Dette : l’éléphant au milieu du salon pense à faire des claquettes

Si la Grèce ne va pas bien, la France, l’Espagne et le Royaume-Uni ne sont pas franchement mieux non plus. Heureusement, la classe politique se mobilise….

Ah ?

Bah non.

Alors que l’ensemble de la presse nationale, tendue comme un seul homme vers l’horizon des Régionales de dimanche, ne s’occupe plus guère d’autre chose que de politique politicienne et de polémiques de fanfreluche (sans même parler du People-Qui-Surtwitte), l’agence de notation Fitch a décidé de rejoindre ses consœurs et de placer la note AAA de trois pays majeurs de la zone Euro sous observation.

Pour rappel, c’est cette note qui permet d’étalonner le taux d’intérêt appliqué sur la dette souveraine émise par les États concernés. Si la note descend, le taux monte, ce qui revient à dire que l’État emprunte plus cher, ou moins longtemps, ou les deux.

Actuellement, la France, l’Espagne et le Royaume-Uni ne sont pas exactement au mieux question finances. Le petit air tendu de Sarkozy ne doit donc pas tout aux hypothétiques dissensions dans son couple et le bougre doit aussi se faire un peu de mouron pour l’avenir – notamment le sien.

L’agence Fitch indique ainsi :

« Le Royaume-Uni, l’Espagne et la France, en particulier, doivent énoncer des programmes plus crédibles cette année, étant donné le rythme de la détérioration des finances publiques et les difficultés auxquelles ils font face dans la stabilisation de la dette publique »

Pendant ce temps, les gros titres de la presse se focalisent sur les Régionales, dont le seul score intéressant, l’abstention, est à peu près déjà connu et se situera dans la catégorie “Record / Les Français s’en tamponnent” avec l’éternel commentaire “Il y a un déficit démocratique gnagnagna” à prévoir dimanche vers 20h01.

Il faut fouiller dans les sections économiques des quotidiens généralistes pour apprendre qu’en pratique, à la moindre incartade, les notes des États vont baisser, les marchés dévisser et la situation brutalement empirer. Et encore, la présentation de la situation – dramatique s’il en est – est tendrement biaisée, au détriment de la perfide Albion qui va très très mal et même pire que nous, les Fraônçais, donc on peut respirer, si si puisqu’on vous le dit.

Cependant, si l’on regarde les chiffres (dont l’analyse pourra être lue avec profit ici), on peut se faire une opinion plus … pastel :

dette publique en % du PIB, fin 2009

déficit public en % du PIB, fin 2009

Grèce

113

12,5

Portugal

77

9,3

Espagne

59,5

11,4

Italie

115

5

Irlande

63,7

11

Grande-Bretagne

68,5

12,5

France

79,7

8,2

Allemagne

77,2

5% (6,5% attendus en 2010)

Autrement dit, tous les pays de la zone euro pagaient dans le caca, et le fait de chanter tous en coeur, si cela donne un peu de courage, ne change rien à la situation : tout le monde a bien noté la présence d’un éléphant au milieu du salon, tout le monde sait pertinemment qu’à lui filer des cacahouètes par containers entiers, il ne va pas maigrir, et tout le monde a bien compris que s’il lui vient l’idée de faire des claquettes, le lustre en cristal risque de prendre cher.

Jengaconomy

Mais parmi les politiques, à l’exception des cinquièmes roues comme Bayrou, absolument personne n’évoque le sujet.

Les plateaux de petits fours et les canapés continuent à passer de main en main et le Champibulle coule à flot. Le mensonge par omission peut donc continuer, en espérant que personne n’aura malencontreusement versé d’amphétamines dans les gâteries de l’éléphant.

Et pour toute solution à l’étatisme, l’interventionnisme et plus de dettes ? Encore plus de dettes, encore plus d’étatisme et encore plus d’interventionnisme, pardi !

