Pour que rien ne change…

C’est parfois de façon tout à fait inattendue qu’on découvre de merveilleux pot-aux-roses, ou qu’on met le doigt sur une vérité simple mais difficile à exprimer ou compliquée à révéler tant les habitudes et les présupposés sont nombreux. Récemment, c’est en fouillant un marronnier de l’été qu’un stagiaire a pu découvrir que les 500 millions de la Bégum devraient être restitués. Et c’est par un député, habitué des faits, qu’on voit se pointer une magnifique illustration de la parfaite décontraction avec laquelle les élus se foutent ouvertement de ceux qui les payent.

Dans cet article passé relativement inaperçu de Libération, mis-à-part de quelques blogs (par exemple ici), on apprend ainsi que trois députés (sur 577) tentent la transparence.

Evidemment, tant la transparence que les dépenses des députés et l’assainissement de la vie politique constituent des sujets de choix pour un journal en perte de vitesse comme Libé, surtout en Août, période privilégiée pour les marronniers journalistiques. Il n’en reste pas moins que l’information de base est intéressante et éclairante à plus d’un titre.

Dozière, Urvoas et un Montebourg, ébouriffant de sincérité spontanée, se sont donc fendus d’un détail circonstancié des dépenses afférentes à leurs charges de député et leur ventilation au regard des émoluments qui leur sont versés.

Sans aller plus loin, une première réaction s’impose : cet exercice a été mené volontairement par ce joyeux triplet qui, ce faisant, lance un beau pavé dans la mare. Qu’ils soient tous les trois dans l’opposition n’a, évidemment, rien à voir avec cette manœuvre un peu facile qu’on aurait adoré trouver alors que le PS était au pouvoir. Mais foin de mauvais esprit, il reste tout de même que ces trois députés ont donc mené l’opération de leur propre chef. Et je m’interroge : les autres députés ne sont donc pas obligés d’en faire autant ? Oh ? Fichtre.

Sans en rajouter dans l’étonnement factice, on peut tout de même dire qu’il est absolument ahurissant que nos élus ne soient pas correctement pistés à la culotte pour leurs dépenses. Il s’agit de deniers publics, et, de surcroît, ces personnes votent des lois (notamment d’amnistie) ce qui les place dans une position privilégiée pour s’empiffrer. Il apparaît donc absolument indispensable qu’un tel contrôle soit en place. Et pourtant … rien.

Mais la consternation et l’abattement succèdent à l’ahurissement.

La consternation, elle vient en constatant qu’interrogés par les journalistes, la plupart des députés trouvent que cette vérification de leurs dépenses serait totalement anormale, encombrante ou terriblement 90s. Soyons clairs : ces députés méritent une bonne dose de mépris, une prochaine campagne électorale catastrophique, un score minable et un renvoi dynamité à la vie civile. Et une bonne baffe.

L’abattement, lui, arrive en fin d’article où l’on découvre que finalement, ce qui enquiquine les députés, ce n’est pas de claquer en toute discrétion l’argent du contribuable, ni même qu’on leur en fasse reproche, mais bien et surtout qu’on n’ait pas fait mention des autres (les sénateurs, par exemple) qui sont bien pires.

Une cour d’école.

L’assemblée, à bien des reprises, a évoqué cette image d’une petite cour d’école où chaque gamin joue pas toujours gentiment, où les bagarres sont épiques et ridicules, où, en bref, tout se déroule dans un bazar peu organisé. Mais avec ces articles, on se rend compte qu’en plus, la maîtresse distribue généreusement des bonbons et des bonnes notes, que personne ne doit faire d’efforts et que tout le monde pioche allègrement dans les biscuits.

Quand on lit les réactions (qui valsent mollement entre l’indignation et le refus poli mais ferme) des élus devant la possibilité d’un contrôle, alors que ces mêmes branleurs immatures votent, à longueur d’années, des taxes et des impôts nouveaux qui entraîneront, pour une bonne part, de nouveaux contrôles et de nouvelles amendes, on se dit que la situation n’est pas prêt d’évoluer.

