Un article de Henry Bonner
En Turquie, le gouvernement subit un revers aux élections. L’opposition remporte des victoires pour le contrôle d’une poignée de villes, en particulier à Istanbul. Selon la presse, la défaite survient en raison des difficultés liées à l’économie du pays et la population soutiendrait un changement de dirigeants.
Il faut en effet noter que, depuis la réouverture de l’économie après les confinements, les prix grimpent en flèche : l’indice gouvernemental des prix augmente de plus de 50 %, sans signe de ralentissement.
Selon différentes sources, en réalité les prix grimpent encore plus rapidement – de plus de 100 % par an.
Le gouvernement mène une politique de déficits depuis des années. Pour les besoins d’endettement du gouvernement, la banque centrale réduit les taux d’intérêt depuis des années. En revanche, depuis l’été dernier, le gouvernement a changé de tactique face à la dévaluation de la devise. Les autorités ont augmenté les taux d’intérêt – contre la chute de la devise. La banque centrale a ainsi monté le taux d’intérêt à 50 % en mars de cette année, contre 8,5 % l’année dernière.
Pour l’instant, ce resserrement des taux n’a pas freiné la perte en valeur de la livre turque, celle-ci chutant de 35 % par rapport au dollar depuis le début des hausses de taux en juin. Comme vous le voyez ci-dessous, la valeur de la devise s’est effondrée de plus de 80 % par rapport au dollar en 5 ans.
La pression contre la livre turque continue en raison de la fuite des épargnants, en quête de sécurité, via des achats de dollars, ou des actifs comme l’or. De plus, le gouvernement accroît la pression contre la livre avec des programmes de protection des épargnants contre la dévaluation.
Ainsi, depuis décembre 2021, ce dernier promet aux citoyens des protections au travers des banques – sous contrôle des autorités – qui compensent la perte de valeur des comptes en livres turques. La chute de la livre depuis la mise en place de ce programme entraîne d’ailleurs un coût pour les banques. Et logiquement, si le programme est arrêté, le pays risque une fuite de l’épargne vers le dollar ou l’euro, ce qui poserait problème à des banques qui manquent actuellement de devises étrangères.
En anticipation de cette fin de programme, les banques achètent actuellement des dollars et vendent des actifs ou de la livre turque, ce qui contribue à la pression contre cette dernière, … et empire le problème pour les banques.
À présent, le gouvernement turc garantit plus de 100 milliards $ de dépôts. Tout arrêt du programme pourrait ainsi entraîner des retraits de dépôts en masse, et l’évaporation des réserves de dollars de la banque centrale.
Selon Almayadeen,
“Dans un entretien avec des investisseurs étrangers, [le ministre des Finances] Mehmet Simsek a montré son profond désaccord avec le mécanisme de protection de l’épargne en livre turque.
Selon M. Simsek, le gouvernement a commis une erreur avec la création du programme…
…Bloomberg rapporte que les banques nationales ont vendu 2,3 milliards $ d’actifs pour répondre à la demande de dollars pour les comptes protégés contre les variations du cours de la livre.”
Bourse : apparences de performance
En dépit des dégâts pour les épargnants, la création monétaire provoque aussi des gains sur les marchés des actifs. En effet, face à la dégradation de la livre turque, les gens cherchent des sources de protection, et dépensent donc leurs livres turques en achetant des devises étrangères – en particulier le dollar – ou de l’or … et des placements dans la Bourse. Les hausses de taux par la banque centrale réduisent, par contre, les placements dans la pierre.
Cette dévaluation de la devise crée un « sentiment de croissance » des entreprises : les actions en Bourse font des gains. Ainsi, l’indice du marché-action turc, le BIST-100, génère plus de gains que le S&P500, en hausse de 19 % depuis le début de l’année.
