Le libéralisme par l’exemple

Il est fréquent, au cours d’une conversation sur le libéralisme (e-mail, live, chat, au téléphone, devant une bonne bière car on peut rester actif, même après une bonne bière), de rencontrer les mêmes arguments (généralement anti-libéraux). En voici un petit florilège (qui ne se veut pas exhaustif) et les réponses claires apportées à ces arguments.

Avant de commencer cette liste, il est bon de définir clairement ce qu’est le libéralisme. On trouvera une présentation claire en flash (en cliquant ici:!). La plus courte définition qu’on en puisse faire serait celle de Wikipédia, par exemple :
Le libéralisme est un ensemble de courants de pensée affirmant la primauté de l’individu et de sa liberté sur toutes les formes de pouvoir, en particulier ceux des organisations collectives, dont l’État. (On pourra se référer à l’article complet, fort bien documenté, ici.)

Généralement, la conversation dérape rapidement sur les thèmes suivants :

  1. c’est le laissez-faire ; sa variante : le renard libre – les patrons – dans le poulailler libre – les ouvriers -)
  2. c’est la disparition du service public, donc des prix toujours plus élevés ; sa variante : c’est une idéologie de riche
  3. le libéralisme, c’est la privatisation, et ça ne marche pas.

Et les contre-exemples sont les suivants :

  1. l’électricité en Californie
  2. le chemin de fer en Angleterre

Il y en a d’autres, mais ce sont les principaux. Avant d’étayer les contre-arguments, il est bon de noter que les pays comme les Etats-Unis et l’Angleterre (pays généralement cités dans les discussions) ne peuvent pas être considérés comme libéraux, mais bien comme conservateurs : libéralisme modéré sur le plan économique, interventionnisme d’état important pour tout le reste.

Reprenons ces points un à un.

1.Dans le libéralisme, la liberté est inséparable de la responsabilité, et loin d’être la loi du plus fort, le libéralisme est d’abord le respect du droit de chacun. Le « renard libre dans le poulailler libre » est à l’origine une formule de Jean Jaurès à propos de l’économie mondiale (formule qui montre qu’un socialiste ne comprend rien à la nature de l’échange et a, en fait, peur de la liberté). L’analogie renard-poulailler tend délibérément à rabaisser l’homme au rang de l’animal, et à assimiler la société des hommes libres à une jungle où le droit naturel n’est en fait que le droit du plus fort (darwinisme social). En pratique, comme les libertés d’un hommes s’arrêtent où commencent celles des autres, il devient difficile de commencer une aggression sans enfreindre immédiatement un des principes libéraux. Charge alors à votre interlocuteur de fournir un exemple concret de renard libéral dans un poulailler libéral qui n’est pas en violation du droit naturel (il ne pourra pas, il n’y en a pas).

En outre, la distinction entre liberté formelle (« droit de » faire quelque chose) et liberté réelle (« capacité à » faire quelque chose) joue sur les mots : ce n’est pas parce qu’on a le droit de s’acheter une voiture de luxe qu’on a la capacité de le faire. En confondant ces deux notions, on assimile l’absence de capacité à un « manque de liberté », auquel il faut absolument remédier. C’est là que se situe les pires exactions du collectivisme. A charge pour votre interlocuteur de trouver un exemple de correction d’un problème d’absence de capacité qui ne se soit pas terminé en fiasco.

2. Dans la catégorie des services publics, on a par exemple la sécurité sociale. Si la privatisation d’un tel service d’assurance fait augmenter les prix, pourquoi les prix sont-ils abordables pour les assurances auto (obligatoires) ? Pourquoi le taux d’assurance des voitures est-il meilleur que le taux d’assurance des humains ?! Et si la santé doit absolument être du domaine public, on peut se demander pourquoi l’alimentaire n’en fait pas partie : si j’arrête de manger, en effet, je finis par mourir. En pratique, l’argument du prix bas est bidon : dès lors qu’un service (santé ici) est nationalisé, son prix augmente ou sa qualité diminue. Les queues d’attentes devant les magasins soviétiques pour l’approvisionnement sont un exemple typique, parfaitement transposable aux queues d’attentes chez certains spécialistes (ophtalmo notamment) entretenues de façon totalement artificielle par le numerus clausus imposé par l’état…

