La machine à vérité

Juste un petit lien en passant…

… pour vous indiquer une amusante initiative colorée de Liberté Chérie qui vous permet de savoir, à partir de votre salaire brut, ce qu’il vous reste et comment se répartissent les prélèvements obligatoires.

La conclusion est sans appel : c’est pas joli joli, mais ça donne une assez bonne idée de la taille de la chignole qui refaçonne l’épithélium des salariés français.

Enjoy…

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Commentaires43

  1. pp

    Si on envoyait se faire voir les diktats de Maastricht, qu’on faisait un crédit public à 0%, qu’on remboursait tous les créanciers privés des administrations publiques, à l’arrivée on ferait l’économie du montant des intérêts, c’est à dire aux alentours de :
    !!! 50 milliards d’euros par an !!!

    Qu’est qu’on attend ?

  2. La confiance des créanciers tient aussi à l’implication du pays dans l’Europe (on peut le déplorer, mais c’est comme ça, c’est tout). Quitter Maastricht et s’engager sur ces voies, c’est de facto quitter l’Europe. La France, déjà fort mal en point, n’y survivrait pas : personne ne lui prêtant les 50 milliards qu’il lui faut pour boucler sa fin d’année, ce serait la banqueroute en deux semaines.

    Pour se lancer à l’aventure, il faut d’abord se faire un peu de gras. On ne part pas dans le grand nord avec un baluchon et le ventre vide. Et comme le pays ne se fait plus de gras depuis bien longtemps…

  3. pp

    Un état, dans la mesure où il recouvre sa souveraineté monétaire, n’a pas besoin de créanciers privés.
    Les créanciers, dans la mesure où on les rembourserait avec ce crédit public à 0%, leur confiance et leur avis … on en aurai plus grand chose à faire. C’est vrai pour la France, c’est vrai pour tous les autres pays endettés, donc tous les pays européens ou presque.
    C’est vrai que ça mettrai un coup d’arrêt net à cette europe des intérêts financiers, dont on a encore vu récemment le peu de respect qu’elle avait pour la démocratie après le non Irlandais, ce qui donne de bien mauvaises idées à nos euro-députés :
    fr.news.yahoo.com/pcinpac…

    Goebbels apprécirai !

    On ne pourra pas développer l’europe dans un système comme celui-ci, fait pour sauver à tout prix les intérêts financiers privés (i.e. en sacrifiant tout le reste). On a été dupés, il serai temps que tout le monde l’admette pour pouvoir construire une vrai europe.

  4. Ozenfant

    En attendant notre belle Europe financière se porte de mieux en mieux :
    Les mauvais indicateurs économiques européens, et le net recul du baromètre allemand Ifo ne seront probablement pas suffisants pour dissuader la BCE et Trichet de relever ses taux d’intérêt en juillet. blog-ccc.typepad.fr/blog_…

  5. sam_00

    @pp

    Rembourser avec de la monaie de singe; que voilà une bonne idée! Etrange que l’on y ai jamais pensé!

    Ah! En fait si, on l’a déjà fait: cela se nomme une dévaluation.

    Voilà qui va renforcer le pouvoir d’achat des français! Payer sa bagette de pain avec une brouette de billets c’est tellement jouissif …

    pp, vous devriez quand même essayer d’être un peu sérieux! même le père ubu ne vous arrive pas à la cheville.

  6. pp

    @sam

    Ainsi donc pour vous lorsque l’état procède à une création monétaire, ce n’est pas la même chose que lorsqu’une banque privée procède également à la création monétaire de la même somme, et cela pour un usage identique de la somme émise dans un cas comme dans l’autre.

    Ainsi donc pour vous une même cause pourrai produire des effets différents, et cela uniquement à cause de la nature publique ou privée de l’émetteur.

    Vous etes un magicien sam ! 😉

    … et je devrai être un peu sérieux. Hé hé 🙂

    La seule vrai différence, c’est que dans le cas où l’état emprunte à une banque privée, l’état est obligé de prélever plus d’impôts pour pouvoir rembourser les intérêts en plus de la somme initiale.
    Plus d’impôts = … (vous connaissez la suite)

  7. Jesrad

    pp: la dette est en euros. Si vous quittez l’UE, recréez une banque centrale française et imprimez des francs, ceux-ci ne pèseront pas lourd en euros, surtout si vous en imprimez dans les quantités supposément colossales nécessaires pour rembourser. Et à votre avis, qu’arrivera-t-il au taux de change entre ces néo-francs et l’euro quand vous essaierez de payer les créanciers de l’état avec ? La même chose qu’il arriva à mon père sous Miterrand (l’époque des carnets de change) quand il voulut changer des francs contre des dinars lors d’un séjour en Egypte: l’agent de change repousse votre liasse de billets d’un air dédaigneux, comme si c’était des mouchoirs usagés.

    Vous ne pouvez tout simplement pas rembourser une dette creusée par une consommation et un gaspillage de richesses réels avec de la monnaie, qui n’est pas une richesse réelle (ce n’est qu’une représentation de valeur: sans richesse ayant de la valeur à échanger contre, la monnaie ne vaut rien).

