Nos sénateurs sont trop coûteux et ne veulent surtout pas que ça se sache.

Dans de nombreuses familles, il existe un vieil oncle fêtard, une cousine un peu gâteuse ou un beau-frère trop prodigue dont on se borne, aux réunions de famille, à éponger les dettes. Dans la famille France, ce personnage haut en couleur et cher en frasques coûteuses, ce serait le Sénat. Régulièrement, la presse (re)découvre que cette institution, en plus d’agiter le microcosme politico-politicien à chaque vote législatif un peu pointu, peut facilement s’enorgueillir d’un coût de fonctionnement particulièrement élevé pour une utilité tous les ans plus douteuse.

Les chiffres ne font guère de doute et même s’ils n’intéressent (presque) personne, méritent d’être ressortis. En effet, alors que le pays semble s’enfoncer avec un délice malsain dans des polémiques vestimentaires particulièrement habiles à camoufler ses problèmes économiques et politiques fondamentaux, il semble intéressant de constater que peu, pour ne pas dire rien, a été fait pour aligner le train de vie des Sénateurs avec la passe économique délicate que connaît le pays.

Pour s’en convaincre, il suffira de reprendre quelques articles, pas tous récents, mais toujours d’actualité : entre l’indemnité de base, déjà élevée à 5.388 euros net par mois, à laquelle on ajoutera un défraiement de 6.037 euros d’autant plus généreux qu’il n’est soumis à aucun contrôle, les facilités de transport (en avion ou en train), les primes diverses et variées et les facilités qu’offre naturellement la fonction (à commencer par l’excellent restaurant), le Sénateur français revient cher. Plus de 23.000 euros par mois, en fait. Quant à l’institution elle-même, avec son budget qui dépasse les 323 millions d’euros à l’année, elle ne se classe pas parmi les parents pauvres de la République.

Malheureusement, même si on rappelle ces chiffres aux Français de temps en temps, leur réaction semble toujours aussi prosaïque, si ce n’est pas carrément détachée. Tout se passe pour ainsi dire comme si le Sénat n’existait pas vraiment, ou seulement le temps de l’une ou l’autre procédure législative dans laquelle il viendrait mettre son grain de sel, à l’occasion.

Peut-être l’opacité des comptes est-elle responsable de cette nonchalance des contribuables face aux dépenses princières de ces élus si particuliers. Bien sûr, ces derniers se défendent, âprement même, de cacher leurs coûts et leurs émoluments et prétendent à la transparence en faisant assaut de petits rapports commodes plus ou moins validés par la Cour des Comptes. Cela ne suffit malheureusement pas, loin s’en faut.

C’est là que les choses deviennent intéressantes puisqu’alors, la curiosité pousse certains journalistes (ceux qui n’ont pas oublié le sens de leur travail) à mener des enquêtes. Et lorsqu’il s’agit du Sénat, la stupéfaction est souvent de mise. Il y a quelques années, une équipe de France 3 découvrait en effet que l’opacité des comptes de cette institution républicaine était parfaitement assumée. On se souviendra du moment mémorable où le questeur du Sénat (un certain Bernard Saugey) expliquait trouver parfaitement normal que ces comptes détaillés ne soient pas disponibles.

Pour lui, je cite (cf vidéo vers 1:22),

« ce n’est pas la peine que tous les gens regardent des choses qu’ils ne seront pas capables de commenter ; ils auront certainement des réflexions idiotes. »

senat yvan stefanovitchOn comprend dès lors assez bien l’état d’esprit de ces élus, et leur positionnement quelque peu spécial vis-à-vis des contribuables lorsqu’ils demandent des comptes. Ce qui explique notamment leur récente réaction lorsqu’un ouvrage d’Yvan Stefanovitch, paru courant juin, s’entichait de détailler les dérives sénatoriales qui, sans être illégales (et pour cause : la loi, c’est eux), n’en restent pas moins éthiquement discutables et économiquement injustifiées par les temps qui courent. En effet, en publiant « Le Sénat. Un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes », le journaliste tente de lister et décrypter les privilèges et autres facilités dont disposent ces élus.

Mais chose pas du tout étonnante lorsqu’on reprend les propos du questeur, nos sénateurs n’entendent pas se laisser ainsi remonter les bretelles morales par un journaliste qui ose résumer la dérive d’un lapidaire « Le Sénat, c’est quatre ou cinq jours par mois pour… 11 350 euros net mensuel ». Ce qui se traduira, quelques jours après la parution du livre en question, par un vote de la Haute Chambre à la fois sans débat et fort discret puisqu’avec seulement 40 votants … Vote qui autorisera Gérard Larcher, l’actuel président de cette assemblée, à attaquer en diffamation Yvan Stefanovitch, pour faire bonne mesure.

On ne se formalisera pas des conditions dans lesquelles ce vote est intervenu (allez lire l’article en lien ci-dessus, c’est particulièrement croustillant) puisqu’on comprend ici qu’il est surtout question pour l’institution de protéger ses arrières et qu’en l’occurrence, tous les moyens sont bons, même ceux qui sont les plus moralement douteux.

Malheureusement pour les sénateurs, la petite agitation procédurière et leur tentative de discréditer le journaliste via un dépôt de plainte en diffamation ne changera rien au fait que les questions soulevées restent pertinentes : pourquoi les Français doivent-ils supporter les coûts d’une institution qui ne fournit pas ses comptes, n’oblige ses membres qu’à une transparence particulièrement minimaliste, et qui se refuse à toute remise en cause ?

