Il aura donc fallu deux semaines pour qu’un des rares survivants du cimetière des éléphants socialistes s’exprime au sujet de la Règle d’Or proposée par Sarkozy alors que la France avait encore un espoir de garder son triple A jusqu’en mai 2012. Eh oui, il a fallu deux longues semaines pour que Martine sorte d’une léthargie comateuse et nous gratifie d’un gentil petitlong texte d’opinion dans Le Monde.
Comme je suis quelqu’un de prévenant, je vous encourage à ne pas aller lire le pesant billet d’opinion de la Martine et je vais vous en faire un résumé succinct ici. D’une part, ce serait dommage de passer trop de temps sur Le Monde, surtout pour y lire un album de Martine passablement rasoir.
Et d’autre part, cela sera l’occasion de se concentrer sur les morceaux de choix que nous offre la maire de Lille, secrétaire archéo-socialiste du Parti Officiellement Socialoïde, candidate malgré tout à la présidentielle de 2012 et toujours pas en retraite alors qu’elle a déjà 61 ans et s’est pourtant jadis battue pour un départ à 60…
Passons les premiers paragraphes où elle rentre dans le lard de Sarkozy en notant le culot du président de proposer une règle d’équilibre budgétaire alors que la dette a explosé depuis son arrivée. C’est de bonne guerre, la dette a bien explosé, c’est vrai, mais aucun gouvernement, fut-il socialiste, ne l’a réduite sur les 35 dernières années. Dans son envolée lyrique, l’aimable élue nous brode un conte merveilleux où les méchants de drwâte sont des paniers percés et les gentils degoche se font fort de tout ramener à l’équilibre. Elle parvient même à mêler Obamaa+ dans le dernier tas, ce qui est balèze sachant que le brave gars a fait péter tous les mauvais compteurs dans son pays.
Mais bref : ça se chicane un peu entre politicien, rien d’anormal.
Un paragraphe plus loin, on sourit de constater que notre amie Martine et allée prendre quelques cours d’économie et se rend bien compte que les hypothèses de croissance proposées par nos clowns de Bercy sont farfelues ; dès lors, les prévisions de rentrées fiscales (et leur augmentation de … 7% d’ici 2013) sont purement délirantes.
Oui, Martine, tu as raison. Et quand tu dis :
« Les résultats en France sont mauvais parce que la politique est mauvaise. Il faut en changer. Et il y a urgence.«
… on sent que ça vient du plus profond de ton âme pétrie de bonne politique bien bio, bien charitable, bien généreuse avec des morceaux de fruits de la croissance retrouvée dedans. Miam et slurp.
C’est dommage cependant que tout ton nouveau bagage théorique en économie te serve à proposer des trucs consternants un peu plus loin. Encore une fois, pour se critiquer les uns les autres, les politocards sont les premiers. Et pour faire concrètement, c’est le Sahara un vendredi midi d’août : pas un chameau.
Ok, tu proposes bien trois idéestrucs. C’est déjà bien, trois. Facile à retenir. Et puis, ça a quelque chose de biblique, cette proportion harmonieuse. Ca ressemble à ce délicat équilibre dans les balistes moyenâgeuses juste avant l’éjection de la grosse pierre qui va tout péter sur son passage. Là, c’est pareil.
Il en va ainsi de la défiscalisation des heures supplémentaires que tu entends supprimer. Bon. Admettons. Goutte d’eau, tout ça, mais bon : après tout, l’augmentation des impôts, c’est un truc officiel des socialauds de gauche (pour ceux de droite, ce sont les taxes). Mais dans la foulée, pouf, tu nous proposes … « un grand plan de création d’emplois pour les jeunes dans les secteurs de l’innovation sociale et environnementale. »
Patatras. Des emplois jeunes. Encore. On n’est pas encore sorti des TUC et des « soluces » qu’on nous ressort encore depuis 20 ans. Encore.
Encore.