3. La privatisation consiste à vendre la totalité du capital d’une entreprise à des acteurs privés (ou au public, via la bourse). Une privatisation partielle (l’état encore actionnaire) ne permet pas d’aboutir à une libéralisation totale, et utiliser des entreprises partiellement privatisées comme contre-exemples revient à dire que l’état n’ayant pas fait son travail jusqu’au bout, il l’a mal fait. En outre, privatiser une société mais lui imposer un environnement étatisé revient, de fait, à contraindre la société à agir dans l’intérêt de l’état (qui ne peut être confondu à l’intérêt général, notion vague sans existence réelle, et ne peut jamais correspondre à l’intérêt particulier, fort varié d’un individu à l’autre).

Concernant la privatisation, on retrouve généralement les contre-exemples des chemins de fer britanniques, dont la structure même n’a pas été entièrement privatisée (voir la vérité sur les chemins de fer britanniques) , et l’électricité californienne dont les prix flambent pour exactement la même raison : une libéralisation partielle dont on trouvera une description claire ici.

En revanche, personne ne s’étonne des prix faibles de l’alimentaire (dont la part dans le revenu global n’a cessé de diminuer) dont, pourtant, tout indique que la gestion est très majoritairement libérale. Les queues soviétiques devant les magasins d’alimentation ont d’ailleurs disparu en Russie où elles étaient pourtant fréquentes pendant l’Expérience Collectiviste précédente…

On peut aussi donner comme exemple la sécurité sociale chilienne qui a été massivement désétatisée et dont les résultats sont aujourd’hui impressionnants.

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Commentaires15

  1. pod

    La désétatisation de la santé "à la française" est de toutes manières inéluctable.

    Son outil dominant (la médecine libérale), fondamentalement frondeur, ne s’aclimatera jamais aux préceptes politiques qui visent à entretenir une faillite issue d’un manque de réactivité et de réformes progressives, et fondée sur une centralisation solidaire-à-tout-prix, certes louable, mais en berne du fait des visions publiques court terme éludant tout effort temporaire (au moins une génération – tout de même, dure réalité…) pour remettre en marche un système (enfin) rentable (donc privé).

    Je suis bien conscient et très ennuyé par les aspects misanthropiques de cette réflexion qui reviendrait à relacher l’assistance (temporairement – une génération) aux plus démunis au profit (des efforts) des plus valides. C’est en ce lieu qu’on touche les limites du libéralisme qui de fait semble inégal en premier temps (-> lancer le mouvement) mais profitable en second temps ; pour cela, il y aura au moins une génération à en pâtir et pas un gouvernement (?) ne risquera de déroger à sa démagogie électoraliste pour soutenir un tel effort… donc le mur arrivera d’une manière ou d’une autre. La privatisation du système maladie à la Française est inéluctable.
    Les générations à venir (dont la future sacrifiée) jugeront à ce sujet l’incurie et la stagnation des gouvernements successifs depuis 1970 jusqu’à …

    Des couilles messieurs, des couilles… mais si tardivement !

