La Grève. Nous aurais-tu menti sur ton QI ? :green
:green:
Ou. 😀
Ben pas toi… mrgreen
Plus de 1000 pages, ça doit effectivement réduire considérablement le lectorat… donc le message si tant est qu’un message qui n’atteint pas sa cible n’est pas un message.
Faudrait une BD ! En plus l’histoire se prête bien à ça.
Merci pour la BD
Et quand tu regardes le Code Civil dans sa version de Napoléon chaque article tient sur une ligne.
Mais quand tu dois commenter un seul article tu peux en faire un bouquin.
Ces gens là avaient l’esprit de synthèse.
Oui j’ai vu qu’on avait la même idée… toi un peu en avance sur moi mais ça doit être parce que le neurone qui te servait à repasser était libre… ah ah ah
Pas de repassage aujourd’hui en effet , tu n’as pas le monopole de la connaissance monsieur QI 152
A propos de la connaissance , notre système d’éducation est incapable de prendre en charge des enfants qui on ADHD
http://m.youtube.com/watch?v=uU6o2_UFSEY
Or il semblerai que ce défaut était un atout pour nos ancêtres chasseurs , mais l’évolution à fait que le gène non ADHD a été favorisé par l’éducation. Combien de jeunes sont ainsi perdu , subissent l’échec scolaire , alors qu’il suffirait de revoir notre système éducatif
BM : « ADHD » : il semblerait que ce défaut était un atout pour nos ancêtres chasseurs »…
hmmm? tu devrais te mettre à la chasse, juste pour te rendre compte…
La quasi totalité de animaux possède des sens beaucoup plus élaborés que ceux de l’homme, et leurs réflexes sont plus rapides que les nôtres.
Avec un arc, par exemple, tu ne peux compter que sur l’approche discrète, le silence total, et une concentration parfaite. La chose est différente avec une dague, mais il faut compter sur l’aide des chiens…
Toutefois, cette dimension héréditaire n’est en aucun cas un dysfonctionnement génétique : il s’agit d’un état neurobiologique naturellement présent, qui aurait même favorisé la survie des ancêtres chasseurs-cueilleurs nomades38. La sédentarisation des agriculteurs-éleveurs serait responsable de sa raréfaction progressive sous l’effet d’une pression sélective négative39. L’aspect génétique du TDA/H serait donc un état originel de l’humanité et le non-TDAH le résultat d’une adaptation récente, évolution encore moins répandue parmi les populations (semi-)nomades[citation nécessaire]. Dans certaines populations nomades ou très récemment sédentarisées, notamment en Afrique et parmi les Amérindiens, l’allèle 7-répétition du gène DRD4 est beaucoup plus répandu et peut atteindre plus de la moitié de la population[citation nécessaire].
http://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_du_d%C3%A9ficit_de_l'attention_avec_ou_sans_hyperactivit%C3%A9
C’est mon copin Wiki qui le dit .
Styles de vie et d’objectifs
Adoptez votre style à votre nature pour éviter la routine. Privilégier la nouveauté, les déplacements et la variété des situations et des rencontres, provoquer des changements. Fixez-vous des objectifs compatibles TDA/H
Ne pas vouloir vivre de manière conventionnelle
► Ne tournons pas autour du pot, vous aurez du mal à vivre normalement au sens ou on l’entend,, c’est à dire la petite vie rangée, le petit boulot pépère, bref la vie qu’ont peut-être eu vos parents car c’était alors la norme absolue, et qu’ils ont essayé de vous transmettre. Attention à notre société qui cultive les peurs et n’aiment pas ceux qui sortent du rang, elle vous fait croire sans arrêt que le bonheur est simple comme un CDI ou un pavillon de banlieue, que l’on a un métier pour la vie correspondant à notre sacro-saint diplôme.
► Il se peut que ce style de vie conventionnel soit dans vos valeurs, ou du moins dans celles que vous ont transmis vos parents, mais les valeurs peuvent évoluer au cours de sa vie (voyez à quoi vous rêviez 20 ans plus tôt), ce qui n’est pas le cas des besoins TDA/H dont beaucoup ont été vus dans le tableau des symptômes positifs (vu plus haut). Il va donc falloir réfléchir pour voir si les valeurs de votre début de vie d’adulte sont bien appropriées pour vous.