Lassitude…
La deuxième mesure se comporte de la même façon : d’un côté, « abaisser à 20 % l’impôt sur les sociétés des entreprises qui réinvestissent leurs bénéfices » ce qui est une bonne idée, et de l’autre, « l’augmenter sur celles qui privilégient les dividendes » est juste idiot et va continuer à gréver un peu plus le capital dans le pays, chose dont nous manquons cruellement (surtout en période de crise). Inciter les entreprises à se barrer est une méthode douteuse pour assainir les finances.
La dernière proposition est parfaitement habituelle en ces temps de campagne puisqu’il s’agit « de réduction véritable des niches fiscales. » On pourrait presque applaudir si l’on était sûr que cette réduction se terminait par une remise à plat du code fiscal pour une parfaite équité des citoyens, un code lisible et la fin de l’incertitude fiscale permanente dans laquelle vivent les Français et notamment ceux qui prennent des risques ; mais la longue habitude des pipeaux politiciens nous laisse voir la terrible réalité : Martine va supprimer quelques niches impopulaires, et … ce sera tout, pour quelques millions d’euros.
Quant au final grandiloquent, il exaspère ; Martine nous propose « sa » règle d’or, qui, après lecture, s’avère plutôt du même bois que celui dont on fait les langues, puisqu’elle veut attribuer les bénéfices de la croissance retrouvée à « 50 % pour le désendettement, 50 % pour les investissements ».
Oui. Bien sûr.
La croissance magnifique qu’on va dégager avec un pays matraqué sous les taxes, les impôts et les troubles sociaux. Et les bénéfices de budgets équilibrés parce que ce que personne n’a fait en 35 ans, Martine va le faire… Ce qui l’oblige au passage à trouver plutôt 150 milliards que 50 pour redresser les comptes.
On y croit.
La réponse de Pécresse est à l’avenant, finalement : « Martine elle dit rien que des bêtises et puis d’abord on fait mieux avec Sarkozy, na d’abord. »
Groupie, ça a du bon et ça ne mobilise qu’une toute petite partie de l’encéphale.
Au fait, vous ne savez pas sur quoi travaille Pécresse ? La rumeur voudrait qu’elle soit ministre du Budget. Elle doit s’ennuyer ferme. La dernière fois que le pays a eu un vrai budget, c’était en 1974 et ça ne s’est plus reproduit depuis.
Le seul, finalement, a expliquer le programme qui va vraiment se produire, c’est le petit Morin, qui « préconise » un effort fiscal. Il ne sera bien sûr pas élu (à cause de ça et de son insignifiance, surtout).
Mais soyez sûr qu’il sera entendu par tous.
Les impôts vont s’abattre sur les Français aussi sûrement que la mousson sur les rizières lorsque les gros nuages chargés d’eau percent dans un grand roulement de tonnerre.
Et les gouttes seront grosses.
vous oubliez de dire le plus important : papy delors le papa de martine est devenu a 88 ans son conseiller pour l erection presidentiel, on avait pu constater que plus jeune ou moins vieux il bandait deja mou, mais maintenant en plus il sucre ses fraises des bois.
martine va etre bien entoure entre papy gateux et tariq ramadam.
je crois que je vais voter pour elle, plus vite la france s ecrasera comme une bouse sur la paille plus vite on pourra envisager d autres solutions
« Martine et allée prendre quelques cours d’économie »
Y a une chtite faute !
Excellent post !
Deux commentaires. Je cite :
« On pourrait presque applaudir si l’on était sûr que cette réduction se terminait par une remise à plat du code fiscal pour une parfaite équité des citoyens, un code lisible et la fin de l’incertitude fiscale permanente dans laquelle vivent les Français et notamment ceux qui prennent des risques ».
Le « notamment » me semble superflus. « parfaite équité » me semble non seulement nécessaire mais suffisant, aller plus loin ne peut qu’en altérer l’idée.
