Les bienfaits de la crise
J’ai déjà noté que tout le monde ne perd pas forcément dans cette criiiise, avec plein de ‘i’ tant l’hystérie s’installe ; on notera d’ailleurs les yeux affolés de nos gouvernants lorsqu’ils nous en parlent, ce qui en dit long sur ce qui se passe réellement en coulisses. Pour Borloo, c’est différent : il a appris que les open-bars, d’après Roselyne, c’est fini. Les journalistes en mal de papiers, les blogueurs en mal de billets faciles, les hommes politiques, en mal de pouvoir et d’interventionnisme bien violent ont déjà commencé à retirer des marrons du feu. Mais ces événements profondément perturbateurs sont aussi l’occasion de tester des changements importants…
Embêtants sous-titres
C’est la criiiise : Christine Lagaffe admet finalement qu’on va bien s’en prendre un petit bout dans les dents ; au PS, on continue à se distribuer des baffes rhétoriques ou physiques ; et pour le reste, tout le monde, à commencer par les majors du cinéma ou de la télévision, se replie sur lui-même. C’est l’hiver, les enfants. Fini les galipettes !
Caraméliser tout le monde
J’ai régulièrement des échanges, des discussions plus ou moins vives avec mes proches sur l’actualité, et mon angle sauvagement libéral occasionne plus souvent qu’à son tour des débats qui pourraient virer à l’aigre si le bon goût, la politesse et une bonne dose de patience ou de chocolats ne permettaient d’arrondir les angles. Dernièrement, j’ai donc été fermement (mais gentiment) invité à me pencher sur l’éditorial, daté du 23/02/2009, du premier quotidien de France par le tirage, ce médiocre caca mou journal régional pertinent qu’est Ouest-France. Je ne lis que rarement la presse régionale papier. Ca salit les doigts et ça encombre la tête de passables pleurnicheries. Mais quand c’est demandé gentiment, je m’exécute… Et là, c’est le drame.
7 blogs, une chaîne
Voilà, c’est fait : j’ai été linké par CaRéagit. Comme c’est rare, je n’ai pas l’habitude et ça me fait des gouzigouzis partout. Le principe est le suivant : on cite 7 blogs qu’on apprécie et ceux qui sont cités doivent à leur tour citer chez eux 7 blogs qu’ils apprécient. C’est simple, carré, et de proche en proche, on se fait fort d’arroser tout le net. Évidemment, ceux qui ne linkent pas à leur tour alors qu’ils ont été inclus sont promis, comme il se doit dans toute chaîne internet contenant ou pas l’histoire poignante d’un malade en phase terminale, à un avenir capricieux dans lequel les furoncles, les pellicules et le plomb fondu dans la gorge ne sont pas à exclure. En toute amitié, bien sûr.
Le début de la faim
L’état a faim. La bête, le ventre rempli de gargouillis profonds, est taraudée par une fringale titanesque, et lance ses membres fourchus dans toutes les directions. Il faut du pognon, du grisbi, du flouze, viiiite ! Eh oui : perdue dans ses raisonnements circulaires, la créature se lance à présent dans une course poursuite avec les fonds qu’il lui faudra brûler pour justifier son existence. Et devant son appétit, aucune limite ne pourra tenir.
Le président prend des mesures
La cocaïne, ça donne la pêche. Cependant, lorsqu’on est accro, on doit vite trouver un défouloir pour dépenser toute cette énergie nerveuse. Certains font des sprints répétés, d’autres le tour du périph’ à bord de leur 2CV twin-injection tuné, la musique à fond, d’autres passent en revue chaque position du kama-sutra, un œil rivé sur le chronomètre. Certain, cependant, cumule ces trois occupations avec, en plus, l’organisation intempestive de réunions dînatoires, où la fine fleur de l’intelligentsia syndicaliste pourra grignoter des repas succulents au frais de la princesse. Et pour l’excuse, ce ne sera pas la coke, ce sera le crack krach.
Au total, l’addition sera salée
Il ne fait pas franchement beau, et la bise froide empêche même de parler de clémence pour les températures. Pas de doute : on est en février. Et quand il ne fait pas beau, qu’on est mieux dedans que dehors, c’est le moment où jamais pour … des crêpes ! Et avec les crêpes (au sucre, cela va de soi) viennent généralement les réflexions décousues sur la météo, le sexe des anges et les petites nouvelles qui font notre quotidien. C’est en incorporant, du geste auguste du crêpier amateur, mes œufs à la farine que je me suis justement rendu compte à quel point la politique, en France, ressemblait à la préparation de crêpes… qu’on ne fait pas sans casser des œufs, si vous me suivez.
Ce petit coin de Grenelle
Les semaines s’écoulent, de moins en moins paisibles, et les principaux membres du gouvernement commencent à suer alors que les tensions s’exacerbent. Pendant ce temps, les secrétaires d’états tentent d’occuper l’espace médiatique à grands renforts de propositions. Et actuellement, la tendance à la mode, le mouvement hype et fashion de tout politique qui se respecte, ce n’est plus d’aller grignoter à la Coupole ou se montrer au Fouquet’s, mais bien d’aller s’engreneller avec les forces vives de la nation.
Les idées claires
On trouve de tout à la Samaritaine, dit-on. C’est pareil sur internet. Le meilleur comme le pire. Et, soyons clair, le pire est plus fréquent que le meilleur. Mais quand on trouve le meilleur, le mieux est d’en faire profiter les petits copains.