Et d’ailleurs, les députés sont, à l’exception d’un ou deux honnêtes hommes et des démagos qui profitent du battage pour leur agenda politique, parfaitement conscients que tout ceci ne doit absolument pas changer. La transparence, le contrôle, tout ceci, c’est pour les autres, ceux qui trichent (bien sûr), c’est-à-dire le citoyen dont ils ont su s’extraire à la force du vote démocratique et de la machine électorale bien huilée de partis politiques dans lesquels, par nature, la magouille et la manipulation budgétaire sont érigés en art.

Parions en effet qu’à la suite de cet article de Libé, et des quelques commentaires bloguesques ici et là, … il ne se passera rien. Dozière pourra continuer à gesticuler pour plus de transparence sans obtenir le moindre changement, les autres députés seront bien vite repris par leurs folles activités dépensières, et l’assemblée rouvrira en septembre, fraîche et repue, sans que tout ceci ne laisse la moindre trace.

Ce pays est foutu.

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Commentaires81

  1. Arkh

    Et sinon momo, toujours aucun projet de la part de nos élus pour fournir une justification de leurs frais ?

  2. bibi33

    @Maurice b

    Un salarié au smic à 35h gagne un salaire net avant impôt et taxes : 1038 euros.
    Mais il aura subit un prélèvement de : 446 euros en charges (patronales + salariales).

    Ce qui fait qu’au final un salarié au SMIC subit un prélèvement de 30% sur son salaire qualifié de complet (Net + charges salariales + charges patronales).
    Si nous rajoutons à cela les 57.5 euros d’IRPP ça nous fait un prélèvement de : 34%.

    C’est déjà beaucoup pour un smicard vous ne trouvez pas?
    D’autant plus qu’avec les 980.5 euros qu’il lui reste il devra payer des taxes.

    Au fait Maurice vous êtes bien contre le bouclier fiscal?

  3. maurice b.

    > Un salarié au smic à 35h gagne un salaire net avant impôt et taxes : 1038 >euros.

    Si vous raisonnez sur un smicard mensualisé a 1038 euros nets, effectivement, pour sur année de salaire (12456 euros) moins les 10% forfaitaire de frais professionnels , il aura 250 euros à payer comme impot sur les revenus au bénéfice du budget de l’Etat.

    > Mais il aura subit un prélèvement de : 446 euros en charges (patronales + >salariales).

    Ces prélèvements ne vont en aucun cas dans les caisses du budget de l’Etat.

    – la plus grosse partie sert à épargner pour les futures retraites du salarié (retraite du régime général et retraite complémentaire ARRCO ou AGIRC pour les cadres).
    – Une autre partie est utilisée en cotisation pour le risque maladie + accident du travail + assurance arrêt de travail.
    – une troisième partie va dans les caisses de l’UNEDIC pour cotisation d’assurance chomage.

    Non, vous n’avez absolument rien compris au système actuel de répartition. Ces prélèvements ne vont pas dans la poche du smicard. Jamais. Puisque pour la retraite, ce sont des retraités actuels qui en profitent, pour le chômage, ce sont des chômeurs actuels qui en profitent et pour des malades, ce sont des malades actuels qui en profitent. Bref, l’argent est bel et bien dépensé par d’autres. Evidemment, vous n’appellerez pas ça une taxe ou un impôt, mais comme on ne peut pas faire sans ce prélèvement et qu’en plus, il n’y a aucune concurrence sur les « prestations » de « service » correspondantes, ça revient strictement au même. Bravo.

    Et concernant la transparence des députés, toujours rien à dire ?

  4. bibi33

    Car bien sur la sécu ce n’est pas l’état c’est d’ailleurs pour ça qu’il y a tous les ans un PROJET DE LOI DE FINANCEMENT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE voté par le parlement!