  8. pp

    Si la France ou un autre pays de la zone euro quittai l’euro, l’euro n’y survirai pas longtemps. Cela fait un certain temps que le système euro menace d’imploser, et il n’est pas du tout exclu que c’est ce qui se passera dans un avenir proche.
    D’autre part, une grande partie des créanciers actuels des administrations publiques sont domiciliés en France. Je vois mal pourquoi ils pourraient refuser des francs. Quant aux autres, entre un euro en surcis et un dollar en chute libre …
    On a fait l’euro, on peut très bien le défaire. Ca tombe bien, l’euro est un échec, il est toujours en place parce que la monaie unique est un dogme depuis le début, et on savait très bien depuis le départ que ça ne marcherai pas.
    La grande crise financière et économique dans laquelle on est entré est l’occasion idéale pour sortir les cadavres des placards, car il est certain que beaucoup de choses vont changer. Reste à savoir dans quel sens.

    Je vous rappelle que c’est dans le système actuel qu’on essaye de rembourser des dettes, et renflouer un système en faillite en faisant marcher la planche à billet.

  9. Jesrad

    "Si la France ou un autre pays de la zone euro quittai l’euro, l’euro n’y survirai pas longtemps. Cela fait un certain temps que le système euro menace d’imploser, et il n’est pas du tout exclu que c’est ce qui se passera dans un avenir proche."

    Foutaise. J’ai beau voir le monopole hybride (mi-privé, mi-public) de la BCE comme un crime contre les peuples européens, je constate exactement le contraire de ce que vous prétendez: l’euro est une monnaie appréciée partout dans le monde. Allez à Hong-Kong ou à Singapour: vous pouvez payer directement en Euros dans les boutiques et chez les vendeurs de rue. Loin d’être "sur le point d’imploser" il est en passe de remplacer le dollar dans bien des usages. Ce ne sont pas les gouvernements de deux ou trois des plus gros membres de l’UE, pour autant qu’ils puissent râler à propos de la monnaie européenne, qui pourront changer ces faits. Cette idée de quitter l’euro ou d’amender le fonctionnement de la BCE en faveur de l’inflation pour réduire le poids des dettes publiques ne fait le jeu que de l’état français et l’état allemand, à peu de choses près. Tout le reste de l’UE est d’un avis contraire, à commencer par les pays de l’Est.

    "D’autre part, une grande partie des créanciers actuels des administrations publiques sont domiciliés en France. Je vois mal pourquoi ils pourraient refuser des francs."

    Parce qu’ils connaissent leur histoire française, peut-être ? Ce que vous préconisez n’a pas marché pour les assignats quand les révolutionnaires français ont voulu payer leurs dettes (en or) avec de la monnaie de singe (en papier), il ne marchera pas plus maintenant quand leurs héritiers essaieraient de payer une dette en euro avec de nouveaux assignats.

    "Quant aux autres, entre un euro en surcis et un dollar en chute libre …"
    … ils n’hésiteront pas longtemps pour choisir soit l’euro, soit quelque chose de mieux si ça existe alors (de l’or et de l’argent ?): si le dollar continue de chuter, ce qu’il semble bien parti pour, alors tout le monde va tenter de s’en débarrasser en l’échangeant contre autre chose. Cet autre chose, à l’heure actuelle, hic et nunc, c’est l’euro, c’est celui qu’ont dores et déjà choisi de nombreux fournisseurs dans le monde entier (ceux qui ont déjà fait le bond).

    "On a fait l’euro, on peut très bien le défaire."

    Exactement, mais pour cela il faudra quelque chose de mieux, et pas quelque chose de bien pire. Sinon, c’est comme les roubles dans les ex-colonies soviétiques: "non merci, vous avez pas des dollars plutôt ?" – sauf que l’euro aura remplacé le dollar.

    "et renflouer un système en faillite en faisant marcher la planche à billet"

    …ne fonctionne pas, n’a jamais fonctionné et ne fonctionnera jamais, ainsi que le montre l’histoire monétaire mondiale et l’analyse praxéologique.

    La réalité toute nue, désolé de vous le rappeler, c’est qu’une monnaie française inventée de toutes pièces par le gouvernement en banqueroute d’un pays qui importe par milliards de plus qu’il n’exporte n’aura aucune valeur pour personne, pas même les membres de ce gouvernement, pour la simple raison qu’elle achète moins que toute autre en pratique. Si le scénario que vous préconisez est réalisé, voici ce qui va se passer: ce néo-franc sera dévalué jour après jour face à l’euro, d’abord 10 francs pour 1 euro, puis 100 puis 1000 puis 1000000 peut-être, tandis que partout dans le pays les gens s’accrocheront à leurs euros, seul moyen d’acheter quoi que ce soit à nos ex-partenaires européens, et donc accepteront encore et toujours, même illégalement, les paiements en euros. Que vous le vouliez ou non.

  10. Jesrad

    Autre chose: la dette française n’est pas en majorité détenue par des créanciers français, mais par des institutions étrangères principalement asiatiques. Vos infos sont périmées (et ça fait un bon moment que les banques françaises se sont débarrassées, ou finissent de se débarrasser, de toute créance sur l’état français, par mesure sanitaire).

    L’état ne peut pas forcer quelque créancier que ce soit à accepter des intérêts et un principal de remboursement en autre chose que la monnaie de départ, pour la simple raison qu’il n’est pas en position de négocier: il suffit aux créancier de refuser d’acheter les nouveaux bonds remplaçant les anciens, et l’état français disparaîtra dans un gémissement souffreteux de tuberculeux en phase terminale. Chaque semaine il faut renouveler une trentaine de milliards d’euros d’emprunts rien que pour assurer le fonctionnement quotidien de l’état, croyez-vous vraiment que ceux qui avancent ces milliards peuvent être forcés à quoi que ce soit, sachant que leur débiteur joue sa propre existence ?