► Car il faut que vous sachiez que vos besoins primaires de TDA/H sont ancestraux, incontournables et en opposition avec ces valeurs traditionnelles récentes comme la sédentarité ou la rigueur. Il a 5000 ans la plupart des humains étaient nomades et chasseurs, sans doute assez proche du profil TDA/H si on en croit les chercheurs américains. Vous êtes donc un chasseur ou une cueilleuse. Si vous voulez vivre comme un fermier ou une fermière, comme votre voisin qui vit peut-être comme un robot ou qui fait l’admiration du quartier, vous allez souffrir … Ce qui ne veut pas dire que votre bonheur sera de faire toujours ce qui vous plait ou de vous marginaliser, mais plutôt de cultiver votre différence et la mettre au service des autres et de la société.
► Il faut d’abord bien se connaitre (la découverte du TDA/H est un plus), développer son potentiel, relever les défis quotidiens avec humour, vivre ses passions et s’entourer de gens positifs qui vous soutiennent dans ce processus. Il faut bien sûr tenir compte de votre âge, il n’est pas conseillé de tout changer d’un coup après 50 ans de vie conventionnelle. De même on a tous des contraintes à certaines périodes (comme élever des enfants), il faut assurer, mais ne pas s’enfermer dans un rôle familial ou professionnel. On peut aussi garder une vie conventionnelle et cultiver ou développer un mental non conventionnel car c’est ce qu’on ressent à l’intérieur qui fait qu’on est satisfait ou insatisfait, heureux ou malheureux.
Vous parlez bien du Trouble de Déficit de l’Attention ?
Celui qui vous pourrit la vie car il vous perdre en rigueur au point de vous rendre incompétent pour certains aspects de votre métier ?
Oui, c’est celui là mais l’incompétence , aux yeux des autres , peut être neutralisée si on arrive à se mettre en stress positif au bon moment , il a un effet boost qui même peut t’aider dans la vie et du coup on te prend même pour génie . Il faut savoir s’analyser et accepter son « handicap » pour mieux le maîtriser.
J’ai trouvé ce blog tout récemment
http://www.tdah-adulte.org/#conscience
Il donne de bonne piste … Personne de mon entourage n’a jamais été exaspéré par mon ADHD car intuitivement j’avais toujours su me mettre des codes pour me recentrer et aussi me prendre pour certaine tâche largement en avance . Mais mon fils s’est une autre paire de manche, cela empoisonne son existence .
Il a pris conscience depuis peu de son état , je vais voir comment il va évoluer 😉
Pas plus de 2 pages pour être à la portée de tout mal comprenant , au delà , il faut faire des dessins
En tant que dyslexique , je déteste monsieur Nicolas Boileau , il n’a pas eu idée de la difficulté pour concevoir et mettre de l’ordre dans ma caboche .
« Lorsque les armées d’analphabètes et d’incultes économiques seront aux manettes, dans moins de dix ans maintenant… »
Euh, je crois qu’on y est déjà depuis plusieurs décennies non?
Vous allez pas me faire croire que les machins socialo réjouis qu’on se tape actuellement sont des modèles de cultures économique.
Si c’est le cas, alors leurs successeurs vont vraiment se baver dessus tellement ils seront débile…
Ils ne sont quand même pas tous idiots ou débiles profonds. Mais vous avez aussi à l’ oeuvre un parti qui uniformise la pensée officielle. Ils sont, pour certains, dans la position de prêtres défroqués dans leur esprit, qui ne croient plus au credo officiel mais qui continuent à officier parce qu’ils ne savent rien faire d’autre et que la soupe reste convenable par rapport à mettre ses actes en accord avec ses pensées et partir à l’ aventure. Sont pas non plus libéraux… 😈
Ils se foutent de tout ça, l’essentiel est et restera le pouvoir et tous les petits avantages qui vont avec, notamment pour la famille et les amis.
Actuellement, ils élèvent des abrutis en batterie en espérant qu’ils soient reconnaissant vis à vis du pouvoir; pour le moment tout va bien, il reste quelques cartouches en stock…
Toujours aussi juste. Il n’y a qu’à regarder les résultats du « vote » à la chambre d’enregistrement. Les courageux opposants de Rastignac ont fait profil bas, soucis de réélection oblige en cas de dissolution.