    Ce n’est pas parce que les caisses sont séparés que ce n’est quand même pas l’état qui se cache derrière d’ailleurs les prélèvements sociaux font parti des recettes publiques.

    Donc ce n’est pas mon problème que les caisses soit séparés pour moi qui paye c’est pareil c’est un prélèvement obligatoire.

    Maurice la retraite est par répartition, maurice ce sont les actifs qui payent pour les retraités, maurice l’argent n’est pas épargné.

    Vous devriez à l’UMP vous intéressez un peu au fonctionnement de la sécurité asociale.

    Maurice au fait vous êtes pour ou contre le bouclier fiscal?

  5. maurice b.

    > Car bien sur la sécu ce n’est pas l’Etat
    non absolument pas.D’ailleurs les dirigeants de la Sécurité Sociale sont unanimement contre une étatisation de la sécu.

    >Maurice la retraite est par répartition, maurice ce sont les actifs qui payent >pour les retraités, maurice l’argent n’est pas épargné.

    >PROJET DE LOI DE FINANCEMENT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE voté par le >parlement!
    C’est normal que les élus qui représentent le peuple fixent le montant des prèlèvements et les conditions de perception des prestations (maladie et retraite) au vu de l’état des comptes de la Sécurité Sociale.
    Mais ce n’est pas pour cela que l’Etat perçoit les cotisations , ni verse les retraites ou remboursements maladie

    Merci je sais, mais ça change quoi ?
    Quand vous subissez un accident de voiture, c’est bien l’ensemble des assurés par leurs cotisations qui permet de rembourser vos dégats , non ?
    L’argent versé est, bien entendu, valorisé par la Caisse de secu grace à divers placements financiers sécurisés.

  6. maurice b.

    >la retraite est par répartition, maurice ce sont les actifs qui payent >pour les >retraités, maurice l’argent n’est pas épargné

    Merci je sais, mais ça change quoi ?
    Quand vous subissez un accident de voiture, c’est bien l’ensemble des assurés par leurs cotisations qui permet de rembourser vos dégats , non ?
    L’argent versé est, bien entendu, valorisé par la Caisse de secu grace à divers placements financiers sécurisés.
    A partir du moment où le montant d’une retraite dépend de la durée de cotisation et des montants versés (convertis en points) peut importe que ce soit de l’épargne personnelle directe ou différée.

  7. bibi33

    Maurice vous savez ce que signifie le mot répartition?

    Tous les régimes de retraite obligatoire français sont construits sur le système de retraite par répartition : les cotisations prélevées sur les salaires des travailleurs servent à payer les pensions des retraités actuels, les cotisants accumulant des droits à pension sous forme de points de retraite et de trimestres validés.

    fr.wikipedia.org/wiki/Ret…

    Maurice au fait vous êtes pour ou contre le bouclier fiscal?

  8. maurice b.

    > Bref, l’argent est bel et bien dépensé par d’autres.

    Comme je le disais un conducteur vertueux continue bien à payer une assurance PRIVEE auto pour financer les dégats causés par certains conducteurs qui ont des accidents tous les ans ?.

    Oui eh bien ce n’est pas ce qui se passe avec les versions publiques. Voyez-vous, mon cher maurice à l’esprit embrumé par des années de sévices intellectuels sur vos 3 neurones, les assurances mènent des calculs actuariels que la Sécu, la CNAM, la CNAV, les ASSEDIC et autres bidouilles répartitionnelles collectivistes n’ont jamais fait. Ces organismes travaillent sur du sable. Voilà pourquoi ils s’enfoncent alors que les assurances privées font des bénèfs. Eh oui.

  9. maurice b.

    Tout système d’assurance prévoyance est forcément par repartition.

