Une banqueroute planifiée

D’après le député PS Gérard Bapt :

La Sécurité sociale sera en banqueroute en 2011, son financement n’étant plus assuré. Les besoins de trésorerie de l’Acoss [Agence centrale des organismes de Sécurité sociale] atteignant 65 milliards d’euros en fin d’année 2010, il est probable que leur couverture par un programme d’émission de billets de trésorerie à un niveau record ne pourra être atteint, mettant l’Acoss en situation de rupture de paiement”

Réjouissant, non ?

Au moins, on sait quand ça arrivera.

Question : pourquoi ce qui est vrai pour notre Sécu (que le monde entier patati patata) ne le serait pas pour l’Etat en général ?

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Commentaires12

  1. faraj

    Faraj CHEMSI
    16 place de la Mairie
    76560 Héricourt en Caux
    Tel/Fax : 0235965598
    2011, la Sécu c’est fini !

    Beaucoup de Français sont pris de panique quand ils pensent à l’avenir sombre de la Sécurité sociale, à l’annonce du déficit 2009 et de celui de 2010 qui frisera les 50 milliards.
    A 10 milliards d’euros par an, le déficit de la Sécurité sociale française, augmente de 20 000 euros par minute, soit 27 millions d’euros par jour. Je vous laisse faire les calculs pour les déficits 2009 et 2010.
    En comparaison, la Sécurité sociale française accumule chaque quinzaine le déficit annuel de sa consœur allemande.
    Ce sentiment se retrouve dans le dernier sondage IFOP dans lequel 83% des Français, quel qu’en soit l’âge, l’origine ou la sensibilité politique, se déclarent inquiets face aux déficits publics, à la dette de l’Etat, au trou sans fin de la Sécu.
    Ce système social, après plus de 25 réformes qui n’ont rien résolu, continue sa course effrénée, sans qu’aucun frein ou régulateur puisse ne serait-ce que modérer sa vitesse. Où va la France avec cette grosse machine sans pilote, propulsée à grande allure ?
    Cette peur de l’avenir est exacerbée par la vision de notre impayable ministre de la Santé qui ne voit pas d’autre solution, face au gouffre, que le retour d’une croissance que nous ne sommes pas prés de revoir !
    Le système français de retraite, basé à 100% sur la répartition, alors que tous les pays ont introduit une part de capitalisation, porte désormais le surnom de retraite Madoff (150 ans de prison).Il est condamné à aller de déficits en déficits, les nouveaux entrants payant pour les sortants, alors qu’il y a de moins en moins de nouveaux cotisants, en raison de la démographie et de l’augmentation du chômage.
    Faute d’avoir pris les décisions qui s’imposaient il y a une trentaine d’années, à partir de 2013-2014, donc demain, si la France n’a pas 3% de croissance par an et 4,5% de taux de chômage, elle ne financera pas sa retraite Madoff !
    Quand on pense que notre pays a fait 1,5 % de croissance de moyenne ces dix dernières années, cette inquiétude est justifiée.
    Autre handicap supplémentaire auquel doit faire face aujourd’hui la France, la baisse du dollar et la hausse de l’euro qui pénalisent la compétitivité de ses entreprises.
    Cela ce traduit par une reprise dans les pays émergents qui ne profite pas à la France. Cette reprise est portée par le marché intérieur de ces pays, ce qui va accélérer les délocalisations et achever la désindustrialisation de notre pays commencée en 2003, bien avant la crise.
    L’accumulation de ces facteurs aggravants dus à la mondialisation et des charges sociales les plus élevées du monde ne peut qu’accentuer le sentiment d’insécurité sociale.
    Notre système d’assurance maladie, le plus cher du monde, est lui aussi incontrôlable.
    Ses prestations se réduisant régulièrement, plus de 10% des Français n’ont plus accès aux soins, faute de complémentaire. Une fois transférés l’optique et le dentaire aux assurances privées et augmentés les franchises et les déremboursements massifs de médicaments, que restera-t-il des prestations ?
    Il est donc naturel que les Français soient très inquiets pour l’avenir de ce système et surtout pour leur avenir propre. Ils se voient avec une retraite minable pour survivre et l’impossibilité de se soigner.
    Des cas sociaux ont fait l’objet de nombreux reportages, où l’on voit nos aînés vivant en-dessous du seuil de pauvreté et faisant les poubelles pour se nourrir…
    Cette éventualité est maintenant ancrée dans l’esprit des Français. Ils imaginent aisément que la Sécu faute de pouvoir emprunter toujours plus, pour joindre les deux bouts, risque fort de s’arrêter du jour au lendemain, autrement dit de faire faillite.
    Non, ce n’est plus un scénario irréaliste. La commission des finances de l’Assemblée nationale vient de vivre une situation inédite : pas de majorité sur le budget Sécu. Dans un communiqué, le député PS Gérard Bapt a souligné que « la Sécurité sociale sera en banqueroute en 2011, son financement n’étant plus assuré. Les besoins de trésorerie de l’ACOSS atteignant 65 milliards d’euros en fin d’année 2010, il est probable que leur couverture par un programme d’émission de billets de trésorerie à un niveau record ne pourra être atteint, mettant l’ACOSS en situation de rupture de paiement ».
    Du jour au lendemain plus rien. Plus de retraite, plus de remboursement maladie. 180 000 salariés de la Sécu dans la rue.
    Les Français sont conscients que, dans telles conditions, ce système ne peut poursuivre indéfiniment sa course à l’abîme avec un déséquilibre financier chaque année croissant.
    Ils sont convaincus que ces déficits ne peuvent garantir l’intérêt général et assurer leur protection sociale.
    Sans compter que ce système prive les Français d’une grande partie de leur pouvoir d’achat, conditionne la survie des entreprises à leur capacité d’alimenter les régimes sociaux et est surtout destructeur de l’avenir de nos enfants, comme on peut le constater avec l’apparition des jeunes travailleurs-pauvres.
    Leur salaire brut largement amputé par les charges sociales les plus élevées du monde, les Français ‘’qui se lèvent tôt pour aller travailler’’ ne veulent plus payer pour cette faillite.
    Les Français n’ont plus confiance en l’avenir et surtout ils savent que la France et son système social sont déjà dans le mur et que les solutions ne viendront ni des politiques ni des syndicats qui gèrent la Sécu.
    Comme l’a annoncé l’interview de Claude Reichman sur La Chaîne parlementaire, la France aurait dû appliquer il y a 15 ans, ses propres lois, issues de directives européennes, qui mettent en concurrence la Sécurité sociale.
    Les médias, la classe dirigeante sont largement au courant de la fin du monopole de la Sécu et de nombreux députés et sénateurs, conscients de l’attente de leurs concitoyens, ont demandé et demandent régulièrement l’application de ces lois.
    Tous les experts économiques s’accordent pour dire qu’il faudrait au moins 30 milliards d’euros pour améliorer la compétitivité, la qualité et l’innovation et nous redonner un espoir de croissance raisonnable. C. Reichman a démontré que l’abrogation du monopole de la Sécu permettrait de libérer 38 milliards d’euros.
    Plusieurs générations de Français ne veulent pas être sacrifiées sur l’autel d’une idéologie d’un autre âge. Ces 83% de Français inquiets préfèrent la responsabilité et la liberté. Ils ont entendu les paroles de M. Sarkozy prônant la valeur du travail et la fin de l’assistanat généralisé. (1).
    Il appartient désormais à M. Sarkozy de prendre la décision salvatrice qui s’impose, car la politique de l’autruche pratiquée par la majorité des décideurs politiques a assez duré et nous conduit au drame !

