La belle victoire amère des socialistes

On lit ou on entend parfois, sur différents médias, sur différents sites, l’un ou l’autre militant socialiste fanfaronner suite à la victoire de son Parti et de son candidat. Et c’est, effectivement, une belle victoire : toute la France, maintenant, est officiellement socialiste, depuis son président jusqu’au plus profond de ses campagnes. Et pour le militant fanfaron, quel bonheur !

Car c’est effectivement un vrai bonheur de savoir que le Camp du Bien a retrouvé les manettes du pouvoir. L’écart entre les riches et les pauvres va diminuer, le chômage va disparaître, le bonheur va s’infiltrer à nouveau dans toutes les strates de la société desquelles il avait été chassé par les sbires néfastes de Sarkozy. On ne peut donc, à l’instar de ces frétillants militants, que se réjouir du retour aux affaires du socialisme pur et dur.

D’ailleurs, pour rassurer le frétillant militant qui reste persuadé d’avoir gagné quelque chose avec l’arrivée des socialistes officiels, on pourra rappeler que les quelques semaines au pouvoir de Hollande et Ayrault auront permis de modifier légèrement les textes concernant la retraite qui, en pratique, reste à 62 ans pour la grosse majorité des gens, mais que l’appui d’une presse toute acquise à la cause hollandiste permet de faire passer à 60 ans auprès d’une opinion publique menée par le bout du nez. Même chose avec le fabuleux coup de pouce du SMIC, qui permet d’inonder les bénéficiaires de plus de 20€ net par mois, cette abondance soudaine étant singulièrement calmée par l’effritement du pouvoir d’achat lié à l’inflation et l’avalanche de taxes nouvelles. À ces magnifiques victoires fort pastel, on peut bien sûr rajouter les promesses d’embauches multiples, généreuses et pas financées, qui donnent une bonne idée de la nature artificielle de l’euphorie dans laquelle baigne une partie de l’électorat. Et à côté de ces artifices, on peut enfin ajouter les mesures démagogiques, parfaitement concrètes quant à elles, comme le blocage des loyers, la lutte contre la prostitution, le mariage homosexuel ou encore un droit à l’euthanasie, au coût sociétal impossible à évaluer même si l’impact budgétaire est pour le moment mineur.

Maintenant, même au milieu de ce tourbillon de joie, cela n’empêche pas de regarder d’un peu plus près ce qui est mis en place actuellement. Bien sûr, le militant frétillant aura beau jeu de pointer que ces remarques ne sont que le fait d’individus aigris par une amère défaite. Le libéral, lui, ayant eu la présence d’esprit de ne voter pour aucun des bouffons qui se présentaient, ne se sent guère concerné par ces batailles d’égos.

Mais force est de constater qu’en l’espace de quelques semaines (deux mois et demi, tout au plus), on a déjà une assez bonne idée des curseurs sur lesquels l’actuel gouvernement veut agir ; on a bien compris que l’austérité n’était pas le genre de changements qu’il désirait et en conséquence, les nécessaires marges budgétaires pour faire face à une crise d’une violence déjà palpable seront dégagées en augmentant les rentrées fiscales. Autrement dit, à peine arrivé au pouvoir, le gouvernement a multiplié les ajustements fiscaux avec une augmentation et extensions de plusieurs taxes et redevances (sur les produits pétroliers, les dividendes, les achats en ligne, les transactions financières, etc…) ; on comprend que ce n’est que le début, et qu’en plus de la création de nouvelles ponctions innovantes, les impôts existants, à commencer par la CSG et la TVA, vont aussi prendre une belle augmentation. Et même si des rebondissements rigolos au Sénat permettent parfois de gagner un peu de temps avant la pluie de coups, on sent bien que les droits de succession finiront par être durcis ; décidément, vivre en France coûte très cher, et y mourir deviendra bientôt exorbitant.