    1. MadeInCH

      Je suis assez d’accord avec vous. Il va y avoir une « génération perdue ».
      Soit elle pourraît être « perdue » mais accompagnée, donc pas totallement perdue, si la mesure est prise assez tôt.
      Soit c’est le mur qui fait tout péter, et les perdus le sont totalement.
      Malhereusement, je vous d’autres choses, et je deviens moins optimiste.
      (Obtimiste = « Génération Perdue » puis redémarrage après RAZ)
      Je ne suis pas sûr qu’un mur de la réalité fase vraiment péter les choses 🙁 .
      Une dictature a toujours je dernier mot. Il lui suffit d’être assez forte.
      Elle s’effondre surtout sous les coups d’agents extérieurs (Guerre, rebélion soutenue par l’extérieur, CIA, …). Enfin, presque toujours. Il y a les exceptions des révolutions française et russes, mais là, les dictatures n’était pas, ou ne voulaient pas, être assez forte.
      Aujourd’hui, au Vénézuéla, les gens se mettent à crever de faim. Témoignage de gens sur place avec qui j’ai contact.
      Chacun a un petit lopin de terre et un jardin. Ben, y’a qu’à faire comme en URSS ou chacun cultivait son bout de terre.
      Ah, ben non!
      Au Vénézuéla, c’est pire qu’en URSS.
      La Terre (Majuscule, souplaît) appartient à LE État (MegaMajuscule, siouplaît!!). Donc, si quelque chose pousse, même dans votre jardin, l’Etat vient tout prendre! Tandis qu’en URSS, la propriété privée du lopin de terre était un peu respectée.
      Que faire? Se révolter? Y’a pas d’armes. Y’a pas l’idée. Comme dans le Holodomor, qui fût affreux mais qui ne poussa même pas à la révolte.
      Alors le murs, les gens se le prennent. Mais pas le pouvoir en place.

      1. « en URSS, la propriété privée du lopin de terre était un peu respectée »
        Pas au début. Ce sont les famines qui ont fait réfléchir les dirigeants.

  2. PiRm

    Ce que tu dis est interessant mais attention, il y des limites à tout même au liberalisme.
    A propos de la sécurité sociale au Etats-Unis (Health Care) en particulier dont curieurement tu n’en parles pas.
    Les USA ont depuis longtemps un systeme privatisé qui pendant des années marchait très bien. Mais maintenant la situation est catastrophique.
    cf ce lien en anglais : http://www.nchc.org/facts/cost.s...
    Comme ordre de grandeur il faut près de 10 000 $US par an pour une famille pour avoir une couverture de santé. Soit un salaire rien que pour ça.
    On dira peut être que c’est la faute de bush, j’en sais rien.

    Cela pour montrer qu’un controle de l’Etat est toujours necessaire pour éviter les abus et faire appliquer les principes de base du libéralisme qui sont la responsabilité comme tu le dis si bien.
    Pour moi PIRE que le collecivisme est le monopole. Car au moins un Etat a une légitimité de representation (enfin un minimum).
    Une PME qui réussie c’est le "bon" libéralisme, un cartel qui bloque les prix et prend le concommateur en otage doit être brisé.

    1. MadeInCH

      Tu te contredis.
      C’est à cause du Health Care que les coûts de la santé ont explosés. Et aussi le chômage, en passant. Car les employeurs n’embauchent que pour un travail partiel juste en dessous du taux nécessaire pour avoir la couverture santé payé par le patron.

  3. Remarques intéressantes, mais malheureusement, je ne peux pas y souscrire. Reprenons point par point.

    Si je ne parle pas des Etats-Unis, c’est parce que la libéralisation de la sécurité sociale là bas est très peu avancée. L’état intervient massivement dans le circuit, ce qui rend la nature du marché particulièrement éloignée d’un marché de libre concurrence… Concernant le coût de HealthCare, je signalerai simplement que les 10.000 $ (soit 8200 EUR) correspondent à peu près aux cotisations salariales et patronales moyennes par an pour le salaire moyen en France, ce qui permet de relativiser grandement l’écart (là aussi, pour une couverture sur une famille complète). En revanche, il faut signaler que la privatisation de la sécurité sociale permet à chacun de faire un choix entre couvrir sa santé (ce qui devient intéressant dès lors qu’on a déjà les moyens de manger à sa faim) ou faire d’autres choix de consommation (comme manger, précisemment). En outre, les salaires américains étant 30% supérieurs aux salaires français, on peut supposer que se payer une assurance santé est légèrement plus simple (ou a moins d’impact sur le salaire restant disponible).

