L’année 2010 s’est refermée sur un bilan économique catastrophique : l’état continue de s’endetter à un rythme affolant, tout simplement jamais atteint dans l’histoire française récente (sur les 1500 dernières années, à la louche). On pouvait craindre qu’il en serait de même pour l’année suivante. Mais grâce aux fines équipes de politiciens en place, on peut heureusement se rassurer : 2011 sera bien pire.
Ceci dit, on pouvait sentir le roussi dès le 31 décembre, lorsque le président vint s’excuser s’exprimer devant les quelques Français qui avaient choisi de l’écouter ce soir là. Le discours était sans ambiguïté : l’année 2010 fut rude, mais grâce au talent et à l’abnégation des Français qui n’ont de toute façon pas eu le choix, tout s’est bien passé, voire tout s’est même mieux que bien passé.
Et devant un décor projeté sur fond bleu, enregistré longtemps à l’avance, histoire que les vacances du chef de l’Etat puissent se dérouler sans problème, on nous aura donc expliqué par le menu pourquoi 2010 était plutôt chouette et pourquoi 2011, ça allait être de la balle atomique.
« La croissance revient » : c’est Crissine qui le dit. C’est donc vrai. Du solide. Du chiffré. Du « qui passe de 2.5% prévu à 2% » quand tout le monde murmure un peu fort que les chiffres de cet acabit, c’est du rêve éveillé. Du crédible comme lorsqu’on annonce, pendant des années et des années, un chiffre en décembre et qu’on le revoit systématiquement à la baisse en juin de l’année suivante. La croissance revient donc, mais elle revient d’entre les morts, et elle n’est manifestement pas contente.
« Les grandes réformes engagées commencent à porter leurs fruits » : ah oui, les Grandes Réformes. Pardon, les Graâââaâândes Rrééphormes, celles dont le Monde Entier a entendu parler, comme par exemple … par exemple… hmmmhm, ah oui, les universités « enfin autonomes » et … heu… les retraites ? Mh ? Deux ans de plus pour procrastiner, c’est toujours ça de pris, non ? Et surtout, « sans violences et sans blocages« , hein. Si si. Même le décor se gondole devant ces affirmations volontaires.
Et pour l’année 2011, on va s’occuper de la dépendance, parce que le chômage, la crise, ça, c’est bon, c’est réglé.
Bon. Bref, vous voyez, quoi.
Le petit discours du président laisse un goût étrange. Celui d’une déconnexion patente entre ceux qui fricotent dans les couloirs de l’Elysée et ceux qui vivent la situation sur le terrain. Et tous les décors projetés sur un fond bleu ne pourront pas évacuer ce sentiment persistant que la situation réelle, celle qu’on cache justement avec les artifices vidéos, est nettement plus préoccupante.
Le constat est en effet alarmant : le budget 2011, qui a été adopté par le parlement au milieu du mois de décembre, annonce tout de même la couleur avec un déficit prévu supérieur à 90 milliards d’euros. On aura beau clamer sur tous les toits qu’on fait de gros gros efforts pour réduire la dépense publique, qu’on fait tout ce qu’on peut pour diminuer les gouffres abyssaux de merde financière dans lesquels barbotent confortablement nos administrations, il n’en reste pas moins que la ligne « total » affiche un trou supplémentaire de 92 milliards.
C’est une belle contre-performance puisqu’il s’agit d’un déficit moins gros grâce à une diminution des dépenses pharaoniques inutiles comme les plans de relances ; autrement dit : en 2010, la panne sèche était arrivée au kilomètre 169 sur les 322 qu’il nous fallait parcourir. 153 km à pied, ça use ; rassurez-vous, en 2011, on n’aura que 92 km à faire à pied. Ça use aussi, mais moins, et ça ne se sent pas trop : les chaussures de l’Etat sont bourrées avec du papier marqué « Euros » dessus.
Devant ce constat, l’aimable Nicolas n’aura pas eu la méchanceté de s’attarder sur les nécessaires petits réajustements qu’il va falloir supporter dès ce début d’année, et qui se résument essentiellement à une petite phrase : « On n’a plus un rond, on va gratter tout ce qu’on peut. »
Ce qui suit est la liste de ce qui va nous tomber dessus dès à présent. Là encore, rassurez-vous : elle ne compte pas ce qui va être ajouté pendant les 12 prochains mois.
- Fin de la prime à la casse
- Diminution du bonus écologique
- Assurances dont les tarifs augmentent de 5% en moyenne, avec une hausse de 3% à 8% sur les primes d’assurances habitation
- Le prix minimum d’une course en taxi augmente de 2,1%
- La taxe des aéroports parisiens augmente de 15%, tout comme les tarifs SNCF
- L’électricité augmente de 3%
- Il ne faudrait pas oublier les quelques % de TVA en plus sur les abonnements internet triple et quadruple-play
- Dans le domaine de la sécurité sociale (que le monde nous envie moyennement), le médecin généraliste coûtera à présent 23€, les médicaments remboursés précédemment à 35% ne le seront plus qu’à 30%, et les mutuelles augmenteront leurs tarifs de 5 à 8%,
- Fiscalement, pacsés ou divorcés perdent l’avantage de la triple déclaration fiscale,
- Des niches fiscales sont rabotées de 10%
- La tranche la plus élevée de l’impôt sur le revenu passe de 40 à 41%
- Certains abattements (comme celui de 15 points pour les salariés à domicile déclarés au salaire réel) disparaissent
- Et bien sûr, les carburants sont au plus haut.