Il serait intellectuellement aisé de croire que faire faire des économies à ces élus et à cette institution est un exercice anodin, voire vain tant les déficits budgétaires de l’État sont énormes, les dérives des administrations gigantesques et les abus évidents des uns et des autres, depuis les collectivités territoriales jusqu’aux grands ministères nationaux.

Il n’en est rien. Imposer la transparence au Sénat est l’un de ces petits pas indispensables qui s’imposent pour débuter la démarche d’enfin assainir les finances d’un pays trop longtemps laissé en pâture aux politiciens les plus cupides. D’autant que l’impact financier serait palpable : non seulement, les petits ruisseaux font les grandes rivières, mais retailler le Sénat pour coller à la réalité du pays, par exemple en redimensionnant le nombre d’élus, s’impose alors qu’on attend plus de réactivité de ses institutions. 100 sénateurs suffisent, et 248 sénateurs de moins, c’est plus de 68 millions d’euros d’économisés tous les ans. Alternativement, abaisser l’ensemble des frais de fonctionnement au pro-rata de cette diminution ramènerait son coût à moins de 100 millions à l’année (contre 323 actuellement).

Et, miracle, alors qu’on peut parier sur un fonctionnement aussi efficace de la Haute Chambre, 200 millions d’euros deviendraient à nouveau disponibles pour des postes qui manquent cruellement de moyens, notamment dans le régalien, cet espace que l’État semble avoir déserté pour compter fleurette au social voire au sociétal. Combien de places de prison pourrait-on aménager avec ces sommes sauvées de ces dispendieuses administrations ? Combien de matériels informatiques pourrait-on fournir aux forces de l’ordre ou à la Justice qui en manquent cruellement ? Combien de justiciables ou de victimes pourraient être aidés par ces fonds de nouveau disponibles ? Pour rappel et rien qu’à titre d’exemple, l’aide juridictionnelle représente 405M€ en 2016, dont 20M€ pour les victimes. On pourrait plus que doubler ce montant sans toucher d’un euro aux impôts et taxes collectés chez les Français…

Et au-delà de l’impact économique d’une véritable refonte du Sénat, il faut comprendre l’impact psychologique indispensable que cette réforme entraînerait : auprès des Français qui payent, qui verraient qu’on peut faire bien mieux sans prélever plus, et en ne faisant grogner qu’une toute, toute petite poignée d’entre eux. Pensez donc : pour seulement 248 politiciens retournant à la vie active, on aurait d’un coup 65 millions de Français plus heureux (le calcul peut aller bien au-delà, comme je le détaille ici).

Autre bénéficie psychologique évident : les autres élus comprendraient subitement le message que leurs épaisses rémunérations peuvent disparaître, les incitant ainsi fermement à arrêter les âneries coûteuses et les débats consternants et à se retrousser les manches pour parler des vrais sujets (au hasard : le chômage, l’insécurité ou la pérennité du système de santé, pour rire).

Bien sûr, ici, je m’aperçois avoir été pris d’une transe rêveuse. Tout comme il n’y aura pas de réforme du Sénat, il n’y aura aucune espèce de transparence de sa part. Démontrant toute leur futilité et leur mépris des contribuables qui payent pour leurs salaires, les Sénateurs ont largement prouvé qu’ils étaient complètement déconnectés des réalités de terrain. Et même si une diminution effective du nombre et du train de vie des élus est maintenant indispensable pour des raisons éthiques (ils doivent montrer l’exemple) et des raisons économiques (ça nous coûte trop cher), vous pouvez parier qu’il n’en sera absolument rien.

Tout se déroule comme prévu.

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Commentaires107

  1. Le Gnôme

    Le Sénat et le Conseil Economique et Social, deux assemblées budgétivores et qui ne servent à pas grand chose. On peut comprendre l’utilité d’un Bundesrat en Allemagne, qui représente les Länder, mais qui compte que 69 membres, mais la France n’est pas une fédération, et n’a donc pas besoin de cette assemblée. Quant au CESE, si quelqu’un peut m’expliquer son utilité, je suis preneur.

    1. Stéphane B

      Pour le CESE, je suis entièrement de votre avis. Pour le séant, non. Dans un pays comme le nôtre, avec une telle partie rurale, j’estime que les ruraux doivent avoir au moins des gens qui ont une vision rurale. Aussi, le fait d’avoir un sénat apparait pour moi être une obligation mais à condition que ce sénat ait les mêmes prérogatives et compétences que l’assemblée nationale afin qu’il soit un réel contre pouvoir.

      Je vais même plus loin.Comme l’auteur, je suis pour qu’il y ait un sénateur par département, élu dans mes rêves par un corps de grands électeurs, les maires et uniquement eux.
      Je suis aussi pour une baisse drastique du nombre de députés en relevant le niveau de population pour un député à 250 000 habitants.

      Quand on pense que l’Ariège, département aussi grand qu’un quartier toulousain a deux députés, on croit rêver. Un seul suffirait !

      1. sam player

        En ne faisant voter que les maires vous aurez une représentation biaisée de l’électorat vu que le maire d’une commune de 100 habitants aura le même poids que celui d’une commune de 200,000 habitants.