De façon indirecte, il n’aura pas fallu longtemps pour que les difficultés financières entraînent, par effet de bord, une crispation de certains tarifs : le prix du gaz, rapidement suivi de celui de l’électricité, va subir un ajustement notoire et pas vers le bas. Certes, cette augmentation n’est pas le fait du gouvernement, mais ces augmentations auraient été bien sûr moins douloureuses si elles n’étaient accompagnées des autres augmentations déjà citées.

D’autre part, la victoire des socialistes peut encore illusionner quelques irréductibles militants, on a quand même bien du mal à voir dans le président Hollande plus qu’un simple factotum poussé là par des contingences fortuites et l’entropie d’un système à bout de course. Je ne ferai guère de commentaires sur son tailleur, qui persiste méchamment à lui refiler des vestes de vigiles de Prisunic trop grandes pour lui, et me contenterai de rappeler que le pauvre Majordome Officiel de la République se fait trimbaler sans panache d’un sommet à une cérémonie officielle, avec ces hésitations pataudes qui donnent un petit cachet Mr. Bean à chacune de ses apparitions ; en l’espace de quelques semaines, la France est passée d’agaçante donneuse de leçons avec son président aux allures de chihuahua cocaïnomane à un pays de seconde zone dont l’avis n’est ni entendu, ni même écouté et dont les autres dirigeants se moquent en douce.

smollande, so small

Au plan intérieur, entre une nième repentance et des gesticulations hystériques et parfaitement stériles voire néfastes, on peut bien sûr se frotter les mains en criant chouette aussi fort que l’on peut, on a là encore bien du mal à y trouver son compte. D’autant que Sa Frétillance Montebourg va pouvoir continuer à se montrer à la télé et à se monter le bourrichon tout seul puisqu’après PSA, on note déjà quelques autres sociétés dans l’embarras :

  • Alcatel se dirigerait vers quelques milliers de suppressions de poste.
  • Sanofi s’apprête à restructurer ses activités avec un impact sur l’emploi (de plusieurs milliers de personnes, probablement)
  • Air France devrait éliminer plus de 5000 postes…
  • SFR, Bouygues, Orange utiliseront quant à eux le prétexte Free pour réduire la voilure de plusieurs milliers de postes aussi

On peut ajouter Hewlett-Packard (520 postes) ou Conforama (288) et encore d’autres, plus ou moins grands (par exemple, les difficultés de Doux entraînent à leur tour des faillites et des problèmes chez ses sous-traitants, à l’instar des fournisseurs de PSA qui vont aussi droit vers la tourmente), mais au final, on comprend bien que toute l’activité industrielle française est en train de se contracter à une vitesse jamais observée auparavant. En 2009, on avait déjà noté une contraction importante avec la première vague de la crise. Cette seconde semble bien plus forte et bien plus profonde.

Bien évidemment, ces fermetures et restructurations ne sont pas le résultat direct des bricolages entrepris depuis seulement deux mois par Hollande. Il est clair que ces licenciements sont dans les cartons depuis un moment. L’augmentation continue du nombre de demandeurs d’emplois montre bien que la tendance s’est installée depuis un moment.

Mais justement : les difficultés du pays sont clairement liées aux politiques des dernières années, qui ont toutes été orientées de la même façon, à savoir accroissement du coût du travail, redistribution forcenée voire hystérique et rage taxatoire sans frein, injection massive de pognon « gratuit » dans des domaines où on peine vraiment à voir le retour sur investissement. Et absolument tout ce que font Hollande et le gouvernement Ayrault, c’est continuer ou accélérer cette tendance, sans se gêner et d’autant plus que tous les médias et tout l’appareil politique applaudit des deux mains.

Et pendant que le militant socialiste frétillant de joie à l’idée de sa victoire oublie fort commodément le restaurant le Laurent, les jets privés Tulle – Paris et les affaires de couples fort inopportunément twittées et retwittées, l’Etat continue donc sur exactement la même voie que lors du précédent quinquennat. La belle victoire que voilà ! Le joyeux militant, comme tout le reste du peuple français, votants ou abstentionnistes, socialistes, sympathisants ou opposants, tous vont devoir maintenant supporter la tempête qui s’annonce déjà majeure.

