En France, le syndicalisme mène à tout, même au terrorisme

Dans un précédent article, qui avait fait grincer les dents limées de bouffons collectivistes, on se souvient qu’il avait été établi que si l’on doit être hooligan, autant être syndiqué, et, mieux encore, affilié au Syndicat du Livre CGT. Aujourd’hui, on découvre deux autres « professions », pas forcément exclusives l’une de l’autre, que le Syndicalisme protège avec habileté : terroriste et maître-chanteur.

Dans la République Démocratique du Bisounoursland, il est admis qu’une entreprise appartient à ses employés en premier lieu, que les syndicalistes décident de ce que le patron a le droit de faire ou pas, et que si ce dernier se la joue un peu trop autonome, pif, paf, pouf, on séquestre et on en discute.

Ce serait caricatural, si cela ne se répétait pas de façon assez mécanique, surtout dernièrement (les liens précédents se concentrent sur quelques affaires des 2 derniers mois seulement).

Oui, on peut le dire, il y a comme un effet de mode : quand une direction d’entreprise aura l’impudence de déposer un plan social, on la séquestrera, parce que – cela est prouvé – cela améliore considérablement les chiffres d’affaires et le climat général.

Ainsi, pour une séquestration d’une nuit, on a droit au package Basic Médias qui comprend quelques journalistes, un ou deux photographes (une photo de l’équipe de séquestration est comprise dans le forfait), douze papiers dans la presse locale et un ou deux articles dans la presse nationale suivant l’importance de la société.

Pour une séquestration de plusieurs nuits, on a droit à un package Médias-Plus, qui comprend le package précédent plus deux éditos enflammés dans les grands quotidiens nationaux, et la télévision.

Pour une séquestration de plusieurs nuits, assortie de menaces (de tout faire exploser, par exemple), comprenant une expédition punitive et des bris de vitre, on entre dans la catégorie Médias Gold. Le package Gold, qui comprend en sus du Média-Plus, un Médiateur de la République, un ou deux appels au calme du Préfet et une visite d’un Ministre, peut être échangé pour un package Platinum lorsque l’entreprise comprend plus de 500 personnes et/ou que l’état est impliqué par actionnariat ou parce qu’il est théoriquement client de la production. Dans ce dernier cas, on bénéficie de toute la puissance des médias, plus un discours officiel du Président de la République dans lequel, par contrat, ce dernier s’engage à prononcer plusieurs fois les phrases « C’est pas normal, dans la France d’aujourd’hui » et « Je ne serai pas le Président qui laissera cette entreprise faire faillite » ou toute variation sur le thème dont au moins 50% des mots correspondent sémantiquement avec ces exemples.

On comprend, quand on voit les petits caractères du contrat Package Médias Platinum, que la séquestration soit maintenant inscrite d’office à l’ordre du jour des actions syndicales ; évidemment, c’est toujours le changement de package qui pose le plus de problème, d’autant que les kamarades ne sont pas tous prêts à franchir les étapes correspondantes, même si le risque juridique est faible : pour les cas précédemment sourcés ci-dessus, il n’y a eu aucune incarcération.

Si vous m’avez suivi jusqu’ici, nous avons donc le tableau suivant :

  • on peut, de nos jours, pénétrer par effraction dans une entreprise et saccager sa production et n’encourir aucune peine, à condition d’être Syndiqué du Livre CGT.
  • on peut très bien aussi séquestrer son patron pendant une nuit ou deux, tant qu’on lui achète une pizza pour le faire tenir, et tant que l’opération est chapeautée par un syndicat, de préférence CGT ou FO.

Mais la grande nouveauté, c’est que le syndicalisme permet à présent un peu de terrorisme. C’est un nouveau choix : l’option Sang & Tripes.

Pour l’inaugurer, Charles Foulard nous a fait une petite démonstration.

