Parti socialiste, petites saillies et piètre stratégie

La tension monte alors que la désignation du Candidat Officiellement Socialiste se rapproche à grands pas. En effet, dans une semaine, on en saura plus sur l’heureux gagnant d’une campagne présidentielle en prêt-à-porter, toute neuve, encore sous blister et équipée toutes options. Mais en attendant, les petites phrases s’accumulent doucement…

On ne saura jamais si c’est la victoire aux sénatoriales qui aura donné un tel peps aux candidats du PS à la désignation comme bourrin officiel dans la grande course au bourrichon élyséen, mais force est de constater la fin de la belle unanimité pour se faire des papouilles.

Alors que le dernier débat avait laissé entrevoir des échanges de bises et de cadeaux entrelardés de petits coups de couteau discrets, on commence à lire dans la presse les fameuses petites saillies que les uns réservent aux autres.

PS règlement de compte

On pourrait citer, très rapidement, le gentil Hollande qui tacle quelque peu ses camarades au sujet de fiches dont un bon président doit se passer. Oh. François, est-ce vraiment fair-play ?

Evidemment, Ségolène n’est pas en reste puisqu’elle n’hésite pas à égratigner son ex et le pauvre Nono sur leurs cumuls de mandats respectifs.

Quant à la tartine lilloise, elle ne s’avoue pas vaincue puisqu’elle estime que le fromage des Pays-Bas n’a pas l’envergure nécessaire pour devenir président du bazar monumental que devrait être la France en 2012.

Arnaud, lui, ne se chamaille pas avec ses collègues. Seul, dans son coin, lorgnant tendrement sur la cour de Mélenchon, il continue son petit crin-crin délicieusement rétro, puisqu’il a pondu une courageuse proposition de suppression de la télé réalité, pour que tous les citoyens soient préservés du grand étalage médiatique quotidien de la vulgarité, de l’ignorance, des querelles intestines, des coups bas, des rumeurs, des mensonges et des turpitudes sexuelles qui seront désormais le domaine exclusif des professionnels de la politique.

Et comme on apprend que Jackattali a officiellement choisi Hollande comme candidat, on peut donc s’attendre à ce que ce dernier explose en vol. Attali serait-il téléguidé par Royal ou Aubry ? Sans verser dans la théorie du complot, on avouera que ce scud est vraiment sans pitié…

Eh oui : ça ne rigole plus, que voulez-vous ! À la fin, il y a un beau fromage à récupérer, et surtout, le pouvwoâr, le pouvwoâr, le pouvwoâr !

Pour en faire quoi, ça, mystère et boule de gomme : comme Sarkozy et Chirac avant lui, la conquête du pouvoir est maintenant la seule vraie ambition de nos clowns à roulettes. Savoir ce qu’ils en feront ensuite reste du domaine du flou conceptuel sans intérêt : en réalité, il n’y a guère que les cyniques, les profiteurs et les parfaits imbéciles qui peuvent encore vouloir du poste de président de la République Française.

Tout indique en effet que le pignouf qui sera désigné pour les cinq prochaines années, qu’il soit issu des rangs du socialisme poussiéreux de la gauche ou sorti de l’actuelle majorité des socialistes formica-seventies de droite, sera pieds et poings liés par une conjoncture économique, financière et sociale bien au-delà du catastrophique et qu’il s’agira essentiellement de faire bonne figure en pleine tempête, ou, plus exactement, de toucher les jetons de présence à la barre sans même prétendre la tenir.

Et comme aucun, absolument aucun, des candidats n’a l’once de bon sens pour comprendre ne serait-ce qu’une petite partie de ce qui se passe actuellement, il n’y a aucune chance qu’un d’entre eux sorte le pays du gouffre dans lequel il est tombé. Il est même plus que probable qu’il ajoute l’injure à l’insulte et pousse encore l’ensemble un peu plus bas.