        1. Stéphane B

          Exact ! D’après vous, quand la majorité des députés est issue d’un environnement urbain, est ce que le vote n’est pas biaisé ? Certes les députés représentent la population mais ils ne représentent absolument pas les territoires.
          C’est pour cela qu’il faut que le territoire, pour son développement, ait la même puissance que la population.

          1. sam player

            Je ne vois pas pourquoi des km² auraient le droit de vote.
            Pourquoi pas les arbres aussi ?
            Il vous aura échappé que c’est justement le mode de vote du Sénat qui par exemple empêche le regroupement des communes qui lui aussi serait bon pour les finances.
            Si l’agriculture en est aussi au point où elle en est c’est à cause de la volonté d’avoir voulu maintenir de petites exploitations qui a été justement à l’encontre du développement du territoire, PAC aidant.

            1. Stéphane B

              En contre arguments vous auriez pu noter la libéralisation des terres, le ras le bol écolo, le ras le bol des charges supportées par toutes les entreprises, y compris par les petits paysans (faut bien payer la PAC lol)

              Quant aux regroupements des communes, voire des interco, je présume que vous vivez en milieu rural pour comprendre les raisons. Ce n’est pas le sujet du jour, alors désolé cher auteur pour cette digression. Je suis contre les grandes régions. Je suis favorable à des petites régions de 4 à 5 départements maximum. Je suis favorable à ce que les communes d’aujourd’hui disparaissent au profit des communautés de communes qui deviendraient les nouvelles communes.
              Seulement, j’habite dans le Sud de la France, entouré de plein d’ami de la bienpensance et du camp du bien, au pied de la montagne, pays de 17 vallées. Or, si tu n’es pas du pays, tu es un étranger. Pire encore, si tu n’es pas de la vallée, tu es un étranger et les locaux te feront toutes les crasses qu’ils peuvent si tu te froissent avec un.
              Cette mentalité d’un autre temps, les néoruraux l’ont adoptée. Bref, sans parler du haut, le bas indique bien que la décision doit être forte.

              1. sam player

                Libéralisation des terres ? kezako svp.

                Sinon les paysans et la PAC… ce sont eux les premiers bénéficiaires et quand il n’y en a plus (sur le lait par exemple) ils réclament qu’on leur ouvre à nouveau le robinet.

                Sinon pour ce qui est de la subsidiarité, tout le monde est d’accord ici mais encore faut-il que la couche locale puisse appliquer des lois locales et des financements locaux tout en diminuant les prélèvements nationaux : cf la dernière taxe super régionale.
                Avoir de petites régions si les financements viennent toujours d’en haut ça ne sert à rien et on le voit bien à tous les niveaux de déficit actuels puisque l’état crée des charges locales (RSA, Autonomie…) sans fournir les financements.

                1. Aristophanedecarotte

                  «  »Sinon les paysans et la PAC… ce sont eux les premiers bénéficiaires et quand il n’y en a plus (sur le lait par exemple) ils réclament qu’on leur ouvre à nouveau le robinet. » » »

                  oui et non…..au contraire le fait d’avoir ouvert le robinet à la production, les cours se sont effondrés et le prix du lait le même qu’il y a 20 ans…

                  forcément ça passe pas.

                  D’autant plus qu’ancien producteur de lait j’avais tres peu d’aides de la PAC mais avec quand même des controles ubuesques à la clef…

                  1. sam player

                    Un prix garanti c’est une aide.

                    …le fait d’avoir ouvert le robinet à la production les cours se sont effondrés…

                    On n’a pas ouvert le robinet à la production : dans un marché normal les producteurs s’auto-régulent pour s’adapter à la demande DES CLIENTS. Mais avec les mauvaises habitudes qu’ils ont prises ils produisent au maxi quitte à perdre 10 centimes par litre.

                    Il n’y a jamais de surproduction de voitures ou de machines à laver car sauf votre respect il faut être complètement con pour produire sans avoir de client ou produire en sachant que l’on vend chaque unité 10 centimes de moins que ce qu’elle coûte.
                    Sauf votre respect hein…

                    1. Aristophanedecarotte

                      ben si on a ouvert le robinet en supprimant les quotats…si le prix baisse vous faites quoi ? vous fermez boutique ou vous produisez plus..c’est pas sorcier. j’ai plié boutique.

                  2. theo31

                    Quand on reçoit du pognon de quelqu’un on devient son obligé. Si vous ne vouliez pas être contrôlé fallait refuser toutes les subventions.

                    1. Aristophanedecarotte

                      c’est ce que j’ai fait 🙂 mais ils ont voulu controler quand même..qu’est ce que vous croyez ?..

            2. Caton

              Le regroupement de communes entraîne le passage de seuils peu amusants, genre 25% de logements sociaux… Ces effets de seuil sont la raison pour laquelle les petites communes ne sont pas pressées de se regrouper.

                    1. Pheldge

                      Ouaaais, vas-y, et sponsorisé par Dorcel le blog en question : « Seul, qui trique ? » 😉

                    2. Pheldge

                      Sam , ne dit-on pas « cent fois dans sur l’amie pliée, tu remettras ton … outrage » 😉

              1. bibi

                Le regroupement des communes à surtout pour but de transférer les dettes de communes moyennes vivant au dessus de leurs moyens à des petites communes souvent bien gérées avec évidemment l’argument fallacieux que les communes mal gérées investissent dans des biens bénéficiant aux habitants des petites communes alentours.