    Non. Vous n’y connaissez absolument rien. Arrêtez, vous vous faites du mal. L’actuariat et les stats, ce n’est pas pour les individus à 80 de QI. Désolé.
    Vous pensez bien que la caisse de secu ou l’ARCCO va se servir immédiatement des prèlèvements de votre salaire pour payer les retraites .
    C’est de la gestion c’est tout !
    Ils vont pas garder dans un coffre fort vos cotisations pendant 40 ans !

  10. carole

    Maurice B, je ne peux vous laisser dire des âneries concernant la sécu :
    ______
    > Car bien sur la sécu ce n’est pas l’Etat
    non absolument pas.D’ailleurs les dirigeants de la Sécurité Sociale sont unanimement contre une étatisation de la sécu.
    ______

    La gestion de cette institution a été confiée au : MEDEF, CFDT, FO, CGT et ils se répatissent les présidences des différentes caisses (CNAM Sécu) (CNAF alloc famil) UNEDIC (assurance chômage) et CNAV (ass vieillesse).

    Chaque caisse a laissé l’état intervenir à tous les étages d’un système hyper huilé. Les caisses locales sont soumises à la double tutelle des échelons déconcentrés du ministère et des caisses nationales, elles aussi contrôlées par le ministère. Bénéfice : l’augmentation des cotisations ou la réduction des prestations sont décidées par l’état lui-même.

    Ex : la CSG, rappelez-vous Rocard….. Il était syndiqué CGT ou ministre ?

    Faites un minimun de recherches.

    Quant à l’étatisation, vous pouvez imaginer l’énorme galette sur laquelle sont assis nos syndicats, ils ne veulent surtout pas la partager.
    Des syndicats avec le minimun vital d’adhérents, il faut bien qu’ils justifient leurs bastions. Ils préfèrent jouer les marionnettes à la TV et à l’Elysée et surtout que l’on ne vienne pas fouiler dans leurs comptes opaques !

  11. Abst

    Maurice gagne 1 million d’euros net par an. Sur une même période, il dépense 10 millions d’euros. Il est déjà à découvert depuis plusieurs années, et chaque année encore, ses dépenses augmentent.

    Diagnostic de maurice et des politiciens de l’UMP/PS :

    – "Mince, mon salaire n’est pas assez élevé."

  12. alex6

    > Interdire pour protéger, ça n’a jamais marché. On crée même bien souvent plus de problèmes qu’on en résout.

    Je suis desole mais tu ne connais pas ton sujet. Techniquement tu repetes le slogan des lobbys porno alors que les tests recents ont prouve que le filtre n’a qu’une faible influence sur la rapidite (au contraire des premiers tests faits)

    Sinon l’argument contre l’interdiction est ridicule, pourquoi dans ce cas interdire le meurtre si cela n’a aucun effet? Parcequ’une societe est aussi le miroir d’une morale, morale qui jusqu’a present ne tolere pas la pedophilie. Tu te trompes de combat en croyant defendre la liberte pour le coup.

  13. Abst

    Pas envie de m’attarder sur un débat complètement hors sujet.

    Amusez vous bien en Australie. Dormez sur vos deux oreilles la nuit, avec un petit sentiment d’auto satisfaction, en imaginant que vos jolis filtres, vos beaux mouchards, vos gentils gouvernements opaques et inquisiteurs, ou autres sacrifices de libertés individuelles vont réussir à laver l’espèce humaine de toute son immoralité. Après tout, libre à vous de le faire. Mais par pitié, ne venez pas l’imposer aux autres.

    Et puis qui sait, avec un peu de chance, vous serez assez naïf pour y croire toute votre vie. Sans jamais vous rendre compte des gaspillages d’argent public faits par l’état dans un projet qui fera plus de mal que de bien, soit parce qu’il ne marche pas assez, soit parce qu’il marche trop. Sans jamais imaginer que les pédophiles, nazis ou autres criminels se foutent des censeurs comme de leur premier slip. Certain de pouvoir remédier à tous les problèmes en interdisant.