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Commentaires33

  1. Stéphane

    L’éléphant devient tellement obèse qu’il va bientôt écraser les convives contre les murs, ce qui s’avèrera gênant pour l’ambiance de la fête.

    Selon plusieurs pistes, je crois qu’il ne fait aucun doute que personne, en Europe, ne croit que la Grèce va revenir à l’équilibre par une bonne gestion. Il s’agit donc juste de distraire la galerie pendant qu’on bricole, en sous-main, les tuyaux avec du scotch.

    Une piste par exemple: le FME, fonds monétaire européen. Juste une façade pour laver son linge sale en famille. On pourrait donc arroser la Grèce d’argent européen sans avoir l’air de le dire, en mettant le pays sous une forme de tutelle mais sans rien laisser paraître.

    Une autre piste: mettre un terme aux CDS, des options permettant aux bailleurs de fonds de se prémunir contre la faillite des emprunteurs, comme l’Etat grec. Les CDS sont donc des outils utiles (qui ne chercherait pas à se couvrir?) mais nos édiles marxistes y voient bien entendu la marque des vilains-spéculateurs-qui-tablent-sur-la-faillite-grecque-pour-s’en-mettre-plein-les-fouilles… Et cherchent à les interdire. Ce qui est doublement stupide: d’abord, c’est de bonne guerre, et ensuite, qui va accepter de prêter aux Etats sans filet de sécurité?

    Bref, les Européens oscillent entre la stratégie de l’oreiller (diminuer les conséquences d’une faillite de la Grèce) ou celle de la cordée (on empêche la Grèce de faire faillite, mais on risque alors de tomber tous ensemble).

    Dans les deux cas, on notera que les stratégies mises en oeuvres doivent l’être très rapidement: tout le monde parle de boucler ces dossiers avant l’été. Il est vrai que la Grèce a une sacrée dette à refinancer: elle doit emprunter au total 54 milliards d’euros pour le service de sa dette en 2010. Elle a levé 8 milliards d’euros lors de sa première émission obligataire de l’année et 5 milliards d’euros à un taux d’intérêt de 6,3% le jeudi 04 mars 2010 (avec seulement 15 milliards proposés par les investisseurs). Bref, on est encore sacrément loin du compte.

    Les Français vont assister à des trucs sympas lorsqu’ils seront sur les plages.

    1. Oui.

      Il faut bien comprendre que ces agences de notation n’ont, en réalité, aucune marge de manoeuvre et ne changeront la note des pays que lorsqu’il sera trop tard (autrement dit, quand tout le monde saura qu’un défaut de remboursement a déjà eu lieu). Ce qu’il y a d’intéressant dans leurs rapports, c’est leur fréquence et les mots employés : ils sont de plus en plus pressants et de plus en plus rapprochés. C’est un signal.

    2. lg

      “Il est vrai que la Grèce a une sacrée dette à refinancer: elle doit emprunter au total 54 milliards d’euros pour le service de sa dette en 2010”

      D’après les recherches de Reggie M, il semblerait que le problème de La France soit pire. Nous serions exposés à renouveler 280 milliards d’euros de dette à court terme.. (2010)

      http://safehaven.com/article-16049.htm

      encore la dette:

      http://laurentgrandsimon.hautetfort.com/archive/2010/02/18/la-dette-encore.html

  2. Pierre Col – Kizz TV

    Votre tableau est pédagogique, mais il faudrait lui superposer et additionner les tableaux de la dette
    – des entreprise
    – des ménages

    C’est cette dette totale qui est à considérer globalement, et c’est elle qui fait que les USA, la Grande-Bretagne ou l’Espagne ont un avenir plus sombre encore que la France, où les ménages sont nettement moins endettés…s

    1. On pourrait, mais non : les dettes des entreprises et des ménages sont des dettes qui sont contractées entre les individus et les entreprises eux-mêmes ; ainsi, si Pierre ou Paul fait défaut, cela gêne Paul ou Pierre qui a pu (ou non) prendre une assurance, p.ex. Pierre et Paul, en se prêtant de l’argent, se font (ou pas) confiance, et ont fait un calcul de risque en proportion. Or, ce calcul de risque est basé sur la possibilité d’un défaut de paiement ou la mort du débiteur (par définition).