                Le regroupement des communes n’a en aucun pour but de faire baisser les dépenses puisque toutes les structures déjà existantes seront bien sur conservées et de nouvelles seront crées, le schéma de regroupement des communes est le même que celui du regroupement des régions.

                Small is beautiful.

                1. Aristarkke

                  On croirait lire le principe réel des communautés urbaines (au moins celle de Lille, vécue de près). Je ne parle pas du principe théorique qui est affiché partout rempli de vivrensemble à en déborder. 😈

                2. sam player

                  Je ne parlais pas pour ma part de communauté de communes car ça tue la concurrence mais de regroupements de petites communes proches.

                  1. bibi

                    Il n’y a pas pas besoins de regrouper les petites communes surtout en le faisant à marche forcée, les communes peuvent très bien fusionnées si elles le veulent et si c’est dans l’intérêts des administrés.

                    Regrouper des communes c’est fusionner les dettes et ça passe très mal chez ceux qui ont une gestion saine, quand il y a besoin il est assez aisé de se mettre d’accord à plusieurs communes surtout quand on sait que si un connard vient à être élu dans la commune d’à côté on est pas obligé de travailler avec.

                    Franchement nul besoin de fusionner des communes de quelques centaines d’habitants ou le scrutin se fait quasiment à chaque fois à liste unique pour aboutir à des communes de 3000 habitants ou l’on aura des listes multiples et ou tout sera politisé et ou celui qui gagnera les élections sera celui qui promettra de dépenser toujours plus d’argent des autres.

                    Je pense que ce qui énerve le plus les politiciens nationaux et l’administration centrale ce sont tous ces exécutifs locaux d’élus non encartés qui gèrent une manne considérable d’argent public et qu’il est pour eux urgent de remédier au fait que des gueux affublés d’un bon sens paysan dépensent avec parcimonie l’argent des impôts.

                3. Aristophanedecarotte

                  exact. surtout que maintenant les communautés de communes se regroupent en supra communauté des communautés des communes…

                  vous me suivez ?

                  1. albundy17

                    Avec la fusion des régions, ma dette Royale va maintenant incomber également aux Aquitains ^^

                    1. MCA

                      La mienne aussi!

                      Bon, cela dit il ne faudrait surtout pas priver les aquitains qui le souhaiteraient du plaisir de cette fusion, non? :o))))

                    2. bibi

                      Au moins avec la fusion, La Rochelle et Poitiers sont de nouveau en Aquitaine, donc on va pouvoir faire sécession et reformer le duché puis se rattacher à la couronne d’Angleterre, et prendre pour Duchesse la descendante d’Aliénor qu’est la reine Elizabeth II d’Angleterre.

                    3. Pheldge

                      Oui, « salauds de pauvres », les déficits, de l’état, des régions, c’est de leur faute : s’ils étaient moins pauvres 1/ ils ne toucheraient pas d’aides donc moins de dépenses, 2/ ils pourraient payer plus d »impôts, donc plus de recettes
                      Vite une loi pour interdire la pauvreté sous peine d’amende !

      2. Deres

        Autant faire siéger directement les présidents des conseils généraux dans ce cas et fusionner les poses et les frais… Pourquoi refaire des élections sur les mêmes bases ?

        1. Doumé

          J’aurai plutôt vu un sénat composé d’érudits, fusionnant avec un conseil constitutionnel composé de juristes et le pouvoir d’annuler les lois non conformes à la constitution et/ou à l’intérêt de la population.
          Ca aurait au moins l’avantage d’instaurer un passage obligatoire des lois devant la constitution.

          1. Gossein

            @ Doumé – Le dispositif de contrôle de constitutionnalité des lois existe. Il passe par le moyen d’une q.p.c. produite lors d’une action en justice. Cette loi a été votée en 2009 et reconnue conforme à la Constitution par le Conseil constitutionnel.
            Il se trouve que cette loi est elle-même inconstitutionnelle, par atteinte à la séparation des pouvoirs, du fait de la délégation de fonctions du C.C. aux hautes Cours de justice et de l’atteinte aux droits fondamentaux des justiciables qui s’y associe, contradiction avec l’article premier de la Constitution, etc.
            Bref, que valent les (vos) attentes de justice alors que ces notables truquent les lois et délèguent, de fait, des pouvoirs politiques à l’institution judiciaire ? Entre autres malversations.
            Est-ce que l’honorabilité a cours dans ce pays, autrement qu’en apparence pour les crédules ?

            1. Doumé

              Rassurez vous @Gossein, je n’attends plus rien depuis fort longtemps, ni des politiciens, ni même de la justice, je m’étais juste permise de rêver que nous avions une quelconque possibilité de changer la société… mais ce n’était qu’un rêve. ☺

    2. Deres

      Les collectivités locales ont déjà trois niveaux de représentants élus … Ce manque cruelle de représentativité nécessite-il vraiment un niveau supplémentaire ? Le pire est que dans les faits, l’avis du sénat sur les lois n’est que consultatif.

      Sa seule utilité est que comme il est souvent du bord opposé au gouvernement, il l’empêche de convoquer le parlement pour modifier la constitution tous les 6 mois … Si on supprime le sénat, il faut mettre des garde-fous contre ces modifications permanentes !

      1. sam player

        Une assemblée avec renouvellement par tiers c’est pas mal car ça évite de faire une chose un jour et le contraire le lendemain et l’inverse des deux le surlendemain.

      2. Caton

        Les collectivités locales ont déjà trois niveaux de parasites désignés par les partis, mais aucune représentation.

