C’est en fanfare que la Banque Publique d’Investissement fut créée fin 2012. Le même orchestre tintinnabulant fut de sortie lorsqu’enfin, à la joie de tous, Ségolène Royale la rejoignit quelques mois plus tard comme vice-présidente. On avait pu profiter d’un maximum de raffut musical et joyeux lorsque la Dame du Poitou s’était fritée avec son président. Mais c’est sans flonflon qu’on apprend maintenant que l’institution publique de dispersion rapide d’argent gratuit n’a pas obtenu les résultats escomptés dans Altia qui échoue mollement sur le banc de sable du redressement judiciaire.
En effet, le premier août, le tribunal de commerce de Paris a placé presque tout le groupe Altia en redressement judiciaire, suite, notamment, au dépôt de bilan de sa plus célèbre filiale, Caddie, à la fin juin. On se souvient que sa Grande Frétillance, Arnaud Montebourg, avait pourtant fait de cette dernière le symbole à roulette de sa politique de « Redressement Productif », ce qui avait d’ailleurs entraîné de gros investissements de la part de BPIFrance dans Altia, la maison-mère. Et malgré cet investissement politique retentissant, qui aura provoqué un investissement financier aussi bruyant, c’est donc sur un constat d’échec cuisant que se referme le douloureux dossier Altia.
Pourtant, la mission de BPIFrance était claire : cramer un maximum de pognon pour éviter ce genre de faillites retentissantes. Oh, certes, ce n’est pas dit comme ça, mais, comme l’indique la mission officielle, plutôt ainsi :
Bpifrance […] agit en appui des politiques publiques conduites par l’État et les Régions, (…) finance également le développement de l’économie sociale et solidaire ainsi que l’innovation sociale.
Et quoi de mieux qu’appuyer des politiques publiques en finançant l’innovation sociale (quoi que cela puisse être) et l’économie sociale & solidaire (dont la définition restera habilement floue) ? Partant de là, BPIFrance, ne reculant devant aucune solidarité avec votre argent, s’est donc efforcé de soutenir Altia qui enquillait les déboires depuis 2005 et passait son temps à restructurer sa dette : cinq gentils millions d’euros dans l’histoire furent donc investis en 2011 par le FSI (l’ancêtre de BPI), afin de sortir l’entreprise de l’ornière. Le rachat de Caddie, pour cinq nouveau millions, mi-2012, devait là encore donner le petit coup de fouet nécessaire dont toute entreprise a besoin après une soirée arrosée. Ou deux. Ou dix.
Apparemment, ces petits investissements n’ont pas été très judicieux, ou, pour le dire gentiment, disons que les « due diligences » de la BPI furent probablement un peu légers : il apparaît vite que la modernisation de l’outil industriel de Caddie n’est pas possible, et que de son côté, Altia n’a pas les moyens de s’adapter au resserrement drastique de son carnet de commande. Il vend son pôle d’emboutissage à un fonds américain, ce qui déclenche évidemment la panique de toutes les parties prenantes, à commencer par Bercy, Montebourg en tête, et qui s’emploient donc à bloquer la cession (parce que si c’est bel et bien un merdier financier, c’est notre merdier financier, je suppose, ce qui impose qu’on ne le laisse pas tomber dans des mains étrangères). Les créances courant, l’argent venant, une fois de plus, à manquer, tout ce petit monde se retrouve devant le tribunal de commerce. Comme il faut payer les salaires, la BPI avance encore quelques millions. Un peu plus, un peu moins, on n’est plus à ça près, ne chipotons pas quand le contribuable régale.
La suite, faisant intervenir directement la BPI dans le conseil d’administration de la société, et Montebourg, pour la partie media-entertainment, heurte moelleusement le grotesque de façon d’autant plus amusante que tout ça, c’est encore une fois avec l’argent des autres. Sauf que, petit à petit, apparaît l’opacité de la gestion interne d’Altia, dans laquelle les dettes se sont accumulées et qui n’ont manifestement pas fait l’objet de toute l’attention nécessaire lors de ses différentes recapitalisations et injections de fonds par BPIfrance. Le passif serait tout de même de plus de 500 millions d’euros, ce qui commence à faire, dont 20% serait à charge des créanciers publics. De toute façon, pour BPIFrance, sur les 18 millions déjà engagés, 10 millions semblent déjà perdus. L’intervention de l’État, dans la précipitation, les petits moulinets de bras et les grands mouvements de menton d’un Montebourg remonté comme un teckel cocaïnomane, n’auront donc pas suffi à sauver la belle entreprise. Zut alors.