  11. pp

    L’euro n’est pas une monnaie intrinsèquement forte, et elle n’a aucune chance de le devenir avec le carcan de Maastricht, sa seule force c’est la faiblesse du dollar, et croire en la pérénité du l’euro en ces temps de grave crise financière et économique c’est croire au père Noel.

    Vous me rabachez encore la même litanie des libéraux sur l’inflation, alors que ce dont je parle c’est uniquement de changer d’organisme prêteur en raison de taux beaucoup plus avantageux. Pour vous comme pour sam, une même cause peut produire des effets différents. Or s’il y a une différence elle est plutôt l’inverse de celle que vous décrivez. Car si on pouvait faire 50 milliards d’économie par an en intérêts, cela veut dire que le déficit retomberai à : ZERO !
    Alors que si l’on continue sans rien changer, c’est clair : la cessation de paiement se trouve au bout du chemin.

    Si vous achetiez un bien immobilier et que vous pouviez bénéficier d’un prêt à 0%, chercheriez vous malgré tout à prendre un prêt à 4 ou 5% ?
    La réponse me semble assez évidente.

  12. pp

    J’ajouterai même, qu’en utilisant un crédit public à 0%, on pourrait rééchelonner le paiement de la dette sur une durée plus longue (par exemple 50 ans), pour investir dans le développement industriel ou même dans la baisse des impôts.

    Si un gouvernement libéral voulait baisser les impôts, ce serai la solution la plus simple, et de très loin.

  13. Jesrad

    "ce dont je parle c’est uniquement de changer d’organisme prêteur en raison de taux beaucoup plus avantageux."

    Vous nagez en plein délire. Le gouvernement ne peut pas se prêter à lui-même les sous, pour la bonne et simple raison qu’il ne peut rien acheter à personne avec. Il ne peut pas assurer ses dépenses de fonctionnement ordinaire avec une telle monnaie de singe.

    Vous oubliez aussi au passage que l’essentiel des emprunts contractés hebdomadairement par France Trésor servent à payer les intérêts et principaux des emprunts précédents. Donc vous ne pouvez pas changer de créditeur, puisque vous ne pouvez pas emprunter d’euros à l’état français pour rembourser les bonds déjà émis en euros.

    Bref, vous n’avez AUCUNE idée claire de ce dont vous parlez. Croire que l’état, avec ses dettes et sa banqueroute déjà perceptible, peut se prêter à lui-même de quoi assurer son propre fonctionnement, ça, c’est vraiment croire au Père Noël.

    Regardez la réalité en face: l’état ne possède pas la richesse tangible assurant à une monnaie la moindre valeur approchant une fraction ridicule du montant de sa dette. Alors que l’euro, lui, est garanti par tous ceux qui font affaire en euro, et qui disposent de richesses bien tangibles à échanger contre ces euros. Elle est là, la différence monumentale de causes que vous continuez de refuser de voir, et qui entraîne des conséquences très différentes entre les deux monnaies.

    Lorsqu’un créditeur accepte des euros plutôt que des francs, il a l’avantage crucial de pouvoir acheter des choses n’importe où en Europe avec, au lieu de devoir se limiter à acheter peut-être quelque chose en France avec des néo-francs. C’est pour ça que, si vous forcéez les gens à choisir, ils prendront les euros et pas les néo-francs. Une banque qui prête des euros à l’état français n’a aucun intérêt à être remboursé en assignats, parce que c’est pas avec ça qu’elle va pouvoir acheter une usine en Hongrie. Vous saisissez ?

  14. Jesrad

    J’ajouterai que forcer les Français à utiliser les néo-francs plutôt que les euros à coup de force publique ne ferait, au mieux, que repousser le problème jusqu’à la frontière: un fournisseur de l’état n’est pas plus avancé quand il doit acheter ses fournitures en Allemagne ou ses équipements informatiques en Irlande, si son client, l’état français, le paie en assignats… C’est pour ça que je mentionne plus haut le fait que la France est massivement importatrice: cela montre que les français ont déjà choisi le marché européen plutôt que le marché français pour acheter. Et comme c’est le vendeur et non l’acheteur qui décide de la monnaie de la transaction, c’est l’euro qui l’emporte sur le néo-franc. Point final.

  15. pp

    "Le gouvernement ne peut pas se prêter à lui-même les sous …"

    Ca existe depuis des siècles et vous nous dites que ça n’est pas possible ! Ca s’appelle un crédit public.

    Je n’ai jamais parlé de l’émission d’euros par l’état français, mais d’émission de francs (donc d’une sortie de l’euro). Le franc ne vaut pas rien contrairement à ce que vous dites, et l’état français n’est pas en banqueroute. D’autres états sont bien plus endettés que nous. Et faut il vous rappeler que la zone euro comprend la France, et la France contribue pour une part importante dans la valeur de l’euro.

    S’il y a banqueroute aujourd’hui, c’est celle des hedges funds et des banques privées, certainement pas celle des états (hors mis peut-être les US) : Bear stearns en début d’année, bientôt Lehman brothers et très certainement d’autres encore à venir. Par contre la tourmente du secteur financier privé entrainera les états dans le gouffre si ceux ci ne font rien (ce qui est le cas pour l’instant).

    Sortir de l’euro permettrai de mener à nouveau une politique d’investissement dans l’économie productive et dans la baisse des charges, et donc relancer l’économie (au lieu d’attendre que ça aille mieux tout seul). Je sais, pour vous ça n’est pas possible parce que vous vivez dans un monde ou le changement est impossible.