Selon CNN :
“En dépit des difficultés économiques, le marché-actions de la Turquie représente un point positif. L’indice des actions turques, le BIST-100, a grimpé de 19,8 % depuis le début de l’année 2024, ce qui est plus élevé que les 8,5 % de gains du S&P 500 sur la période. Cela en fait l’indice le plus performant du monde, après le Nikkei 225 du marché de Tokyo.”
La presse présente les résultats en livres turques, sans ajustement pour l’impact de la dévaluation de la devise. Par contre, la comparaison de la Bourse avec le prix de l’or montre en réalité cette source des gains : la création monétaire. En livres turques, l’indice BIST-100 grimpe de 819 % sur les 5 dernières années, comme vous le voyez ci-dessous :
En revanche, le prix de l’or en Turquie grimpe de 907 % sur les 5 dernières années ce qui est visible sur le graphique suivant :
En pratique, la performance des actions provient d’une chute en valeur de la devise et non d’une amélioration des résultats des entreprises via une hausse de ventes ou une amélioration de la productivité par exemple.
Par ailleurs, l’or offre plus de protection contre la dévaluation de la devise que les actions en Bourse !
Comme en France – avec les records du CAC 40 – la presse voit dans la performance des actions un signe de progrès. Mais en réalité, la dévaluation de la devise crée une apparence de records, dans les résultats des entreprises et les cours de la Bourse.
Ruée vers la sécurité
Les épargnants cherchent des alternatives à la livre turque. Cette fuite est directement profitable aux changeurs d’argent et aux vendeurs d’or.
Comme le rapporete CNN :
“Afin de protéger leurs épargnes, les gens se rendent aux marchés de l’or au Grand Bazaar, avec tout ce qu’ils ont – que ce soit de petites économies, ou des valises remplies de billets -, explique Omer Tozdum, un courtier de l’or…
Les gains dans les actions en Turquie sont en partie dus à une ‘frénésie’ chez les investisseurs turcs pour acheter des actions et préserver la valeur de leurs liquidités, explique Jacob Grapengiesser, directeur du gérant de fonds East Capital…
Le centre d’Istanbul est parsemé d’échangeurs de devise étrangère, et de vendeurs d’or – dans certains endroits, vous en trouverez à chaque coin de rue. Beaucoup d’entre eux portent des affiches ‘sans commission’, ce qui peut être le cas si vous avez des dollars. La plupart des changeurs près du bazar historique proposent des dollars à des cours plus avantageux que le taux de change de marché, afin de répondre à la demande croissante.”
Comme en France, le gouvernement turc annonce des économies. Il mène – en apparence – une lutte contre la chute de la devise via des hausses de taux.
Le président turc, M. Erdogan, annonce : “Nous avons mis en pace notre programme de moyen-terme avec détermination. Nous évitons les mesures populistes qui pourraient ajouter un fardeau au pays, à notre nation, et aux générations futures. Nous allons commencer à voir des résultats positifs de notre programme économique, avec une amélioration à l’inflation.”
La protection de la devise requiert sans doute bien plus de hausses de taux d’intérêt, et de resserrement des déficits du gouvernement. En revanche, les baisses de dépense (avec le gel du salaire minimum et des pensions, par exemple) nuisent à la popularité des dirigeants – et mènent à des défaites aux urnes.
Comme en France, les dirigeants font des coupes de budget pour la forme et font surtout de la communication dans la presse. Le gros des dépenses et des déficits reste en place.
La chute de la devise crée une apparence de richesse, avec des hausses de bénéfices et de cours des actions. L’attrait de gains en surface mène les autorités à plus de déficits et de dévaluations à l’avenir.
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Le // qui est fait avec la situation française est édifiant, et incite à imiter les turcs…
Article mal écrit dont la seule justification est la dernière phrase : abonnez-vous à ma feuille de choux 🙁
Dès le début, c’est n’importe quoi: ce n’est pas « une poignée de villes » que l’opposition a remporté haut la main, mais plus de 80% du tissu économique du pays. Et les dirigeants n’ont pas subi un « revers » mais carrément été mis à la porte.
