G20 : une souris qui cache un éléphant

Voilà voilà, le G20 se termine et tous nos grands timoniers se filent des claques dans le dos, ou, comme Sarkozy, jouent à l’école des fans en distribuant la même note à tous les acteurs : tout le monde a gagné, c’est génial, formidable et supayr, la finance est domptée et le monde va enfin repartir de l’avant.

Mais une fois retombée l’ivresse des réceptions à 400.000 euros (ou 2 millions ?) pour noyer le citoyen expatrié et oublier les disputes avec Chabot, une fois les paillettes retombées, il ne reste qu’une gueule de bois assez sévère et cette impression latente que finalement, Sarkozy ne fait plus recette.

Car au final et exactement comme sa version précédente, le G20 aura à nouveau accouché d’une souris. Dans la bouche de notre président, la souris a tendance à s’appeler Mickey et à vivre des aventures animées, rocambolesques et pleines de peps, mais ça reste une souris : si l’on en croit le locataire de l’Elysée, les paradis fiscaux sont en voie de disparition, la finance mondiale est enfin sur les rails d’une nécessaire et énergique régulation, et les bonus vont être soigneusement scrutés par tout ce que le gratin politique mondial compte d’emmerdeurs de dirigeants vigilants.

Si l’on prend le temps d’arrêter le court métrage d’animation fantaisiste que le président français nous joue et qu’on observe la réalité en face, on notera que les engagements du G20 sont tout sauf contraignants, les paradis fiscaux existent encore et la finance mondiale continue à ignorer superbement les coups de boutoirs de plus en plus microscopiques des politiques.

Et à bien y réfléchir, tout ceci est parfaitement logique, voire souhaitable.

Les paradis fiscaux continueront d’exister, notamment parce qu’ils sont bien pratiques pour ceux-là même qui prétendent vouloir s’en débarrasser. Il faut bien stocker quelque part les butins discrètement détournés des caisses publiques. En outre, ces paradis existeront d’autant plus que les contribuables des pays comme la France les fuiront tant qu’ils auront le sentiment cuisant de se faire détrousser par des politiques se foutant éperdument de l’économie.

La finance continuera d’ignorer les gesticulations politiques : les politiques menées sont tellement décousues, précipitées et contraires à ce qu’il faudrait faire que leurs effets sont, actuellement, nuls et ont même tendance à amplifier le problème initial.

pittsburgh

Non seulement, la croissance ne repart pas, le déficit se creuse, mais le chômage continue de grimper, les entreprises de fermer et en plus, et surtout, la terreur des keynésiens qui nous gouvernent semble pointer le bout de son nez : des signes de déflation s’installent. Mécaniquement, cela se traduit d’ailleurs par une baisse des prix à la consommation :

Le déflateur du PIB se contracte pour l’ensemble de la zone euro et les prix à la consommation hors énergie et hors alimentation ralentissent partout et baissent même dans les pays comme l’Espagne et l’Irlande

Si l’offre de crédit est soutenue à bout de bras par de la création monétaire des états paniqués, la demande de crédit, elle, continue à diminuer, ce qui veut dire qu’on observe un profond changement dans l’esprit des foules : vivre à crédit, emprunter, c’est de moins en moins à la mode, et le remboursement des dettes semble de plus en plus d’actualité.

Et l’avenir semble forcer le point : le crédit va continuer à se déteriorer.

On peut aussi factoriser dans ce tableau les régalades de Dominique, le patron du FMI, qui a déclaré

« Les conditions financières se sont améliorées et le moteur de la croissance semble être en train de redémarrer » et avec une certaine prudence : « J’espère que le pire est derrière nous. Nous semblons avoir évité le désastre »

Et ça devient amusant, parce que – rappelez-vous – DSK avait admirablement bien trouvé le point haut boursier de mai 2008, à quelques 48H près, avant une vague de baisse sévèrement burnée, en déclarant le 15 qu’ « Il y a de bonnes raisons de penser que les institutions financières ont révélé l’essentiel (des dégâts), surtout aux Etats-Unis (…) Les pires nouvelles sont donc derrière nous. » …

Bref : non seulement la crise n’est pas terminée, les politiques n’ont absolument rien fait pour l’arrêter, mais ils l’ont empirée. Ce G20 aboutit donc sur un constat d’échec dans le passé et à la nullité des actions entreprises pour le futur.