Autrement dit, il est absolument évident que celui qui héritera du pays dans quelques mois se prendra une avalanche de trains bourrés de nitroglycérine sur la figure alors qu’on lui demandera dans le même temps de désamorcer un engin thermonucléaire en coupant le bon petit fil vert, sous la lumière stroboscopique des clignotants lagardiens, tous au vert, qui noie toute la scène dans un flot de vert écolo, rigolo, et pas du tout pratique pour distinguer le petit fil rouge qu’il ne faut surtout pas toucher snip oh zut !boum! …

Explosion atomique clownesque

Quelque part, la droite, en laissant le pays aux mains de la gauche dans les grandes communes, les départements, les régions, au sénat, au président et, dans la foulée, à l’assemblée, pourra toujours se moquer facilement du cataclysme que les pauvrets devront gérer et qui leur explosera au museau.

Tout ceci n’est pas très responsable.

Mon conseil : fuyez.

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Commentaires65

  1. DoM P

    La fuite… J’y pense de plus en plus. La question n’est plus de savoir si je vais fuir. Mais quand, et surtout où. Pour le quand, c’est ASAP. Pour le où, ce n’est pas encore très clair. J’envisage la Suisse dans une premier temps, puis la Nouvelle Zélande ensuite. Qu’en pensez-vous ?

    1. Stéphane

      Je pense que vous devriez fuir d’abord et voir après. Si la Suisse ou la Nouvelle-Zélande ne vous conviennent pas, rien ne vous empêche de déménager une nouvelle fois ailleurs.

      Il n’y a que le premier pas qui coûte, et votre réflexion sent bon la procrastination…

      1. DoM P

        Oui, bon, une expatriation, un déménagement, deux démissions, deux recherches d’emplois, une école à trouver, un enfant à réadapter…
        Je n’ai plus 20 ans, moi, sans attaches ni sans risques.
        Entre précipitation et procrastination il y a tout un monde à explorer.
        Vous êtes où, vous, tiens ?

        1. Nebu

          J’avais mon petit confort…mais j’en avais plein le cul. J’ai convaincu ma nana, je suis parti en reconnaissance, seul. Je l’ai laissée chez ses parents.

          Coup de l’expatriation : perdue ma nana après 6 ans (ce n’etait pas dans les plans). Perdu mon chien. J’ai tout vendu. Ma famille est loin. J’ai perdu mon CDI.

          Gain de l’expatriation : un nouveau job exitant, des voyages tous les mois en thailande, au cambodge, en malaisie, en indonesie. Des opportunités. Des rencontres. Aucune morosité. La liberté. Je crois de nouveau en l’avenir. Je me sens en sécurité, etc.

          Who dares wins. Et ça serait trop con de ne pas se donner les moyens de partir quand on voit l’état de nos sociétés et celles en pleine expansion.

        2. LMAE

          Stéphane est en Suisse.
          Moi je suis au Canada.

          Effectivement trouver un job c’est chiant. Et pour la famille c’est dur.

          Mais que vaudra l’euro dans 1 an ? Quels entrepreneurs vont sortir la france de l’ornière ? Où est la relève intellectuelle de la france ? Quels sont ses grands penseurs libéraux de premier plan médiatique ?
          La France est foutue, #16 ne cesse de le répéter et il a RAISON.

          Le premier pas est difficile.

          Et si le canada me plait pas, j’irai en NZ. Ou en Suisse, comme ça je pourrai prendre des vacances sur la cote d’azur.

        3. Théo31

          C’est simple, je n’ai pas de femme, pas de gosses et pas de chien. Rien ne me retient de rester dans ce pays de cons. Je encore jeune. Je me casse. Où ? En Suisse, si c’est possible : c’est la terre de mes ancêtres. L’idéal, ce serait la NZ : pays magnifique et assez loin de ce merdier.

          « suppression de la télé réalité »

          La télé réalité, c’est le beau panier de crabes du PS. Le spectacle de six gros enculés qui se tirent dans les pattes et qui viendront lécher le derche de celui qui aura gagné pour avoir un poste s’il est élu en 2012.

          Vivement l’exil.

  2. Galuel

    Excellent le clown nucléaire ! 😉 Très beau !

    La fuite n’est pas une option très courageuse…

    Je n’ai pas peur, je m’attends au pire, mais je n’ai pas peur. Je suis prêt.

    1. Si tout le monde fuit, il ne reste plus que les cyniques, les profiteurs et les imbéciles. Et après, c’est Darwin Award.
      La fuite est, bien souvent, la solution qui demande le plus de courage. Rester sur place, les deux pieds dans ses pantoufles, c’est à la portée de n’importe qui.