Ce constat général qu’on manque cruellement d’argent, que la tempête ne fait que commencer et qu’il va falloir remettre à plat l’intégralité de notre Système Social Que Le Monde Nous Finance, ce constat est, assez comiquement, partagé par tous, y compris en face, chez ceux du Parti Officiellement Socialiste. Evidemment, Valls, en proposant tout simplement de revenir sur les 35H, va se faire étriller par tous les gentils dogmatiques qui s’accrochent, bec et ongles, aux vestiges poussiéreux d’une réalité économique depuis longtemps obsolète : la France n’a plus, depuis au moins 20 ans, les moyens de se payer les frasques sociales dont elle s’est fait le chantre à travers le monde, mais on préférera le poids des idées idiotes au choc du réel.
Nous avons vécu bien trop longtemps dans une espèce de rêve socialo-décontracté, à crédit et sans lien avec la terre ferme : un foisonnement de lois toutes plus illisibles les unes que les autres, une jongle fiscale impénétrable, un code du travail d’une complexité à côté de laquelle la théorie des cordes est du gâteau, une assurance chômage inadaptée et constamment déficitaire, une éducation et une formation dépassées et de plus en plus médiocres, une assurance maladie si profondément gangrenée et déficitaire que plus personne n’ose y toucher et plus personne n’ose voir que seuls les riches en profitent, une assurance retraite dans un état de délitement avancé et bien sûr déficitaire, des entreprises publiques et para-publiques en obsolescence totale et – doit-on le préciser – en déficits permanents, des syndicats et des partis fossiles enterrés sous des kilomètres de strates terreuses et d’idées aussi absurdes qu’impraticables, et des politiciens oscillant entre un insolent détachement et la souillure de la corruption…
2011 s’annonce une année pleine d’yeux écarquillés: à mesure que les pays européens feront défaut, que les bons du trésors ne seront pas placés, que les notes d’agences dégringoleront, et que les paniques financières et économiques s’accumuleront, que les monnaies partiront en sucette, les citoyens, les contribuables, et, certainement, certains politiques, se rendront compte de l’étendue des dégâts. Il sera, bien évidemment, trop tard, et les (vrais) libéraux n’auront que la maigre joie de dire : « On vous avait prévenus ».
Ce pays est foutu.
Excellent !!
Comme d’habitude …
Bonne année à vous.
Ça fait un peu « L’Apocalypse selon St Hashtable » !
« Ce pays est foutu. »
ben on le savait, hein. D’ailleurs pour moi c’est l’année de l’émigration, il est temps de partir avant la révolution besancenotienne.
Aucune révolution à attendre car, comme toutes, elle emploierait (au mieux) pour renflouer le bateau, les moyens qui ont servi à le couler.
Ce pays est effectivement foutu, mais, comme l’Europe, il s’est détaché – ou plutôt ses « élites » l’ont détaché, de ce qui avait fait sa fortune: sa civilisation chrétienne.
« temps de partir avant la révolution besancenotienne »
N’importe quoi.
Le NPA c’est 3 pelés de pré-pubère et 3 tondus de fonctionnaires avec 1 malade mental stalinien dans l’âme et quelques révolutionnaires de salon du 16ème arrondissement parisien, et dont la petite icône médiatique, véritable produit de marketing ceci dit et passant même dans les magazines people, est présentés à la télé quand Sarkozy 1 er le décide ( c’est à dire en période d’élection, sinon on le voit pas).
Quand à une soit disant révolution de leur part. Ah bon ? Mis à part continués sur le chemin de l’UMPS de toujours plus de dépenses, et d’état-nounou je vois pas …
Dites: le coup de la « civilisation chrétienne », c’est de l’humour n’est-ce pas?
La révolution besancenotienne c’est de l’humour. Pas besoin de lui pour crasher le pays dans la banqueroute, et aucune tête ne tombera. Par contre à prévoir de graves troubles, des grèves, des émeutes, des manifs, et pour tous les gens au milieu (je pense: ceux qui bossent, classe moyenne, employés, entrepreneurs, etc) des impôts, des restrictions diverses, des voitures brulées, etc etc.
Bref temps de se casser.
Ciao 🙂
Ah non pas toi… La liste des augmentations a la mode « journal de 13h TF1 » sans aucune réflexion économique, je ne peux accepter !
-> Pour ce qui est des aides artificielles mises en place en 2010, tu devrais te réjouir de leurs suppressions puisque ce sont de véritables gouffres a argent public pour subventionner des secteurs qui, de toute manière, vont se casser la gueule une fois que l’on retirera le masque a Oxygène.