Pour ceux qui sont arrivés au bout, voici quand même un minimum d’explications parce que même en sachant de quoi il est question, je n’ai pas réussi à comprendre ce qu’il raconte…
Pour éviter les sorties de devises, l’état offre en Turquie un placement assez particulier. Vous allez à la banque et vous placez votre argent à 50% (jusqu’à 65% !). Si vous les placez pendant 6 mois, vous avez 1% en plus et pour 1 an, 2%.
A la fin, on fait les comptes et si la baisse de la livre turque est plus importante que les intérêts accumulés, l’état vous rembourse la différence. Comme c’est toujours le cas, en fait, vous placez vos livres turques en $ à taux zéro… Ce qui est toujours mieux qu’un placement en livre turques qui sera complètement bouffé, et par l’inflation (plus de 150% en réalité) et par la baisse de la monnaie face au $…
Du coup, il y a plus de 100 milliards de $ de placements de ce type dans les banques…
Quant à la soit disant croissance de la bourse qui n’en est pas une en réalité. Eh bien, elle est quand même de plus de 17% en $ sur l’année (iShares MSCI Turkey ETF) ce qui n’est pas si mal pour un pays qui part complètement en c….
Moralité de l’histoire, ne vous abonnez pas à sa newsletter et faites vos recherches vous-même 🙂
les dirigeants n’ont pas subi un “revers” mais carrément été mis à la porte
Enfin, bon, que je sache le gouvernement n’a pas été renversé… Faut pas se tromper d’élection non plus, d’ailleurs Istanbul, Ankara et Izmir étaient déjà dirigés par l’opposition, ce qui n’a pas empêché le « sultan » d’être réélu.
elle est quand même de plus de 17% en $ sur l’année
Et l’or sur la même période ? Ce n’est pas parce que la livre turque se casse la gueule plus vite que le dollar n’est pas lui aussi sur une pente descendante…
Les vendeurs d’or le vendent peut-être bien cher avec une belle marge mais s’ils sont payés en livres turques? Comment se couvrent-ils pour racheter du stock à vendre avec une monnaie aussi fondante ?
A moins bien sûr qu’ils n’acceptent que des monnaies « sérieuses » (on ne rigole pas dans le fond, je vous vois), encore au moins de réputation ! Mais les changeurs doivent aussi et alors calculer le différentiel à combler.
L’or ne doit donc pas être bon marché pour le chaland local.
Si tout le monde le cherche, c’est qu’il doit être meilleur marché que le reste…
Le parallèle avec la situation Française est assez crédible. Mais les gens « ordinaires » de partout savent que mieux vaut prendre ses précautions quand les difficultés s’annoncent…Et l’or n’est bon marché nulle part aujourd’hui.
Si l’on oublie pas que la Turquie est une république islamique à peine déguisée, on comprend aussi mieux la fascination pour l’or !
Les médias nous ont toujours présenté la Turquie des villes, celle ou l’on voit des filles en jeans voire en jupe courtes… C’est une illusion de surface,tout comme celle des mécanismes financiers à l’occidentale, que les privilégiés locaux connaissent bien et appliquent comme ils les ont appris.
Mais on doit comprendre aussi que le résultat d’élections dans les villes n’est pas forcément celui d’un pays et que dans un pays islamiste, les élections ne sont qu’un des moyens pour être mieux acceptés dans les structures internationales et mieux les phagocyter.
Le plan de société islamiste s’inscrit dans l’éternité et est bien plus résilient que nos sociétés modernes devenues éphémères.
Et ce ne sont pas des difficultés financières qui peuvent le faire couler, elles le renforceront plutôt, contrairement à ce qui peut se passer chez nous quand arrive la faillite.
Quoiqu’il se passe en Turquie, ce ne sera jamais pour nous une bonne nouvelle.
Entretien avec Charles Gave , à écouter surtout à partir de 00:43:00
https://www.youtube.com/watch?v=IiZ0jB_LiWs&t=3114s
Intéressant, j’avais regardé comme souvent.