    2. Naufrage

      Et concrêtement quand ce sera VRAIMENT la merde, tu feras quoi?

      Tu diras fuck aux agents du fisc qui prendront toute ton épargne, aux policiers qui te relogeront dans des « logements populaires égalitaires », à ceux qui te forceront à travailler dans les « usines du peuple »?

      Non vraiment, tu feras quoi?

      La fuite c’est un mauvais nom, il faudrait plutot l’appeler « vote avec ses pied ».

      Quant à moi, il me reste qu’à préparer ma copine (sans grande notion d’économie, de politique, ni de ce qui se trame) à quitter ce pays avant que ce soit trop tard. C’est, dans mon cas, la partie la plus difficile.

    3. Galuel

      Sauf qu’il fallait partir dans les années 90 s’il fallait le faire. Là c’est trop tard. On est déjà dans le trou, et dans le trou depuis 2004 au moins.

      On ne part pas quand on est au fond. On part avant que ça plonge. Quand ça a plongé au plus bas, on revient, ou si on est déjà là on reste.

      C’est là que le plus important se joue. Si on est responsable c’est donc là qu’il faut être.

      1. C’est quoi cette théorie ? Quelle est la valeur ajoutée de rester alors que c’est la cata ? Pouvoir s’ajouter au corps des pleureuses ?

    4. DoM P

      L’absence de peur n’est pas du courage, ne vous en déplaise… C’est parfois de l’inconscience, d’autres fois de la bêtise, de l’obstination, ou encore tout simplement de la rationalisation : J’en vois plein qui ont peur de partir, donc pas peur de rester…
      Quant à moi, je n’ai pas saisi les précédentes occasions, parce que je tenais trop à mon confort (culture, famille, amis, habitudes…) Mais je vois aujourd’hui que ce confort me coûte très cher, et qu’il va, de toute façon, m’être retiré sous peu.
      Alors, la fuite, ce n’est pas être lâche, mais responsable.
      Je laisse la note à ceux qui ont abusé des services de l’état, et, en m’en allant, je me prépare une bonne tranche de rigolade sur ma dernière déclaration de revenus…

      1. Toni

        DoM P a écrit : « Quant à moi, je n’ai pas saisi les précédentes occasions, parce que je tenais trop à mon confort (culture, famille, amis, habitudes…) Mais je vois aujourd’hui que ce confort me coûte très cher, et qu’il va, de toute façon, m’être retiré sous peu. »

        Je suis dans le même cas que vous.

  3. Fryer

    Je sens que je vais me marrer à Paris tiens.
    En tout cas bel article qui traduit bien la nature même du politique actuel : la course au pouvoir et rien d’autre. A gerber.
    « Pour en faire quoi, ça, mystère et boule de gomme : comme Sarkozy et Chirac avant lui, la conquête du pouvoir est maintenant la seule vraie ambition de nos clowns à roulettes. » Terrible estocade, c’est noté dans mon cortex comme citation future ^^

    1. David Brabant

      Pour en faire quoi ? POUR EN FAIRE QUOI ? Ben, s’en mettre plein les poches, tiens. Ils n’ont peut-être pas beaucoup de notions pour ce qui est de l’économie d’un pays. Ils sont parfaitement au fait de l’économie quand elle concerne le contenu de leur portefeuille.

      1. gem

        Tu as un temps de retard. Pourquoi s’en mettre plein les poches, quand on a le POWA ? L’argent c’est ringard, c’est un machin qu’il fait donner aux autres pour obtenir quelque chose d’eux, et encore, si ils veulent bien. Avec le powa tu obtient directement ce que tu veux, sans consentement et sans rien donner en échange ; bon, des fois, tu tombes sur des emmerd(euse)s qui gueulent et même qui portent plainte, les connes, mais d’habitude ça marche.

  4. wijngaards

    Où aller ?
    On a posé la question à Monsieur Einstein; demain ce sera la fin du monde que faitez vous ?
    Réponse je retourne en Hollande ( ne pas confondre avec un certain candidat du même nom)parce que tout ce passe là bas cinquant ans plus tard.
    Il vaut dire que il avait enseigné à Leiden et visiblement avait gardé un mauvais souvenir les Pays Bas furent très pauvre à cet époque après la première guerre mondial et l’antisemitisme fut encore accepté comme en France d’ailleurs à cet époque de Drumon et Dreyfuss.
    Vu le progres de mon pays je ne pense de retourner
    Donc la question reste ouvert!