    Concernant le contrôle de l’Etat, je remarquerai qu’à chaque fois que celui-ci s’introduit précisemment pour réclamer du contrôle, c’est pour corriger un problème qu’il a lui-même créé. Les principes de bases du libéralisme ne reposent pas sur la présence de l’état, loin s’en faut, mais bien sur l’isonomie (la même loi pour tous). Quant au monopole, ne confondez pas le monopole de fait, qui montre simplement que le produit est le meilleur (un concurrent ne peut faire mieux), et le monopole de droit (qui est introduit à chaque fois qu’une loi favorise une entreprise au détriment des autres). Ce dernier est – de loin – le plus courant : monopole grâce aux lois sur la « propriété intellectuelle », les droits d’entrées exorbitants sur un marché – téléphonie par exemple – etc, etc… Dans 100% des cas (eh oui), le monopole de droit a été créé par l’état, et dans 100% des cas où une intervention est nécessaire pour briser le cartel, c’est l’état qui le fait en ajoutant une nouvelle loi. Maintenant, je vous propose, si vous le voulez, de me citer un monopole de fait qui mériterai d’être brisé. Vous n’en trouverez pas.

  4. PiRm

    "la privatisation de la sécurité sociale permet à chacun de faire un choix entre couvrir sa santé (ce qui devient intéressant dès lors qu’on a déjà les moyens de manger à sa faim) ou faire d’autres choix de consommation (comme manger, précisemment)."

    Oui mais non. Il n’y a pas de choix. C’est comme l’assurance auto. Le coùt réel de la santé est tel que personne ne pourrait se payer la moindre radiographie ou scanner sans securité sociale. C’est donc bien un minimum social même dans une optique ultra-libérale. Car on a besoin d’employés et d’ouvriers en bonne santé et serein vis à vis de l’avenir de leur famille pour la bonne marche de l’économie.
    Après le choix français qui en gros prend au riche pour donner aux pauvre et qui finalement ne donne plus grand chose à cause de son coùt de fonctionnement est imparfait mais juste pour l’ordre social sur le fond (mais pas sur la forme on est d’accord)

    "Maintenant, je vous propose, si vous le voulez, de me citer un monopole de fait qui mériterai d’être brisé. Vous n’en trouverez pas."

    voyons la cas windows :
    Il est objectif que windows est le meilleur produit du marché (n’en déplaise au fanas du petit pinguin) et qu’il a une position de monopole sur les système d’exploitation payant. Il est vrai que mac se défend bien mais il n’a pas de portée aussi large. (moins de 3% du marché…).

    Les prix restent raisonnable d’autant qu’un bonne partie des gens on une version craquée ou présintallée (donc il ne se rendent pas compte du cou réel mais passons)…

    Et là le problème ne vient pas de microsoft lui-même qui gère plutôt bien le choses (bill gates est vraiment à mon sens un génie) mais ce principe n’est pas du tout adapté à la sécurité et à l’innovation informatique !
    Cela ralenti les innovations puisque la seule parte de sortie pour un petit concepteur qui n’a pas la volonté (c’est le principe du libéralisme non d’être libre de choisir ?) de s’unir avec microsoft n’a pas d’autre choix que l’univers du gratuit… pas très rentable…
    Quand à le sécurité puisqu’il suffit de développer un virus sur un ordi XP pour qu’il marche sur des millions d’autres….. C’est exactement le même problème que pour la diversité dans la nature.

    Il n’est bien sur pas question de briser ce monopole par une quelquonque loi mais de favoriser les innovations venant d’ailleurs donc effectivement de déroger au libéralisme pour mieux le respecter en quelque sorte.

    Mais je ne me fait pas d’illusion l’universalité de windows est trop commode… Ce qui au fond te donne raison… puisque les virus ne coûtent pas si cher aux entreprises.

    Un monopole est souvent ce qui il a de plus commode, de plus facile mais pas spécialement de plus souhaitable même lorsqu’il est de fait. Car même de fait c’est souvent un marché bloqué et donc l’innovation qui a du mal à se developper.