Des élites analphabètes aux commandes j’y crois pas du tout .
Les élites actuels ont mis leurs enfants dans les meilleurs écoles privées. Ces enfants sont la crème du savoir . Notre pays sera remplir d’analphabètes qui seront faciles à diriger par les enfants de nos élites … On voit bien que politiques placent très rapidement leurs enfants à des postes important tout est une histoire de copinage .
« Ces enfants sont la crème du savoir »
Ah oui. Jean Sarkoz… Heu je veux dire Thomas Holla… Thomas Fabi… Hum. Oui bon en fait, j’en doute.
D’accord , mais je n’avais pas d’autres expressions en tête … Il faut dire que n’aime pas la crème en générale 😆 mais cela ne change en rien que ce ne seront pas des analphabètes ces gosses de ministres … Ils ne savent utiliser leur connaissances car tout est mâché pour eux .
Comme quoi il n’y a pas que la crème qui monte a la surface!
Le fiston de le drian à l’Office central des hacheloumes de chaipatro-ou
Sans oublier le fils Touraine. Faut surtout pas l’oublier celui-là.
Oui, mais pour quelques cas qui focalisent l’ attention, il y a des dizaines qui se placent discrètement dans l’ ombre et qui formeront les bataillons de cooptation des dirigeants. La réponse classique à « qui t’a fait baron ? » est toujours « et toi, qui t’a fait roi? » Le pouvoir est toujours pris par celui qui a fait les meilleures manoeuvres pour l’ avoir, pas celui qui est le plus capable, le plus réfléchi ou le plus… On en a encore reçu l’ illustration, il y a deux ans… L’ élection soi-disant démocratique n’ est plus qu’ un théâtre d’ombres puisque le système de candidatures à la candidature a été cadenassé pour se limiter au sérail politique et à lui seul… Et comme les différences de doxa entre les mouvements politiques sont de plus en plus ténues, plus rien ne peut bouger par le jeu des élections puisqu’à la cape d’emballage près, le contenu est quasi invariant…
Intéressante question.
Les analphabètes éliront-ils des gens de leur espèce dont ils se sentiront proches ou des « élites » qu’ils prendront pour des dieux ?
On est en train d’essayer la 2ème partie de la proposition… : il semblerait que les dieux sont tombés sur la tête.
https://www.youtube.com/watch?v=z4zufs6XZVg
Je ne peux pas voir l’extrait sur mon IPad mais le film je le connais .
Un jour ou l’autre il n’y aura plus d’élection , les élites s’autoproclameront car la population n’aura plus aucun connaissance , ils veulent des moutons à diriger et à tondre … Ils n’attendent pas à ce que le peuple d’en bas soit intelligent bien au contraire , tout est fait pour abrutir … Du pain et des jeux
Après l’expérience Caeucescu, on comprend mieux pourquoi la gauche défend aussi durement l’avortement.
Peut-être mais il y a un autre paramètre, bon nombre de parents prennent les choses en main par eux-même.
Pas mal de parents des copines de mes filles ont entrepris l’apprentissage de la lecture bien avant l’instit.
Je suis sur que le phénomène a déjà grandi bien plus qu’on ne l’imagine. Beaucoup de parents ont conscience des lacunes de l’EN et ont compris qu’il fallait agir.
Maintenant, tous n’ont pas les capacités ou les moyens de donner une éducation alternative. Mais je crois que beaucoup seront « sauvés » par les parents eux-même.
A noter qu’un directeur d’école, bien que responsable de tout ce qui se passe dans son établissement, n’a aucun pouvoir hiérarchique envers les autres instits. Tout ce qu’il peut faire c’est de signaler à l’inspection académique les manquements de ses collègues, laquelle ne manquera pas de ne surtout rien faire. Il y a de quoi devenir fou !
Oui, c’est assez énorme comme concept et peu de gens sont au courant.
Je vous cite: « Pendant des années, des milliers d’élèves ont été habitués à recevoir le message délétère que l’État était l’alpha et l’oméga de la société moderne. . . ». N’est-ce pas un plaidoyer pro domo? Je conviens que l’état est coupable mais il n’est que le reflet de notre société moderne elle-même matraquée depuis des décennies par le laxisme véhiculé par les médias qui ont véhiculé bien d’autres messages aussi délétères: Une démolition systématiques des valeurs (pardon du terme) à laquelle on doit ajouter la permissivité (68 ?), l’argent et la violence érigés en way-of-life sans compter les ravages du chômage sur le regard des adultes sur les enfants et vice versa.