Le contexte ? C’est la crise (eh oui, que voulez-vous) : les Français font attention à leurs dépenses, notamment de carburant, Borloo les incite à coup de taxes et de messages (pas tous alcoolisés) à se verdir la tête, prendre les transports en commun. Bilan : on biberonne moins d’essence, ce qui veut dire qu’on a besoin de moins de raffinage, ce qui entraîne la disparition d’une raffinerie, ce qui provoque du chômage.

Paradoxe des temps nouveaux, il faut choisir entre l’ingérence étatique dans le verdisme et l’ingérence étatique dans le pétrole. Bref : la direction de Total décide, sans demander son avis à la CGT, de fermer boutique. C’est le clash. Et avec l’option Sang & Tripe de la Carte CGT , on peut se permettre ceci :

Une opinion partagée par la CGT de Total qui a jugé ce lundi que l’installation d’un terminal méthanier à Dunkerque ne pouvait remplacer la raffinerie des Flandres, menaçant d’une réaction «très forte» si le groupe pétrolier se contentait de cette annonce. «Nous allons mettre la France à feu et à sang», a déclaré Charles Foulard, coordinateur CGT pour le groupe.

Vous voyez, c’est très simple : dès qu’on a la carte, on peut proposer ouvertement de foutre un bordel sans nom dans le pays, de passer des gens par les armes, de brûler des trucs et des machins, et apparemment, tout le monde trouve ça parfaitement normal, ou, en tout cas, personne ne s’en offusque.

Imaginons, un court instant, que ces mêmes paroles soient placées dans la bouche de toute autre personne : il y a fort à parier que le résultat serait une condamnation sans équivoque de toute la classe politique, de tout ce qu’elle contient de personnes droites et honnêtes qui n’auraient pas peur de dire que c’est très très vilain de dire ceci, que la France ne pliera pas devant le chantage, etc…

Oussama Ben CGT

Car la cerise sur le gâteau de tout ceci reste quand même que l’entreprise en question, Total, a absolument tout fait et même plus pour que le plan social se transforme en aubaine pour les employés. Certes, la raffinerie sera fermée, mais le pétrolier propose tout de même de maintenir les 370 emplois avec la création d’un dépôt, d’un centre de formation, d’un centre technique, et des reclassements dans les autres raffineries du groupe.

Autrement dit, aucun chômeur supplémentaire. On a connu plus sauvage.

On comprend l’ire de la CGT : se faire ainsi saboter sa grève par des offres que n’importe quel autre employé de PME en faillite ou de sous-traitant inconnu en dépôt de bilan rêverait d’avoir pour simplement éviter le chômage et, pour certains, la misère, c’est totalement scandaleux ! Soyons jusqu’auboutiste ! Foutons le feu, faisons couler le sang impur qui abreuvera nos sillons et en avant kamarades !

Finalement, le syndicalisme, en France, c’est très sympa : de fil en aiguille, on s’aperçoit qu’on peut faire dans la destruction et le vol, le trafic d’arme, la séquestration, le chantage et le terrorisme, tout ça avec le regard bienveillant de la classe politique et de la justice.

Je devrai prendre une carte, tiens, histoire d’épicer mes week-ends.

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Commentaires52

  1. 2pasag the papoteur

    Bon je crois que je me suis trompé de crèmerie, doit y avoir erreur de direction. Tu as raison total à lui aussi raison de délocaliser sa production !! mille erreurs excuse de ma présence, je retourne soutenir les totalitaires grévistes cgt ou non.

    1. Je vois que tu loupes la question essentielle : que doit-on favoriser ? Total et son emploi ou la baisse de consommation de pétrole ? Et doit-on seulement favoriser l’un des deux ? L’état doit-il se mêler de ça ? La CGT a-t-elle le droit de voler, casser, séquestrer, trafiquer ? Choisis ton camp, kamarade, et ne pleure pas les conséquences de tes choix.

    2. Laetitia

      Les actionnaires de Total ont le droit (enfin…devraient avoir le droit) de fermer, délocaliser, licencier, comme ils le souhaitent. Ça s’appelle le droit de propriété. J’ajoute que c’est d’autant plus justifié si l’on constate des pertes….