Une souris.

Qui cache un éléphant. Et cet éléphant, c’est l’Iran. Il est d’ailleurs tellement gros et tellement au milieu du salon à faire des claquettes dans son joli tutu rose que … personne ne semble s’inquiéter réellement pour les biscuits de grand-mère sagement posés sur la petite table-basse près de laquelle notre pachyderme fait ses déhanchements suggestifs.

L’un de ses derniers déhanchements, on le sait, aura consisté pour le président iranien à incendier la France et continuer en douce son programme d’enrichissement d’uranium.

Un autre déhanchement, plus subtil, aura été de songer très clairement à passer ses réserves … du dollar vers l’euro.

Or, ça, c’est un marqueur assez pratique pour les déclenchements d’hostilités. Le précédent pays à avoir tenté pareille opération était … l’Irak en 2000. On se souvient de ce qui s’est passé ensuite.

Alors, pendant que la souris nouveau-né émet des petits couics stridents, les présidents en profitent pour mentionner l’existence de l’éléphant, histoire que tout le monde prenne conscience que sa gymnastique est bien prise en compte, et qu’il ne faut dès lors plus s’en occuper. Et ça marche : mis à part un ou deux blogueurs ici ou , l’éventualité de plus en plus solide d’une intervention (israélienne, américaine ou sous mandat de l’ONU) en Iran ne semble guère présente dans les esprits.

Les prochains mois promettent du mouvement.


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Commentaires18

    1. En tant que membre de Kiwi, j’affiche des articles qui, effectivement, racontent pour certain n’importe quoi, mais comme ce sont des gens biens et ouverts, je le fais et admets qu’ils puissent en penser autant de mes articles.

      C’est la force du libéralisme d’autoriser les développements socialistes ou collectivistes, force qui n’existe absolument pas réciproquement puisqu’on l’a déjà noté : les collectivistes n’aiment pas du tout les autres philosophies…

      Il est aussi amusant de constater que ceux qui veulent « dénoncer cette pensée » sont en général ceux qui en connaissent le moins. Je gage que c’est le cas pour vous aussi.

  1. Lulu

    En effet, tout les blogueurs ( et heureusement) ne sont pas tendre envers le néolibéralisme, ce fourre-tout d’idées basées sur la notion fondamentaliste que les marchés sont autocorrecteurs, qu’ils distribuent efficacement les ressources et servent l’intérêt général.

    Foutaises qui montre que vous n’y connaissez rien. J’avais raison.

    En cela, j’admire mes amis gaullistes ou souverainiste près à combattre cette autre « pensée » de droite que vous représenter, et je m’étonne par contre de votre manque de répondant vis à vis de nos réflexions.

    Réflexion est un mot un peu trop riche pour le marécage dans lequel vos fulgurantes niaiseries s’ébattent.

    On vous voit toujours geindre contre la droite actuel ( ce qui est étonnant) et la gauche ( parfois à juste titre),

    Réflexions typiques d’un hémiplégique.

    mais aucune proposition ou réel réflexions de politiques à menés, ou de réfutations économiques / sociétal des propositions de votre réseaux de « Kiwis », le débat est en quelques sortes morts.

    Je passe sur les nombreuses fautes d’accord, d’orthographe ou de grammaire qui parsème votre vide intersidérant. En gros, vous voudriez que je me fende d’un commentaire à chaque fois qu’un gaulliste ou un souverainiste émet un prout mental ? Mais, mon brave, j’y passerais mes journées ! J’ai autre chose à faire. Le gaullisme et le souverainisme, c’est, au mieux, un socialisme démocratique light, au pire un nationalisme chauvin un peu gras et totalement convenu. Dès lors, la plupart de leurs idées sentent le déjà-vu, déjà entendu, déjà essayé, déjà foiré.