La société française est le reflet d’une idéologie malsaine, qui a utilisé la seconde guerre mondiale comme un levier d’une puissance exceptionnelle, elle est ce que certains hommes au pouvoir ont décidé qu’elle deviendrait, elle est basée sur un mensonge…
La gueule que les gens tirent quand je leur sors que la sécurité sociale vient du régime de Vichy sous l’impulsion de socialistes, que le système de retraites par répartition a démarré sur la spoliation, par ce même régime, des fonds de retraites par capitalisation en vigueur à l’époque en sachant que ces personnes qui avaient pris soins de leurs vieux jours étaient mortes pour la France, mutilées, déportées ou résistaient… il est beau le mensonge français.
Bien dit. On ne soulignera jamais assez les conséquences délétères du régime de Vichy sur notre société. Le qualifier d’extrême-droite exonère à bon terme beaucoup de Tartuffes de leurs responsabilités dans le naufrage actuel.
+1000.
L’Etat providence franchouille doit énormément au régime de Vichy.
Idem pour l’Etat providence allemand qui doit ses fondements au socialisme keynésien du caporal Moustache.
ça avait largement commencé avant le caporal moustache, il suffit de lire ce que le kaiser au casque pointu pensait de la nécessité d’un état fort.
Dès Bismarck et le kaiser Wilhelm Ier, en fait.
Exactement.
Très bon résumé.
D’accord avec tous.
Il semble que Vichy , son existence et sa légitimité particulière a été un laboratoire de l’étatisme et du socialisme patriotique en mode turbo.
Que ne réussit-on pas à faire lorsque les gens sont apeurés, humiliés, entravés ?
Vous avez raison, et cela saute encore plus aux yeux lorsqu’on vit dans des sociétés qui n’ont pas ce baggage historique…tout un état d’esprit…difficile de faire comprendre cela aux américains que cette même sécu fait baver d’envie…
Donnez leur des graphiques indiquant combien elle coûte dans la richesse nationale, donc à combien elle revient par tête de pipe. Cela devrait assécher leurs glandes salivaires immédiatement.
Avant, il y avait le marronnier au milieu de la cour, maintenant il y a les marrons au milieu de la face. Une progression plus individualiste de l’éducation nationale en fait, du sur-mesure quoi! 😀
On ne dit pas « marronnier au milieu de la cour » mais « unité chlorophyllienne en zone ludique ».
Veuillez respecter la nov langue en vigueur dans la « fabrique d’ignares »… pardon « l’érection intellectuelle de la citoyenneté ».
😆
Savez-vous ce qu’est un « référent bondissant » en langue de skippy, euh, en langue de l’éducnat’ ?
Réponse:
un ballon!
Véridique. Hélas.
Et ce ne sont plus des élèves mais des apprenants. Et il ne faut pas dire faute d’orthographe mais erreur d’orthographe, sinon c’est culpabilisant. Et il ne faut pas dire qu’un garçon est turbulent sinon c’est genre. Etc.
Mais j’avoue que le référentiel bondissant est vraiment rigolo.
Bouing! Bouing! 😀
Référent bondissant! Ouah, tous ces brain storming (heu, tempête de cervelles) pour en arriver là! Je serais curieux de savoir combien sont payés ces pondeurs d’inepties en série et si la mauvaise conscience d’être payés à rien foutre vient les effleurer au sortir de la sieste!!!
Le salaire d’un plus ou moins haut fonctionnaire.
Ils ne cherchent pas la fortune, juste à chercher l’homme pour l’homme nouveau.
Imposer le communisme par l’école.
Juste à changer…
et le référent bondissant aléatoire qui n’est pas rond …
HS : Suis très content qu’en ce jour ou l’on célèbre en fRance le travail en se grattant les c** devant la TV bière à la main dans son canapé, la pluie a bien arrosé Jean-Luc et son drapeau rouge et Marxine et ses skins.