Et lorsque l’ouragan s’abattra, quel militant pourra encore frémir de plaisir alors que la situation va passer d’exécrable à catastrophique ?

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Commentaires45

  1. Idiocratie

    Hormis augmenter les taxes et faire du sociétal (contre l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie, l’hermaphobie,la pantophobie, la bisounoursophobie…), on sent en effet qu’il ne leur reste pas grand-chose. L’atterrissage va être dur. De toute façon, tout le programme de Hollande était déjà contenu dans son annonce cosmétique durant la campagne présidentielle. Souvenez-vous, il faut supprimer le terme « race » de la constitution…Sons sens aigu des priorités se manifestait déjà…

  2. Calvin

    Le militant (quelque soit son bord), je m’en fous.
    C’est le genre obtus, borné, qui, même en cas de candidat loser (et chaque camp a eu le sien à cette élection), le soutiendra coûte que coûte.

    Moi, ce qui m’effraie, c’est l’attitude des journalistes.
    Que la majorité soit de gauche, ne me gêne pas (trop), c’est la liberté d’expression, tout ça, et je veux bien admettre qu’un journaliste, à la base est forcément quelqu’un de progressiste. Il est là pour explorer le monde, être ouverts aux faits, aux expériences.
    Ensuite, chaque lecteur fait son tri et construit sa représentation du réel, en général en comparant les articles.

    Seulement, avant d’être de gauche, un journaliste doit être… journaliste.
    Et doit renseigner les faits et les conséquences, non pas probables (on n’en est plus là !), mais avérées.
    Et, là, c’est rideau.
    Rideau d’autant plus incompréhensible que :
    – il n’y a plus d’élection avant 2 ans,
    – même la presse de gauche doit pouvoir alerter l’opinion, ne serait-ce que pour rendre service au PS,
    – même si cette presse déçoit Flanby, je ne le vois pas annuler les subventions, encore moins pour les donner, allez, au hasard, au Fig ou à Minute !

    Les militants ne servent plus à grand chose, et je m’en fous. En plus, ce sont des naïfs cocus.
    Mais les journalistes ne servent plus à rien, si ce n’est à participer à l’anesthésie totale des citoyens, qui, pour le coup, deviennent eux aussi naïfs et cocus.

    1. Stefan Metzeler

      « Je veux bien admettre qu’un journaliste, à la base est forcément quelqu’un de progressiste. Il est là pour explorer le monde, être ouverts aux faits, aux expériences. »

      Mais être de gauche est exactement le contraire! Etre de gauche veut dire interprêter toute la réalité selon un modèle idéologique absurde et complètement dépassé, prouvé faux 100 fois.

      Il n’y a pas plus conservateur, plus obtus, plus borné et plus intolérant qu’une personne de gauche.

      1. Calvin

        Hop hop hop !!
        J’affirme, qu’à la base, être de gauche, c’est être progressiste.
        Ensuite, est arrivé le socialisme. « Novateur » à l’origine, quoique fondé sur des prémices instables (négations de certains droits au profit des droits à tout-ce-que-je-considère-comme-bon), c’est devenu un conservatisme certain et une catastrophe avérée.

        Ce que vous décrivez avec raison, c’est un socialiste avant d’être un homme de gauche.

        1. berdol

          Les socialistes n’ont jamais été novateurs que dans l’exploration des différentes manière d’enculer le gogo, la levrette et les autres méthodes ayant été explorées avec toutes les subtilités byzantines imaginables (reliser Barthes et Foucault, Althusser et autres, c’est à hurler de rire aujourd’hui et ça sent foutrement la merde).
          il n’y a aucune école de pensée (sic) aussi creuse, aussi délirante que le socialisme sous toutes ses formes, ses écoles et ses hérésies.