    Faraj CHEMSI

    (1)-« La compétitivité de nos entreprises ne peut pas attendre »- Nicolas Sarkozy le 20-10-09 à St Dizier-

  2. gilles

    Le problème, c’est que les français sont totalement accros à la Sécu. Pour rien au monde, ils ne veulent changer ce système, même les professions de santé qui sont les dindons de la farce. Personne ne se pose réellement le problème de la survie de ce système et donc, à court terme, la solution consistera en une augmentation des différentes cotisations (ne vous plaignez pas, vous payez des cotisations, donc vous avez du travail, donc vous êtes privilégiés, donc vous êtes un salaud, et par conséquent vous devez la fermer)Il n’y a pas de solution, hormis l’exil…

  3. Gaël

    Une news du 21, complètement passée inaperçue… Hallucinant, ça montre bien l’ampleur du déni français par rapport au caca dans les finances de l’Etat… Ça va faire mal.

  4. Evan

    On s’en fout de la Sécu. L’important, c’est que Jean Sarkozy ait renoncé à la présidence de l’EPAD, ok?

  5. gilles

    Je viens de lire le commentaire de M. Chemsi: tout ce qu’il dit est parfaitement vrai. Malheureusement, la quasi totalité des Français est complètement conditionné par une propagande qui dure depuis 60 ans: nous avons le meilleur système de sécurité sociale du monde et il est hors de question d’en changer.Si vous voulez passer pour un dangereux énergumène lorsque vous êtes en société, il suffit de parler des ordonnances de 2001 sur la Sécu, de la possibilité de sortir de la Sécu et vous passez immédiatement pour un innomable salaud qui veut laisser les pauvres mourir dans tous les coins. J’en parle en connaissance de cause, ayant tenté l’expérience à différentes reprises avec des auditoires différents. Le système ira jusqu’au bout, comme l’Union Soviétique, ruinera tout le monde, mais ce ne sera pas la faute du système, ce sera la faute de tous ces riches qui auront préféré s’en aller.

  6. Nick De Cusa

    J’aimerais bien commencer à informer mes amis et ma famille, parce que je crains la réaction des gens qui seront réellement pris par surprise. Mais si j’essaie ils vont me traiter d’extrémiste et ça aura l’effet inverse.

  7. Omer

    Est-on vraiment persuadé que des assurances et des fonds de pensions privés appartenant aux congénères de Sarkozy seront plus soucieuses de l’intérêt général ? Que les assurés seront correctement remboursés de leurs frais médicaux, que les retraités percevront des retraites convenables ? Et cela sans majorations excessives des cotisations ?