Mais il parle des crétineries pseudo-écolos et de leurs conséquences économiques, pas de la Turquie…
Heureusement que nous ne vivons pas cette situation en zone euro, grâce à une gestion saine et rigoureuse de la monnaie ! 😀
Inutile d’acheter de la relique barbare, investissez en assurance-vie ! 😉
Bon, je pense qu’on peut se sacrifier en France pour aider nos amis turcs : envoyons Burno pour gérer leur budget !
Et « FIttal » (réunissez les 2 premières lettres) pour les empapaouter
Non, il faut le garder, Burno, c’est le meilleur : il a tué l’économie russe et grâce à lui, la France vit de nouveau les 30 glorieuses. Gloire à lui !
En France, on a déjà un Mozart de la finance mais je viens de me rendre compte qu’on a aussi un Mozart de l’économie.
Quelle chance !
On a plutôt 2 gros molards
En attendant l’or grimpe.
On en a déjà parlé 😉
Quand l’or grimpe, l’argent grimpe, la bourse grimpe, le pétrole grimpe, le bitcoin grimpe, etc, peut-être qu’on peut dire plutôt que c’est les monnaies fiat qui se cassent la gueule, non ?
D’ou mon interrogation sur le modèle économique des vendeurs d’or turcs… 😛
En tout cas le modèle économique doit fonctionner, y’en a partout des vendeurs d’or.
Cela m’étonnerait fort qu’ils vendent à perte.
L’or ne grimpe ni ne baisse jamais. Il est par définition toujours à la même valeur. C’est cette valeur exprimée dans tout un tas de billets qui varie, pas l’or…
C’est une vision assez simpliste.
Quand le cours monte de 20% en 6 mois il monte ou rattrape, au choix, et si 3 mois plus tard il a reperdu 1/3 de la progression précédente il a bien perdu de sa valeur.
Vu depuis 1971, en moyenne il ne fait que progresser ou maintenir une certaine valeur bien que celle-ci soit inférieure à sa valeur supposée.
Avant 71 pour 35$ vous aviez une once.
Quel était le montant de $ en circulation à l’époque et quel est le montant en circulation aujourd’hui, je parie qu’il est 1000 fois plus important aujourd’hui alors que le cours de l’or n’a monté que dans un rapport de 65.
Donc quand vous dites « ne baisse jamais » vous pouvez rajouter que sa valeur / rapport au $ va en s’amenuisant fortement.
@Roanna: Visiblement,le concept de relativité vous pose problème… C’est l’ascenseur, le $, qui bouge, pas l’immeuble, l’or.
Je ne sais pas ce qui échappe à qui quand tout est relatif.
De toute façon vous n’arriverez jamais mais alors jamais à expliquer le pourquoi de la baisse du cours de l’or pendant certaines périodes.
Pourtant, il y en a qui l’expliquent pas trop mal…
« y en a » et durru, ceux qui expliquent tout et comprennent tout.
« vous n’arriverez jamais mais alors jamais à expliquer le pourquoi de la baisse du cours de l’or » ou son symétrique qui est la hausse du $ puisque vous semblez en faire une base inébranlable.
Parce que les monnaies fiat comme le $ sont essentiellement volatiles car basées sur la confiance.
L’or aussi a des périodes où il est volatil. Il suffit de le comparer à « un panier moyen de marchandises » pour s’en rendre compte.
@ Miniac
Pas mal la métaphore de l’ascenseur 😀
Bonjour,
Il y à boire et à manger dans cet article. Le parallèle entre le CAC 40 et le bist 100 me semble assez osé.
Les résultats des entreprises du CAC40 sont bien en hausse, et principalement dans des marchés étrangers (us et chine). La création monétaire ne me semble pas jouer directement ici.