Pourtant, il y avait des signes avant-coureurs, notamment du côté de la BPI.
En effet, les errements du fonds public ne sont pas nouveaux, au point que GénérationLibre s’est récemment fendue d’un rapport mettant justement en exergue les investissements régulièrement hasardeux qu’il a entrepris ces dernières années.
Ces investissements hardis ne sont pas nouveaux. Je notais, il y a quelques temps déjà, les performances médiocres des fonds publics d’investissement, et je ne peux m’empêcher de remarquer qu’une structure qui a dû se cogner Ségolène Royal comme vice-présidente pour des raisons strictement politique ne pouvait pas intervenir dans des dossiers à la fois sensibles et médiatiques sans se prendre, une fois de temps en temps, les pieds dans le tapis, au point de terminer par une fort jolie gamelle émaillée quenottes en avant.
Mais voilà : un organisme public, par définition, n’investit pas l’argent comme une banque. Son objectif n’est pas, contrairement au père de famille, de faire un profit ou d’investir sagement l’argent pour une future pension bien méritée. Là où l’investisseur familial regardera à deux fois avant de mettre ses billes dans une affaire, et épluchera autant que possible tous les documents qui lui seront fournis, l’investisseur public, lui, sait qu’il a le solide trampoline fiscal de l’État pour rebondir en cas de problème, ce qui lui donne une sacré marge de manœuvre. Et puis, pour la puissance publique et nos politiciens moyens, un fonds d’investissement richement doté, c’est un peu comme un lance-flamme fraîchement rechargé en essence, auquel il est extrêmement difficile de résister. Rien ne ressemble plus à une expérience pyrotechnique amusante que ce genre d’opérations qui aura le bon goût, ensuite, de fournir de nouveaux faits d’armes flamboyants dans une carrière politique, pardi !
Dès lors, l’échec retentissant n’est pas une possibilité. C’est une certitude qui sera d’autant plus rapide à advenir que la classe politique jacassante sera intervenue lourdement autour. Et de la même façon qu’Heuliez clabota misérablement par les bons soins de Royal, Altia prend la même direction sous les auspices de Montebourg. Le plus inquiétant dans cette histoire, c’est qu’en définitive, Montebourg dirige actuellement le plus gros fonds public du pays … Bercy.
Je n’aime pas très très beaucoup ça.
Arnaud Montebourg, ministre du redressement judiciaire, oh yeah!
Le pays s’effondre donc bien de plus en plus. De tous les côtés, par dessus, par en dessous. Les dirigeants ne voient rien parce que cela vient de tant de secteurs différents. Ils sont noyés, et le plus souvent par leurs propres interventions.
Non, pas le plus souvent, justement à cause de leurs interventions.
C’est même pire que cela. Cela ne les intéresse que dans la mesure où s’ occuper des affaires du pays n’ est que la contrepartie de tout le côté agréable du Pouvoir : les courbettes des manants, les louanges des thuriféraires, les motards devant et autour de la bagnole, les gueuletons, les escort-girls de tous niveaux, les voyages en avion gratos, etc…
Je sais que cela fait caricature facile et convenue mais devant un tel comportement permanent d’ insouciance et d’ insensibilité devant les gamelles, les galères économiques et les faillites en tous genres, je ne vois que cela comme explication rationnelle… Hélas!
Et les commémorations, cher Aristarque, avec les beaux discours et la foule émue !
Avec la Drame du Poitou et Montebourde… on ne pouvait pas s’attendre à des étincelles non plus.
Si, des étincelles avec des barils d’essence !
On crame le pognon, on brûle nos réserves, on fait exploser le pays.
Deux pyromanes.
C’est le Drame du Poitou, ça…
Zut, mal lu le post de Baichette.
Actuellement la BPI est en recherche de bons investissements pour redorer son image.
Pour cela, depuis quelques mois la BPI offre des prêts moins cher que ceux des réseaux bancaires afin d’attirer les bons dossiers. Par cela la BPI retire aux banques traditionnelles leurs fonds de commerce qui leurs permettent de travailler. Face à cela les banques se rabattent sur le crédit court terme et ne prêtent plus à moyen et long terme.