-> Ok pour les rabots et rallonges sur les impôts, taxes et autres avantages fiscaux… Il aurait été plus ingénieux de débuter par un rabot sur les dépenses !
Bref… reprends toi !
Mmmh on peut tortiller ça comme on veut, mais en substance, tout ceci se résume bel et bien à ce que j’ai dit : l’état cherche, littéralement, de l’argent partout. En outre, les listes « mode tf1 » sont enquiquinantes parce que justement, elles filent les miquettes : tout ça, ping, d’un coup.
Alors, comme ça, Badinguet a présenté ses voeux au pays! Pas entendu parler ou alors, il ne les a pas dit fort. Quant à Manuel Valls, nous sommes en face d’un paradoxe vivant: un socialiste intelligent! Une rareté! A conserver dans le formol! Pour ses petits camarades, à supprimer de toute urgence, il pourrait être contagieux.
Bonne année à vous H16 et tous vos lecteurs…
Attention « les carburants sont au plus haut », ça, ça emmerde assez profondément tout ceux qui ont de vagues notions de comptabilité/gestion/économie au gouvernment (ce qui inclut Baroin et Lagarde, même si comme d’habitude ils la fermeront et raconteront toutes les bétises que le patron attend).
En effet, 1 => ça va pousser les consommateurs a réduire autant que possible leur consommation, et donc réduire les taxes que le gouvernment retire de celle-ci, car la majeure partie est constituée de la TIPP qui est fixe et n’augmente pas avec le prix, 2 => ça va peser contre la consommation à un peu tous les niveaux et donc contre les recettes des autres taxes.
Ceci dit le carburant cher, ça n’est pas prêt de finir (sauf si nouvelle étape majeure dans la crise, et diminution forte de la consommation) car les dernières nouvelles du golfe sont parfaitement claires, ils ne sont plus capables de produire dans les mêmes quantités, et les alternatives, bien qu’elles existent, sont nettement plus chères.
Bof. Même avec un baril à 100$, l’économie tiendrait longtemps.
Nous sommes au bord du gouffre.
En avannnnnnttttttt !
Et ! L’assistanat rend pessimiste…
Dans le pays où il y a le plus d’assistanat social au monde payé par les plus importants prélèvements obligatoires au monde, les gens sont pessimistes.
L’assistanat tue l’optimisme, les p’tites nenfants trop gâtés dépriment.
http://fr.news.yahoo.com/4/20110102/tts-france-pessimisme-sondage-ca02f96.html
La conséquence de ce fameux modèle social que le monde entier nous envie. ^^
C’est la sinistrooôose..
Est-ce que nous aurons la chance de bénéficier à nouveau de l’ineffable sagesse du vénérable professeur? Dans l’océan d’incertitudes dans laquelle nous baignons, il apparaît comme un phare dans la tempête ou un poisson au sein du nuoc-mam.
A part ça, tout va bien !
Bonne année !
2011 ça va être chaud. Chaud chaud chaud.
Lecteurs de h16, si vous êtes encore en France, barrez-vous. Je ne plaisante pas. Il est encore temps, mais tout juste.
Qui peut dire quelle marge il reste aux Français avant l’effondrement?
Vous avez un poste de fonctionnaire? Super, vous allez adorer quand vous ne toucherez plus votre salaire.
Vous avez un logement? Super, il sera vachement facile à vendre quand les rues seront à feu et à sang.
Canada, USA, Suisse, GB peut-être, c’est vous qui voyez.
Sérieusement. Pensez à vous. Sauvez-vous. Même si vous restez, débrouillez-vous pour être liquides, mobiles.
J’y pense, j’y pense…
Mais les USA, est-ce bien raisonnable ?
Ne sont-ils pas encore pires que nous dans la fuite en avant dans le mur ?
la différence majeure entre les américains et les européens, c’est que les américains ne comptent pas sur l’Etat pour s’en sortir en cas de problème. Ils se démerderont, comme ils l’ont toujours fait. Pour nous, en revanche, ce n’est pas la même histoire…
Mais pour relativiser, en Grèce, il n’y a pas encore eu, à ce que je sache, d’expropriation et de meurtres de « riches ». Ils sont pourtant aussi socialos que nous là-bas. J’aimerais bien me barrer aussi mais je ne vais pas laisser mes parents dans la merde pour mon confort personnel.
Il reste encore bien des étapes à franchir en Grèce… Au fait, comment se porte l’immobilier là-bas?
D’abord, l’important, l’essentiel, le point capital, est de se tenir prêt à partir.
Nous entrons lentement mais sûrement dans une période trouble où diverses catastrophes (essentiellement de nature financière et étatique) peuvent nous tomber dessus sans prévenir. Et lorsqu’elles arriveront, ce ne sera plus le moment de savoir comment on retire son assurance-vie ou la meilleure entreprise pour faire le bilan-peinture-au-plomb obligatoire préalable à la vente de la baraque.