On se contente de peu 8)
M&M’s et les capilo-militants ? Faut pas se fier aux cheveux, les leaders se coiffent à l’opposé de leur électorat pour tromper la population. Vous verrez en 2017 quand Marxine aura gagné si elle va pas se raser la boule !
entre les grèves, les vacances ( plus de 4 mois par an) les arrêt de travail, les journées de formations pour devenir « prof-éco-citoyen » cela devient dur de trouver des profs à tabasser
Vegeta a raison sur le fond. Mais je connais de nombreux profs qui sont réellement dévoués à leur « sacerdoce », et au bord de la rupture malgré leur solidité mentale. Le problème se situe très très en amont.
h16 a écrit : « C’est, en quelque sorte, un délicieux retour de boomerang de ces précédentes générations … l’État dans leur vie. »
Et pas un d’entre eux n’a remarqué avant d’avoir des mouflets que ce sont des paroles dans le vent et qu’au final tout le monde s’en branle à la fin de la journée moi le premier.
Les armées d’analphabètes et d’incultes aux commandes … Autrement dit c’est le far west, exactement l’effet inverse que recherchait l’état.
Personne parmi eux ne s’est jamais que la France ne représentait que 1% du monde …
Bon c’est pas tout mais tous ici aurez à supporter une masse de jeunes déçus et de chiards qui gueulent et crient chaque fois que un truc ne leur plait pas … en vacance et dans votre ville d’origine.
C’est marrant, pas une seule allusion à Hamon, notre nouveau Sérénissime Grand Babou de l’EdNat, roi de l’écoute d’autrui puisqu’on a rien à se reprocher.
Pourtant, celui-là a une bonne tête de gagnant analpha-bête, pur produit du monde de l’éducation syndicale (sic), qui n’a jamais, mais jamais bossé.
Ouf, grâce à lui, on se sent sauvé… 😈
Lui Hamon je crois qu’il a compris qu’il fallait pas faire trop de vagues en ce moment. Ne surtout pas dire quelque chose qui donnerait sa position sur la réforme du temps scolaire et il arrive à envisager tout et son contraire dans la même phrase. Un sacré exercice de style quand même…
Sinon il y a nos 285 djihadistes en syrie dont certains mineurs,
les belles paroles de l’état fort ce n’est que du flan en France… eux l’ont compris.
Ils sont allés chercher un état fort à autre part.
ne dite pas les 285 terroristes qui tuent des femmes et des enfants en syrie sont suivi par des organismes de l’état comme la caf ou le pole emploi …
Ou là là là … Ils doivent trembler de peur …
Pour l’anecdote, j’ai un élève qui a déjà été exclu plusieurs fois du lycée temporairement et qui est sous contrôle judiciaire et qui continue à faire le con. On a demandé à rencontrer les parents avec moi, la prof principale, et le proviseur.
Chose rare, la mère s’ est déplacée. Après une heure de dialogue où elle nous parlait de son p’tit chou d’amour dont elle savait plus trop quoi faire, elle est d’accord avec nous et nous dit qu’elle va le punir parce qu’elle comprend que le dialogue ne suffit plus.
Sanction : elle l’a privé de son téléphone portable une semaine. Payé ta punition j’ai envie de dire.
Il est pas le seul, il est en terminale générale. ES pour être précise. Que fait-il là ? Qu’est-ce qu’on va faire d’eux quand l’école sera plus là pour les occuper en journée ?
Et franchement j’ai autre chose à faire que perdre mon temps à m’occuper de cas sociaux alors que je devrais me concentrer sur les élèves en difficulté mais volontaires.
Ne vous inquiétez pas pour cet élève, Hipparchia, je suis sûr qu’il obtiendra son bac ES dans deux mois avec 10,01 de moyenne à l’issue de son oral de rattrapage. C’est après que les choses vont se compliquer pour lui, mais vous aurez fait votre boulot. En tout cas, « chapeau » pour votre clairvoyance et votre franchise.
C’est même pas as dit. Cette classe je vise 60% de réussite au bac, comme l’an dernier. On est comme ça en zep, on fait baisser les stats.
Cela étant, à partir du moment où ça fait 18 ans qu’on les laisse passer sans avoir le niveau, je vois pas bien pourquoi ne pas leur donner le bac. C’est bien avant qu’il faudrait prendre les choses en main.
Ils redoublent mais comme ils sont toujours dans une mentalité idiote de consommation du savoir qu’ils ne l’auront pas non plus.