    Et dans un futur indéterminé, confortablement installé en bout de table lors d’un diner de famille, vous pourrez pour la énième fois raconter à vos petits enfants comment "grand père à sauvé le monde de l’immoralité avec des filtres". Enfants qui tenteront vaguement de donner un semblant d’intérêt à ce pauvre vieillard sénile tout en songeant aux divers moyens de contourner les-dits filtres, choses qu’ils savent faire depuis qu’ils ont appris à utiliser un ordinateur (autrement dit : environs 1 mois avant d’apprendre à marcher).

    Mais bon, l’important, c’est de vivre heureux, à ce qu’on raconte…

    Comme dirait Compte-Sponville : "Que dois-je faire ? et non pas : Que doivent faire les autres ? C’est ce qui distingue la morale du moralisme."

  14. CPM

    Oui, mais tout ça, ça nous fait oublier la question de bibi33 :
    "Maurice au fait vous êtes pour ou contre le bouclier fiscal?"
    😉

    Maurice, l’homme grâce auquel je visualise mieux la double pensée orwellienne…

  15. maurice b.

    >Maurice, l’homme grâce auquel je visualise mieux la double pensée >orwellienne.

    Il faut admettre des erreurs de communication de la part de certains à l’UMP qui feraient mieux de la mettre en veilleuse:

    encore un exemple aujourd’hui.

    http://www.lefigaro.fr/sante/200...

  16. Mazz

    Juste quelques points sur le salariat:

    – Nous pouvons considérer que les révolution démocratique du XVIII/XIX e siecle ne sont en fait qu’une redéfinition des privilèges: ce n’est pas parce que nous avons le role de citoyen et d’homo politicus que nous sommes libres et avons notre libre choix dans un monde ou prime la compétition et l hypocrisie.

    – Il y a bien sur des différences entre l’esclavagisme traditionnel et le neo esclavagisme de l’emploi: Le contrat comme dit plus haut est consentit, de plus le travailleur est remunéré.
    Un esclave traditionnel, n’etait pas payé, mais il avait un toit, de la nourriture et etait le plus souvent relativement bien traité dans le sens ou dans les sociétés esclavagiste le droit defend le meuble. (femme, esclave, etc,…) Il n’etait pas rare qu’un maitre soit punis pour mal traitance.
    Dans nos sociétés moderne, le travailleur est payé et jouis en THÉORIE des privileges de citoyeneté. Cependant il est evidant que l’egalité (non genetique) est totalement biaisé.

    – La relation entre patron/salarié est certes un contrat. Cependant le dominé dans notre société n a pas d’autre choix que de signer le contrat. Si il ne le fait pas, il s’ostracise et est réduit au ban de la société (plus d’argent, voir de toit, plus d’ami, plus de stimulations)
    bref ce contrat de "libre consentement" est biaisé par l’essence même de nos sociétés de domination possédant/possédé.

    – Comment observez vous le fait que notre société du merite ne repose que sur l hypocrisie ambiante? Etre payé 1000 euro pour une grande majorité de citoyens ce qui ne suffit pas a créer une auto suffisance individuel et empeche in facto au citoyen d’entreprendre reelement (Ne me sortez pas de cas d’exceptions)?
    Devoir pour réussir courber l’échine devant une personne souvent incompétente qui de toute façon ne voudra jamais que vous lui preniez sa place?

    A présent, adaptez ce que vous dites aux assistantes maternelles ou aux plombiers en France. Ils sont salariés, à un moment ou un autre, et pourtant, tiennent le bon bout du bâton. Et vu le nombre de ces personnes, peut-on parler d’exceptions ?

    – De plus dans les faits, le droit simple du travailleur n’est pas respécté: celui d’etre un citoyen a par entiere au sein meme de son entreprise.
    La citoyeneté de l’employé disparait aux horraire de travail: refus de choix des horraires, possible refus de prendre des jours de congés, interdiction total de reagir intellectuellement fasse a son patron. Celui ci peu etre fachiste, raciste, ne pas respecter les droit élémentaire de la dignité humaine, l’employé na pas son mot a dire meme si en theorie il existe des gardes fou.