    Vous vous leurrez complètement sur la force de l’euro. Dans le carcan monétaire européen, l’europe va tout droit vers un effondrement économique, une misère de masse (peut-être même des famines), un démentellement des états, pour arriver en fin de compte à un nouveau système féodal. Certains promeuvent déjà cette idée (ce délire devrais je dire). Non merci.

  16. Flak

    "Le franc ne vaut pas rien contrairement à ce que vous dites, et l’état français n’est pas en banqueroute."

    comment ca ?
    merci d’expliquer si vous voulez.

  17. Emma

    Je vous salue Jesrad et vous remercie pour l’exposé clair de vos idées face à un pp visiblement désinformé (par qui ?) et désorienté.

    Si la France avait conservé le Franc, nous en serions là où était l’Argentine il y a peu. C’est l’euro qui nous fait survivre au-dessus de nos moyens et ce sont les autres Européens qui nous permettent de surseoir et de sans cesse remettre à plus tard la grande question : comment empêcher cet Etat de nuire davantage, comment le contenir, comment remettre de la liberté dans tout ça ?
    Les Européens nous maintiennent dans l’illusion mais jusqu’à quand ?
    Ce sont peut-être ceux qui paient pour nous aujourd’hui qui nous prieront de quitter la zone euro car ils en auront assez de voir année après année l’Etat français ne pas pouvoir tenir ses promesses d’un déficit raisonnable. C’est l’Etat français qui met en péril la crédibilité de l’Euro.

    La France revenue à son Franc n’en aurait plus aucune.

  18. Phantom

    Quelque part dans une rue sombre de Moscou il y a quelques décennies:
    – Cassette vidéo pas chère, film sexuel très bon made in USA!
    – Combien de roubles?
    – Pas de rouble camarade, que des dollars!

  19. Jesrad

    "Sortir de l’euro permettrai de mener à nouveau une politique d’investissement dans l’économie productive et dans la baisse des charges, et donc relancer l’économie"

    Comme en 1981 ! Réveillez-vous, la "relance" à la sauce kéynésienne n’a jamais fonctionné, ne fonctionne pas et ne fonctionnera jamais, comme l’a démontré Ludwig von Mises il y a déjà presque un siècle. Ce que vous préconisez ne sert qu’à causer une inflation monstrueuse et causer d’énormes gaspillages de malinvestissement qui apauvrissent tout le monde au final dans un grand crash ou une grande banqueroute.

    "D’autres états sont bien plus endettés que nous."

    Ce n’est pas le montant des dettes qui déterminent seuls une situation de banqueroute. C’est le bilan (actif – passif). Aucun autre état n’est aussi profondément dans la merde que l’état français, quand on fait ce compte, parce qu’il a beaucoup trop de dettes par rapport à ses moyens de les rembourser.

    "l’état français n’est pas en banqueroute"

    Tout va très bien, Madame la Marquise. Non, le système de remboursement des soins n’est pas condamné. Non, le système des retraites n’est pas au bord de l’implosion. Non, le déficit chronique du budget et les égarements signalés à grands cris par la Cour des Comptes chaque année, invariablement, c’est normal. Non, les retards de paiement en mois, voire en années, pour nos petits fournisseurs, c’est sain. Non, l’avancement du paiement de certains impôts sur les sociétés c’est pas parce qu’on manque déséspérément de pognon. Non, l’annonce brutale d’une réduction immédiate des dépenses de l’état tout juste quelques jours après une crise de liquidités de nos bailleurs de fonds habituels, c’est pas un signe de compression de notre crédit public.

    Jolies oeillères !

    "Ca existe depuis des siècles et vous nous dites que ça n’est pas possible ! Ca s’appelle un crédit public."

    Voyons, voyons…

    Imaginons que je suis un des experts de France Trésor, dans le "paquebot" de Bercy, de ceux qui sont chargés de placer les bons de l’état. On est Jeudi matin, très tôt, et il me faut trouver 30 milliards d’euros pour rembourser les encours arrivant à terme et payer les dépenses ordinaires de l’état par dessus. Je sais que j’aurais à emprunter un surcroît de plusieurs centaines de millions d’euros d’ici ce midi, comme chaque fois.

    Normalement, je devrais tenter de refourguer les "bons" de France Trésor à des clients qui possèdent ces milliards, sur la bonne foi en notre capacité à en retrouver de nouveau un peu plus la semaine prochaine pour la même quantité d’encours à rembourser, et vogue la galère que les parlementaires n’arrivent pas à renflouer puisqu’ils votent des budgets déficitaires systématiquement depuis des années.

    Mais cette semaine, on change tout: sur vos bons conseils, l’état français va se prêter les sous à lui-même directement. Plus besoin de faire appel à mes vieux clients habituels et leur vendre au taux le plus serré possible, avec force négociations tendues, les créances de France-Trésor. Non, on va tout simplement rembouser nos dettes, payer nos fonctionnaires et régler nos fournisseurs avec des NéoFrancs, fraîchement imprimés par la Banque De France remise en service pour l’occasion.

    Voyons… Combien de NéoFrancs faut-il pour rembourser ce bon de 2 milliards d’euros à cette institution japonaise ?

    Premier écueil: personne ne sait. Tant qu’il ne s’est pas trouvé une personne pour me vendre des euros contre mes NéoFrancs, impossible d’avoir un cours de change.