Damned ! Je suis démasqué.
C’est exactement mon histoire (bac B, obtenu au rattrapage, avec un poil au dessus de 10). Et pourquoi ? Car je me faisais royalement chi*** à l’école. Alors à force de prendre dans la quiche des remarques perpétuelles sur mon côté « dissipé » simplement parce que j’en avais marre d’entendre les mêmes leçons, je me suis mis tranquillou dans mon coin, et hop, dodo jusqu’au bac.
Les choses se sont-elles compliquées pour moi après ? En effet Anatole, j’ai commis la pire chose dans ce pays : j’ai monté ma boite. C’était vraiment la chose à ne pas faire. Heureusement, j’ai tout planté au bout de 10 ans… ouf ! 😉
Ce n’est pas parce qu’on s’emm**** à l’école qu’on arrivera pas à quelque chose plus tard. Il faut simplement avoir le courage de changer de pays. Ce qu’hélas je n’ai pas eu…
Inscrivez-vos enfants dans des structures hors contrat ou faites leur vous-mêmes l’école…c’est la seule solution si vous ne souhaitez pas que votre enfant devienne un inculte socialo-communiste pour lequel est l’alpha et l’oméga…
pour lequel l’Etat est l’alpha et l’oméga…
Et oui, il faut bien que l’Etat remplace le Christ. En effet, tous les esprits avancés de l’Education Nationale savent que la religion est l’opium du peuple.
Moi président…
J’ai LA solution.
On double les émoluements de tous les instits (scandaleusement sous-payés ; ne rigolez pas : un instit’ qui prend son métier à coeur, c’est vraiment du boulot ; je ne parle pas des glandeur(e)s).
On diminue de moitié les effectifs (le petit nombre des élèves par classe améliorant les résultats, c’est une blague).
Résultat : le métier attire des personnalités plus fortes, plus motivées. Davantage d’hommes sont intéressés. Ce n’est plus le « second métier », généralement féminin, avec le couple classique mari dans le privé/femme fonctionnaire, tous deux votant bien sûr à gauche, par intérêt bien compris.
Avantage annexe : mieux payés, les enseignants sont plus respectés par les élèves (c’est comme ça, hélas).
Pour une fois, je suis d’accord avec Freud, ne pas oubliez que les enfants, votre enfant est un pervers polymorphe!
D’où la nécessité d’une très ferme éducation, avec correction physique en dernier recours…
Sinon, on aboutit aux sauvageons actuels…
L’élément occulté par cette pseudo statistique représentative-mais-pas-trop-finalement, c’est que la frustration mène toujours à la violence.
On trimbale des gamins qui ont de grosses lacunes avec les bases (lire, écrire, compter dans sa tête) de classe en classe parce que le redoublement c’est aussi sale qu’une couche de vieux qui oublie qu’il a une couche. Résultat, de longues heures à s’ennuyer ferme sur une chaise, et une frustration qui s’exprime dans la cour (ou la classe) par du pif paf dans ta face de kébab! Déjà, l’école à la française c’est pas super bandant, mais quand on est complètement largué, place à la torture!
L’enseignement des bases est catastrophique dans ce pays parce qu’une bande de pseudo intellos gauchisants veut privilégier le fond à la forme pour nos petites têtes blondes. Apprendre à réfléchir sur la vie avant d’avoir vécu en somme! Et comme toujours, le résultat inéluctable avec ces crétins bac + 12 forçant l’égalitarisme dans tous les culs qui se présentent, une inégalité sans pareil car seuls les enfant de milieux privilégiés ont la capacité de palier à l’effet néfaste de cette usine à crétins qu’est devenue l’école républicaine française!
Cette conversation me rappelle ce qui est arrivé il y a quelques années dans le village où j’habitais: les parents s’étaient mis en tête que l’école devait assurer la garderie de leurs enfants qui n’étaient pas en âge d’entrer en maternelle. Forcing et harcèlement concerté du directeur de l’école. Un jour, ça dégénère: un parent venu une fois de plus obliger le directeur à prendre son marmot se voit opposer un refus, il agresse alors verbalement le directeur, celui-ci s’emporte et l’insulte, le papa lui colle une droite. Résultat de tout ça: le directeur plusieurs mois en arrêt maladie pour dépression.