Quelqu’un de « prêt » doit selon moi être capable de sauver 80% de son patrimoine en 24h. Si vous louez, si votre pognon est sur un compte courant, si vous avez une voiture assez grande pour famille plus valises, si tout le monde a son passeport, c’est à peu près bon. Tant pis pour les meubles Ikea et la vaisselle de grand-mère.
Je ne dis pas que tout est cuit, hein, simplement qu’il faut se tenir prêt, de plus en plus prêt, et que les menaces vont se faire de plus en plus précises, comme nous allons voir, comptons sur h16 pour nous livrer les dernières étapes de la déliquescence: délitement de la sécurité, contrôle de l’épargne, etc.
Décider d’une destination est jusitifé, certes, mais la question sera-t-elle aussi cruciale lorsque les émeutes et le pillage seront monnaie courante? A ce moment là, n’importe quelle destination conviendra, du Brésil au Maroc, dès qu’il s’agira de sauver son avenir (et peut-être sa peau.)
Nous avons la chance de ne pas en être encore là, on peut donc faire les difficiles et comparer les point de chute: degré de dégénérescence local, facilité avec la langue, perspectives économiques… A chacun ses préférences.
Les USA sont dans la m.., mais tout le monde (y compris moi) croit en leur capacité de rebond. Ils ne sont pas pourris jusqu’à la moelle par le solialisme comme en Europe. Avec Oba-wan-Kenobi, ils traversent une très mauvaise passe, mais ils s’en sortiront. Leur saine réaction à la gauchisation galopante de leur Etat fédéral est un excellent signe.
Mais je le répète, l’important est de se tenir prêt, et mobile. Si ça se trouve, il pourrait même y avoir quelques zones tout à fait paisible en France même, il faudra juste être capable de s’y retrancher.
Demandez aux Pied-Noirs de votre entourage: s’ils avaient vendu en 1952, ils auraient fait une excellente affaire. Certainement meilleure qu’en 1961, disons.
Prions simplement pour que dans quelques années (mois?), les Algériens soient à leur tour obligés d’accueillir « leurs » pieds-noirs…
Il y a une autre possibilité dont la probabilité n’est pas forcément ridiculement faible par rapport à l’hypothèse du chaos généralisé.
C’est celle d’une reprise en main énergique (c’est un euphémisme) et une remise au carré musclée (autre euphémisme) du bazar.
Il est certain qu’elle coûterait aussi très très cher et qu’il y aurait, même en cas de succès, beaucoup de pleurs et de grincements de dents.
Mais le délitement actuel ne peut pas perdurer très longtemps sans que l’on rencontre des points d’achoppement tellement dramatiques qu’il faudra forcément choisir entre les deux issues.
La reprise en main énergique intervient TOUJOURS après une phase de chaos généralisé. Et c’est pas forcément mieux après qu’avant.
Dans tous les cas, ça va être rock’n roll de vivre en France dans cette nouvelle décennie.
packs de flotte: ok
pâtes/riz: ok
fusil de chasse et cartouches: ok
Amenez-les moi, les révolutionnaires, on va se marrer!
Départ à l’étranger : ok
Par contre, mon entreprise a contractualisé avec Ubifrance et moi également. Si bien que l’indemnité que je perçois est versée par Ubifrance, service étatique de développement de l’activité économique à l’étranger. Si bien que si les finances FR sont à plat, je le suis aussi…quelle connerie.
Moi , déjà barrée depuis longtemps …chez la Camorra …je suis au sec …
« Le journal Le Monde a publié un papier involontairement comique, les plus drôles, sur une proposition qui pourrait faire florès, disait sa rédactrice, au sein de la gauche française. Il s’agit d’une réflexion sur le « salaire maximum ». L’Etat, qui d’autre se risquerait à ce ridicule?, déciderait que nul Français ne peut gagner plus de X. euros, le plafond oscillant selon les réflexions entre 40.000 et 50.000 euros par an. »
lu chez JM Aphatie ce matin. Je n’ai pas l’article original, qui raisonnablement sensé peut bien envisager une telle mesure en 2011 ?
3 Janvier, je suis déjà fatigué…
D’après ce que j’ai lu c’est plutôt 40 à 50 K€ par mois selon le caractère plus ou moins à gauche des gugus qui y réfléchissent (200 à 300 fois le smic mensuel).
C’est juste une question d’odre de grandeur qui ne remet pas en cause le caractère ridicule du principe mais c’était seulement pour préciser.
Exact, ça me paraissait peu, mais bon, le principe est ridicule. A moins d’interdire aux gens de s’expatrier, comment empêcher un entrepreneur, un artiste, un sportif, etc de s’enfuir ?
il suffit de leur interdire de s’expatrier 😀 hu huhuhuhu
C’est pas drôle, et ça viendra.