      Si j’étais à leur place, ca ne se passerait pas comme ca.

      1. Kamarade popof

        Oui, délocalisons, fermons, licencions !!! Comme tu as raison Lætitia. En plus, oui, on constate beaucoup de pertes chez Total. Énormes pertes. Tu dois être une grande économiste Lætitia. Délocalisons aussi les carrefours, champions et autres grandes surfaces (coûte tellement cher la main d’œuvre française), délocalisons aussi les écoles et les professeurs (en plus souvent de gauche, les enfoirés)…

        Délocalisons aussi les plombiers et les boulangers et… Ah zut, les commerces, les grandes et petites surfaces, ça ne se délocalise pas. Zut et zut. Et Total ne délocalise pas, hein. Il ferme. Délocaliser la production d’essence, ce serait assez con alors qu’il s’agit ici d’une baisse de la demande…

        « J’ajoute que c’est d’autant plus justifié si l’on constate des pertes…. » : quelle remarque éclairée. Tu dois avoir fait une formation supérieure ? Franchement, niveau zéro… Le post ne vaut pas mieux. Ce doit être un pépé, journaliste refoulé, qui s’ennuie à 100 sous de l’heure en lisant le Figaro et en fulminant sur tout. Vos propos sont nauséabonds…

        Oooh oui au moins ça (et tu as oublié grabataire et cacochyme aussi, avec un furoncle sur la fesse droite et des scrofules derrière l’oreille gauche, minimum). Et venir commenter en sachant qu’on va se faire traiter de troll donne une bonne idée du temps que tu as à perdre, loustic.

        1. Hoho

          > En plus, oui, on constate beaucoup de pertes chez Total. Énormes pertes. Tu dois être une grande économiste Lætitia.

          Je ne suis pas (encore) économiste mais je vais t’expliquer un truc très simple : le problème se pose au niveau de l’unité de production en question, pas de l’entreprise dans sa globalité.

          Pour prendre un exemple hypothétique mais un peu plus parlant pour les gens qui ne sont pas spécialistes de l’industrie pétrolière, ton discours revient a reprocher a Sony de fermer une usine de radio-cassettes sous prétexte que, globalement, l’entreprise fait des profits.

        2. Laetitia

          Hahaha qu’il est mignon. Je ne reviendrai pas sur les explications qui t’ont été apportées dans les autres commentaires, mais je vais te préciser une chose: Dans la vie réelle, normale, quand on a plus besoin de quelque chose, on s’en débarrasse. Autrement dit, ici, il est plus rentable de fermer certaines raffineries (car la baisse de rentabilité c’est une perte d’argent pour un entrepreneur mon p’tit chaton). C’est ce que tente de faire Total, non sans une violente opposition.

          Mais ne t’inquiète pas, ils ne quittent pas notre beau pays, et ils vont encore payer plein de taxes/impôts pour financer les tas de trucs inutiles, et ca, ca fait plaisir aux Kamarades n’est-ce pas?

          Je maintiens que si c’était à moi qu’on avait dit des choses telles que « je vais mettre la France à feu et à sang », il y aurait eu une répression en proportion du danger à prévoir.

          Le papy méchant et aigri qui lit le très célèbre journal fasciste Le Figaro.

        3. Toni

          Kamarade, fais gaffe quand même parce que un beau jour tu ne trouveras plus d’investisseurs et d’entrepreneurs pour les taxes et impôts. La suite c’est que vous irez quémander aux restos du coeur si vous êtes un citoyen lambda … ou au FMI si vous êtes ministre des finances.

          Laetitia a écrit : »Je maintiens que si c’était à moi qu’on avait dit des choses telles que « je vais mettre la France à feu et à sang », il y aurait eu une répression en proportion du danger à prévoir. » En bref faire appliquer la loi pour laquelle les gens votent, je suis d’accord avec vous Laetitia.