Je cite :
« C’est de bonne guerre, la dette a bien explosé, c’est vrai, mais aucun gouvernement, fut-il socialiste, ne l’a réduite sur les 35 dernières années. »
Le « mais » là aussi me semble superflus. Ca donne l’idée d’une certaine tolérance. La tolérance à la nuisance généralisée est-elle admissible ?
Aussi il me semble qu’au contraire une analyse d’appui ou une référence rapide à un post qui analyserait où sont réellement partis les 600 milliards de dette supplémentaires déversés lors de cette « crise » semblerait plus objectif, ne prenant pas partie ni pour un Etat mensonger, ni pour un système monétaire fallacieux, les deux jouant un moteur à deux temps qui ne fait qu’un seul perdant certain = la liberté.
Amha…
Le « notamment » veut surtout dire qu’en fait, un impôt égal pour tous à 0 est le but ultime.
Quant au « mais », il veut dire « c’est bien beau de taper sur Sarko, car il est vrai que la dette a bien explosé, MAIS les socialistes n’ont pas fait mieux » ce qui tempère non pas l’acceptation de la dette mais la porte de l’argument d’Aubry.
Moi qui pensais que la seule utilité des groupies était de les sauter après les concerts, on m’aurait donc menti. Si on leur demande maintenant aussi de penser, ce pays est plus que foutu.
Oui Martine parle de règle d’or d’ailleurs le grand cheval de bataille dans la reste de l’Europe parce que l’Allemagne l’a fait et on croit que sa réusit vient de là.
Pour mémoire le budget de la SECU posède déjà cet règle depuis 20 ans avec le succes que nous savons donc pourquoi pas pour le budget de la nation.
Notre Bernard Tapie en tant que ministre des villes, Nanard avait bien proposé de rendre la pauvreté anticonstitutionelle.
Pourquoi pas les guerres le diable et le socialisme tant qu’on y est.
Décidément, de tous vos billets depuis 2005, les socialos de gauche vous font produire les meilleurs.
Obamaa+ 🙂 Je la retiens celle-ci ^^
J’ai vu ailleurs qu’elle propose aussi une taxe sur les transactions financières de 0.05% censée ramener 200 Milliards par an.
Du coup je me suis demandé, et d’un, ce que c’est pour elle une transaction financière (si jamais elle pense paiement CB et virement bancaires, on est mal) et de deux, comment elle sait combien il y a de transactions financières par an???
Enfin bref, on remarque tout de même que les socialistes ont mollement remarqué qu’il y a un léger problème de dette. C’est déjà une sacré performance en soit, un peu comme si un addict à l’héroïne pure prenait conscience de sont addiction morbide.
Mais de là à espérer qu’il en sorte quoi que ce soit qui pourrait être à la hauteur de l’enjeu… Même les petits ne croient plus au père Noël!
moi j ‘aime bien la phrase citée de Martine : « nous affecterons 50% des bénéfices de la croissance retrouvée au désendettement et 50% à l’investissement … ».
traduisons : si (par le plus grand des hasards, il y a croissance (pendant combien de temps ? ) réalisée par LE SECTEUR PRIVé et si il reste des bénéfices au dit secteur privé après imposition, nous les taxerons sauvagement pour désendetter à la marge le SECTEUR PUBLIC et investir (ahh, je m’étrangle en me forçant à accoler gouvernement et investissement) dans des emplois jeunes à la con inutiles et sous payés … qui resteront à la charge de la fonction publique à vie même si la croissance miraculeusement retrouvée s’évanouit bien vite …
sérieusement, je prédis un grand exode national pour bientôt encore qu’il soit déjà commencé … entreprises, jeunes diplômés puis mois diplômés … resteront les inutiles … qu’on mettra tous au gouvernement …
vous voulez dire le même secteur public qui finance la construction d’autoroute, de ligne de chemin de fer etc avant de le passer au privé pour trois fois rien ?