Je sens depuis quelques articles effectivement une volonté de pousser la newsletter actions, c’est tout à fait normal, attention toutefois à ne pas en faire trop
https://www.latribune.fr/climat/energie-environnement/energie-le-bouclier-tarifaire-n-a-pas-permis-de-redistribuer-les-surprofits-selon-la-cour-des-comptes-992960.html.
Si vous cherchez où est passé l’ argent
Question : en économie, j’ai appris ce qu’était un profit.
« Gain réalisé sur une opération ou dans l’exercice d’une activité : Cette entreprise a réalisé des profits importants. »
Mais alors, quelle est la définition d’un « surprofit » ? 😀
Des profits que la taxation en vigueur, bien que pas piquée des hannetons, n’écornera pas suffisamment !
[je sens que j’ai le niveau pour postuler à Bercy]
hélas non vous n’avez pas inclus les termes « intérêt général » et » réchauffement climatique »
J’ai appris plein de mots depuis le règne du mignon: les « supers profits » par exemple. En économie j’ai beau cherché, je ne vois pas ce que c’est – mais bon, vu le niveau en économie en grance ça passera crème.
Il y a aussi »l’ultra droite ». Là encore, je cherche ce que ça peut bien être mais je ne vois pas trop. Et puis est-ce « l’ultra droite » qui a décapité des profs et tué des prêtres dans leur propre église?
Il y a aussi des formules magiques et incantatoires qui justifient tout: « réchauffement climatique » en est une. En son temps, il y avait aussi « crise sanitaire ». A présent il y la « sainte cause Ukrainienne » qui peut tout justifier. Ukrainiens qui rappelons-le s’il en était besoin se battent pour nous et notre liberté (vu sur la Pravda).
Plus anciennement, il y avait le trou dans la couche d’ozone qui a longtemps eu son moment de gloire..
Un superprofit est l’encaisse d’un roublard qui attrape un pigeon en lui promettant des gains mirobolants et qui se barre incognito avec la mise du pigeon.
Mais qui est donc ce pigeon ?
Le pigeon ou les pigeons je ne les connais pas mais par contre les escrocs sont connus de tous. Je parie que vous en connaissez certains.
Comme le monde se scinde en 2, les pigeons et les prédateurs, une fois que vous avez identifié les prédateurs par déduction vous connaissez les pigeons. C’est comme en mathématiques si vous n’arrivez pas à prouver qu’une relation est bonne il suffit de prouver qu’elle ne peut pas être fausse.
Si vous voulez parler du raisonnement par l’absurde, ce n’est pas tout à fait ça, et dans votre cas il faudrait déjà que la prémisse soit vraie
C’est vous qui introduisez l’absurde alors prouvez moi donc par l’absurde que ce j’ai dit est faux.
La prémisse est déjà fausse
Il y a une énorme différence entre la France et la Turquie: l’indexation des salaires sur l’inflation…
Et il y a un énorme non dit dans cet article: les attaques extérieures sur la monnaie turque pour contraindre Erdogan à rompre avec Moscou…
Mais bien sûr…
Tout comme la loi de ’73 qui est le complot de la juiverie mondiale contre l’état français.
Parce que ce n’est pas Erdogan qui a fait exploser les déficits et fragilisé la monnaie du pays.
Bien sûr.
@duru. L’un n’empêche pas l’autre, cf l’attaque de sorros sur le serpent monétaire en son temps…
C’est confondre causes et conséquences.
Soros a seulement profité d’un contexte qui n’avait aucun rapport avec ses actions.
Bien sûr, tous les pays qui s’opposent au « grand frère » finissent par une révolte colorée. Suivez le Niger, l’Arménie, le Soudan, l’Iran, le Vénézuela…. la liste est longue comme un bras
C’est amusant de mettre le Venezuela ou le Soudan sur la liste…
Pourquoi pas le Cuba ou la Corée du Nord, tant qu’on y est ?
Dans ma langue maternelle, il y a un nom pour ceux avec peu d’idées, mais fixes.