C’est la double peine de la BPI
Cher Hache le seizième, j’ai lu, mais je suis incapable de me souvenir ou, sous la plume d’un allumé du clavier , que vous seriez fonctionaire euopéen . Ne voyez là aucune malice de ma part : chacun exerce l ‘ activité qu ‘ il peut en ces temps de chômage pour subvenir à ses besoins à condition que ce soit de manière consciencieuse . Mais pourriez vous éclaircir ce point ? ( il me semble que l ‘ allumé sus-cité fait plus ou moins partie de la réachosphère , mais sans garantie aucune ) Si cela est vrai , vous serait-il possible de nous faire un topo sur ces hordes bruxelloises qui nous vampirisent : ont-elles des opinions ? Lesquelles ? Ou sont-ce seulement des veaux , élevés et conditionnés sous la mère européene , sans autre but que l ‘ engraisement personnel ? Il y a forcément dans le lot des individus sains , non ? Arrivés là par hasard et pris dans le filet . J ‘ en ai connu un , révolté , mais coincé par son train de vie et incapable de plaquer ce pis généreux . Il en est mort , le pauvre , étouffé par ses révoltes successives … Au fait , c ‘ était bien les vacances ? : )
Pas « dame du poitou », mais Dinde du poitou, nuance.
Je préfère « éolienne impériale ».
Ou la belle brasseusse. 😀
Eh oui, tout avait si bien commencé, avec Sapin, ministre de tutelle du Crédit Lyonnais, lors de sa faillite, et avec Royal, présidente de Charente-Poitou, qui avait investi les fonds des contribuables régionaux dans la Mia Electrique, en cours de « défunctisation ».Quelle fine équipe nous avons!
Dans ce post, belle image de Sapin dans son activité favorite, ramer (belle allégorie de ce gouvernement) !: « Michel Sapin, le rameur solitaire » (http://ladywaterlooblogdunegrandmereindigne.blogspot.fr/2014/08/on-retrouve-hollande.html)
Sachant que le scandale du Crédit Lyonnais, dans lequel Sapin aurait du être largement mouillé comme ministre de tutelle, mais a su adroitement éviter les gouttes qui font tâches, a coûté au pays 20 Mds d’euros 130 Mds de francs), combien coûtera aux contribuables Français la BPI? Réponse: bientôt…
Le minustre du redressement judiciaire sachant forcément mieux que les autres, c’est forcément qu’un méchant entrepreneur étranger a du saboter cette belle histoire !
Bonne idée de rappeler l’existence de cette BPI, invention géniale de nos psychopathes du socialisme enfiévré. On le savait, évidemment, qu’il s’agissait d’une machine à détruire le pognon du contribuable, mais comme les media se gardent bien d’en parler, on avait failli l’oublier.
C’est bien fait pour les cons qui ont voté pour ces gens là et aussi pour ceux qui n’ont pas voté, histoire de transformer la minorité en majorité, les vrais responsables ce sont eux. Bien sûr, c’est mal fait pour les autres mais, que voulez vous, c’est la démocratie.
1 à 2 millions de fonctionnaires et « collatéraux » en surnombre « volent » les emplois des secteurs libres manufacturiers en particulier par le biais d’impôts abscons justifiés par ce besoin irrépressible d’une garde prétorienne à la botte du pouvoir socialiste.
« … une structure qui a dû se cogner Ségolène Royal comme vice-présidente pour des raisons strictement politiques… »
Euh… et familiales?
C’est inclus dans la « république irréprochable ».
h16, je suis au regret de vous dire que depuis une dizaine de jours, symboliquement le 04 aout et la promulgation de la énième loi sur la parité, l’ égalité des sexes et autres, l’ expression « bon père de famille » et dérivées du même tonneau, doit être rangée dans les locutions à éradiquer /euthanasier puisque bien trop genrée, restrictive et sexuée à outrance. Vous tombez ainsi sous le coup de la loi grancaise, si bonne, si équilibrée qui n’ hésite pas à châtier bien plus durement le délit d’ opinion que le délit de brigandage. De grâce, n’ oubliez pas que se trouvent dans votre lectorat, de très jeunes esprits en formation…
Je vous suggère donc de corriger en parentèle chargée de famille qui semble conforme aux nouvelles manières… Ô tempora, Ô mores !..