    3. theo31

      Le sénat ne sert à rien du tout puisque c’est le parlement qui vote in fine les lois.

      Le sénat sert uniquement à faire croire qu’il y a pluralisme en France.

      Mais quand il s’agit de croquer dans la gamelle, tous les partis, y compris le FN et les gauchiasses, sont d’accord.

      1. Aristarkke

        Tu parais un peu trop précipité dans ta réponse pour pouvoir être considéré comme tranquille, surtout si la référence est un sénateur modèle grançais standard…

  2. sam player

    En fait quand on divise le budget du Sénat par le nombre de sénateurs, ce qui permet d’inclure tout : cantine, voyage, retraite, note de frais… on arrive à +/- 1 million d’euros par sénateur soit 80,000 euros par mois.

  3. Patatrac

    Il faudrait tout de même rappeler que ces sénateurs, inutiles peut-être et fort coûteux certainement, sont élus, et ceux qui les élisent se battent l’œil de savoir ce qu’il (leur) en coûte, bon nombre se verraient du reste bien à leur place. Une élection sénatoriale c’est un peu comme le Lotto, on participe en espérant gagner le jackpot. Le Sénat est bel et bien une institution dormante, qui se réveille ponctuellement pour défendre sa rente de situation, et avec succès. De toute façon, personne ne bougera (le premier).
    Les institutions, l’Exécutif ou Législatif, ne seront réformées qu’après une catastrophe économique majeure, mais jamais par anticipation, soit pour des raisons d’efficience économique, ou pire, en fonction de principes éthiques (vous rigolez, le camp du bien c’est « eux »). La France devient (est ?) un pays d’idéologues de tout poil, et l’assistanat de masse est la meilleure façon de pérenniser légalement le système. Pour rappel, la chute de l’ancienne URSS ne fut pas une faillite idéologique, elle fut d’abord une faillite économique. La situation actuelle en France y ressemble beaucoup.

  4. Gerldam

    Quand on pense que nous payons des sénateurs comme la folle Lienemann ou le mangeàtouslesrateleirs Placé, on a envie de vomir.

  5. Val

    Ces excès sont les mêmes à tous les étages. Le pire étant qu ils en sont conscients et littéralement prisonniers du système. Une très proche d un ex président du sénat nous a fait lire en son temps après un excellent déjeuner privé à la cantine de ce même senat « la nomenklatura française  » ce qui m a plongé dans un abîme de réflexion . On est pris de sentiments contradictoires : tout est possible / tout est perdu. J en suis toujours là .

    1. Aristarkke

      A force de vivre dans l’opulence non gagnée et le plus souvent imméritée, non seulement vous perdez le sens de la réalité réelle mais vous en venez à trouver votre position »naturelle » sans éprouver le moindre motif d’ avoir à se remettre à niveau de cette réalité, qui plus est, ennuyeuse à plus d’un titre.

    2. Royaumont

      Et le billet ne parle que du Sénat, la plus luxueuse maison de retraite de France.
      Les abus de ce genre doivent être légions : souvent un poste de président d’une haute autorité de truc ou de l’observatoire de machin accompagne un mandat électif. C’est peu être moins lucratif que le Sénat (ou l’assemblée…) mais ça vient en plus et comme personne ne sait que ça existe, vous n’avez pas à vous fatiguer à faire un bras d’honneur à celui qui oserait demander des comptes.
      Demandez, entre autre, à Huchon, si elle n’est pas belle, la vie.

  6. UnLorrain

    Le grand électeur de ma commune…. fut grande! Quand elle m appela pour me dire « vous ne pouvez pas mettre votre boîte a lettre là ( sur idée de la poste, idée que j attendais de leur part,nous convenant donc ) « vous êtes dans un parc naturel, si tout le monde fait pareil ou va t on patati patata »… Detenir la puissance d’un pouvoir me semble être un puissant hallucinogène,sidération quand tu nous tiens!

      1. UnLorrain

        Mdrr!! Il. Y a en effet quelques zones alentours ou des piafs…bon des zosiaux,beneficient de lieux protégés.

  7. Bonsaï

    Et voici une petite actualité qui fera sans doute plaisir au Big Boss :
    l’ex-ministre de la Culture Fleur Pellerin se lance dans le business et crée une entreprise baptisée Kordya, destinée à accompagner des investissements coréens dans le domaine des nouvelles technologies en France.
    Depuis son départ forcé du gouvernement en février, on avait perdu de vue Fleur Pellerin. Mais le JDD nous apprend que l’ex-ministre de la Culture s’apprête à quitter la fonction publique pour créer une société privée qui accompagnera les investissements coréens en France. Une information que son entourage a confirmée à l’AFP.
    in planet.fr

      1. Deres

        Sud-coréens. Ceux du Nord n’ont pas un rond. Ceci dit, elle démissionne de la fonction publique et de la cour des comptes, ce qu’elle n’était pas du tout obligé de faire puisqu’elle avait l’aval de la commission de déontologie (celle qui dit toujours oui ou en précisant qu’il faudra faire attention !). Donc sauf si il y a un loup caché, c’est plutôt un exemple qu’il faudrait généraliser.

          1. sam player

            Bah oui elle est née en Corée du sud, a toujours entretenu des relations avec et ça concerne les nouvelles technos !