    Ainsi, il y a peu, Pierre Aunac dans le Forum Pour la France, remettez en cause la pensée du premier des libéraux que fut Adam Smith http://www.forumpourlafrance.org/spip/RE-EXAMEN-DE-LA-THEORIE-DE-L-EQUILIBRE-par-Pierre-Aunac.html ; The Road from Mont Pelerin. The Making of the Neoliberal Thought Collective nous parlé lui de comment la pensée libéral s’est imposés; Laurent Pinsolle que j’évoquais en premier post critique lui aussi bien souvent le néolibéralisme, tout comme Nicolas Dupont Aignan . Et jamais je n’entends les néolibéraux parler de cela !

    Vous prenez Adam Smith comme référence, alors qu’il est tout sauf un néolibéral (terme qui ne veut plus dire grand-chose par les temps qui courent). Quant à Ducon-gnangnan, ses hauts faits d’arme parlent pour eux-mêmes. Il n’est pas grand-chose, et retournera dans les coursives poussiéreuses de l’histoire à force de prise d’âge, pour aller sans doute rejoindre Villepin dans l’aigreur et la morgue qu’une absence totale d’accès au pouvoir fourni aux hommes à l’égo surdimensionné… Enfin, n’étant pas néolibéral ou zigotolibéral, je ne me sens pas spécialement visé par les barbouillages approximatifs qu’on agite sous mes yeux.

  2. julito

    @ Lulu

    Vous le faites exprès, ou vous n’avez pas pris le temps de vous renseignez sur ce qu’est le libéralisme et les idées défendues sur ce blog ?

    « Marchés auto-correcteurs », « distribution efficace », « rationalité des acteurs de marché » ou « intérêt général » mieux satisfait par le marché (je pense que vous faites allusion à la « main invisible » de Smith) sont autant de tartes à la crème que seuls les anti-libéraux associent au libéralisme. Un libéral sérieux ne prétend pas que les marchés sont parfaits ou équilibrés, même s’il voit la supériorité de l’organisation de marché en matière décisionnelle sur les processus de décision centralisés. C’est comme la « concurrence pure et parfaite » et autre billevesée constructiviste pourtant associée à tort aux libéraux. Le libéralisme est avant tout une philosophie morale et du Droit, qui défend les individus contre l’oppression, bien avant d’être une théorie économique. Les éléments économiques du libéralisme ne sont qu’une implication de principes plus généraux, et existent plus par des considérations morales que par souci d’efficacité utilitariste. Ceux qui nous bassinent avec leur obsession du résultat, de la fin qui justifie les moyens, avec leur culte de l’argent qu’ils nous mettent à toutes les sauces, ce sont les collectivistes de tous bords.

    Lisez un peu Bastiat, Mises ou Rothbard pour apprendre d’auteurs libéraux un peu plus avancés qu’Adam Smith. Ce dernier avaient eu d’excellentes intuitions, mais sa pensée avait besoin d’être développée – nombreux aujourd’hui le présentent pourtant encore comme LA référence du libéralisme, comme s’il n’y avait eu aucun penseur libéraux après lui…

    Quant à la prétendue appartenance à « droite » du libéralisme, prenez la peine de lire quelques posts avant celui-ci, et vous aurez une explication de h16 sur ce qu’il pense de la ringardise de ce concept.

    En outre, comment pouvez-vous prétendre que la pensée libérale s’est imposée alors que si peu de choses que prônent les libéraux existent aujourd’hui ? Il est vrai que lorsqu’on n’arrive pas à fédérer autour de ses propres idées, il n’y a rien de mieux qu’agiter un épouvantail fantôme inexistant mais prétendu omniprésent, érigé en ennemi et contre lequel on tourne ses fidèles. Procédé pas très glorieux, mais utilisé lors de tant de moments de l’Histoire, comme le montre Hayek dans la « Route de la Servitude. »

    Je pourrais écrire encore des heures pour démonter toutes les inepties que vous écrivez, mais j’attends la plume plus adroite de notre hôte pour vous refiler le camouflet que vous méritez

  3. Hoho

    > Et jamais je n’entends les néolibéraux parler de cela !