(On appellera ça un « impôt libératoire citoyen » pour solde de tout compte envers la Frâânce et ses systèmes sociaux que le monde nous envie etc. et qui vous ont permis, oui, eux seuls, de devenir sportif de haut niveau ou entrepreneur. Car comment devenir sportif de haut niveau sans la Sécurité Sociale fantastique? Comment devenir Artiste à succès sans l’Education Nationale de qualité? Comment devenir entrepreneur sans les incroyââbles infrastructures françaises, la SNCF et tous les autres services merveilleux dont nous disposons à titre gratuit? 😀 )
Et tout le monde se félicitera que c’est une ‘achement bonne idée, parce que les gros salauds qui veulent quitter le navire dans la tempête (c’est à dire, ceux qui peuvent) ben il faut les tondre, hein.
On commence par cette somme et puis, au fil du temps, on rabiote, on rabiote. Si une telle spoliation était agréée, on peut être sûr qu’il y en aura d’autres: taille des maisons, type de véhicule, âge et type du Whisky (12 ans, pur malt, blended, etc…), taille et origine des cigares. Bastiat a écrit de très belles et justes choses sur ce sujet, malheureusement prophétiques.
En ce moment (18h25), une émission sur France Culture consacrée au scandale des énergies dites « renouvelables »: éolien, solaire, etc… Chiffrage officiel d’après Christian Gérondeau (invité): 400 milliards d’euros! Une paille vu l’opulence de nos finances. Il précise également que notre pays n’a pas besoin de ces énergies vu notre parc nucléaire. Quant aux allemands, ils renoncent officiellement au nucléaire mais contruisent à tour de bras des centrales au…charbon!!! Ouah, le CO2!!!
CPEF
A peine besoin de légiférer. Il suffit d’ajouter une tranche à 100% sur l’impôt sur le revenu.
Je suis bien d’accord.
Je suis bien d’accord le principe est abusrde…mais vous verrez que les zartistes amis du soicialisme bien pensant trouveronst le moyen d’invoquer la « French cultural exception » pour s’exonérer de cette contrainte.
Pour les sportifs, la plupart ne vit déjà plus en France de toutes façons.
Pour les entrepreneurs c’est plus délicat et c’est eux qui « morfleraient » (à 500 K€ / an c’est relatif) en priorité.
Mais je pense qu’il y a peu de vrais entrepreneurs qui gagnent beaucoup plus de 50000 € / mois.
J’ai comme un pressentiment que les liquidités qu’on dispose chez les bankster vont partir en fumée.. Je déplace tout à l’autre bout du monde, je crame tout…
Les français sont les plus pessimistes du monde !
http://www.boursier.com/vals/ALL/les-francais-battent-des-records-de-pessimisme-eco-6152.htm
Enfin un domaine où on est bon !!
A noter qu’au niveau des bons du trésor, on voit bien que le délire est totale. Les émissions des pays presque en défaut sont sur-souscrites car elles bénéficient de taux d’intérêt hallucinant alors que le risque est surement faible car couvert par l’Europe. Par contre, les pays plus solide, du type Allemagne, ont des difficultés à caser leur dette car le taux d’intérêt est beaucoup plus faible … Bref tout cela ne sert qu’à enrichir les marchés.
Un petit détail sur le programme 2011 de Sarko. Il me semble clair que s’occuper de la dépendance avant les élections de 2012 est une mesure électoraliste par excellence. Les retraités/rentiers de France et de Navarre seront tellement ravis de voir l’Etat prendre en charge leurs petits besoins en escaliers motorisés et soubrette à domicile qu’ils en redemanderont pour un mandat.
Comme disait Ségolène, l’avenir est au service à la personne. Dans son esprit il suffisait de fournir à chaque personne âgée un jeune sous-payé pour la torcher/nourrir/habiller et le problème du chômage était résolu ! Par contre, le problème du suicide des jeunes n’était pas anticipé du tout.
Un article qui résume parfaitement l’inculture économique crasse de ceux qui pensent que l’économie ne fonctionne que par les préceptes ultralibéraux.
Et on commence fort avec des mots qu’on ne comprend pas en filtrant tout de son opinion ultrasocialiste.
Une dette ? Effectivement, mais veut-il mieux sabrer dans tous les budgets et faire gonfler le chômage, retardant d’autant une reprise économique, mettre en danger la qualité des services de l’Etat qui contribuent à la croissance économique, au maintien d’un haut niveau de vie global rapporté à la planète ?(les hôpitaux publics par exemple permettent de réduire les inégalités sociales, préfète-t-on le système merveilleux américain où selon qu’on soit riche ou pauvre, il faudra attendre 2 jours ou 6 mois pour une protèse ou une greffe du foie, ou tout simplement même renoncer au soin nécessaire pourtant vital parce que jusqu’à Obama des millions de salariés ne bénéficiaient pas d’une couverture maladie?)
wot/tl;dr. Plein de poncifs. Pas de preuves. Bravo.
L’économie n’est pas qu’un problème économique !
C’est une chose bien trop sérieuse pour être laissée dans les mains des politiciens, en tout cas !
La protection sociale n’est pas qu’une ligne comtable signifiant taxation et « charge » injustes pour les entreprises : c’est parce qu’il ya des allocations que les plus pauvres, « fragiles » si on préfère, ne sont pas réduits à la misère la plus noire qui sinon entraîne violences, déchéance morale et antisociale voire civilisationnelle, et donc même in fine main d’oeuvre de mauvaise qualité pour les entreprises de tout bord !