            1. JiJiBé

              Profitant de cette digression avec l’amie Riz-Corée petite info pour une belle journée :
              Les USA et la Corée du Sud lancent des exercices visant la Corée du Nord.
              © AFP 10:28 22.08.2016)

  8. danielgelautre

    Très bonne synthèse comme souvent.
    Pour ce qui est de l’indifférence complice de nos contemporains, elle est, me semble-t-il, à rechercher dans les 70/80 années d’argent gratuit distribué tantôt aux uns, tantôt aux autres, par le biais de prébendes, exonérations clientélistes et autre coups de bâton retenus… L’on (et quand je dis « on », je ne m’inclus pas…) a « oublié » le coût et la dette générés par la dépense publique… Comme l' »on » ne se rend plus compte que toute chose publique a un prix, y compris un petit « avantage » personnel octroyé avec bienveillance et désintéressement par le pensionnaire de tel ou tel appareil exécutif et/ou législatif… Bref, les gens s’en foutent parce que la dette, ils pensent qu’ils ne la payent/paieront pas, que l’argent est gratuit et puis, de toute façon, il faut bien faire des routes (ou des restos gastro à nos sénateurs)…

    M’est avis qu’entre la politique inconséquente de la BCE (faux-monnayeur institutionnel qui rachète de la dette souveraine avec de la monnaie créée de toute pièce) et le prochain prélèvement à la source (de déresponsabilisation) n’aideront certainement pas à modifier la donne… Raison pour laquelle notamment, je suis toujours d’accord avec la conclusion de vos articles.

    1. Deres

      Et ce n’est pas prêt de changer même si Hollande n’est pas réélu. En effet, la majorité de ses promesses électorales prendront effet après l’élection de 2017. Aucun politique n’aura le courage de les abolir, ne serait-ce que pour pouvoir être élu. Idem pour le CICE. Le transformer en baisse de charge serait suicidaire car il faudrait le payer deux fois sur l’année d’arrêt, ce qui coûterait 20 milliards soit 1% du PIB !!! C’est là que l’on voit bien que c’est en fait un plan de relance masqué, la dette associé n’étant pas comptabilisé dans la dette publique mais dans celle des entreprises. Il est donc quasi certain que quelque soit le successeur de Hollande, il gardera le CICE et même l’amplifiera car il n’aura en fait aps le choix.

      1. Deres

        ET voilà, Sarko vient d’annoncer que si il est élu, il augmentera encore le CICE … Une bonne idée de fuite en avant comptables e doit d’être reprise et pérennisé.

    2. UnLorrain

      Explosion de rire a ce qui semble etre un mignon lapsus!Vous vouliez écrire je pense « resto gratos » plutot que gastro!Mais cela m’inspire justement,je propose comme plat de résistance aux ronds de cuir,une delicieuse omelette aux champignons:Connaisseur en champignons,ce sera des tricholomes de la saint Georges avec de l’entolome livide( violement purgatif hahaha!) mais c’est les meme! meme aspect innocent puisque blanc!comestible fameux si si!

  9. Infraniouzes

    Le Sénat a une très grande utilité. Quand il est de la même couleur que l’Assemblée nationale, il permet de défaire en toute légalité, ce que le peuple français avait courageusement décidé. Referendum du 29 mai 2005 sur un Traité établissant une constitution pour l’Europe (dit de Lisbonne). NON : 55 % Repassé devant le Congrès par la volonté de Sarkozy: Adopté ! Vous voyez que les sénateurs servent à quelque chose quand ils sont réveillés et qu’on les conduits en car à Versailles. Et oui les amis: ces gens travaillent….

  10. Pheldge

    Bien sûr que le Sénat et l’AN mériteraient d’être modernisés, mais c’est le genre de réforme qui ne peut se faire qu’en début de mandat présidentiel, et en 2017 il y aura bien d’autres sujets qui permettront de remettre à plus tard une réduction, à la moyenne européenne du nombre des élus, pas seulement les sénateurs.
    La seule petite chance, c’est que comme le sénat n’est pas très populaire, son rôle assez méconnu du grand public, un « sacrifice » sur les sénateurs serait bien accueilli par les électeurs et contribuables. De toutes façons faudra attendre la rentrée 2017.

      1. Royaumont

        Ben, par les sénateurs eux-même, pardi.
        La question serait : êtes-vous pour la suppression des 2/3 de vos postes et la division par deux des émoluments de ceux qui restent ?
        Heu…

        1. Peste et coryza

          Tout est possible.
          Octave avait bien réussi à faire voter à l’unanimité par le sénat la déchéance de Brutus et Cassius, malgré que le co consul était Cicéron.
          Et pourtant, ils étaient loin d’être fans du jeune tyran, ni de la brute Antonienne.

          1. Royaumont

            Octave et Antoine disposaient de légionnaires et de sicaires prêts à égorger les sénateurs dès qu’on leur en donnerait le droit.
            C’était un argument très persuasif.

            1. Val

              @royaumont et on en revient à la milice evoquee précédemment, il est qd même fort le patron .

              1. Pheldge

                C’est bien pour ça qu’il est le patron, la Patron (les arbres couverts de leurs plus beaux fruits se courbent devant Lui )

                1. Aristarkke

                  Et c’est moi que tu chipotais cette nuit pour un « e » oublié.
                  Toi tu creuses le remplaces par un « a »

                  1. Pheldge

                    « les arbres …se courbent … », c’est un fait que j’énonce, je ne vois pas de faute ! les ravages de l’âge 😉

                    1. Aristarkke

                      Ta vue baisse.
                      Va falloir te faire aux besicles…
                      (…)est le patron, LA Patron. (…) devant Lui!