    Mais c’est quoi au juste un néolibéral ? Moi je suis libéral, libertarien, libéral conservateur, mais je n’ai pas la moindre idée de ce qu’est un néolibéral. Pouvez-vous me citer un exemple de néolibéral ? Ou me dire quelles seraient les différences entre néolibéraux et paléolibéraux ?

    Je pense que vous confondez avec le terme néo-conservateur, qui lui en revanche correspond en effet à quelque chose de bien précis outre-Atlantique, à savoir une sorte de gauchisation de la droite conservatrice américaine (plus d’intervention de l’Etat à l’intérieur et à l’étranger).

    > Et jamais je n’entends les néolibéraux parler de cela !

    Franchement, quel serait l’intérêt pour nous de réfuter les sophismes des gaullistes ? Les gaullistes sont, comme les communistes, des mort-vivants politiques qui sont restés bloqués dans les années 70. Aucun intérêt. Il est plus intéressant de s’intéresser à ce que font les socio-démocrates qui nous gouvernent, car eux sont réellement nocifs.

    Cela dit, il se peut que vous soyez réellement en quête de réponses (puisque vous êtes dans l’erreur :D) Je vous recommande dans ce cas « Libéralisme » de Pascal Salin, qui est une excellente introduction au libéralisme. Si, en bon gaulliste que vous êtes, vous vous intéressez plus aux aspects économiques et utilitaristes que moraux, « Capitalism and Freedom » de Milton Friedman est une bonne argumentation en faveur du capitalisme (mais attention dans ce cas à ne pas faire l’amalgame entre libéralisme et capitalisme). Et si vous voulez quelque chose qui sort un peu des sentiers battus, je ne peux que vous recommander l’excellent « Défendre les indéfendables » de Walter Block 😀

    Ah, j’oubliais le plus important ! Les gaullistes sont complètement obnubilés, plus que tous (à part peut-être ATTAC), par cette idée ridicule et fausse qu’est le protectionnisme. Dans ce cas, une bonne cure de Bastiat s’impose !
    Une autre lubie des gaullistes (comme des communistes), c’est le contrôle des banques et du crédit par l’Etat. La lecture de n’importe quel économiste « autrichien » fera l’affaire (Murray Rothbard, par exemple, est très clair ; sinon en langue française « La vérité sur la monnaie » de Pascal Salin est pas mal, bien qu’un peu trop technique).

  4. Hoho

    Qu’est-ce que vous n’avez pas aimé ? C’est un ouvrage qui donne une excellente définition du libéralisme. L’auteur développe son propos et donne de nombreux exemples, donc oui ça peut sembler un peu répétitif, mais les premiers chapitres sont remarquables. En ce qui concerne le style, ce n’est pas Bastiat, mais ce n’est pas trop mal.

    Peut-être trouvez-vous Salin trop radical ? C’est vrai que c’est un libéral pur et dur !

  5. jesrad

    Avant Smith il y a l’école de Salamanque (et bien d’autres encore avant, grecs par exemple), ou Mandeville (à qui Smith a volé la main invisible). Après il y a Ludwig von Mises, indétrônable, et tous les autres « autrichiens ».

    Au G20 on n ‘a pas non plus beaucoup entendu la Chine, la Russie, l’Inde…

  6. Toreador

    Salut H16, encore un qui n’a rien compris au concept de tolérance d’autrui. Je ne suis pas d’accord avec ton billet. Alors si j’ai le temps, je te plaque au sol !