        4. Théo31

          « Énormes pertes. »

          Bah oui Kamarade. 7 milliards volés aux clients de Total pour payer l’impôt sur les sociétés, ça fait ma au cul. quand tu auras lu Bastiat, Mises et Hayek, tu pourras enfin parler économie, mais pas avant.

        5. Laetitia

          * Il semble, après relecture, que ce n’est pas moi qu’on a traité de papy méchant. Ça ne change rien à la gravité de la chose, mais du coup j’ai l’air moins conne après en avoir pris note.

  2. Winston the only (other) one

    de même que SOS vit du racisme, que Popol Emploi se nourrit du chômage et que la HALDE n’a pas intérêt à ce que plus personne ne discrimine, la cégète aime les plans sociaux. Le malheur des autres est un bon business.

  3. Perif

    Tout à fait d’accord avec « 2pasag the papoteur », Total comme toutes les entreprises françaises (surtout celles faisant du bénéfice) ont vocation à faire du social et à « investir dans l’humain plutôt que dans la rentabilité » (autrement dit jeter l’argent pour rémunérer des personnes sans activités).

    Pour info les personnels concernés ont signé lors de leur embauche des clauses de mobilités qu’il ne faut honorer en aucun cas et qui ne figurent sur le contrat que pour la forme.

    De plus changer de travail, être flexible est une tare, ça ne devrait pas être permis. Tout bon humaniste citoyen festif sait que l’homme est immobile, qu’il n’évolue pas et ne le doit surtout pas.

  4. omer

    « …Paradoxe des temps nouveaux, il faut choisir entre l’ingérence étatique dans le verdisme et l’ingérence étatique dans le pétrole… »

    Tout à fait…
    On arrive même au sommet de l’incohérence avec la prime à la casse.
    Ainsi, le brave écolo (citoyen et festif) qui n’a pas de voiture car « la bagnole ça pue, ça pollue, ça tue et ça rend con » voit une partie de ses impôts utilisés pour permettre au beauf d’en face de frimer avec sa nouvelle caisse qui empuantira, polluera, éventuellement tuera, et sûrement le rendra encore plus con, si du moins c’est possible…

    1. C’est comme les panneaux solaires : ce sont les plus pauvres (locataires, habitant en HLM, par exemple) qui, en payant un surcoût de l’électricité à EDF, financent les panneaux qui sont installés par les plus riches (les propriétaires de villas). Yabon.

      1. une propriétaire de villa heureux

        Ah bé tiens, pour une fois que le transfert des richesses se fait dans ce sens, on va pas pleurer non plus…

        1. Flak

          non, c’est constant, c’est le principe du socialisme: les pauvres payent pour les riches.

        2. CP3

          J’aimerais bien avoir d’autres exemples Flak. Non pas que je ne vous crois pas, mais c’est que j’ai entendu ça plusieurs fois déjà et j’ai toujours pas eu d’exemples concrets x)

    2. fifou

      Enfin n’exagerons rien, en cumulant toutes les taxes sur le carburant, contraventions (justifiees ou pas), TVA sur l’achat de la voiture, frais d’immat, TVA sur l’assurance et sur les services etc etc le bilan taxation du gros beauf reste quand meme largement favorable a l’Etat.
      Il y en a meme peut-etre une partie qui va subventionner les alternatives de transport du brave ecolo (Velib, RATP etc)

      Le coup des panneaux solaires par contre, je suis d’accord c’est un scandale absolu et une enculade de plus obtenue par quelques amis du pouvoir ou autres lobbies

  5. Laetitia

    Hahaha fabuleux!

    En avant, tous à l’auberge rouge! Ben oui, ca fait longtemps que je veux m’armer, et là c’est sur, j’irai pas en prison si je me fais choper!

    Plus sérieusement (sachant que je voudrais vraiment m’armer cependant) il faut rapidement maitriser ces factions révolutionnaires qui pourrissent le pays et qui a terme, sont susceptible de nous faire courir un vrai risque.