                      T’as plus qu’à aller chercher un seau de cendres (pratique d’ avoir un volcan en voisin)…

        2. Pheldge

          @ Royaumont : il faut y aller progressivement, comme pour les réductions de personnel, comme ça ils se boufferont le nez … diviser pour etc …

          @ P&C oui, mais comme on le sait maintenant , « ils étaient fous, ces Romains ! ». Au fait vu tes connaissances en histoire ancienne tu vas pouvoir nous raconter la naissance d’Aristarque pourquoi tu cherches pas un boulot dans cette branche ?

          1. Peste et coryza

            @Phelge

            En fait, je voulais faire des études d’histoire, mais il y a encore moins de boulot dans cette branche que dans la biochimie… alors j’ai fait biochimie (en plus, j’étais une buse en maths, donc je n’ai pas pu faire un cursus de bio physique).

            Mis à part les cours particuliers (punaise, à l’EN on passe direct de François 1er à la révolution : WTF ???), je ne vois pas…

            1. Pheldge

              Fais valoir tes connaissances en histoire, c’est toujours un plus, et qui sait si tu peux mêler les deux, par exemple dans l’agro-alimentaire, tu peux aider à concevoir des gammas ou produits thématiques … L’histoire c’est un savoir noble, et qui impressionne toujours. Complète ton CV , c’est une preuve de polyvalence !
              Sinon, il ne faut pas cracher sur les cours particuliers, ni les vacations chez Acadomia ou autres boîtes de petits cours ! Si tu arrives à faire ton trou ça peut être juteux ! le prestige, ça ne nourrit pas toujours …

  11. JiJiBé

    « Ceux qui sont en encore en vacances peuvent retourner se recoucher tranquilles… comme des sénateurs ».

    A propos du Sénat : « LITANIE – LITURGIE – LETHARGIE » (Edgar Faure)

    Et il savait de quoi il parlait.

  12. JiJiBé

    Burkini : Cécile Duflot sort de ses gonds !

    Franchement – un peu de pipol pour détendre – l’autre coréen ex-sénateur toujours Placé jamais gagnant, disait d’elle après leur rupture quelle avait une tête de gond.

    Ainsi convient-il de reconnaître parfois la grande sagesse byzantine du sénateur, pour ce qui concerne celui-ci dans toute sa verte splendeur.

    1. Peste et coryza

      Placé, ce n’est pas celui qui s’est justement placé au gouvernement ?
      Comme quoi, on peut être vert et faire la p*te. Placé a donc inventé la passe écologique.

    1. J’aime le titre délicieusement décalé : d’après lui, « 69 députés Podemos renoncent à leurs indemnités » mais on apprend dans le corps qu’elles seront intégralement reversées … à Podemos. Les députés et sénateurs français procèdent de même (bien que la proportion de l’indemnité allant au Parti ne soit pas de 100%, le montant est en définitive supérieur).

  13. Higgins

    Je pense sincèrement que le bicamérisme est une bonne chose et que, compte tenu du comportement de nos zélus (je pense à la dernière logorrhée d’une femme député contre les médicaments parfumés), il est plus qu’important qu’il y ait deux chambres qui peuvent se neutraliser le cas échéant. Pour autant, le système français n’est plus qu’une pâle caricature de ce qu’il devrait être et suis se discrédite continuellement par des saillies comme cette plainte ridicule ou des textes de lois généralement fumeux pour ne pas dire plus sans parler des recours systématiques à des cavaliers législatifs imbéciles ou des vites majeurs.

    Dans l’armée des Indes, on dit toujours qu’une troupe est à l’image de son chef. Si j’en crois le triste spectacle offert par la société française, le personnel politique, Sénat en tête, ferait bien de corriger très rapidement les dérives suicidaires qu’il s’évertue à ériger en principe de fonctionnement. Mais nous savons tous que la cantine est bonne et qu’en dehors des palais dorés de la République, c’est une jungle horrible.

    1. Pheldge

      « le bicamérisme est une bonne chose … » Major, c’est une demande de Madame, fatiguée de subir tes ronflements intempestifs, et autres gargouillis ? 😀

    2. sam player

      « Je pense sincèrement… »

      Parce que des fois tu ne penses pas sincèrement, tu te caches des choses ?
      … et des fois tu nous fais des menteries ?

      1. Higgins

        Il en est de la sincérité comme des chasseurs. Il y a la bonne et la mauvaise. Sur ce sujet, le bicamérisme, c’est sincèrement la bonne qui l’emporte!!!

  14. sam player

    Pheldge, un scoop !

    Nicolas Sarkozy : «J’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle»

    1. albundy17

      Le suspens était insoutenable.

      Apparemment il veut combattre le communautarisme.

      Il a été combien de temps aux manettes ???

      1. sam player

        Faut demander à Pheldge.
        N’empêche que les imprimeurs vont super vite. Le bouquin sera disponible mercredi il paraît… en france métro… mais après les élections dans l’île de l’allumé du Python…

    2. Aristarkke

      C’est le contraire qui aurait été un scoop!