    2. Théo31

      « Pour un journaliste de gauche, le devoir suprême est de servir non pas la vérité, mais la révolution. »
      Salvador Allende

  3. hank rearden

    Prochaine étape: on attend la remontée des taux. Pour l’instant, nos socialistes de gauche pensent encore (ou font semblant de penser) que si les taux d’emprunt pour l’état français sont si bas, c’est que les marchés valident et soutiennent la politique de flamby (ah ah ah!). Personne, chez les socialistes, ne songent que l’épargne va, en ce moment, des actifs les plus pourris aux actifs les moins pourris et non aux meilleurs actifs (qualité qui n’existe plus en ce qui concerne les obligations d’états européens: flight to security). Le réveil sera dur pour notre classe politique et les gesticulations abondantes.

      1. Deres

        Mais non, il est maintenant admis que la BCE va acheter des dettes espagnoles et italiennes, ce qui revient à les mutualiser. C’est tout l’intelligence du Flamby. Quand cela commencera à se voir chez nous, on pourra donc se servir des mécanismes déjà accepté pour eux. L’effort sera donc mutuel et les effets seront encore pour les particuliers via inflation, baisse de l’euro et donc baisse du pouvoir d’achat. FH n’aura donc rien à réformer en France puisque cela reviendra à dévaluer notre monnaie … Il commence même déjà à annoncer que la hausse de la CSG ne sera probablement même pas nécessaire …

        Bien entendu, cela ne résout rien au problème de compétitivité de la France. Mais à court terme, le service public et le pouvoir des élites associé est sauvé. C’est cela l’essentiel pour eux.

    1. Alex6

      Inutile d’esperer une remontee des taux dans l’immediat. La reglementation force les banques a acheter de la dette « non risque » c’est a dire AA ou AAA donc en Europe il ne reste plus beaucoup de pays et la France en fait partie.
      On aura probablement une remontee des taux apres la sortie de la Grece et surtout de l’Espagne puisqu’une partie du cash disponible pour acheter de la dette en euro va disparaitre.
      L’autre levier serait l’arrivee d’une difficulte en asie, tarissant le cash flow vers les dettes « sures ».

      Bref, il y a de fortes chances que les taux restent bas encore un moment et permettent de financer une bonne partie des clowneries Hollandesque. C’est quand le niveau d’endettement sera devenu insoutenable, autour de 110-120% du PIB, que les taux se retourneront rapidemment. Et la, je pense que l’on va se « marrer »…

  4. Jesrad

    « le prix du gaz, rapidement suivi de celui de l’électricité, va subir un ajustement notoire et pas vers le bas. Certes, cette augmentation n’est pas le fait du gouvernement »

    Oh, bien sûr que si. Entre les réglementations ad-hoc et le siphonnage du CE avec bénédiction politique, les atermoiements sans fin sur l’avenir (ou pas) du nucléaire français et son pourrissement constant (on a repoussé tant et tant de fois la démolition et le recyclage des vieilles centrales), l’interdiction de l’exploitation du gaz de schiste, et autres maints gaspillages renouvelables, l’état porte directement la culpabilité de l’envolée des prix de l’énergie.

    D’ici à Décembre:
    – grandes grèves sous l’égide de l’extrême gauche cocue par une majorité trop pâle pour elle
    – protestations du secteur médical contre une sécu malade de ses dettes
    – faillites bancaires
    – cessations de paiement de l’état (pensions de retraite, bourses d’étude, subventions associatives, cours de justice, travaux publics, etc.)
    – au moins une démission ministérielle médiatisée

    1. Calvin

      @Jesrad : « au moins une démission ministérielle médiatisée »
      On fait un concours de « qui » et/ou « quand » ? (sans ironie)

      1. Aristarque

        Bonne idée !
        J’ouvre avec Mamie DELAUNAY qui pourrait ainsi avoir deux quarts d’heure de célébrité médiatique au compteur pour 2012 !
        Qui relance ?