Ca ne s’arrête pas là! Le maire donne légalement raison au directeur, mais lui et son équipe ont parallèlement l’intelligence de lancer la construction d’une garderie. Peu importe: les parents commencent à monter une véritable cabale contre l’équipe municipale, faisant courir des bruits et accusations parfaitement mensongers contre elle, incitant tout ceux qu’ils peuvent à les rallier à leur révolution municipale de pacotille. Le harcèlement continue, à plus grande échelle. N’en pouvant plus, le maire finit par convoquer une réunion publique dans la salle des fêtes, et ce ne fut pas une fête! La bande, qui a grossi ses rangs de nouveaux révoltés gagnés à leur « cause », s’en prennent vivement à l’équipe municipale de ruiner ceci, de gâcher cela, l’un d’entre eux reprochera vertement à mon père, alors adjoint au maire, de « gérer la mairie comme un patron » (sic), etc, etc.
De guerre lasse, dégouté de voir tout le travail et tous les efforts ainsi attaqués, découragé par toute cette mauvaise foi, le maire décide de démissionner, l’équipe municipale le suivant par solidarité dans cette décision. Leur action avait entre autres consisté à couper court aux arrangements entre copains au détriment des finances, de réduire les heures sup’ extensibles, de mettre à mi-temps l’employée de la mairie qui n’avait rien à branler, bref, toutes sortes de mesures visant à rationaliser la gestion de la municipalité… ce qui n’avait pas l’heur de plaire à un certaine clique, sur le motif abscon que tout ceci n’était pas « social ».
Des élections sont évidemment organisées, la fine équipe noyaute tout ceux qu’ils peuvent, visitant les villageois un à un, mobilisant tout ceux qu’ils peuvent pour s’assurer toutes les voix possibles. Avant même le début du scrutin, mon père surprend quelques uns de leurs meneurs dans la mairie, commençant déjà à organiser l’investissement des lieux, cette cloison qu’ils ont fait faire là on va l’abattre, le bureau on va le mettre comme ça, mais qu’est-ce qu’ils ont fait là ces cons on va plutôt faire comme ça, etc. Mon père, d’un naturel pourtant flegmatique, pique une colère et exige qu’ils sortent.
La fine équipe gagne comme convenu les élections. Victoire de la démocratie hein! Pour ma part, cela ressemble plutôt à un coup de force. Et inutile de préciser que toute cette bande est mue par de profondes valeurs sociales et humaines, que l’ancienne équipe municipale piétinait honteusement.
Peu de temps après, mon père croise dans le village un de ses copains, accessoirement membre de la clique (et auteur du « …comme un patron »…). Il va lui serrer la main, et se fait littéralement snober. Le « copain » ne lui parlera jamais plus.
Un jour, alors que j’en parle à un gars du coin, celui-ci réagit: à Planfoy? Ah, mais c’est une mafia là-bas! Ok…
Tout ça dans un village de quoi, 700, 800 habitants.
Affligeant et révélateur de la déchéance de ce pays qui croule sous la sirupeuse mélasse du collectivisme et du social à tout va. Ces gens avec leur générosité de convenance veulent vos imposer leur notion du bonheur à grand coup de bâton dans les gencives. Puis on les retrouve pignant sous leurs banderoles CGT qu’on les ponctionnent trop, incapables de faire le lien entre solidarité et impôts, entre chômage et aides sociales. Ces abrutis, têtes renversées sous le pis de la vache étatique, sont prompts à juger de leurs cerveaux reptiliens tout individu exposant une vision sensée du monde, préférant un long séjour dans le couloir de la mort à l’inconnu de la liberté. Amen!
« préférant un long séjour dans le couloir de la mort à l’inconnu de la liberté. Amen! »
=> Elle est belle !
La chèvre de M. Seguin version 2014
Aucun problème, tout se passe comme prévu. Je viens de finir « Les deux Républiques Françaises » de Philippe Nemo, son analyse du système scolaire est édifiante. On n’en est même plus au stade de l’éducation qui a remplacé l’instruction, ça c’était seulement la première étape. Maintenant le rôle majeur de l’école, c’est « assurer l’égalité des chances ». Qu’on transforme en fait en assurer une égalité en résultat. Vu que c’est trop dur de former des génies, on nivelle par le bas.