    Mettons que la Banque de France possède quelques millions d’euros et s’appuie sur ses maigres restes de réserves d’or pour garantir un taux de change de 1 euro pour 1 NéoFranc. En fait, elle se propose (ou on lui ordonne gentiment depuis l’Elysée) de jouer ce rôle de premier acheteur de NéoFrancs. OK. Je peux alors dire à mon créditeur "je te file des NéoFrancs plutôt que des euros". Il me répond "j’en ai rien à foutre de ces NéoFrancs, c’est pas avec ça que je vais pouvoir investir mes 2 milliards en Inde et en Pologne comme j’avais prévu."

    Second écueil: il me faut d’emblée changer mes 2 milliards de NéoFrancs auprès de la BdF. Ne possédant pas assez d’euros pour ça, elle doit vendre ses derniers petits lingots pour en obtenir, et gratter ses autres liquidités. Mettons que j’arrive quand même à rembourser les encours arrivés à échéance cette semaine. Ouf, mais la BdF est maintenant lessivée, et le cours de l’or a pris du plomb dans l’aile au passage. Maintenant, je dois payer des pensions pour des fonctionnaires à la retraite.

    Troisième écueil: maintenant que la BdF ne peut plus garantir un taux de change, combien de NéoFrancs dois-je mettre à la place des euros ? Impossible de garantir ce taux sans liquidités, et l’état n’en a pas assez du tout (c’est bien pour ça qu’il renouvelle ses emprunts chaque semaine). Mais bon, imaginons que la Révolution PP fut totale, et que la France est sortie de l’UE. Je peux imposer de force le taux de change paritaire (1 euro = 1 NF) à mes citoyens français, à défaut de pouvoir l’imposer aux créditeurs étrangers qui sont hors d’atteinte. Les Français prendront mes NéoFrancs à la place des Euros qu’ils attendaient, ou alors ils prendront une balle dans la tête.

    Quatrième écueil: les banques dépositaires des comptes des retraités sur lesquels je dois verser les pensions sont libellés en EUR, pas en NF. Un dilemme se pose: si j’ordonne aux banques de convertir immédiatement tous les comptes en NF, il faudra nécessairement que je leur fournisse de copieuses provisions de billets NF, il faudra aussi qu’ils convertissent immédiatement tous leurs distributeurs de billets, qu’ils renouvellent de suite toutes leurs réserves. Tant pis, il faudra bien s’y résoudre. Je peux choisir: soit tenter de leur vendre des NF contre leurs EUR, soit leur déclarer la guerre en saisissant leurs EUR pour les remplacer manu militari par des NF. Si je prends la seconde option, les euros et toutes autres liquidités auront vite fait de s’évaporer mystérieusement et j’aurai une crise financière doublée d’émeutes sanglantes quand les français apprendront que leurs comptes bancaires sont vides. Mettons que je choisis la première: vendre les NF.

    Cinquième écueil: les banques ne veulent pas acheter de NF en échange de leurs EUR, puisqu’il n’y a encore à présent aucune demande pour cette monnaie. Pour créer cette demande, je peux obliger tous les prix de France à être exprimés et payables en NF à la place des euros, à parité. Une baguette de pain passe de 1 euro à 1 néofranc. Bien sûr, interdiction formelle de payer en euros, sinon la demande de NF baisse d’autant et je ne peux pas refourguer mes billets.

    Je ne peux pas forcer les banques à les acheter au taux que j’ai imposé, sinon ils me présenteront des poches vides et j’aurai un pays à feu et à sang d’ici quelques heures. Je dois forcément les convaincre. Pour ça je suis obligé de dévaluer le NF face à l’euro jusqu’à ce que ma nouvelle monnaie soit intéressante. Autrement dit, je doit brader la France entière auprès de l’étranger: la quantité de richesses pouvant être achetées en France ne peut pas augmenter d’un coup de baguette magique jusqu’à ce que le total en NF soit équivalent à la quantité de richesses que le même nombre d’euros acchèterait en dehors de la France, donc le taux doit s’ajuster jusqu’au niveau de la valeur de ces richesses en Euros. Si la totalité de ce que la France peut mettre en vente pour garantir le néofranc revient à un quart de ce que la même quantité nominative d’euros achèteraient ailleurs, alors mon NF ne vaut désormais plus qu’un quart d’euro. (dans les faits, la balance commerciale française est déficitaire d’environ 48 milliards sur un PIB de 2000, d’où une dévaluation prévisible d’environ 2,5% seulement, mais j’exagère pour illustrer)

    Récapitulons: en supposant que les liquidités disponibles soient suffisantes pour rembourser les bons déjà émis en euros arrivant à terme (ce qui est loin d’être le cas dans la réalité), j’ai pu lessiver l’état de ses derniers euros sans tomber immédiatement dans la cessastion de paiement. J’ai payé les pensions des retraités et les salaires de fonctionnaires dûs en NF. Tous les prix de France sont désormais en NF, les salaires payables en France aussi. Les Français se réveillent avec une nouvelle monnaie dévaluée de trois quarts.