    1. Démocrate

      «  » »maitriser ces factions révolutionnaires » » » » »

      Les laisser s’exprimer est le meilleur moyen de faire prendre conscience de leurs conneries et nocivités, les interdire serait contre productif. Prenons le cas du fasciste CSP, il a dernièrement pondu une merde sans nom pour se réjouir de la mort d’une personne, et bien il s’est tiré là une balle dans le pied.

      De plus ce que vous appelez factions révolutionnaires n’ont pas grand chose de révolutionnaire, ils veulent conserver ou intensifier le modèle actuel.

      1. Laetitia

        Euh…Où ai-je dit que je voulais les interdire? 🙂

        Quand je parle de les maitriser j’entends par là punir les atteintes au droit de manière efficace.

        Nous n’avons peut être pas la même « grille de lecture », pour ce qui est du caractère révolutionnaire, et je maintiens.
        Pour eux, le système actuel est une étape logique précédant la révolution.

        1. Toni

          Laetitia a écrit: « Quand je parle de les maitriser j’entends par là punir les atteintes au droit de manière efficace. » Oui très bien, cela revient à faire appliquer la loi et respecter l’état de droit.

      2. Flak

        je ne suis pas si optimiste.
        Pour tout dire je me demande jusqu’ou pourra aller l’inaction de la justice, de l’armee et de la police.

        Le socialisme patent des hautes spheres de la droite est effrayant aussi; les francais ont le reveil notoirement tardif, j’ai bien peur que ca autorise de vilaines exactions bien extremes avant qu’ils ne commencent a realiser.

        1. Laetitia

          Je suis complètement d’accord. Tout cela ne laisse rien présager de bon, et c’est bien pour ca que ceux qui seront en France à ce moment là (soit parce que ce sont des saints qui ont décidé de rester malgré tout, soit parce qu’ils n’auront pas eu le temps de s’enfuir) auront intérêt à être armés.

          Je ne veux pas donner l’air de faire des prévisions catastrophistes hein, je n’ai pas de boule de cristal, mais soyons prudents tout de même.

  6. hardcorelibertarian

    Je suis entrain de lire l’article sur le syndicat du livre, c’est assez soufflant. Qu’est ce qui cloche dans votre pays?

      1. Toni

        Oui tout cloche et les syndicats marxistes ont une bonne part de responsabilité par rapport à l’état actuel du pays.
        Le laisser-aller des autres partis politiques était et est aussi une faute grave. Un état de droit n’a pas à tolérer de tels agissements …

    1. Toni

      Dans notre pays hardcorelibertarian, il y a une minorité de gens (syndicats marxistes à la sauce Robespierre) qui cherchent à obtenir par la violence et l’intimidation ce qu’ils n’obtiennent pas par la voix légale. Cette minorité est assurée de son impunité et semble ne pas avoir compris que le monde a évolué depuis 1968.
      Je suis d’accord avec Laetitia, ces factions révolutionnaires utilisent l’ultra violence dès que quelquechose ne leur plait pas, elles sont donc très dangereuses. Je me méfie moins de l’immigration que de ces syndicats marxistes staliniens …
      Maintenant ceux qui vivent sans enfants et conjoints, ils pourront peut être se battre enfin se défendre contre ces factions sans avoir à se soucier d’autre chose que de leur propre vie. Parce que dans le cas des patrons séquestrés, l’entourage du patron subit aussi des menaces … Et pour finir plutôt crever que de pratiquer le « vivre ensemble » avec des staliniens comme ceux de cet article.

      1. Démocrate

        Pourquoi ultraviolence ? Ce n’est « juste que » de la violence pure et simple.

        1. Toni

          Oui d’accord Démocrate. La vraie question serait de savoir comment on peut mettre hors d’état de nuire les « éléments incontrôlables » de ces syndicats marxistes.
          Je crois aussi que si ces même syndicats marxistes continuent comme cela, tous leurs avantages acquis vont voler en éclat parce que il n’y aura plus personne pour payer et renflouer les caisses de l’état.