    2. vengeusemasquée

      Moi je vote Filipetti ou Belkacem dans une veine un peu Rama Yade, façon Chevènement mais sans le panache, histoire de se positionner pour plus tard dans une tonalité sans concession « je n’ai aucun pouvoir alors je tape du poing sur la table et je me casse », sauf que tout le monde s’en foutra, exactement comme tout le monde se fout de leur existence depuis le début.

    3. « Oh, bien sûr que si.  »
      Oui, bien sûr, mais disons « pas que de CE gouvernement là ». C’est un beau travail collectif sur plusieurs années.

    4. jmdesp

      Au sujet du nucléaire : Le tsunami au Japon a submergé *3* centrales contrairement à ce que ce qui a été rapporté fait apparaitre à chaque fois.
      Donc sur les 3, il n’y en qu’une où on a pas réussi à contrôler la situation, et c’est bien celle qui avait les réacteurs les plus anciens.

      L’intérêt de la sécurité est donc bien de renouveler les plus anciennes par des nouvelles, du moins tant qu’on aura pas de solution aussi efficace, et plus économique.

      Ceci bien sûr quand on définit économique autrement que je rajoute arbitrairement des frais énorme d’assurance, et de de démantèlement (en oubliant que le seul démantèlement vraiment comparable, celui de Chooz, se déroule pour l’instant moins cher que le budget prévu par EDF), par oublier totalement le coût des liaison électrique alors que la production décentralisé en réalité ça revient à ajouter beaucoup plus de lignes, ainsi que faire circuler de la basse tension, augmentant les pertes — le mode le moins cher pour un réseau a toujours été celui en « toile d’araignée » à partir de gros centres de production — et finalement oublier aussi l’énorme coût de mettre en place des moyens de production alternatif pour le moment où mes moyens intermittents ne produisent pas.

      La seule alternative vraiment compétitive avec le nucléaire, c’est le gaz de schiste ou bien le charbon.

      D’ailleurs c’est bien pour cela que la principale production de l’Allemagne est le lignite (les renouvelables ne rattraperont jamais, il suffit de voir les problèmes qu’ils ont déjà, et que le lignite augmente au lieu de diminuer), que l’Angleterre commence à penser se mettre au gaz, et que le Japon est en train de mettre la main sur toutes les capacités mondiales en GNL.

  5. jmdesp

    Mais quand on voit cette liste de société qui licencient, n’est-ce pas surtout de la destruction créatrice à l’œuvre ?
    Tous dans cette liste, travaillent sur un modèle qui au minimum est à revoir en profondeur, soit sont depuis des années profondément à coté de la plaque sur leur marché.

    Finalement c’est probablement cela qui fait la force de l’industrie et du tissu économique français. Ne survivent que ceux suffisamment costauds pour résister aux pires conneries des socialistes.

    C’est la sauvage loi de la nature à l’œuvre, le rude hiver du socialisme s’est abattue sur le cortège des sociétés françaises, déjà les plus faibles commencent à défaillir, elles disparaitront pour laisser une place libre qui pourra être prise par d’autres plus solides et résistantes.
    Je pense qu’on tient un super reportage animalier sur ce thème …

    1. Ce qui fait d’autant plus peur, c’est que ces entreprises vont se battre pour survivre (jusque là, c’est normal) mais que l’état et tous les petits minustres vont s’agiter pour les aider, avec nos sous.
      Et là, ça va être grandiose (surtout que des sous, y’en a plus).

      1. Calvin

        @H16 : « (surtout que des sous, y’en a plus) »
        Bah, non… J’ai encore regardé par acquis de conscience.
        Il m’en reste encore un peu des sous, ainsi qu’à mes proches.
        J’imagine qu’ils comptent là-dessus…

        En bref, je serre les dents avant la prochaine loi fiscale (où je serrerai autre chose).