    Lorsque le boulanger veut acheter sa farine, il va devoir la payer en euro puisqu’elle vient de l’UE et pas de France. Il ne peut plus en acheter que le quart de ce qu’il lui faudrait. Le retraité ne peut plus partir en voyage, qui lui reviendrait quatre fois plus cher dans tous les aspects. Pas question d’acheter une Toyota, propulsée à 60000 NF, pas question d’acheter un ordinateur, à 5000 NF, pas d’iPhone (1200 NF, plus que le SMIC), ni d’acheter… du pétrole, à 560 NF le baril, soit deux semaines de salaire moyen. Le pays s’enfonce dans la misère du jour au lendemain, la France est reléguée instantanément dans les pays du tiers-monde, puisque son PIB, évalué désormais en NF, vaut soudain le quart de ce qu’il valait la veille.

    Et la semaine suivante, de nouveaux encours arrivent à terme: les créditeurs demandent à être remboursés en euros. Où trouver trente milliards d’euros ? Si j’imprime de nouveaux NF et que je les change en euros, ils dévalueront puisque personne ne me donnera autant d’euros par NF. Cela ferait environ 1,5% de dévaluation supplémentaire par semaine, à ce rythme, soit à la fin de l’année 217% de dévaluation cumulée: en reprenant mon calcul initial de 0,975 EUR pour 1 NF, en une année il serait tombé à 0,45 EUR pour 1 NF, et ça continuerait, dans une moindre mesure, pendant les années suivantes quand les emprunts arriveraient à échéance les uns après les autres, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de dette. Et là, on serait à environ un quart d’euro par NF, estimation perso, et partout en France on verrait des trafics en euro, de la contrebande massive aux frontières, des exodes à l’étranger, des privatisations sauvages (=vols), l’apparition de bandes violentes et des déclarations d’indépendance surgissant de partout. Envoyer l’armée ? Il faudrait déjà parvenir à les payer, leur fournir du pétrole pour faire marcher leurs engins, et leur acheter des munitions ou des pièces de rechange.

    Donc, vous avez raison, l’état PEUT se prêter de l’argent à lui-même. Il ne peut juste rien acheter avec, puisqu’il ne possède rien à se vendre en échange. Et s’il force les français à lui vendre en échange de cet argent, il ne fera que les plonger dans la misère avec lui.

    Pas de mystères: l’état n’a pas de richesses à vendre en quantité suffisante pour payer ses dettes. Il ne peut donc pas plus inventer une monnaie capable de les rembourser. Aujourd’hui, la seule chose qui maintient encore à flots la barque, c’est que les créditeurs croient encore que les français seront capables de créer cette richesse manquante d’ici un terme raisonnable. Cette confiance est en train de s’essoufler, et le fait que cette dette ne cesse de croître n’est qu’un facteur parmi plusieurs. 2009 va être très rock’n’roll.

  20. Martini

    Donc, si je résume, passer au Nouveau Franc pour changer de créditeur, ça revient à faire solder tout de suite la dette par tous les Français (2000 milliards d’euros passant de leurs poches à celles des créditeurs de l’état, indirectement), et à faire s’engager l’état à les rembourser sur les 50 prochaines années ? C’est-à-dire, leur faire les poches un bon coup, et promettre de les rembourser avec l’argent qu’il leur prend chaque année… Quel plan de ouinneur ! pp, vous êtes un champion hors catégorie !

  21. Jesrad

    @Martini: C’est exactement ça, bien résumé.

    En plus, le transfert brutal de 2000 milliards d’euros de richesses entraînera une baisse de l’investissement par tête, donc on peut prédire de combien environ notre niveau de vie va baisser si on suit ce plan: 2000000000000 / 60000000 = 33 333 euros de moins de capital investi par habitant. On passerait du niveau actuel de 292500 euros de capital productif, à environ 259000, soit une baisse de 11%.

  22. pp

    Votre compréhension de tout ça est plus que basique, ce que vous dites montre que vous ne saisissez pas du tout ce qu’est une création/destruction monétaire et quand cela se produit. Alors si j’étais vous je serai un peu moins présomptueux.
    Normal que vous ne compreniez pas le reste non plus.

  23. Jesrad

    Je sais parfaitement ce qu’est la création monétaire, et j’attends d’ailleurs que vous fournissiez des arguments au lieu d’insulter ceux qui prennent du temps pour expliquer, aussi clairement que possible, les travers de votre proposition. Allez, faites un effort, ce sont vos idées après tout.

    Il me semble bien que c’est vous qui avez des problèmes à comprendre la simple réalité tout nue: le fait que les dettes ne peuvent pas être remboursées sans richesses tangibles équivalentes, quelles que soient les manipulations fiduciaires envisagées.

    Réfléchissez un peu: si vous payez en NéoFrancs les créditeurs, ils iront forcément dépenser ou investir ces NéoFrancs – au lieu de garder une pile monumentale de papier dans un coin pendant 50 ans sans rien en faire – et donc il faudra aligner les richesses réelles en échange: nos productions, nos usines, nos inventions, nos marques, passeront de nos poches aux leurs. L’état aura commis un casse à une échelle incroyable, juste pour payer ses dettes. Le maximum que l’état puisse faire, donc, c’est prendre ces richesses aux Français, et donc les appauvrir de 2000 milliards d’euros en valeur tangible, en dégradant sauvagement leurs conditions d’existence.