      Là, ce n’est que du défoncement de porte sans vantail…

      Vu la foule de candidats à la candidature (et la horde de ceux qui vont devoir céder à affectueuse sollicitation de leur ego concierge, ce sont les marchands de dagues qui salivent devant la demande qui va bientôt devenir inextinguible…

  15. Aristophanedecarotte

    puisque l’on parle de sénat et d’agriculteurs « touchant la PAC » j’aimerais savoir pourquoi un jardinier débutant au palais du luxembourg démarre à 2500 euros et 9 semaines de congés payés

    je suis retraité avec 700 euros par moi apres avoir été « jardinier » de mes terres sans jamais avoir gagné 2500 euros par mois et sans avoir jamais un un jour de congé

    1. Deres

      Parce qu’il obtient ce poste par piston tout simplement. La fidélité du petit personnel n’a aps de prix quand elle est payée par les autres …

  16. JiJiBé

    @ Deres 22 août 2016, 17 h 55 min
    « Parce qu’il obtient ce poste par piston tout simplement. La fidélité du petit personnel n’a pas de prix quand elle est payée par les autres … »
    ____________________________________

    « Qu’est-c’qui nous mettra dans un’ bonn’ combine :
    C’est l’piston.
    Car tu sais c’qui fait marcher la machin’ :
    C’est l’piston.
    C’est l’piston l’piston qui fait marcher la machine »
    ____________________________________

    Merci Bourvil, sauf que le piston traditionnel au plan technologique date un peu.
    Et puis les cornettistes (à pistons) aujourd’hui sont légion buzzant à tout va dans nos trompes qui n’en eustachent plus.

    En effet, pour les pratiquants du cuivre musical le buzz est la technique utilisée par le musicien pour produire le son : la vibration des lèvres. Cette technique dite du « buzz » – la plupart du temps au moyen d’une embouchure – fait vibrer la colonne d’air d’une cavité résonnante tubulaire de longueur variable (corps de l’instrument).

    Chers zamis d’un moment pris sur le fait, pardonnez moi d’avoir pu à un instant vous/nous comparer à des cavités résonnantes tubulaires de longueur variable (chacun mesurera le calibre de son intime cavité) garnies de colonnes d’air.

    Refrain :
    C’est l’piston l’piston qui fait marcher la machine.

    1. UnLorrain

      Un peu plus loin que la trompe d’Eustache se trouve les canaux semi circulaires,orienté dans trois directions se dit il en encyclo…je suis sûr que tous ont déjà compris leur fonction,vitale,merveille de la constitution de l’homme.
      Le piston moi il m impressionne! Le mécanique bien sûr! Exemple, un moteur monocylindre tournant a 6000 trs/mn fait donc 600 trs pendant six secondes et de la fait 100 trs/seconde!!’tin la vache la vitesse!!

  17. kekoresin

    Dans notre république bananière, les escrocs consanguins se suivent et se ressemblent.

    Leur taf, faire durer le plaisir le plus longtemps possible, tant que le bateau flotte, tant que l’orchestre joue. L’avenir de la France, l’éducation, la misère, les entreprises pas assez grosses pour leur offrir des pots de vin…ils z’anonrienàbranler! Des extrêmes beuglantes au centre mou, TOUS partouzent ensemble pendant que les syndicats se masturbent autour de l’orgie. C’est tes impôts héhéhéhé! Les français sont dans le rang. Ils ont bien compris qu’il faut fermer sa gueule dans un pays totalitaire. Les quelques uns qui montent au filet comprennent vite à leurs dépends que la justice, sans être de toutes les sauteries, fait souvent le ménage après. Et puis pourquoi se gêner. Si c’est pas légal, on le rend légal. Si on se fait gauler avant, ben, faisons confiance à la justice, hein! La comparution immédiate pour ces cafards, c’est dans 10 ans. Puis ils sont trop vieux, ou tout le monde à oublié, ou les p’tits nouveaux se sont illustrés depuis, attendant que la justice fasse le nécessaire pour eux. Et ça recommence sans fin. Ces petits dieux de l’Olympe n’en finissent pas de prospérer. Ils flottent au-dessus de la plèbe grouillante qu’ils méprisent mais qu’il faut satisfaire et apaiser pour récolter impôts et prières et faire couler à flot le nectar.

    Honte de rien … pire que des bêtes!

  18. Aristarkke

    Finalement entre ce Saugey et Le Guen, il y a une entente cordiale pour soutenir que la démocratie n’est pas un système où le populo a le droit d’interpeller les z élites pour remettre en question le niveau de la ponction. Comme quoi les loups ne se mangent guère entre eux…b

  19. jeans82

    Le Sénat c’est la foire aux primes. Comme la prime de nuit qui est attribuée tout le personnel . Ou plus fantastique, la prime de chauffage, elle était de 4200 € il y a déjà quelques années. C’est connu, les sénateurs sont vieux voir même très vieux et sont les seuls français à souffrir du froid.

  20. Onaneur de Moosh

    Les sénateurs ne coûtent pas cher qu’au Sénat.

    80% d’entre eux cumulent plusieurs mandats régionaux et locaux, plus des dizaines voire des vingtaines de fonctions différentes, sans compter leur activité d’origine pour les non-fonctionnaires.

    Même chose à l’assemblée nationale.
    Oh, et il y a aussi le cursus européen pour les tricards et les recalés.

  21. Lescollo

    Je conseille aux lecteurs et aux français en général de faire l’inventaire sur internet
    des Institutions, Conseils, Organisme divers et avariés mis en place par l’Etat. Vous comprendrez comment ils nous enmennent volontairement à la ruine.

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