  8. Hoho

    Les congénères de Sarkozy, ce sont les hommes de l’Etat, donc c’est déjà sous son contrôle (si toutefois on peut parler de “contrôle”). Quant à savoir s’ils sont soucieux de “l’intérêt général”, en admettant qu’on puisse définir ce qu’est cet hypothétique intérêt général, c’est à l’appréciation de chacun.

    Pour ma part je constate que le système actuel est en faillite, donc quel que soit le point de vue qu’on a sur lui, il faut le réformer.

  9. alex6

    Il n’y aura pas de faillite de la secu, simplement parceque cet organisme ne fonctionne pas comme une entreprise (pas de bilan par exemple) En revanche la secu va devenir le moteur numero 1 du chomage, propulsant son niveau a des sommets jamais vus auparavant.
    L’explosion sociale, voila ce qui a terme menace la France et c’est sans comparaison d’un point de vue gravite avec ce que serait la faillite virtuelle d’un systeme de sante. Je n’ai jamais ete aussi inquiet pour ce pays, completement deconnecte de toutes les mesures qui se prennent ailleurs pour tenter de sortir de l’enfer collectiviste. Une chose est certaine, il ne vaudra mieux pas etre la quand ca va exploser.

  10. Monoi

    Le probleme, c’est quand on lit les commentaires de gens tels qu’Omer, qui montrent bien qu’ils n’ont absolument rien compris au film.

    Ils sont incapables de sortir de leur schema prototype (public=bien/prive=mal, “droit” au remboursement/retraites/etc), et c’est bien ca qui nous mene (voire deja mene) dans le mur.

  11. Chab

    Faraj : “Le système français de retraite, basé à 100% sur la répartition, alors que tous les pays ont introduit une part de capitalisation, porte désormais le surnom de retraite Madoff (150 ans de prison).”
    Absolument faux ! C’est la retraite par capitalisation qui doit s’appeler retraite Madoff puisqu’elle est basée sur les fonds de pension. Ces fonds de pension qui poussent aux licenciements dans les entreprises qui marchent pour mieux augmenter les bénéfices des actionnaires (Cf. Frédéric Lordon).

    Ahhhh putain non pas Lordon ! Encore un comique collectivisto-keynésien !

    Si le gouvernement fait une propagande monstre sur un prétendu déficit de la Sécu, c’est parce que Guillaume Sarkozy allié à la Caisse des Dépôts pour vendre des assurances privées aux Français. Un marché très juteux !

    Et en avant pour “le déficit, ça n’existe pas”. Franchement, comme scie, on l’a déjà entendue. On en rigolera bien dans quelques années…

    L’ASSURANCE MALADIE

    Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le mieux, c’était encore de nous faire payer…

    1. Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro,
    2. Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie …
    3. Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste …
    4. Pour tout traitement de plus de 91 euro, nous en sommes de 18 euro de notre poche,
    5. Taxe de 0,50c sur les boites
    6. Etc.

    Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.

    Or, savez-vous que

    1. Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu, n’est pas reversée. 7.8 milliards
    2. Une partie des taxes sur l’alcool, destinée à la Sécu, n’est pas reversée. 3.5 milliards
    3. Une partie des primes d’assurances automobiles destinée à la Sécu, n’est pas reversée 1. 6 milliards
    4. La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n’est pas reversée 1,2 milliards
    5. La part de TVA destinée à la Sécu n’est pas reversée. 2.0 milliards
    6. Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés 2.1 milliards
    7. Retard de paiement par les entreprises 1.9 milliards

    En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d’euros.

    En faisant une bête soustraction de 150 milliards (déficit de cette année), on se rend compte que … ah bah non, on ne peut rien rembourser du tout. Et la situation est donc pire encore.

    Conclusion : Si les responsables de la Sécu et nos gouvernants avaient fait leur boulot efficacement et surtout honnêtement, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd’hui 9 milliards d’excédent. Ces chiffres sont issus du rapport des comptes de la Sécu.
    http://www.cambadelis.net/2008/12/10/securite-sociale-2009-faillite-sur-ordonnance/

    N’importe quoi. N’importe quoi, en barre. L’état est en banqueroute, le système collectiviste de retraite, de chômage et d’assurance maladie est en banqueroute dans des proportions bibliques. Ce ne sont pas 5 ou 10 milliards qu’il faut, c’est 1500. Z’êtes très très très très loin du compte.

    Mouvement « ensemble pour une santé solidaire »
    http://www.lesmaladessolidaires.com/blog.html?tag=Ensemble+pour+une+sant%E9+solidaire

    Le plus rigolo, c’est qu’avec tout ça, vous allez encore avoir Plus d’Impôts, Plus de Prélèvements, Moins de Remboursements ET UN SYSTEME DE SANTE DE MERDE. Je dis banco ! Il faut bien ça pour mettre les pays communistes à genoux. Ca prend du temps, ça fait des pauvres et des malheureux, mais il n’y a que comme ça que les principes de base en économie finissent par rentrer. Le principe de réalité, aussisimple à comprendre soit-il, ne finit par pénétrer les cerveaux les plus obtus qu’à coup de misère et de paupérisation ? Eh bien soit.

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