  24. Martini

    Bon, récapitulons:
    – vous confondez avoir de grosses dettes et être en faillite,
    – vous croyez au créationnisme économique par la manipulation monétaire,
    – vous ne réalisez pas que l’état est en situation de banqueroute chronique (pourtant, j’ai vérifié, vous avez posté un commentaire ici même en réaction à un article de Novembre 2006 qui dévoilait que Bercy avait officiellement déclaré la banqueroute de l’état français ! Alors, est-ce de l’hypocrisie, ou bien est-ce que vous avez subi une lobotomie depuis ?),
    – vous confondez finance et économie (pour ma part je me fous pas mal que les nouveaux Rothschild de Bear Stearn et autres fassent faillite les uns après les autres, ce sont des valets des gouvernements, enveloppés de réglementation et engoncés dans leur petits monopoles et oligopoles douillets taillés dans notre chair par les hommes de l’état),
    – vous ignorez tous les faits qui vont à l’encontre de votre théorie,

    … et malgré ça vous prétendez donner des leçons à tout le monde et posséder la vérité absolue ! Pas de doute: vous êtes de gauche.

  25. pp

    "Je sais parfaitement ce qu’est la création monétaire"

    Non, et vous venez de le prouver à nouveau. Et je crois inutile de réexpliquer une 2èm fois.

  26. pp

    "Pas de doute: vous êtes de gauche."

    lol !
    Ca me rappelle un mail de Jesrad (si je me souviens bien) il y a quelques mois, m’expliquant que quelqu’un "d’anti-capitaliste" comme moi n’avait rien à faire sur Liberaux.org. Vu qu’il y a presque autant de capitalismes que de capitalistes, j’ai trouvé ça assez rigolo. Par exemple, entre un capitalisme financier et un capitalisme entrepreneurial, le gouffre est tel qu’ils sont définitivement irréconciliables. Je préfère de très loin le 2èm.

    Mais pour vous répondre à part quelques personnes (rares) qui se distinguent par leur courage et leur indépendance, je mets la gauche et la droite dans le même sac.

  27. Jesrad

    "Et je crois inutile de réexpliquer une 2èm fois."

    REexpliquer ? Vous n’avez pas même commencé. Je viens de relire soigneusement vos commentaires: pas une fois vous n’avez même pris la peine d’expliquer la façon dont vous croyez pouvoir rembourser la dette de l’état français par la création monétaire. Pas un détail sur ce qu’est, précisément, cette dette, pas une explication sur la façon dont on peut la rembourser, concrètement, pas une réflexion sur les taux de change, rien, que dalle. Le degré zéro de la réflexion et de l’argumentation.

    Autre chose: j’apprécie peu de devoir défendre l’euro contre un hypothétique retour du franc. L’un comme l’autre sont des monnaies "fiat", sans connexion formelle à quelque richesse tangible, donc condamnées à plus ou moins long terme. Le "plus ou moins" dépendant, entre autres choses, de l’état global des finances de ceux qui les émettent, et la France étant bien plus enfoncée dans la banqueroute que l’ensemble de l’UE tout entier, le franc crèverait juste beaucoup plus rapidement (le dollar étant, lui, quelque-part entre les deux). C’est là tout ce que j’avance, ni plus ni moins.

    Et accessoirement, ça ne peut pas être moi qui vous aie dit de dégager du forum liberaux.org, n’y étant ni administrateur ni modérateur je ne crois pas avoir mon mot à dire sur ce genre de trucs.

  28. Phantom

    – Pas de dollar sur moi.
    – Pas de dollar, pas de film sexuel mon cher Boris!
    – Tu prends dernier modèle montre est-allemande?
    – Fais voir!
    – Regarde jolie montre.
    – Ca montre du dernier Plan, pas nouvelle montre!

  29. RaGe

    J’allais poster un message mais non … ne pas entrer dans le jeu.

    Quelle haine dans tous ces billets ! Quelle hargne dans tous ces commentaires … vous devez probablement cracher de la bile tous les matins au réveil, j’aimerai pas être à votre place.

    Cela dit, je me contente que des gens comme vous se plaisent à croire qu’ils agissent en créant un blog … continuez à verser votre fiel sur la pourriture communiste, l’état anti-libéral (faut le lire pour le croire) et la gauche machiavélique … continuez à ne voir que d’un oeil car après tout, au royaume des aveugles les borgnes sont rois.

  30. RaGe

    Oh oui ! Ô grand messie qui connaît à lui seul toute la vérité de se bas monde.

    Vous avez surtout un égo surdimensionné avant toute chose.

    Aucune humilité, aucune objectivité, et donc aucune crédibilité, mais continuez ainsi 😉

  31. RaGe

    Et au risque de vous frustrer quelque peu, je ne fais absolument pas partie du même royaume que le vôtre.

    Vous êtes borgnes et vos brebis aveugles … je n’ai rien à voir avec tout cela, j’ai bien trop d’ouverture d’esprit pour cela.

  32. Flak

    ahahah!

    en France ce qui compte c’est surtout l’ouverture d’anus, pour la penetration fiscale 😀

  33. Ca faisait longtemps qu’un troll baveux n’était plus venu nous faire profiter de sa prose hésitante estampillée EdNat.

    Et puis, je croyais que vous vouliez « ne pas entrer dans le jeu » ! Argh, ça le démange, le troll, de venir se faire fouetter à l’ortie ! Comme tout bon moutontribuable, il adoôôore donner son pelage, il aime se faire explorer les cavités à la chignole électrique, par l’Etat ou par ses contempteurs ! Alors, il annonce la couleur : « non, je ne veux pas participer » et, en parfait troll, il vient, revient, poste et reposte ses petites crottes.

    Compulsion et incohérence. Pour lui, je n’ai pas d’humilité, mais lui, il a « bien trop d’ouverture d’esprit pour cela ».

    C’est fou comme on parle de soi quand on parle des autres, pathétique trollinou.