    Vous écrivez horaire comme horreur, avec deux « R ». Ca en dit long…

    Le totalitarisme peut primer au sein de l’entreprise, l’entrepreneur est dans son bon droit, et les garde fou ne sont pas suffisant (comme dans l’esclavagisme trad d’ailleurs)

    Ah oui, c’est vrai qu’il y a beaucoup de patrons qui envoient leurs employés dans des chambres à gaz. Ou dans des goulags.

    Pourquoi ne pas voir l’évidence de l’existence d’au moins 2 classes d’individus dans nos sociétés: ceux qui par l’héritage parental ou par un coup de chance peuvent se permettre sans compétence particulière de soumettre la 2e classe d individus qui n’ont jamais eu les moyens nécessaire pour sortir de leurs soumissions (intellectuelle et/ou financière) ?

    Peut-être parce qu’en remplaçant « classe » par « race », on voit exactement où mène le discours sous-jacent ?

    Les nons possédants – sauf exception tiré du mérite mais aussi de la chance- n’ont pas d’autre choix que de se soumettre aux possédant par contrat de "libre association".

    Tu échanges ta force de travail ou ton intelligence contre un salaire. C’est d’une banalité consternante. Tu changes ensuite la réalité en changeant les mots, et en utilisant les mots pompeux de « possédant » et « non-possédant » histoire d’assoir ton charabia. Mais manque de bol, ça ne rend pas la transaction plus absurde : dans tous les pays du monde, de toutes les époques, les gens ont échangé leur travail contre un salaire (en numéraire ou en nature). Depuis la nuit des temps. Ca devrait te dire quelque chose, ça.

    Ces travailleurs/esclaves moderne qui en théories jouissent des mêmes privilèges que leurs dominants ne pourront jamais – sauf exceptions- devenir leurs égaux. Ils ne pourront jamais devenir propriétaire de la même manière qu’un dominant: le crédit sur 20/30/50 ans est un bon exemple, le refus des banques a financer des projets, le devoir qu’a l’esclave de la fermer devant le dominant malgré l’incompétence possible de ce dernier, son impossibilité a gérer reelement et librement sa vie de part sa sous condition financière.

    Encore une joyeuse confusion entre liberté et capacité. Ca et les fautes d’orthographes risibles, plus la logorrhée TL-DR, bravo. L’EdNat fait des ravages.

    Ceci sont quelques point pour justifier la notion d’esclavagisme moderne.

    La notion "d’employé" n’est qu’un terme arbitraire utilisé afin de cacher l’évidence. L’employé n’est jamais libre que ce soit dans sont travail ou dans son "entreprise financière de gestion de sa vie"

    Oh oui, bien sûr, le terme « employé » a été construit pour cacher la mise en place d’une classe d’omega exploités par des alphas. Ce Niou Ouorl Ordère va permettre l’émergence d’un Homme Nouveau qui permettra d’assoir la domination du Kapital sur les pauvres. C’est un complot sionniste, j’en suis sûr. Bouh.

  17. Mazz

    Vous vous trompez je ne fais pas partis de votre clique néo-fasciste,

    Tututut. Vous êtes un socialo-marxiste bon teint, mais vous ne le savez pas car vous n’avez aucune culture politique. Ainsi, me prendre, moi, anarcho-capitaliste, pour un néofasciste montre l’étendue de votre inculture.

    mais au contraire je me considère comme anarchiste.

    Vous avez compris quelque chose, à savoir que l’état ne pouvait régler les problèmes qu’il créait. Bien. A présent, faudrait passer la vitesse supérieure et comprendre comment une organisation sans état peut fonctionner.