    Comme tu le dis si bien le libéralisme c’est de le responsabilité. Mais c’est croire que l’homme est bon par nature. Et ça tu ne peut forcer personne à le croire… La démocratie se retrouve donc, à mon sens, dans l’affaiblissement des pouvoirs (executif, legilatif, judiciaire mais au sens large et donc aussi celui des multinationales, patrons, syndicat, …)

  5. Tous ces arguments sont des variantes du « l’état, c’est pas si mal », mais au fond, on peut logiquement montrer que, comme intermédiaire dans des problèmes qui n’existeraient pas s’il n’y mettait pas son nez, il introduit obligatoirement un coût supplémentaire…

    En préambule, on notera que l’assurance auto n’est obligatoire qu’artificiellement – elle ne constitue pas un besoin essentiel, ou en tout cas beaucoup moins essentiel qu’une assurance santé…

    D’autre part, le fait que les soins soient coûteux n’entraîne en rien du tout que l’assurance doive être publique. Il existe des assurances privées tout à fait abordables (renseignez-vous, elles abondent) qui vous couvrent pour des soins très lourds. C’est le principe même d’une assurance : on reporte des coûts élevés très rares sur une masse de gens qui payent tous un petit peu. La nature publique de l’assurance est totalement superfétatoire ici. Pire, elle est coûteuse par sa nature même qui déresponsabilise l’utilisateur : quelque soit son utilisation, son âge et ses conditions, il paye toujours la même chose, et en plus de façon indolore, invisible, via un système complexe et opaque de cotisations…

    Quant au monopole que vous citez, vous arrivez vous même à la conclusion qu’économiquement, il est très bien en place ; et il n’est pas si monolithique que ça : Linux prend quelques parts, Mac aussi, … Et l’innovation introduite par les systèmes open-source semble prouver de façon éclatante que Bill n’a, en réalité, qu’un monopole de fait bien plus fragile que le monopole de l’électricité, de l’usage de la force pour lever des impôts ou de la vente d’armes, par exemple…

    Enfin, le libéralisme ne présuppose jamais que l’homme est bon ou mauvais par nature : il impose que le droit soit égal pour tous, point. Que vous imaginiez que le libéralisme suppose un homme bon par nature est une erreur de base.

    Quelques informations : Wikiberal

  6. PiRm

    petits malentendus :

    "D’autre part, le fait que les soins soient coûteux n’entraîne en rien du tout que l’assurance doive être publique"
    je ne pense pas du tout qu’elle DOIT être publique. J’ai le sens partique et je ne regarde que le résultat : qu’elle soit abordable pour tous (car c’est un ordre social important). Ce qui sur le plan économique est parfaitement possible.

    "vente d’armes"
    Ce genre de vente est bien loin des principes du liberalisme de nos jours mais ne profite pas qu’aux Etats…

    Finalement sur le plan politique en fait de libéral vous êtes presque "libertaire". (Vu votre frilosité vis à vis de l’Etat)
    C’est en théorie une assez belle idéologie. Pour ce que j’en lit dans wikiberal en tout cas. Elle est basée sur une éthique de non-agression qui encore une fois vont dans votre sens.
    Ca me semble très bien mais et si vous me démontrer que c’est applicable à grande echelle, je signe tout de suite. Et puis si c’est pour faire un club de riche, c’est pas la peine.

    Mais en quoi empechera t’on mieux qu’aujourd’hui la production de mine anti-personnels, la misère des pays africains, la guerre de l’eau et du pétrole ?
    Au fond il faut aussi penser à l’humanité dans son ensemble quand on veux s’occuper de l’avenir de la planète mais si tout cela peut paraîte trop idéaliste.

  7. Vastes questions – j’y reviendrai sans doute dans le cours de ce blog 😉

    En pratique, je me satisfierai bien d’une minarchie à la sauce néo-zélandaise, par exemple. Mais pour y arriver, autant viser la suppression totale de l’état…

    En tout cas, merci pour ce petit débat intéressant. Bonnes lectures !