  34. Emma

    De l’Ednat, dites-vous h16 ? mais l’ouverture d’esprit peut aussi se trouver aux impôts, aux douanes, à la poste, à France télécom, à Edf, à Gdf, à la RATP, à la SNCF, à la police, chez les gardiens de prisons, à la DGSE, à la Culture (qu’en faites-vous de la Culture ?), à l’environnement, à la santé, on n’en finirait pas de tous les énoncer.

    Mais finalement, notre troll se contentant de quelques fautes d’orthographes, je le verrais bien comme vous dans cette vénérable maison qu’est l’Ednat.

  35. RaGe

    Afin de consolider vos dires à mon sujet, sans doute pas si erronés que cela, le petit troll pathétique vient poser une dernière petite crotte dans les latrines de l’ogre.

    Petite, petite, mais très odorante !

    Petite crotte qui passera totalement inaperçue dans l’amas excrémentiel dont est remplie votre demeure virtuelle, mais qui, de par sa nature, m’apportera un brin de soulagement.

    Quand on ne peut plus s’empêcher de faire des crottes, c’est qu’on est atteint de diarrhée. C’est très fréquent, chez les collectivistes et les trolls.

    Dans une petite vingtaine de jours, sauf incident majeur, je vais quitter le sol de notre chère et tendre France, poussé, entre autre, par l’exécration d’un état rétrograde aux airs de dictature molle et par une population tout autant désolidarisée qu’inerte.

    Bonne idée. Les voyages forment la jeunesse. Y’a du boulot.
    Si ma mémoire sélective me le permettra, j’aurais probablement une petite pensée pour vous qui, derrière votre pupitre, continuerez à déballer vos états d’âmes et vos sempiternelles complaintes tel un triste clown sous les feux d’un projecteur fatigué.

    De grâce, n’en faites rien. J’ai plein de gens qui pensent à moi, presque trop, et vous ne faites vraiment pas partie de mes priorités. Oubliez-moi, moi, je vous avais déjà oublié. Mais avec votre compulsion, vous revenez sans cesse, comme les pellicules ou les rages de dents…
    Une petite pensée alors que vous serez là, la larme à l’œil, les dents serrées et le pantalon sur les genoux, pendant que l’état et sa fameuse chignole électrique ne manquera pas de vous rappeler à l’ordre et de vous confirmer qui tient les rênes ici bas.

    Hu hu hu. Mais qui vous fait croire que je suis encore en Fraônce ? Qui vous fait croire que je suis un contribuable français (ou un contribuable, tout court) ? C’est d’autant plus drôle…
    Le "moutontribuable" que je suis semble avoir trouvé une issue à l’enclos dans lequel nous sommes tous parqués, issue qui va me permettre de pouvoir brouter une herbe plus verte, tandis que vous, mouton noir du troupeau, continuerez à vous repaître de cette mauvaise herbe nauséabonde que vous détestez par dessus tout.

    Bah non. Au contraire de vous, j’ai la mansuétude de penser à mes frères dans la misère. C’est pourquoi je tiens ce blog. Et votre fuite montre que, dans votre incohérence prévisible, vous avez bien compris que l’herbe est plus verte ailleurs (à moins bien sûr que vous alliez en Corée du Nord ou à Cuba, pour vivre vos idéaux)

    Je vous souhaite une bonne continuation et surtout, le peu d’abnégation nécessaire pour ne plus faire partie de ces gens qui ne savent que, et ne cessent de, cracher dans la soupe dont ils se nourrissent.

    Hu hu hu. Je ris.

  36. Phantom

    Je pense que c’est à cause des agoristes et autres punks de la toile comme Jesrad que notre ami ReGe est en colère :p

    En parlant d’agorisme, j’ai trouvé sur internet un moyen marrant pour ne pas se faire choper par un radar de l’Etat sur les autoroutes: un spray anti-radar qui s’applique sur la plaque d’immatriculation:
    http://www.phantomplate.com/phot...

    Cool pour tromper ces enculés de fonctionnaires!

  37. Jesrad

    Hein ? Quoi ? Comment ? Ma foi, je me rappelle bien un épisode où un collectiviste s’est mis à baver de la bouche de rage quand je lui ai fait savoir que son avis ne m’epêcherait pas de tenir une double comptabilité pour éviter les taxes. Y a rien de mieux que les actes pour établir ses droits.

    Pour ce qui est du spray, je doute de son efficacité. La seule façon d’être sûr de ne pas être chopé par un radar, c’est soit de rouler avec une fausse plaque (ou la rendre illisible) soit de les détruire. Rouler lentement ne suffit pas vu qu’ils mesurent de manière fantaisiste la vitesse (ce n’est pas pour autant une raison de foncer comme un taré).

  38. Phantom

    Je me souviens d’un épisode de K2000 (ou Tonnerre mécanique je sais plus) où un mec avait créé un petit dispositif électronique pour changer la plaque d’immatriculation de l’intérieur de sa voiture (en gros il y avait plusieurs plaques collées à un cylindre qui tournait quand on appuyait sur un bouton). Scier une partie de l’avant de la voiture doit être un peu chiant et faut vraiment être un parano pour se lancer dans l’aventure, mais ça ne doit pas être trop difficile à faire je pense.

    Bien sûr mon post n’avait pas pour but d’inciter le lecteur du blog à rouler comme un taré 🙂 J’ai juste trouvé l’astuce ingénieuse et le site marrant ("Justice is no longer blind!")

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