    Avec plaisir, cher Toré. D’autant qu’en l’occurrence, la politique étrangère n’étant pas mon fort, j’ai peut-être oublié le chameau qui buvait le thé dans le fond du salon, ou le tigre qui fumait un cigare. Va savoir…

  7. FrédéricLN

    Moi avoir volonté tolérance pacifique face aux sauvages libéraux, moi venir dire « ô grand blogueur ! ton billet c’est très bon ! moi d’accord sur tout ! ».

    (et puis moi trop petite souris pour pouvoir bouffer tous les libéraux, vu que moi démocrate …)

  8. aliciabx

    vendredi, je publiais ceci :
    Les banques ressortent encore plus puissantes de la crise

    http://aliciabx.blogspot.com/2009/09/les-banques-ressortent-encore-plus.html

    Rien n’a changé, c’est même pire qu’avant.
    Ils auraient mieux fait de faire moitié moitié avec la population au lieu de tout donner aux banques.
    Au moins, les gens auraient relancé l’économie.
    Je pense que c’est une vraie boulette de leur part. Surtout que les banques ne jouent pas le jeu.
    Ce sont elles et l’argent qui mènent la danse et rien ne changera tant que les règles ne seront pas changées.
    Mais ce G20 vain a plus vocation à rassurer les populations. On leur fait croire que l’on s’occupent de la crise que personne n’a vu venir.
    Et, là, les économistes ont montré leur incompétence comme les politiques.
    Même certains internautes néophytes avaient prévu la crise, c’est dire…

    1. Si l’argent avait été donné directement à la population, il aurait été thésaurisé aussi sec (c’est ce qui s’est passé avec les premières mesures de Bush: 200$ en moyenne par foyer qui … n’ont pas été dépensés) et qui aurait donc gonflé les dépôts des banques. En outre, la monnaie ainsi créée aurait directement fait de l’inflation alors qu’en passant par le circuit traditionnel, cette inflation est camouflée.

      Pour ce qui est des économistes, comme ceux qui conseillent les politiques sont keynésiens (Krugman, Stiglitz, …) le résultat est celui qu’on peut voir. Les « autrichiens », eux, bizarrement, ont vu venir la crise et ont tenté de se faire entendre. On ne s’étonnera pas de savoir qu’ils furent ignorés puisque prônant le retour à un état sobre et un équilibre des budgets.

  9. Pazmany

    Merci à l’Iran de sortir le G20 de son nauvrage. L’art de faire illusion de maîtriser la situation financière du monde alors que les pays les plus pauvres n’auront rien à manger cet hiver et que l’écocolie devra attendre encore !

  10. Flo

    Bah à peine 72 heures après la fin des réjouissances on ne trouve presque plus trace de l’évènement dans les médias remplacé par la victoire d’Angela (qui devra gouverner avec…les libéraux, horreur!) et les déboires de Roman en Suisse dont on se prend déjà à regretter que ce ne soit plus un paradis fiscal.

  11. adnstep

    « Et ça marche : mis à part un ou deux blogueurs ici ou là, l’éventualité de plus en plus solide d’une intervention (israélienne, américaine ou sous mandat de l’ONU) en Iran ne semble guère présente dans les esprits. » : j’en doute. Trop cher pour les budgets, même américains, surtout qu’on n’est pas encore sortis d’Afghanistan, selon les Anglais, qui ont quelque expérience en la matière ( http://www.journal.dnd.ca/vo8/no3/stringer-fra.asp ).

    Je verrai plutôt une guerre Sunnites-Chiites, entre les états arabes et la Perse, en prenant par exemple pour prétexte la défense de la minorité arabe sunnite en Iran.

    Pour le plus grand bien de nos économies (les ventes d’armes ont rapporté 6,6 milliards à la France en 2008, en hausse de 13% : enfin un secteur économique qui marche !)

    C’est pas faux : une guerre coûterait cher. La question est : combien coûte l’inaction ? Après, c’est de la spéculation 😉

  12. adnstep

    Puis-je suggérer, si techniquement faisable, de rajouter la possibilité d’être prévenu par mail en cas de nouveau post sur un sujet que l’on suit ?

    Je vais voir si un plugin existe dans wordpress.

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