Ah ? Alors, pourquoi sont-ce les riches qui en profitent le plus en France ? Pourquoi les hôpitaux les plus pourris sont remplis de pauvres et les plus dotés sont réservés à l’élite (Val de Grâce, p.ex) et pas l’inverse ? Pourquoi les prestations sont de plus en plus mauvaises, les remboursements de plus en plus faibles, la couverture plus petite et l’état sanitaire français moins bon alors que les sommes consacrées toujours plus fortes ? Quant à la misère qui entraîne des violences, c’est tellement con comme argument qu’il suffit de regarder une carte des violences urbaines & une carte de la pauvreté pour voir qu’elles ne se recouvrent pas du tout (le nb de violences corporelles par habitant est au plus bas en Corrèze, c’est pourtant le dpt le plus pauvre de France).
La note de la dette pour la France des agences internationales (en fait 3 anglosaxonnes)
Fitch est détenu par Fimalac. Français. Boulet.
est pour l’instant maximale, AAA. La France a toujours pu payer à ses échéances et ses bons sont recherchés !
Le 14 septembre 2008, Lehman Brothers avait AAA.
Quand on parle de modèle social , en France il est consensuel de dire qu’on vit au-dessus de ses moyens, bref c’est trop cher, mauvais. Par contre, quand on parle du modèle scandinave, le discours est louangeur, alors que ce système, reconnu efficace par tous les partis, fonctionne avec des prélèvements encore plus élevés ! On ne parlerait jamais comme vous le fête de « frasque » pour son système social !
Encore un poncif ! Mais c’est pas possible, vous lisez autre chose qu’Alternative Economique et le Monde Diplodocus ? Le « modèle scandinave » est régulièrement abordé ici. Le Danemark, c’est une réduction drastique de la couverture chômage sur les 5 dernières années. C’est la Finlande qui diminue le nombre de fonctionnaire dans des proportions inimaginables en France. Ce sont aussi des mesures (anticorruption, par exemple) qui fileraient des boutons à des gens comme vous dans l’Education (privatisation quasi totale). Etc… Bref : moi, je signe pour ça quand vous voulez. Vous, vous recrachez ce qu’on vous en a dit sans vous renseigner.
Si on va dans le mur, c’est en grande partie par une incapacité de nos dirigeants à imaginer de nouveaux dispositifs économiques en raison du formatage de leur pensée économique qui remonte à 30 ans au mieux… et surtout de pouvoir proposer aux électeurs, y compris à ce niveau économique, un projet de société convaincant.
bla bla bla. Politics 101, « baratin électoral ».
Vous parlez ainsi des vieilles lunes socialistes, sans rapport à la réalité. Mais on peut vous rétorquer que c’est plutôt votre pensée économique qui est obsolète comme l’a montré la crise.
Ah oui, la crise prévue de longue date par les libéraux Autrichiens, dont le déroulement est une démonstration admirable des théories autrichiennes de ce qu’il ne faut pas faire (endettement, keynésianisme, monétarisme), et qui n’aurait pas eu lieu si on avait suivi les principes simples et de bon sens qu’ils prônent. Oui : pas de doute, comme ils avaient et ont encore raison, c’est de leur faute. Logique.
Ce dérèglement, pour employer de grands mots, du « capitalisme » en son centre symbolique et politique, a mis à mal toute la religion du laisser-faire et les cathédrales théoriques économiques dominantes, qui ne reposaient que sur du sable ou n’étaient que du vent. Le marché ne peut amener que du bien nous répétait-on, du moment qu’on (l’Etat) intervenait le moins possible.
Et c’est pourquoi on a fait de l’interventionnisme étatique l’alpha et l’omega de la politique (ce que vous proposez d’ailleurs, du reste) en noyant le marché dans des réglementations toujours plus énormes, en noyant la société dans la sociale-démocratie gluante, en noyant les acteurs dans des règles, le tout en déresponsabilisant chaque individu. Belle application.
Il fallait le répandre au maximum dans tous les domaines de la société. La preuve mondiale a été faite que ça pouvait mener à des catastrophes. Bref, je m’arrête là, je n’ai pas envie de perdre trop de temps à vos propos qui m’apparaissent absurdes et faux.
Si vous voulez comprendre d’autres positions, vous pouvez lire Alter Eco mais sûrement vous penserez que c’est un sacrilège. Sortez un peu de vos cadres !!!
Et Le Monde Diplodocus, hein, ne l’oubliez pas ! Et le petit livre rouge, das Kapital, du Keynes dans le texte, etc…
Superbe application de cette réflexion d’Einstein sur l’infinitude relative de l’espace et sur celle absolue de la bêtise. Continuez, nous avons tous besoin de rire un peu.
Tenez, en ce début d’année, je formule le vœu que vous lisiez et compreniez (sur ce deuxième point, je pense que ça restera un vœu pieu vu la pertinence de vos réflexions) Frédéric Bastiat: http://bastiat.org/fr/.