        1. Deres

          Tartine Aubry l’a dit clairement : il reste pleins de marge dans les poches des français. Y a ka se servir, c’est pourtant pas compliqué.

    2. Higgins

      Selon un rapport de 2009 du Conseil économique, social et environnemental d’octobre 2009 (http://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Avis/2009/2009_26_martine_clement.pdf), il n’est pas de politique industrielle pérenne sans la présence d’une industrie mécanique performante (voir, entre autres les pages 14 et 15 du rapport). Au pays où les couilles-molles sont rois, on sait décider. Avec de telle décision (http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/pays-loire-colere-professionnels-usinage-27-07-2012-63241), le sinistre du redressement productif et des veaux sous la mère, et surtout le secteur industriel concerné, a des soucis à se faire.
      Quant à embaucher, l’article de Georges Kaplan sur Contrepoints est assez instructif: http://www.contrepoints.org/2012/07/25/91477-pourquoi-je-ne-vous-embaucherai-pas-2

  6. johnny_rotten

    les journalistes (surtout ceux de Francetélévisions) vont passer tout l’été à anesthésier le peuple avec les résultats des Français aux J.O de Londres et l’eventualité d’organiser les J.O 2024 à Paris, alors que des récents sondages montrent que les français sont inquiets de leur avenir et plus de 75% se foutent des Jeux Olympiques.

    Après la liste des entreprises qui ont des projets importants desuppression d’emplois à la rentrée.

    Voici la confirmation de la faillite de l’Hopital public.
    Le Gouvernement ne pourra plus cacher longtemps la vérité.
    Les médecins et autres personnels qui se goinfrent d’honoraires avec des patients qui n’ont pas d’argent et sortent une carte de CMU en guise de paiement ça aboutit forcément à ça:

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0202194413976-le-gouvernement-est-pret-a-mobiliser-les-fonds-du-grand-emprunt-pour-les-hopitaux-348699.php

    1. Calvin

      Trois remarques :
      – je savais que le Grand Emprunt serait détourné (déjà que les thèmes étaient pipeaux… Mon seul regret, c’est que cela fut fait par le président suivant et non le précédent),
      – quand on voit comment le NHS anglais a été glorifié durant la cérémonie d’ouverture, il faudra penser à nationnaliser complètement le système de santé français AVANT de faire les JO de 2024,
      – il y a autre chose à dire ou écrire que la moisson de médailles et la chance inespérée de sauver la croissance par une bonne relance olympikeynesienne ???

      1. johnny_rotten

        Concernant les hopitaux, ils vont faire croire que le Grand Emprunt va permettre de modenerniser (installation de scanners,nouveaux instruments chirurgicaux etc…) alors que ce n’est pas vrai, le fric va d’abord servir à payer les salaires, les primes et les RTT et congés non pris (transformés en compte-epargne-temps)des personnels.

      2. fifou

        Comment le NHS a ete glorifie pendant les ceremonies d’ouverture? les journalistes d’ici le repettent egalement a tue-tete mais c’est de l’interpretation de journaliste…

        Enfin ici comme en France a force de le repeter a la tele/ radio/ journaux ca devient de l’information…

        Moi j’ai juste vu des gamins en pyjama sauter sur des lits qui etaient autant des lits d’hopitaux que de dortoirs…

        Maintenant si la metaphore c’est que le NHS c’est 500 lits au m2 et pas un medecin a l’horizon alors oui c’etait bien le NHS, mais c’est pas tres glorieux…

  7. Before

    Pas grave tout ça, on a qu’a développer encore plus le secteur touristique. D’ailleurs on a déjà commencé :
    Tulle prépare une « Hollande Tour » : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/tulle-prepare-un-hollande-tour_1128571.html

    Imaginez un court instant la réactions de la bande veaux journaleux si Neuilly avait préparé un « Sarkozy Tour »…

    (Désolé pour le repost, j’ai posté ça aujourd’hui sur l’article d’hier, qui est déjà 10 fois obsolète au vu de la production-mitraillette de mister H16)

    1. zecrocwhite

      Doux Jésus. 25 € pour rendre un produit laitier président de la République? mais comment a-t-il fait pour quasiment dilapider ses fonds de campagne (socialistes et de Corrèze)?