      En revanche, pour la dette des états et des collectivités vis-à-vis de bailleurs, ce calcul n’est pas fait de la même façon puisque (par définition aussi) l’horizon du débiteur est infini et sa faillite considérée comme impossible. On comprend que les risques pris ne sont donc plus du tout de la même nature.

      Agréger les dettes liées aux comportements des individus et des entreprises (faillibles et mortelles) avec les dettes des états (réputés infaillibles et immortels), c’est noyer l’irresponsabilité des seconds dans la responsabilité des premiers, un cache-misère, donc. Dangereux.

  3. fifou

    Cher H16, je vous felicite pour ce blog tres interessant et bien tenu que je suis depuis 4/5 mois
    Si j’apportais ma pierre a l’edifice, je dirais que c’est tres complexe ce probleme de dette. Assurement plus que le simple spectre de l’apocalipse nucleaire si la Grece ou la France entrait en defaut de paiement
    Le Mexique ou l’Argentine ont eu des periodes de cessation de paiements il y a 15 ans et existent toujours. Tant pis pour les preteurs parfois, je n’ai aucune sympathie pour les etablissements financiers qui se font planter par des surendettes non solvables.
    Alors oui l’economie prendrait un mechant coup et la France s’appauvrirait, mais tant pis pour nous, on n’avait qu’a ne pas vivre au dessus de nos moyens. Au moins ca aiderait a nettoyer un peu les ecuries et repartir sur des bases plus saines. On a tendance parfois a oublier de quoi on a besoin pour bien vivre et ce qui est superflu…

    1. Effectivement, le Mexique et l’Argentine existent toujours, mais il faut tenir compte des proportions ; le PIB de la France, c’est 7x celui de l’Argentine, pour une population seulement 50% plus grande ; parallèlement, la dette française est donc beaucoup beaucoup plus grosse que la dette argentine, et elle implique aussi beaucoup plus de pays et de tiers.

      Et le risque, en cas de défaut massif de paiement (de la France, de l’UK, de l’Espagne, …) n’est pas de se retrouver “appauvri”, mais dans un état probablement assez proche d’une insurrection générale, avec plus d’électricité, plus d’essence, et plus d’eau courante de façon sporadique ou continue. Là, on ne parle pas de superflu, hein.

      Cependant, si le pire est à craindre, il n’est heureusement pas certain 😉

      1. fifou

        Si la France (et d’autres pays europeens) rentrent en cessation de paiement ca va faire mal a certains. Maintenant une cessation de paiement classique pour un pays commence par couper la ou ca fait moins mal:
        1- on ne rembourse plus, ce qui libere pas mal de liquidites et permet de negocier. Comme le dit le dicton que l’on attribue a Keynes, au dessus d’un certain montant de dette, le pouvoir passe des mains du preteur aux mains de l’emprunteur (evidemment on ne peut pas faire ca plus d’une fois sauf avec des preteurs idiots)
        2- on distribue les fonds qui restent par priorites, j’espere que l’on payera d’abord les hopitaux et la Police avant de payer les subventions pour les commissions bidule

        Encore une fois, point d’insurection en Argentine et au mexique.

        Si on etait positifs, on dirait meme que la France restant un pays puissant (grosse armee, veto a l’ ONU etc…) elle peut plus facilement faire un doigt d’honneur que les pauvres pays que l’on sodomise des qu’ils montrent un signe de faiblesse au niveau de leur vigueur a rembourser.