  8. Pilouwebcam

    "L’analogie renard-poulailler tend délibérément à rabaisser l’homme au rang de l’animal", dites-vous très sentencieusement… Jean de la Fontaine, ce dangereux gauchiste, appréciera !
    Permettez-moi de vous faire part de ma propre vision du libéralisme, qui vaut bien la votre, même si elle se prend un peu moins au sérieux …

    CREDO LIBÉRAL
    du renard libre, dans un poulailler libre

    Chacun pour soi !
    Que les "meilleurs" gagnent, et que les autres galèrent en silence !
    L’important n’est pas qu’ils en aient suffisamment, mais que j’en aie davantage !
    Solidarité ? Mon cul, tous des assistés !
    Moins d’assistanat pour eux, plus de subventions pour moi !
    Plus j’en ai, plus j’en veux !
    S’enrichir est une fin en soi, qui justifie tous les moyens !
    A moi le gâteau, à eux les miettes !
    Plus le gâteau est gros, plus les miettes sont grosses et nombreuses !
    Tant qu’ils se disputent les miettes, je peux me goinfrer !
    Chacun doit contribuer à la croissance, soit en consommant, soit en se serrant la ceinture !
    Il faut prendre l’argent là où il est : chez les pauvres !
    Pauvreté n’est pas vice… mais peu s’en faut !
    La fortune sourit aux plus débrouillards !
    Qui paie, commande !
    Qui commande, paie… le moins possible !
    Tout ce qui me plait ou qui m’arrange doit être légal !
    Tout ce qui me déplait ou me dérange doit être interdit !
    Les impôts sont faits pour les autres, pas pour moi !
    Salariés : vaches à lait !
    Travaillez plus… pour que je gagne davantage !
    On ne prête pas qu’aux riches, mais aussi à tous ceux que l’on peut plumer !
    La surconsommation n’est qu’un excès de bien-être !
    Pour lutter contre l’immigration, délocalisons !
    Mieux que l’existentialisme, la mondialisation est un humanisme !
    Les ressources naturelles, et leurs profits, n’appartiennent qu’à ceux qui les accaparent !
    Après moi le déluge !

    —————————–

    Salutations distinguées.

    h16 : outre que c’est assez mal écrit, c’est aussi bourré de poncifs idiots, de réflexions extrêmement superficielles sur un libéralisme fantasmé, et, par dessus le marché, ça montre que vous n’avez pas lu grand’chose de ce blog. Mais j’ai l’habitude. Les trolls collectivistes ne font généralement pas mieux.

  9. Blib

    Piloupilou: est-ce que vous dites nimporte quoi pour faire remarquer que c’est nimporte quoi – et donc rigolo – ou juste parce que vous pensez caricaturer les idees de l’auteur de ce blog, en melangeant visiblement tout (ce qui fait un peu Troll)
    nons paske c pas clair.

  10. Franck

    @Piloupilou:
    Votre propre vision du libéralisme?
    Vous paraissez plutôt être une excellente éponge aux conneries marxistes dont la pensée unique fraônçaise nous inonde quotidiennement…

  11. Pilouwebcam

    A BLIB :

    Heureux que vous ayez pu discerner un brin d’ironie dans mon petit pamphlet !
    S’il " mélange visiblement tout ", eh bien, je vous laisse le soin de trier… en votre âme et conscience !
    Vous pourriez, par exemple, démontrer qu’un libéral "bon teint" ne souscrit à aucune de ces 27 maximes !

    Bon courage, et bien courtoisement.
    ______________________________

    A H16 et FRANCK :

    Vous êtes, Messieurs, de grossiers personnages qui, contrairement à BLIB, ne respectent pas l’opinion d’autrui.

    Démontrer qu’un libéral ne souscrit à aucune de ces 27 maximes ? Mais, mon brave, lisez ce blog ou ceux de libéraux, lisez des auteurs libéraux (Bastiat par exemple), renseignez-vous. Vous comprendrez pourquoi ces 27 maximes n’ont rien de libérales, et qu’elles sont exactement l’apanage des systèmes marxistes. Vous comprendrez aussi pourquoi, en arrivant la gueule enfarinée avec ce genre de propos, vous ne pouviez pas vous faire bien accueillir.

  12. Blib

    moi aussi je suis grossier, je pense que vous faits deborder votre lamentable inculture sur la vie des autres, cessez.
    votre commentaire est un ramassis des plus parfaits poncifs, c’est pathetique.

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