        2. Laetitia

          Moi j’ai une super solution (non, attendez avant de me jeter des légumes pourris 😉 hahaha):

          – Faire interdire, tant dans le secteur privé que dans le secteur public, les réunions syndicales pendant les heures de travail, et même sur les lieux de travail tout court
          => Là, déjà, on déblaie 70% des « forces », au pifomètre.

          – Faire interdire les « franchises syndicales » ou privilèges en vue de faire du syndicalisme pendant les heures de travail et sur les lieux de travail. (ex: mise à disposition de locaux pour les syndicats).

          – Faire interdire les mécanismes tels que les Autorisations Spéciales d’Absence (quelques heures pour glander. Oups, pour préparer des réunions syndicales) et SURTOUT les Décharges d’Activité de Service (crédit d’heures en fonction du nombre de votants dans le syndicat, ce qui donne des fonctionnaires parfois exclusivement payés à glander)

          Inconvénient: Grèves massives et violences diverses sur le court terme. Pour y remédier, autoriser le licenciement pour faute grave en raison du caractère abusif de la grève ou encore (beaucoup plus facile) pour destruction des locaux/sequestration de dirigeants, etc….
          => C’est pas les chômeurs qui manquent, les Kamarades mécontents seront vite remplacés.

          Inconvénient éventuel sur le long terme: Absence de surveillance des kamarades encore syndiqués et risque de violences plus grandes, cette fois plus pour des motifs politiques.

  7. Valuebreak

    y a une autre catégorie de syndicalistes casseurs et preneurs d’otages qui a sévi depuis 40 ans, c’est les paysans de la FNSEA …

    vingt dieux, quel palmarès : préfectures cassées, magasins incendiés, côtes brisées .. même le bureau d’un, d’une en l’occurence, ministre de de l’agriculture …

    pas l’ombre d’une interpellation évidemment.

    moralité, ben oui y’en a une : pendant qu’on manifeste et qu’on terrorise, on réfléchit pas … au bout de 40 ns, le revenu agricole est en baisse de moitié, les effectifs divisés par 10 … beau bilan !

    qqes uns qui s’en tirent bien la dedans … les fonctionnaires du ministère de l’agriculture, en hausse d’ effectifs constante …

    1. Théo31

      …Et quelques céréaliers qui touchent des subventions qui grossissent aussi vite que leurs surfaces cultivées diminuent.

  8. omer

    Pour Fifou
    Votre argumentation tient la route, sur le plan financier, sauf peut être pour les Vélibs, qui ne doivent pas coûter très cher à la collectivité, même si on en retrouve un peu partout, jusqu’en Roumanie !
    Mais du point de vue écologique et économie de pétrole, c’est raté, et j’imagine que le brave écolo, ulcéré, va renoncer à ses convictions et courir s’acheter une bagnole plus grosse que celle du beauf d’en face…

  9. adnstep

    « Pour eux, le système actuel est une étape logique précédant la révolution. » : ceux qui lancent la révolution ne sont pas toujours ceux qui en profitent.

    « J’aimerais bien avoir d’autres exemples Flak. Non pas que je ne vous crois pas, mais c’est que j’ai entendu ça plusieurs fois déjà et j’ai toujours pas eu d’exemples concrets x) » : lire « L’Etat social ne fonctionne plus » d’Hélène Strohl. Ou encore « Il faut fermer les écoles maternelles » de Julien Dazay.

    1. hank rearden (ex propriètaire de villa du dessus)

      Que « l’état social ne fonctionne plus », cela me semble être plutôt une bonne chose en soi ( et si seulement cela pouvait être vrai) et plutôt que de se demander dans quel sens doivent se faire (ou se font) les transferts sociaux, on peut imaginer une nation aux transferts sociaux minimaux. Après une rapide revue sur Amazon, on s’aperçoit que les deux bouquins que vous citez sont écrits par des fonctionnaires…on reste donc englués dan l’état et l’administratif. Pas la peine de les ouvrir pour savoir ce qu’il contiennent: plus d’état

    2. Laetitia

      @ adnstep: Certes, mais peu importe, car ils croient l’inverse, et nous savons que ca ne nous sera pas profitable.