Moi j’appelle mes parents en fonction de l’argent de poche qu’ils me filent (parent-12€, parent-15€).
Ça crée une saine émulation entre eux, et ça accroît mon pouvoir d’achat.
Si jeune et déjà vendu au Grand Kapitaaaaal à parents !
Le pire, c’est que ceux qui votent Socialauds font comme toi : Qui me donne le plus, (sans rien foutre, de préférence) ?
Calvinoux, tu tournes mal….
« Vous tombez ainsi sous le coup de la loi grancaise, si bonne, si équilibrée qui n’ hésite pas à châtier bien plus durement le délit d’ opinion que le délit de brigandage. « : ça en devient même inquiétant. Il fait de moins en moins bon à penser « mal » dans ce pays. Le mot « liberté » va bientôt être rangé au rayon des accessoires.
La liberté, c’est seulement pour les gentils!!! Pas pour les autres!!!
Encore un petit effort, et la loi franchouille sera au niveau de l’ukrainienne :
http://www.congo24.net/Acceuil/index.php/monde/5267-ukraine-5-ans-de-prison-pour-l-organisateur-d-un-referendum-en-soutien-de-la-langue-russe.html
Vous oubliez la peine qui nous touche, contribuables, c’est encore nous qui payons le différentiel d’intérêts (le manque à gagner de la BPI Nationale). Petit rappel : Crédit lyonnais (banque gérée de fait par un Président de la République socialiste, après une nationalisation avec l’argent des autres) : l’Etat va emprunter 4,5 milliards pour solder la facture. Vingt ans après, l’Etat va enfin finir de régler l’ardoise du Crédit lyonnais. Au final, ce naufrage bancaire historique aura coûté 14,7 milliards d’euros aux contribuables. On sent que la BPI prend le même chemin…
La BPI a pour but de mettre le PIB en vrac.
Cherchez pas autre chose !
😆
« -Regarde ma main, choisis un doigt. (…)
Je secoue ma main, pour mélanger, tu reconnais le doigt que tu as choisi ?
Ah t’es trop fort ! »
Personnellement, je trouve qu’il est plutôt constructif d’essayer de tirer des $ de la BPI, ça met du beurre dans les épinards évidemment, mais aussi ça participe à l’assèchement de la bête. Je garde un pied en France pour le business en grande partie dans le but de pouvoir bénéficier de ce genre de chose. Après tout ce que l’incurie de la puissance publique m’a coûté, c’est tout à fait normal d’en récupérer un peu. Et à la BPI, sérieusement, ils ne demandent qu’à en distribuer du pognon. A un point qu’ils ne s’embêtent même pas avec des projets trop petits, il faut rentabiliser le temps des chargés d’affaires, vous comprenez ? Alors en dessous de 200k faut pas chercher.
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ?
Ohé ! partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme !
Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes. »
pour la rentré se sera possible d’avoir un article sur la résistance active ou un article qui peut nous apprendre comment faire dépenser de l’argent à l’Etat pour rien ?
Hello vegeta : faire dépenser de l’argent à l’état pour rien, on en a une preuve tous les jours en te lisant !
L’école primaire c’est au total 40,000E ;
Le secondaire jusqu’en 3ème c’est au total 40,000E ;
Et de la 2nde jusqu’au BAC c’est au total 36,000E.
Comme ça tu pourras faire le calcul tout seul en faisant une addition.
C’est pas une preuve ça ?
Il n’y a aucune acrimonie dans mon message hein.
ah ba mince alors si j’avais su je serais parti plus souvent en cours au lieu de sécher 🙂
Non fallait que tes parents acceptent que tu redoubles presque chaque année.
j’ai redoubler une fois à cause de toutes mes absences sa compte ou pas ?
Tu marques 10 points.
Mais comme diraient tes profs : « peut mieux faire » !!
mes profs disaient surtout » ont est syndiqué et fonctionnaire ont s’en fou de vous »
Beaucoup devaient le penser, mais peu le dire.