        Maintenant, je suis pour un nettoyage des finances publiques, mais cela passe peut etre par une reduction des facilites d’acces a la dette (ie defaut de paiement ou prise de conscience de la classe politique- a vous de juger ce qui est le plus probable). Un peu comme un menage en surendettement qui finalement ne remet d’ordre dans ses finances qu’une fois qu’il ne peut plus emprunter.

        1. “on ne rembourse plus, ce qui libere pas mal de liquidites et permet de negocier.” : non. Un “petit” pays, à la limite; pour la France, ça veut dire 10 miliards (env.) par semaine à trouver autrement (l’état n’a plus de fonds de roulement, ou quasi, depuis quelques années, et emprunte de semaine en semaine). En gros, une cessation de paiement, et dans les 15 jours qui suivent, ceux qui dépendent de l’état ne sont plus payés (du tout).

          Et pour l’Argentine, je te conseille la lecture de ce blog, fort instructif : http://ferfal.blogspot.com/ ; point d’insurrection, mais tout de même.

        2. fifou

          Bien sur, je ne nie pas que cela va faire mal, mais il ne fallait pas vivre au dessus de ses moyens…
          Cela dit si les Grands Pays entrent en cessation de paiement il y aura deux grandes categories de floues: ceux qui leur auront prete abusivement et ensuite, bien sur, les belle mecaniques economiques occidentales et leurs maitres…
          Dans un monde ideal, on trouverait des plages sous ces paves et l’effondrement de ce systeme d’endettement permettrait d’assainir les comptes et de rappeler a chacun (y compris a l’Etat) son role et ses responsabilites.
          Cela dit, je ne crois pas a ce scenario catastrophe (?) je rappelerais cette phrase culte du filme ‘ Le Sucre’ de Jacques Rouffio “si on ne peut pas faire payer les gros, on va faire payer les petits” et je conseillerais a chacun de preparer son fondement car il risque d’etre vigoureusement secoue par les augmentations de taxes et d’impots divers et varies qui arrivent aux chants de “mais vous comprenez bien ma ptite dame, la Grece en cessation de paiement, la dette tout ca, la zone Euro qui faiblit… va falloir rembourser :)”

    2. Winston (l’un) :)

      Aahah fifou !!
      Aucune sympathie pour les prêteurs dis-tu ?
      J’espère que, quand ça tombera, tu te sera débarrassé de ton PEL/Livret A/Assurance vie etc.
      Un bon coup d’inflation et tu vas vite comprendre que le “prêteur” c’est TOI…

      1. fifou

        Je n’ai pas de PEL/Livret A/Assurance vie, j’ai quitte la France depuis de nombreuses annees et n’ai plus que des attaches familiales.
        Mes investissements sont varies, comme mon niveau de risque, et si je perd de l’argent sur un mauvais investissement tant pis pour moi. Quand les choses sont bien faites, le niveau de remuneration est fonction des risques de defaut il faut en tenir compte et l’accepter.
        C’est justement le sentiment d’impunite de certains preteurs qui a conduit aux exces de ces dernieres annees

        1. hank rearden

          @ fifou

          En France, en Europe ou ailleurs dans le monde occidental, je pense que nous aurons tous droit aux mêmes mesures, augmentation des impôts et inflation soutenue qui grignotera la dette des états comme notre épargne (la réduction des dépenses de l’état me paraît totalement hors de ce que peuvent concevoir les hommes de l’état qui nous gouvernent) Bien sûr, si vous avez quitté la France pour la planète Mars, ma remarque est nulle et non avenue.

        2. fifou

          J’en suis tout a fait convaincu cher Hank, c’est pour cela que si j’habitais en France j’en serais presque a souhaiter une cessation de paiement. Cela pourrait mettre un terme a une gestion calamiteuse qui voit l’Etat se mettre partout et depenser a tout va pour masquer l’explosion des budgets des politiciens quitte a nous condamner au surendettement et a des taux d’imposition de 70 ou 80% a moyen terme.