« les hôpitaux publics par exemple permettent de réduire les inégalités sociales »
Jamais lu un truc aussi débile ! Le but de l’hôpital est de soigner la population, pas de lutter contre les inégalités sociales.
J’ajoute une chose. Les guerres de la Grande-Bretagne contre la France de 1790 à Waterloo ne l’ont pas dissuadée de s’endetter jusqu’à 300 % du PIB ( cf http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/09/23/jean-marc-daniel-des-niveaux-jamais-observes-en-temps-de-paix_1244071_1101386.html )
On a donc déjà largement dépassé en d’autres temps nos niveaux actuels.
Roooh mais vous n’y connaissez donc absolument rien en économie ou vous le faites savamment exprès ? Oser comparer les 300% de l’Empire Colonial Britannique de 1815 avec les 90% du bidule franco-national, vous n’y voyez pas une différence notable ?
ces GUERRES ont consacré/permis l’hegemonie commerciale et maritime de l’Angleterre pour un siècle au moins.
a la limite on pourrait comparer avec l’amerique apres 45 .
Certainement pas avec la « france » envahie-diversifiée , amollie-equitable , socialo-consumeriste .
Pour nous remonter le moral, regardons la Grèce !
Lundi 3 janvier 2011 :
La Grèce vient de pulvériser son record.
Grèce : taux d’intérêt des obligations à 10 ans : 12,521 %.
Vous avez bien lu : 12,521 %.
http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GGGB10YR:IND
Grèce : les dépôts baissent toujours.
Les dépôts en banque des entreprises et des ménages grecs ont continué de diminuer en novembre, baissant de 1,04 % par rapport au mois précédent, montrent les chiffres publiés lundi par la banque centrale.
Les dépôts à vue s’inscrivaient à 208,9 milliards d’euros fin novembre, contre 211,1 milliards d’euros fin octobre.
Depuis décembre 2009, la baisse est de 12,2 %, ou 29,12 milliards d’euros.
Cette diminution du montant des dépôts a contribué aux difficultés des banques grecques qui doivent s’en remettre à la Banque centrale européenne pour trouver des liquidités, l’accès aux marchés classiques leur étant quasiment impossible.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/01/03/97002-20110103FILWWW00462-grece-les-depots-baissent-toujours.php
Il faut réclamer PLUS de taxes. C’est toujours le problème là : est-ce qu’on essaye de sauver le système tout en sachant que les mous de la bite n’y comprendront rien à leur petite échelle de bétise cultivée, ou accélère t-on la chute du système afin qu’on arrive au point merdique, là où même le plus con des semi-céphaliques est capable de comprendre qu’on s’est foutu de sa gueule ?
Dur dur.
J’espère que vous me permettrez de vous tancer quelque peu cher taulier (très peu, et ne vous arrêtez surtout pas de poster en représailles par pitié), car vu le titre « En 2011, l’Etat cherche de l’argent. Partout » je m’attendais à un catalogue de certaines des mesures les plus loufoques que notre gouvernement dit « de droite » (en ce qui me concerne avec un parti de droite comme celui là pas besoin d’un parti de gauche) car la bouffonnerie de certaines vaut vraiment son pesant d’air brassé par les moulinets de la chose qui nous tient lieu de chef d’état. Une simple liste de nouvelles taxes ou transfert d’impôts ou de rabotage de niches fiscales, quelle affligeante banalité pour la France…
Je vous propose par exemple vite fait comme mesures VRAIMENT totalement débiles qui démontrent à quel point nos gouvernants sont aux abois :
* Une taxe sur Google ( http://www.libres.org/francais/actualite/122710_a2_impot_google.htm ) alors que Google est le champion de l’optimisation fiscale hors US où il ne paie que 2,4% d’impôts sur les sociétés ( http://www.journaldunet.com/ebusiness/le-net/optimisation-fiscale-de-google-1010.shtml ).
* Imposer les Français de l’étranger ( http://www.france-amerique.com/articles/2010/10/18/l_assemblee_va_se_prononcer_sur_un_impots_pour_les_francais_de_l_etranger.html ), vous savez, ces mecs (dont nous faisons tous deux partie) qui se sont barrés entre autres justement parce qu’ils en avaient marre de payer trop de taxe et ont préféré en payer moins ailleurs.
Si vous avez d’autres exemples aussi loufoques, ne vous retenez surtout pas, rien qu’avec ces deux là je me suis bien marré, « jusqu’où s’arrêteront ils ? » comme disait Coluche…
La seule chose qui me stupéfie est que cette dernière mesure aie été proposée par un socialiste, je m’attendais plutôt à un mec de droite vu leur comportement habituel.
Vous me direz, c’est peut être un peu les mêmes aussi quelque part, le seul et unique immense service que Sarko aie rendu au pays a été de démontre qu’avec 50% de socialistes au gouvernement on ne voyait aucune différence de gestion par rapport à un gouvernement de droite normal, et je pense qu’en 2012 le PS va achever la démonstration en nous prouvant que même avec 100% de socialistes au gouvernement on ne la voit toujours pas.