  10. Théo31

    Je serais curieux de savoir combien le CE et les kamarades CGT touchent de ces fameux profits. Les clients de Total devraient savoir pour quel montant la CGT les encule.

  11. alex6

    He Kamarade, va te faire fout**!
    Tes discours de pleurnicheurs on en a ras la casquette. Je me suis fait une promesse, je me ferais un jour un communiste dans ma vie, mais vraiment c’est a dire avec dents cassees et mandales dans les joues.
    faudra bien que vous payez pour vos idees debiles et votre attitude hautaine de « je-sais-tout » qui a mene la France ou elle est: mal.

    1. Toni

      Le médiateur de la république dans son rapport 2009 s’inquiète que le chacun pour soit remplace le « vivre ensemble ». En réponse à Mr Delevoye, je n’ai pas du tout l’intention de pratiquer le « vivre ensemble » ni de partager une miette de ma vie avec des individus comme Kamarade. Je partage avec Kamarade et tous ses syndicats marxistes le strict minimum que la loi m’impose … et c’est bien parce que la loi m’y oblige, pas par convictions morales …

      Si les syndicats marxistes cherchent à imposer leur mode de pensée aux autres par la force et l’intimidation alors oui alex6, vous avez raison. alex 6, vivre seul et sans enfants peut s’avérer utile pour combattre les staliniens, cela permet de diminuer les pressions et menaces sur l’entourage …

      1. alex6

        Je n’ai aucune envie de vivre seul et je ne combat qu’avec des mots. Mais de plus en plus je sens monter une envie de combattre de maniere plus virile, c’est tout.

  12. omer

    « …vivre seul et sans enfants peut s’avérer utile pour combattre les staliniens… »

    Amusant, c’est également une des théories des dames de Lutte Ouvrière, ne pas avoir d’enfants afin de pouvoir se consacrer au bonheur des enfants des autres…

    1. La différence étant que dans le premier cas, il s’agit d’une conséquence heureuse, dans l’autre, il s’agit d’un but sciemment recherché.

  13. galadhluin

    Laetitia, vous parliez de solutions pour empêcher les syndicats de nuire, mais vous en avez oubliée une essentielle : couper toutes les subventions d’état pour les syndicats. Et oui, il faut se rappeller que non seulement ces gens-là nous rendent la vie impossible mais qu’en plus on les paie pour ça avec nos impôts !

  14. Flo

    Plutôt que les ridicules agitations syndicalisto-étatiques inutiles car ce site fermera (en tant que raffinerie à tout le moins) pour les raisons expliquées par H16 (moindre consommation voulue par les politiques pour des raisons écolo-électorales), la puissance publique ne serait-elle pas davantage dans son rôle en disant à Total :
    « Nous avons tout fait, à sa demande ou pour son bien, pour que la population consomme moins de vos produits. Cela conduit à fermer ce site. Soit. Vous continuez à gagner beaucoup d’argent et c’est tant mieux pour vos actionnaires, pour vos salariés que vous pourrez reclasser, et pour l’Etat à qui vous payez moult impôts.
    Voilà ce que vous allez faire, et nous force publique avons les moyens de vous l’imposer : en partant, avant d’éteindre la lumière, vous allez démonter tout votre bordel et rendre le site aussi pur et vierge qu’il était au jour le la création (ou au moins tel qu’il était avant votre arrivée). Ensuite vous vendrez le terrain afin que d’autres activités (ou habitations) puissent s’implanter. Les constructions, services, commerces, qui naîtront sur ces lieux trouveront naturellement à employer vos anciens salariés qui n’auraont pas accepté la mobilité et les anciens sous-traiatnts »

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