  5. Sébastien R.

    Je me barrerai bien, mais en tant que comptable, pas facile de bosser à l’étranger je pense (normes, qualif, profession réglementée etc…)

    En +, femme, enfants, & crédit immo de 30ans sur le dos (un peu faux problème, il suffit de revendre le bien…mais ++ paperasse)

    1. Sébastien R.

      Je rebondis sur moi-même (!) : ceci étant j’enrage de + en +, surtout que je me suis mis au libéralisme depuis quelques années !

      Comme dit H16 plus loin : »…es deux pantoufles dans les mêmes sabots de fer en France » c’est un peu ma sensation en ce moment.

      Freedom !

  6. Pascale

    Pour ma part trop tard pour partir mais j’ai élevé mes 3 enfants nés dans les 80s dans l’idée qu’ils devraient partir un jour. Je crois que j’étais visionnaire, mais c’est réellement à cette époque que le vent a tourné en France et que c’était réellement visible.

    Donc mon fils, ce sera l’Amérique du Sud (Chili), une de mes filles Shangaï et l’autre, ma foi, son mari est dans l’Ed Nat, alors … Mais j’ai quand même réussi l’exploit à le convaincre (le mari) des bienfaits du libéralisme alors qu’il votait PS comme de bien entendu. Bref il est devenu libéral. Sur ce coup là je suis assez fière de moi …

    1. JulesXR52

      Avoir réussi à convaincre un « Ed-nat » des bienfaits du libéralisme… voilà qui mérite de figurer dans le Livre des records !

  7. raphael

    Sérieusement, puisque là question où partir est posée, il serait interessant que les éclairés proposent leurs réponses.

    Parce que là, je ne trouve pas la réponse moi.
    Les USA, ça ne sent pas bon, l’Angleterre ça ne sent pas bon, la Suisse est peu productive et s’est arrimée à l’euro, le Quebec semble aussi mal géré que la France, l’Inde, la Chine, l’Australie sont tous dépendantes de situations aujourd’hui tenables, mais demain potentiellement explosives, les banques du monde entier sont mouillées jusqu’au cou dans une bulle ou une autre, à commencer par celles du dollars et de l’euro.

    Je me trompe ?

    Alors, il est où ce pays merveilleux où on risque pas de se faire tondre ou assassiner ?

    1. Stéphane

      Sur mars?

      Sérieusement, la réflexion est mauvaise. Il n’y a pas d’endroit parfait – il n’y a que des endroits meilleurs ou pire selon vos goûts. Après, c’est à vous de voir.

    2. Nulle part n’est parfait, et il y a toujours des risques. Mais il y en a moins au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, dans une certaine mesure à Hong-Kong ou Singapour qu’en restant les deux pantoufles dans les mêmes sabots de fer en France.

      1. raphael

        Bien sûr, je blaguais en parlant de pays merveilleux.

        Je m’étonne ceci dit de la mention de Hong Kong. Peut-être à tort, j’ai une image de ralentissement par rapport à la Chine continentale. J’avais un à priori plus positif sur Shanghai.

        1. Thomas

          Trois mots pour Hong Kong : Rule of Law.

          Economic freedom : no 1. Ca aussi ca joue 😉
          Pour faire la fête, Shanghai est plus sympa note.

    3. LMAE

      Raphael: les pays les plus libres économiquement s’en sortiront mieux.
      Donc canada, singapour, hk, suisse, australie, nz…

      Franchement ces pays là rebondiront,comme les US d’ailleursmême si Obama a réussi en 3 ans à les mettre au niveau de l’Europe.
      Mais le capital humain des US est bien supérieur à celui de la france et de l’europe en général, alors qu’en France tout le monde jure par plus d’Etat et de lois d’impôts etc. Aux USA il y a une bonne partie de la population qui SAIT que ce n’est pas la solution.