ça me fait penser à une anecdote quand j’étais à l’école
une fois une de mes amies avait un besoin urgent d’aller aux toilettes elle demande à la prof (d’économie) si elle peut aller aux toilettes la prof a répondu: » mais vous croyez que quand vous allez travailler le patron vous laissera vous balader ? en entreprise le patron vous dira de ne pas bouger et vous devrez être assis du matin au soir sans vous lever et sans parler à personne » et mes camarades les pauvres étaient terrorisé à l’idée de travailler …
Edifiant, mais peu étonnant.
La plupart des profs d’économie sont marxistes et semblent persuadés que la lutte des classes est une réalité.
Qui dit rentrée scolaire dit hausse des ventes de téléviseurs et grosse enculade pour les célibataires sans enfants.
C’est peut être pour cela qu’ils n’ont pas d’enfant ?
http://www.lepoint.fr/economie/gaston-flosse-sa-derniere-folie-a-2-milliards-d-euros-14-08-2014-1853787_28.php
Lui aussi comme hémorragie financière il taquine !!!
Vous ne le croirez peut-être pas, mais il existe désormais une médaille du redressement productif :
http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/marie-christine-morosi/a-ceux-qui-redressent-l-industrie-francaise-montebourg-reconnaissant-15-08-2014-1854105_221.php
extrait
« Quant au ministre, il s’est vu offrir un slip bleu-blanc-rouge qui l’a bien amusé. Depuis sa venue, ce modèle tricolore est épuisé. »
Les entreprises françaises n ont jamais rien pigé au marketing.;ce n est pas un slip qu il fallait offrir mais une belle plume bleu,blanc,rouge pour qu il puisse se la mettre dans le C…
C est peut être un petit clin d œil taquin du récipiendaire en référence à la fête du slip financière de l actuel gouvernement
Ouais, mais c’est une super nouvelle en fait ça!
La BPI a pour but de cramer le plus de fric possible en utilisant les impôts soustraits aux entreprises encore performantes: Les premiers résultats sont déjà là, quel succès!
A présent, il faudrait que TOUTES les entreprises qui ne parviennent pas à se développer autant que les autres demandent une aide à la BPI. Et puis profitons-en pour interdire de déposer le bilan ou de licencier comme ça la situation économique et sociale du pays ira beaucoup mieux. Allez, encore un effort, on est bientôt arrivé au paradis communiste! Courage, fuyons!
Y sont forts ces français…
La BPI ne répondra pas favorablement.
Pour faire une demande, il faut saupoudrer des mots magiques.
Dans un contexte fragilisé par l’ultralibéralisme apatride des financiers court-termistes, notre Société XXXXXX, qui s’est convertie au management solidaire et durable, par une prise de conscience citoyenne et écologique, nécessite un prêt de quelques myons d’euros, afin de relancer l’effort de production industrielle, d’embaucher entre quatre à mille employés dès la première année, et de participer à la transition énergétique, seule voie de sauvegarde de nos emplois, de notre avenir et de notre planète.
Pour info, nous fabriquons des sεкsтσүs.
Sensible aux arguments que vous avez évoqué dans votre dernier courrier, Sa Grande Luminosité Madame Royal considère que votre secteur d’activité est stratégique pour le pays.
La subvention que vous avez sollicité est accordé à hauteur de cent myons d’euros, sous condition de fournir deux exemplaires de chaque élément de votre catalogue et que vous acceptiez de développer la partie « Gode Ceinture » de votre catalogue, que Sa Grande Luminosité a évalué comme étant peu en phase avec le marché que vous visez. En outre, Elle vous recommande de mandater sa société de conseil afin d’aligner votre stratégie au marché que vous visez et ainsi dépasser les objectifs d’emploi que vous mentionnez.
N’attendez plus pour développer votre activité, contactez nous afin que nous puissions discuter des modalités de paiement de votre subvention et des émoluments du Génie Lumineux faite Femme.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de notre considération intéressée.
Très Chère Luminosité,
Nous avons accusé réception du courrier d’acceptation de notre prêt auprès de la BPI, et nous savons que vous avez été d’une importance capitale dans la décision. Souhaitant remercier votre incomparable intelligence qui rayonne de votre Lumineuse Personne, nous vous avons immédiatement envoyé les échantillons de nos produits les plus remarquables, dont nos deux best-sellers : le Lapin Tricolore et le Canard Capitaine Courage de Pédalo (CCCP).