Nemo se demande en conclusion quand est-ce qu’on aura droit à la nouvelle version de la loi de 1905 : la séparation de l’église de Gauche et de l’État, et la dépolitisation de ce clergé profane qu’est devenu l’EdNat (je ne parle pas de tous les profs de base, mais des syndicats et surtout des centres de formation).
Toutes les rustines qu’on essaiera d’appliquer avant ce grand nettoyage ne serviront pas à grand-chose.
En fait , tout est parti en vrille quand, sous prétexte d’instruction obligatoire, on a forcé les écoles à accepter et à garder n’importe qui.
Il y a 30 ans, un élève ne se conformant pas à la règle de manière grave ou chronique, se faisait renvoyer, à charge pur les parents de trouver une autre école qui voudrait bien de leur rejeton.
A présent, l’élève est devenu un client inexpugnable, campant sur ses drwazaki, et prêt à lâcher ses troupes parentales à l’assaut si on le contrarie.
Tant que le renvoi ne sera pas redevenu un droit absolu de l’école, rien ne pourra fonctionner.
« Toutes les rustines qu’on essaiera d’appliquer avant ce grand nettoyage ne serviront pas à grand-chose. »
Elles ont quand même une utilité : faire croire qu’il se passe quelque chose, que « des actions sont entreprises » pour corriger la situation. Ce qui justifie petits fours, brassage d’air, et claquage intense de pognon.
Vous dites « les années qui viennent promettent de grands moments; lorsque les armées d’analphabètes et d’incultes économiques seront aux manettes ».
Le processus est déjà bien engagé, quand au résultat, on a des exemples éclairants dans les pays ex-communistes qui ont pratiqué cet étatisme pendant des décennies et y reviennent même pour certains. Il faut donc s’attendre à:
– Un régime neo-soviet/fasciste ‘à la Marine/Méluche’ imposant une morale à ses habitants (mais pas à ses dirigeants, hein)
– Une politique d’exclusion envers une minorité facile à tabasser (les entrepreneurs par exemple)
– Une dégringolade supersonique de la qualité des services parapubliques (médecine, instruction, science, etc)
– Des élections où tous les candidats proposent la même chose et qui couchent avec les journalistes (ça, c’est fait),
– En bonus, pour les plus incapables de prendre une décision dans leur vie et de s’y tenir: un parti unique avec un bon vieux culte de la personnalité du leader (je verrai bien Ségolène dans le rôle) qui saura vous faire comprendre (sans utiliser votre cerveau) ce qui est bien ou mal.
Ceux qui restent le font à leurs risques et périls. Fuyez pendant qu’il en est encore temps.
HS qui fait du bien le matin :
« Quand le procureur Aymeric Caron se retrouve sur le banc des accusés »
Coupé au montage de ONPC du 26/04
http://www.lefigaro.fr/vox/medias/2014/05/01/31008-20140501ARTFIG00050-quand-le-procureur-aymeric-caron-se-retrouve-sur-le-banc-des-accuses.php
Arcady a parlé sur RMC de la raison de ce clash.
Caron faisait juste un // entre les enfants palestiniens tués par les soldats isréaéliens et les victimes de Merah à Toulouse. Rien d’extraordinaire donc sauf que c’est justement Caron qui fustige sans exception ce genre de propos. L’arroseur arrosé.
Au fait il a fini comment Robespierre ?… ah oui… bon.
Et attendez la réforme du temps scolaire qui va être catastrophique !!!
J’aurais deux remarques à faire.
1) Il est tout à fait pertinent de réaliser une enquête de victimation, car ce type d’enquête permet — contrairement aux relevés effectués par les autorités — d’éviter l’écueil de la sous-déclaration pour des raisons de camouflage statistique.
2) Même si l’explication proposée dans ce billet n’est pas idiote, elle me paraît tout de même très partielle : le Français « initié » pense tout de suite (horresco referens) au facteur racial/ethnique*. Je sais bien que ce n’est pas le point sur lequel se focalise ce site, mais il est bon de le rappeler.
* D’ailleurs, et pour faire le lien par l’exemple avec la pertinence des enquêtes de victimation, je me permets de mettre un lien vers une étude fouillée sur un sujet connexe, à savoir le lien criminalité violente-race :
http://www.colorofcrime.com/colorofcrime2005.html