      La Suisse pour un français ça a beaucoup de sens, mais bon le hic c’est que c’est en Europe, donc entourés de pays ruinés et les Suisses vont se sentir bien seuls bientôt…

      1. Théo31

        « les Suisses vont se sentir bien seuls bientôt… »

        Oui mais ils ont une chose que les autres n’ont pas : la marmotte du chocolat Milka. Laquelle est bien protégée par tout plein de gentils réservistes.

  8. Galuel

    Tiens h16 : typique ! http://www.moneyweek.fr/20110962701/actualites/actu-marches/goldman-sachs-et-le-lme-une-drole-alliance-sur-aluminium-et-le-zinc/

    La première liberté économique d’accès aux ressources, bafouée par une certaine conception du « droit de la propriété » permise par ce système là.

    A ce rythme soit c’est 39-45 qui va ressembler à une rixe de quartier, soit on va avoir droit à un sitting mondial qui fera passer Gandhi pour un amuseur de foire…

        1. Thomas

          Les corners ne marchent jamais bien longtemps (huhu amaranth, BP, et tous les autres) donc oui on s’en remettra Galuel. La révolution ? ca ne marche pas non plus mais ça a en plus tendance à tacher (rouge).

  9. scaletrans

    Partir ? Un de mes frères l’a fait en 69 pour la Californie; il s’est bien amusé jusqu’à Bush et Obama, maintenant il veut partir pour le Costa Rica. Pour moi, je suis trop vieux, trop d’enfants et donc trop d’attaches en France. Mais je suis encore assez gaillard pour employer la « Longue Épée » si le besoin s’en fait sentir…

    1. Théo31

      Je veux bien la perdre, ainsi que les impôts qui vont avec, rien que pour le plaisir de faire un gros majeur bien tendu à ce connard de Méchancon.

      1. Calvin

        Sauf, que sur ce coup-là (déchoir de la nationalité les binationaux domiciliés fiscalement hors de France) est un coup fumeux de l’ensemble de l’UMPS (Cf billet H16 du 30/09/11)

  10. Cy

    Jack Lang apporterait son soutient à Hollande à quelques jours du scrutin PS. Opportuniste le Jack, il est bien temps de se positionner pour récupérer un bon poste au cas ou la grande aventure de Hollande aboutit. C’est tellement gros que je ne comprend pas comment des gens continuent d’apporter leur soutient à de telles équipes de bras cassés.
    Comme disait de Gaulle au sujet des Français « Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n’ont que ce qu’ils méritent. »

      1. Cy

        Plutôt avant, il y a une interview de son fils (Philippe de Gaulle) qui en parle :

        – « Les Français sont des veaux. » Il a réellement employé cette expression ?

        – Il l’a souvent employée quand il les voyait ne pas réagir ou se considérer comme battus avant même d’avoir engagé le fer. Au début de juin 1940, par exemple, à Londres, à ‘hôtel Connaught, à voix basse pour ne pas être entendu des convives qui dînent à la table voisine. Il vient de stigmatiser l’armistice au micro de la BBC. Je le vois alors serrer son couteau nerveusement avant de le reposer avec délicatesse. Puis il me souffle: «Ce sont des veaux. Ils sont bons pour le massacre. Ils n’ont que ce qu’ils méritent. » Quand j’apprenais l’histoire de France au collège Stanislas et que je m’étonnais de telle ou telle défaite militaire que nous avions essuyée, il me disait: «Les Français sont comme ça depuis les Gaulois. Hannibal qui recrutait des légions pour battre Rome écrivait à son frère Hasdrubal, qui levait des mercenaires en Espagne et dans les pays voisins: « Ne prends pas trop de Gaulois. Ce sont des ivrognes. Ils sont courageux dans l’action, téméraires au combat, mais vite découragés et jamais contents. » César disait à peu près la même chose. Il ajoutait: « Ils sont palabreurs et n’arrivent à s’unir que face au danger. » Tu vois, concluait-il, deux cents ans avant Jésus-Christ, on définissait assez bien les Français d’aujourd’hui. » De même répétait-il souvent: « La France vacharde. » Cela voulait dire qu’elle tombe dans la veulerie et qu’elle cherche à donner le coup de corne ou le coup de pied de l’animal rétif à ceux qui veulent la faire avancer. Une autre expression lui était familière: « Les Français s’avachardisent. » Termes militaires pour signifier qu’ils s’avachissent en grognant. Dans une lettre au père Bruckberger, le 27 mai 1953, il écrivait avec néanmoins un certain optimisme: « La mollesse française est d’une extrême épaisseur. Mais même en France, elle n’a pas l’Avenir, qui est aux forts. »

  11. apolitique

    Je suis parti en retraite au …. Portugal. Ici, pas de problème pour les Français, le seul « hic » serait que mes enfants partent aussi mais alors… qui va continuer à payer ma retraite ?