    Sinon vos pauvres gesticulations, montre

    « montre »+NT, pluriel. Relisez-vous, de grâce. Et c’est vous qui venez gesticuler avec vos vieux discours gauchistes ultraconnus. Et qui revenez, par dessus. Moi, je suis chez moi.

    bien votre embarras face à cette esclavagisme moderne dont vous et les votres vous vous faites complices,

    Moi, complice ? Allons, vous n’y êtes pas. Je suis donneur d’ordre, moi, môssieu. Et puis, je vous trouve foutrement discriminatoire, soudainement, avec ce « vous et les vôtres » (avec un circonflexe, svp). Où est passé votre égalitarisme ? HALDE là, petit rigolo !

    dommage le débat aurait pu être interessant, mais vous n’avez pas l’air de savoir de quoi il s’agit

    Oui oui, c’est ça. Vous nous avez éclairé avec vos fautes d’orthographe, de grammaire et vos confusions politiques de gamin prépubère et nous n’avons pas été capable de vous comprendre. Povtichou.

  18. bibi33

    @Mazz

    Votre petit tableau est très joli, mais les professions libérales ou les artisans ils sont où?

    Ils n’y sont pas parce que sinon on se rend compte que l’existence d’individus n’appartenant à aucune des deux classes que vous décrivez, implique que votre description est un ramassis de conneries.

  19. Arkh

    @bibi33
    Ils n’y sont pas car monsieur Mazz doit être un étudiant ou un professeur (étudiant à vie donc) qui n’a jamais eu à bosser et se bat pour nous. Il faudrait ériger des temples en l’honneur de ces combattants de la république.

  20. maurice b.

    >Perso, mon préféré le Mexique,
    >. Pays superbe, paradoxal où il y a des opportunités à saisir et d’ici peu je >crois qu’il va redémarrer comme les Estados-Unidos.

    Tu as hors-sujet Maurice.

  21. maurice b.

    > Tu as hors-sujet Maurice.

    Non, c’est de la
    Non. Tu es chez moi. Si tu cries, je te fais taire. Si tu fais caca, je t’expulse. Rien à voir avec la censure, tâcheron de parti.

  22. maurice b.

    Pourquoi on ne parle que de ce qui se passe en France ici, et souvent pour polémiquer sur des des sujets dérisoires ?
    Il y a quantité de libéraux qui voudraient émigrer vers le Mexique… et on n’en parle jamais
    Etonnant non ?

    C’est comme ça. Personne ne vous oblige à lire.

  23. bibi33

    @Mazz
    >Voici une autre réflection très intèressante, si vous et vos petits copains de l’UMP n’êtes pas si bornés:

    Chez Onfray on ne peut y trouver qu’une réflection (celle de ses lunettes) parce qu’une réflexion pour lui c’est déjà trop.

    PS : l’UMP est un parti oscillant entre le socialisme et la social démocrassie donc c’est tout sauf nos amis.

  24. maurice b.

    > Maurice, vous n’appréciez el senior Chatel ?

    Je suis presque certain que la nouvelle génération UMP, des gens comme Laurent Wauquiez, font partie de vos cibles préférées.
    Ce qui en dit long sur votre état d’esprit.

    http://www.latribune.fr/actualit...

    Le chômage augmente, donc la France va mieux ? Je suis ébahi.

  25. Olivier

    Je suis content de voir des gens comme vous Maurice, qui tenter de faire comprendre la réalité à ces jeunes idéalistes completement désoeuvrés. C’est notre boulot de militant de reconquerir la toile en ne laissant pas les mensonges et malhonnetetés se devellopés. Bravo à vous, et faites passer le message pour que chacun fasse son boulot.

    J’aime beaucoup quand on me dit « jeune », « idéaliste », et surtout « désœuvré ». Ca m’enlève du gris aux tempes 🙂 … Et de la part d’un jeune, idéaliste, militant, c’est très très savoureux. Merci.

  26. Abst

    >jeunes, idéalistes, désœuvrés

    Bah, y’a pire : on aurait pu être jeunes, idéaliste, désœuvrés et militants UMP … brrrr, ça me révulse rien que d’y penser.

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