Oui, oui.
le même secteur public qui investit dans la formation, avec comme résultat l’exode des jeunes diplômés, qui investit dans la santé, avec une espérance de vie en bonne santé à 73 ans, soit le plus médiocre de l’OCDE, qui depuis 40 ans a comme priorité absolue la réduction du chômage .. avec le résultat qu’on connait …
J’ai du mal avec la cohérence de votre point de vue. Soit la formation française est déficiente, auquel cas il y aurait peu d’exode puisque les autres pays ne nous voleraient pas des deuxièmes couteaux, soit elle est performante et ce sont les sociétés françaises qui ne proposent pas les salaires et les postes qui conviennent.
l’espérance de vie en bonne santé est un indice de l’UE et non pas OCDE, et il ressort à 64 ans en France, loin d’être la mauvaise élève que vous décrivez, l’Allemagne, l’I
Pour le chômage j’imagine que vous n’imputez pas l’entière responsabilité de ce fléau au Secteur public.
Petite remarque enfin, vous feriez des marchés publics comme moi, vous constateriez aussi pourquoi le secteur public est endetté. Les marges commerciales sont conséquentes, croyez moi…
Les entreprises privées passent aussi des marchés et ont aussi à subir les marges de leurs fournisseurs. Elles ne sont pas toutes endettées à mort, loin s’en faut. Cette explication n’en est donc pas une. Ce n’est même pas une excuse.
Pour l’endettement « à mort » tu parles probablement de l’État. 75% de l’investissement national est porté par les Collectivités locales dont le taux d’endettement (70% des ressources totales) n’est pas au niveau ni des ménages (79%) ni des ANF (130%).
Pour les fournisseurs, je te raconterai bien les entourloupes juridico-financières qui nous sont tendues chaque jour mais je crains d’être trop long…
« vous voulez dire le même secteur public qui finance la construction d’autoroute, de ligne de chemin de fer etc avant de le passer au privé pour trois fois rien ? »
Ce n’était pas un cadeau du secteur public, simplement un besoin urgent de cash causé par sa mauvaise gestion (notamment les frais d’amortissement qui n’ont pas été provisionnés). Un peu comme si je créais une entreprise de déménagement et ne comptais que les frais d’essence de mon camion, en oubliant qu’il faudra le remplacer un jour.
Il n’empêche que depuis 1981, chaque fois que les socialistes de droite ont été aux affaires, la dette a explosé alors que la gauche l’a stabilisée. (cf. l’article avec les chiffres d’Aurélien Véron sur Contrepoints)
J’avais trouvé un article expliquant que la droite faisait exprès de creuser les déficits pour emmerder le PS. En fait, c’est plus simple : la drouache est fondamentalement socialiste (elle n’a jamais été libérale, n’en déplaisent à certains libéraux) : elle n’a jamais remis en cause les « zaquis sociaux » de la gauche.
Exactement. Avec une mention spéciale pour Jacques Chirac, le spécialiste du mouvement immobile.
La droite Française à deux tares (principales) : elles est constructiviste d’un part et souffre d’un complexe d’infériorité vis à vis de la gauche d’autre part. Donc sa partie constructiviste la pousse à intervenir tout azimut dans l’économie (faire des grand champions, renforcer les monopoles, « piloter » l’économie…et autre stupidités) tandis qu’elle s’ingénie à ne toucher à aucun zakisocio pour bien montrer qu’elle est « meilleure » que le gauche. Voici la recette de la droite pour parvenir à des résultats encore pire que ceux de la gauche…
Arrêtons de parler de gauche et de droite comme s’il y avait deux bords. Nous n’avons aujourd’hui qu’un seul modèle : celui de l’Etatisme, cause de notre faillite actuelle. Personne ne voulant sortir de ce paradigme, nous boirons le calice jusqu’à la lie.
ah bah caaaliss
exact estienne
Tût,tût ! Liriez-vous de trop les journaux progressiste pour finir par en avoir les même tics de langage ? Madame LE maire de Lille eut été plus correct !