  4. Marco33

    J’avais lu quelque part (…) que nous concernant, si on est certes noté AAA, en paierait comme un AA+….
    Perso, je crois plutôt au “Nous sommes au bord du gouffre. Une action ferme et vigoureuse doit être entreprise : tous ensemble, faisons un grand pas en avant vers l’avenir…”

  5. Petit Tonnerre

    En visionnant une vidéo de Peter Schiff où il disait que pour 1 dollar de recette, l’Etat US en dépense 1,6,je me suis dit que ce serait une bonne façon de présenter le problème aux gens et j’ai essayé de faire le même calcul avec la France selon les chiffres donnés par budget.gouv.fr.
    En 2007 et 2008, ça faisait 1,25 euro de dépense pour 1 euro de recette. Pour 2009, on est passé à 1,55 de dépense pour 1 euro de recette.

  6. Flak

    he les boyz.
    Je voudrais ajouter un petit parametre tout simple: US et Canada ont des ressources naturelles ENORMES.Leur population comparee a leur territoire est ridicule (et dans le cas du Canada, minuscule).
    En france, 60 millions de personnes se tassent sur une petite surface entouree d’eau et d’autres pays encore plus peuples, dont les ressources naturelles sont a l’avenant et surexploitees depuis des lustres.
    Voila c’etait mon parametre.

  7. Théo31

    “a des taux d’imposition de 70 ou 80% a moyen terme.”

    Mais on y est déjà : 50 % des salaires dans les charges sociales et 20 % de taxes.

  8. alex6

    Personnellement, pas trop inquiet (c’est vrai que je vis loin, ca aide) d’un risque de faillite du pays, du moins pas dans l’immediat.
    Par contre je n’arrive pas a voir comment l’euro pourra survivre aux differences de dettes entre pays membres. Soit l’ensemble des pays acceptent une forte devaluation de l’euro ce que je ne pense pas possible, soit il faudra introduire un systeme de change variable entre les pays.
    Cela entrainerait immediatement d’enormes devaluation pour les pays les moins “sages”, France en particulier et un regain de tension international qui pourrait franchement tourner au vinaigre.
    Les bonnes decisions n’ont pas ete prises il y a une dizaine d’annee, en comparaison de pays comme l’Australie ou la Nouvelle-zelande qui possede un niveau de dette publique relativement faible. Je conseillais recemment d’accumuler les dollars australien (autour de 1.65 / eur a ce moment), nous en sommes a moins de 1.5 aujourd’hui. Et j’ai l’impression que c’est loin d’etre termine…

      1. Théo31

        Sans dec, elle pense ? J’ai cru comprendre qu’avec Borloo, elle avait des affinités communes pour certains breuvages.

  9. Valuebreak

    coucou …

    marrant que tous vous évoquiez une cessation de paiement de la France totale et entière.

    il est bien plus probable que l’état ferait (fera ?) défaut partiellement et progressivement, hiérarchisant ceux de ses créanciers qu’elle léserait (lèsera ?)

    plus de 60% de la dette nationale est détenue par les étrangers … gageons que ce sont les 40% nationaux qui trinqueront les premiers, du genre “les retraits d’assurance vie sont suspendus ..” …

    1. Flak

      `ah non moi je penche plutot pour une bonne vieille guerre civile en Europe, attention c’est parti en Grece ne loupez pas la ceremonie d’ouverture 😀

  10. adnstep

    “avec plus d’électricité, plus d’essence, et plus d’eau courante de façon sporadique ou continue. Là, on ne parle pas de superflu, hein. ” : Tiens, je vais me mettre sur le créneau : “cours de survie dans la nature pour les nuls” et “cours de survie dans la nature – Niveau avancé, tenez plus de 3 jours”.

    Ne vous en faites pas, on s’en sortira. Tous ensemble. Tous ensemble. Ouais. Ouais. [ad libitem]

    “Si on était positifs, on dirait même que la France restant un pays puissant (grosse armée…” : euh. Non.

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