    1. Calvin

      Même si eux restent, il n’y aura bientôt pas assez d’actifs pour payer la chaîne de Ponzi…, pardon, je voulais parler de la retraite par répartition Française (dite « Pétain-Madoff » du nom de celui qui l’a mis en place et de celui qui en a montré l’aboutissement).

      1. Ieremenko

        Je crois que le terme approprié pour le jeune Français plein d’espoir en l’avenir est « retraite par solidarité intergénérationnelle »

        Bref les jeunes, cassez-vous.
        Les vieux, cramponnez-vous.

    2. Toni

      apolitique une idée et un peu d’humour noir,
      laissons les jeunes gens issus de l’immigration payer les retraites. Les partisans de la retraite par répartition, ils vont avoir une sacrée surprise.

  12. mul

    Vous êtes tous flippant ce soir mais dans le très vrai ! il faut que j’organise ma sortie….

  13. Bobbysid

    Je ne comprends pas bien la notion de courage dans la fuite d’un système pour un autre qui permettrait de garder son petit confort… Je parlerai plutôt d’abandon de ses responsabilités !

    Si vos avis sur ce qui se passe politico-socio-économiquement s’avèrent juste, pourquoi ne prenez-vous pas la parole publique pour changer les choses ? Le système actuel est certes biaisé et gangréné mais rien n’empêche de monter de nouvelles manières de discourir. Si vous démontrez de manière logique les travers de la société, les arguments en faveur de changements feront mouches et par conséquent, les gens suivront.
    Or, en vous lisant, la résignation vous a gagnés et vous ne faites qu’utiliser le système que vous déplorez: taper sur les uns et les autres et ne rien proposer.

    Fuir ne demande pas du courage mais de l’intelligence, dans un combat. Présentement, vous ne faites que combattre votre pisse que le vent vous renvoie !

    1. Ah parce que tu crois qu’on t’a attendu pour prendre la parole ? Gros malin. A chaque fois qu’on l’a fait, tout le monde a dit « oh bah non, vous êtes trop trop méchants ».
      Bref : on vous a prévenu, on vous a dit ce qui allait arriver et comment l’éviter.
      Et tous, vous compris, avez braillé : « on ne veut pas du libéralisme ».

      Ca tombe bien : vous n’en aurez pas, du tout. Faudra pas venir vous plaindre ensuite.

    2. lmae

      « Je ne comprends pas bien la notion de courage dans la fuite d’un système pour un autre qui permettrait de garder son petit confort… Je parlerai plutôt d’abandon de ses responsabilités ! »
      Mes responsabilités sont envers ma famille. En quoi suis-je responsable de l’état de la France ? Je n’étais même pas né quand Giscard a décidé du regroupement familial, je n’ai pas voté pour Mitterrand quand il a accéléré la ruine dans les années 80…

      « Si vous démontrez de manière logique les travers de la société, les arguments en faveur de changements feront mouches et par conséquent, les gens suivront. »
      Hé bien, tu n’as jamais fait de « conduite du changement » mon bonhomme. Bien des gens ont peur du changement en tant que tel, alors si on dit aux gens « demain,vous vous débrouillerez seuls » c’est une peur bleue qui les étreint. Même si in fine dans un état plus libéral ils seraient bien mieux, il faut être clair: les premiers temps serontdifficiles pour beaucoup. Et ce n’est pas en leur disant « regardez en Suisse » que cela va les rassurer.

      Ceux qui s’en vont, et je suis parti il y a à peine 2 mois deFrance pour des terresplus accueillantes, font un pari d’avenir, à savoir que de l’avenir il n’y en a plus en France. On appelle ça de la lucidité.

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