Excellent billet, H16. Cette classe politique est vraiment consternante.Mais est-ce si surprenant , puisqu’ils sortent tous du même moule ?!
Merci de nous faire rire dans de telles circonstances .
On a le choix :
> la mère de Lille
> la merde de Lille
mais certainement pas la maire de Lille.
Toutes ces « écrivaines », « auteures » sont d’un laid terrifiant. Mais évidemment, le progressisme et le bon goût …
D’ailleurs, c’est un des buts du progressisme, qu’il atteint très bien, de détruire le goût.
En effet, nous ne pouvons être égaux dans le bon goût. En revanche, avec beaucoup d’efforts, nous pouvons devenir égaux dans le mauvais goût. Toujours cette haine des progressistes pour tout ce qui se distingue, dépasse, sort de la masse.
Il suffit de regarder la photo d’un bal de 1911 et d’une boite nuit de 2011 pour constater quels merveilleux progrès nous avons faits dans le mauvais goût et, donc, vers la Sainte Egalité.
Bien vu !
Il m’arrive souvent aussi de comparer ces progressistes à ces mouches qui privilégient le linge blanc et propre pour y laisser leurs souvenirs indélébiles.
Pas besoin de remonter si loin dans le temps : il suffit de regarder les films français des années 50 ou 60 pour se faire une idée de la dégradation de notre cadre de vie et de nos « valeurs ».
Il s’agit bien évidement d’un nivellement vers le bas.
P.S. La cravate est en train de disparaître des plateaux TV. ÇA fait déjà quelques années que je me demande quand nous verrons le Président de la République prononcer un discours dans un premier temps sans cravate, puis sans veston, puis en jean et enfin en survet …
Normal, le bon gout est un outil d’oppression du grand kapital.
Sur les conclusions en matière de taxation des entreprises qui augmentent les dividendes, H16 c’est un peu faiblos. Cela fait bien longtemps que la bourse ne sert pas à l’investissement, seul 5 à 10% des investissements sont financés par émission de titres, le reste l’est par bête emprunt. Cela sert d’avantage à manger des proies quand c’est possible…
Mais dis moi, les dividendes versés, les gens en font quoi ? Matelas ? Bas de laine ? Champagne et putes à gogo ?
Je doute fortement que les petits porteurs les réinvestissent sur le long terme. J’imagine plutôt qu’il s’agit d’un revenu de complément pour la retraite. Mais les putes et le champagne c’est bien aussi.
Revenu de complément ou pute et champagne, au final, c’est donc utilisé. Si tu supprimes ça, tu as mécaniquement des effets adverses.
https://www.contrepoints.org/2011/08/17/41027-un-sophisme-economique-de-plus-pour-2012
Ce raisonnement qui veut que le capital investit soit rémunéré ne me gène pas, au contraire. La vraie question est celle de la hauteur de cette rémunération.
Quand existait un risque sur le porteur de capital, je veux bien que l’on soit parfois avantageusement rémunéré d’avoir su prendre ce risque. Quand la liquidité quasi instantanée permet d’éviter le risque voir même de menacer de cette liquidité pour obtenir des ROE indécents, là c’est moins ma tasse de thé…
trop compliqué son programme a martine encore une nouvelle usine a gaz qui punira les entreprises pas sages!ça en dit long sur l’estime que les socialistes(et les français) portent a l’entreprise.il me semble qu’une entreprise qui ne réinvestit pas va droit a sa perte SAUF rente de situation.et ça martine n’en parle pas,martine reste sage.l’idée cachée de martine et de sa clique c’est bien sur de créer de nouvelles taxes.faisons un concours avec les candidats a la présidentielle:celui qui proposera le plus de taxes et d’impots.premier prix un week end de reve a fukushima(japon)