Vous pouvez nous faire passer une liste de personnes que nous pourrions embaucher, famille, amis, militants, et nous vous invitons à un apéritif dînatoire pour discuter autour de bons vins, de petits fours, d’une stratégie commune de développement festif et éco-solidaire.
Pensez à prendre un sac de sport vide, qui pourra être joyeusement lesté de quelques attentions fines en cière.
Nous savons qu’avec notre créativité, avec votre Rare Intelligence, votre sens des relations pubiques et avec le dynamisme d’un Arnaud Montebourg, nos produits vont pénétrer le marché et assurer le Redressement Productif de ce pays tant attendu.
A ce propos, vous admirerez les nouveaux modèles de Gode Ceinture de très gros calibre, spécialement réservés aux agents du Trésor et des Urssaf.
Nous vous présenterons aussi une merveille que votre Lumineuse Personne a inspiré : la Charente-Partout.
Vous voyez, le Désir d’Avenir est en force avec la BPI, la France, votre Aura Solaire, notre énergie durable, et l’argent gratuit des autres.
Veillez considérer, Votre Sérénissime, que notre dévouement vous est acquis.
Ben dis donc, quand il faut tirer la langue, quel allonge !
les relations pubiques beaucoup de fautes de frappes Calvin
Il y a aussi une Charente-partouze qui irait mieux…
J’ai hésité… La référence à Coluche m’allait bien, et en faisant deux jeux de mot en un seul, j’avais peur que l’on ne comprenne plus. Tout le monde n’est pas aussi précoce et vif que moi !!
Il y a aussi Cha-rentre partout et ainsi de suite… 😉
Charente Partout ? Des réminiscences DHLPSDNH ???
Et bien moi j’ai essayé, par la volonté de mon banquier qui tenait absolument à faire cautionner mon emprunt par la BPI (auraient-ils des objectifs en ce domaine ?).
Résultat :
Pour un prêt de 400.000 € sur 7 ans, avec une caution sur 50% du capital, une commission BPI de 0,7% l’an sur l’encours de crédit, soit un peu plus de 10.000 € de commission, payable en 1 fois et d’avance …
Autant dire tout de suite que j’ai envoyé promener tout ça, la BPI et mon banquier, ayant trouvé très facilement un autre financement avec des conditions normales.
Dès le premier jour, il était clair que cette banque publique serait le samu des canards boiteux au stade palliatif, pourvu que leur âme soit sagement à gauche !
Canards qui qui finiront par passer l’arme… à gauche !!
Surtout si l’ acronyme des canards est CCCP…
😉
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/matouk/2014/08/16/mobiliser-une-infime-part-du-patrimoine-financier-des-menages-pour-des-investissements-publics-233348
puiser dans les comptes des épargnants la dernière idée pour relancer la croissance.
Un petit peu de jet de noms, de lâcher patronymique, si j’écris : « Comme henri de montherlant, j’ai été scolarisé dans l’hypocrisie et à neuilly sur seine, où, comme jacques prévert, je suis né. ». Dois-je raconter qu’en plus je me suis toujours couché tard, ne comprenant l’utilité de la bougie qu’après mes vingt-cinq ans ? Que je n’ai pas lu proust ? En entendant tous ces écrivains lire leurs premières phrases à la radio de la culture, je me dis que c’est un sujet qu’il faut travailler, j’ai plutôt tendance à écrire mes premières phrases en dernier, comme un con, ou un jean-marie bigard à qui manquerait une grosse connerie de début de spectacle écrit par baffie. Aie des gros mots, comme on dit en anglais, le deuxième est toujours dernier, donc ni montherlant, ni neuilly. En parlant de neuilly, en rentrant à la maison une petite note de la concierge à l’attention d’un locataire : « à m. finkelkraut, merci de laisser les couloirs de l’immanence dans l’état dans lequel ils étaient avant votre passage, signé mariella montaigne », apparemment, il rapporterait de la terre du cimetière pour les fleurs de ses balcons.
Petit HS pour HSeize…
Y a un nouvel épisode Made In France (épisode 19) en préparation pour dimanche ?
C’est pour savoir, j’ai prévu une randonnée sans réseau !
Non.
Polisson mais tête de linotte !
Le made in France, c’est (était ?) le vendredi pour nous changer des morues