    2. Aristarque

      A part les militants-gogos déchaînés par la victoire de Mimolette, évoqués en tête de l’article, qui va trouver intérêt à claquer 25€ pour un pareil programme ? ? ? ? ? ?

    3. Théo31

      J’espère qu’il raconteront aux gogos les premières expériences de sodomie sur les contribuables de Tulle par Molle Glande.

    4. Calvin

      On pourrait appeler ça le Hollande Mystery Tour…
      Non,le vrai problème, c’est que les gens ne pourront pas mettre le doigt sur l’action formidablement démultipliée de la dette du département.
      Ils n’auront droit qu’aux sempiternels bureaux, cantines (entendez restaurants), détails insipides.

      Même pas les détails croustillants du genre : « c’est dans ce bureau que François a troussé pour la première fois Valérie alors qu’il était encore en couple avec Ségo… », etc…

    1. channy

      Dans le genre le ridicule ne tue pas il est même la norme..Revoir l’interview live de Maigrichonnet ce soir au J.O de Londres dans le JT de F2..du très très lourd

    2. Aristarque

      A part invoquer la baisse des prix comme la croissance économique, faire des moulinets de bras et demander à Le Foll de faire des mimiques avec sourcils très froncés, il va faire quoi de concret ? ? ? ? ? ?

      Quand il n’y en a pas de quantité de produits pour satisfaire tout le monde, soit on rationne, soit les prix augmentent…
      puisqu’on ne peut pas produire instantanément ce qui a été raté par les conditions climatiques et combler le déficit de produit…

      A moins qu’une petite réquisition à la soviétique, peut-être…

  8. Théo31

    « Sa Frétillance Montebourg »

    Avec tous les plans sociaux qui arrivent sur le bureau, ça va frétiller du montebourgeon, mais ça s’arrêtera à ce stade ou il pondra un énième plan ultra débile de soutien dont lui seul a le secret.

    1. Aristarque

      A raison d’un plan ambitieux tenant sur une page 21×29, il peut continuer à frétiller longtemps….

      Je ne suis pas sûr que les industriels concernés remuent, eux, longtemps encore…

  9. Aristarque

    Dans le genre des plans sociaux qui ne feront guère parler d’eux parce que relevant de sociétés trop petites pour émerger au plan national mais qui additionnés concerneront quelques milliers de personnes aussi sur le carreau, on va bientôt voir passer des concessions automobiles dont on apprenait récemment que beaucoup présentaient des stocks énormes équivalant à plus de 4 mois de ventes « normales » que leurs banquiers renâclent de plus en plus à financer puisque le roulement des ventes ne suit pas…

  10. Aristarque

    « L’écart entre les riches et les pauvres va diminuer » dixit H16!
    Si les riches changent de cieux et que restent de moins riches, cet écart va effectivement diminuer.

    Mais les rentrées fiscales aussi alors que les dépenses resteront au même niveau…

    Alors des Français auront le bonheur de découvrir qu’ils sont considérés comme riches, ce qu’ils n’avaient jamais imaginé se produire…

    1. Aristarque

      Je n’aurais jamais pensé que 5 ambassadeurs itinérants nécessitent un budget de 13M€, soit 2,6M€ par an et par unité…
      Où on voit ce que la supposée grandeur de la France nécessite comme carburant…

      1. Calvin

        Ça doit coûter cher en rochers Ferrero, sans doute…

        Oh, et puis j’y pense… Un ambassadeur itinérant, c’est une sorte de bourgeois-bohème, ça mérite une bonne allocation !

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