Oui, il y a aussi ces mesures là, mais elles sont en discussion actuellement pour la taxation des expats et pour Google, j’en ai déjà parlé dans ces colonnes. Mais au cours de l’année, j’aurai certainement l’occasion d’y revenir : l’avalanche continue.
Ne te fait pas de bulle, non pardon de bile les français ont beaucoup d’argent et ils n’arrêtent de s’enrichir la preuve :
Logements anciens: des prix records qui marquent la fin de la crise
http://www.journaldunet.com/economie/actualite/depeche/afp/24/725954/logements_anciens_des_prix_records_qui_marquent_la_fin_de_la_crise.shtml
et Meilleurs voeux pour 2011.
« La croissance revient donc »
C’était prévu !
Jugez-en plutôt :
Hubert Lucot. – Grands mots d’ordre et petites phrases (P.O.L. éditeur, 2007).
« Certaines nuits glaciales, les SDF sentent un frémissement : la croissance va reprendre.» 🙁
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Flo dit, janvier 3 2011
« Je suis bien d’accord le principe est abusrde…mais vous verrez que les zartistes amis du soicialisme bien pensant trouveronst le moyen d’invoquer la « French cultural exception » pour s’exonérer de cette contrainte. »
« French cultural exception » ? Ce qui les justifie à clamer haut et fort l’universalisme de leur pensée. Cherchez l’erreur. 🙁
Bon, à part le style « j’annihile tout ce qui pense autrement » dont vous faite preuve et qui m’a fait sortir de mes gonds (mais la démocratie c’est aussi la liberté d’expression qui n’empêche pas les oppositions),
C’est surtout qu’ici, tu es chez moi. Tu postes un commentaires, tu t’exposes à ce que j’en fasse ce que je veux. La liberté d’expression, ce n’est pas celle d’aller taguer dans le mur du salon du voisin.
… Ceci posé, revenir un gros mois et demi après, ça frôle la pathologie.
voici quelques arguments à l’inverse de vos propos: 1815, l’histoire de la suprématie assez relative de la GB n’est pas du tout tracée à ce moment (c’est faire de la téléologie, on regarde le passé en fonction de ce qui se passe plus tard, comme si le passé devait forcément conduire au terme qu’on a en tête), en fait les études historiques récentes montrent que jusqu’en 1850 la France dépassait le Royaume-Uni en production industrielle ;
… Ce qui ne change absolument rien aux remarques précédentes. C’est bien : tu t’es bien époumoné à côté de la plaque.
ensuite les hôpitaux publics; ils participent au bien être général et grâce au système de protection et de couvertures sociales, peuvent apporter des soins auquels les plus défavorisés n’auraient pas accès autrement (mais on peut prendre d’autres ex bien sûr)
Sauf encore une fois que l’acte gratuit a existé de tous temps, et qu’il était même assez courant avant l’invention de la CMU. C’est d’ailleurs la base du serment d’Hippocrate. Il n’y a absolument pas besoin que l’hôpital soit public pour que de tels actes soient pratiqués. Là, on mélange tout en espérant que l’argument portera. Ça ne marche pas.
Evidemment, en eux-mêmes ils ne participent pas à des réductions d’inégalités, mais le système de prise en charge collective (sans vouloir faire du collectivisme pour autant) influe en ce sens ;
Comme mentionné ci-dessus : la prise en charge collective, c’est la dilution des responsabilités et le début du délitement. Et comme c’est inutile pour obtenir ce qu’on souhaite – bonne gestion et présences d’actes gratuits – on va donc tout faire pour s’en passer. Mieux : le marché et les lois économiques et physiques sont plus fortes que tout le reste. Le collectivisme s’effondrera donc. Pouf.
Bastiat: penseur et homme politique libéral du XIXe siècle qui est intéressant il est vrai d’après votre site; je le lirai. Un libéralisme d’époque qui implique tout de même que l’action de l’Etat est forcément mauvaise hors de la sécurité et que le marché et le jeu des initiatives individuelles économiques ne peuvent mener que vers le bien ;
Bon. Vous le lisez, vous l’intégrez, vous essayez de le comprendre et vous revenez ensuite. Et entre temps, vous nous épargnez les caricatures bêtes…
Vive les riches car ils enrichissent un peu (jusqu’où, quels critères ?) les pauvres.
… Comme celle-là.
Dans les faits, une réduction drastique de la pauvreté a eu lieu avec la mise en place des Etats providence.
Non. C’est juste simplement faux. La notion d’état providence est quelque chose qui est arrivé bien après le décollage industriel et l’enrichissement de la population.
Le Monde diplomatique: je ne suis pas fan mais il m’arrive de le lire: parfois de très bons articles ;
La rubrique nécro ? Le monde diplodocus, c’est de la merde en barre. Qui fait des pertes, d’ailleurs, ce qui est normal pour un journal qui n’est pas lu.
je ne suis pas pour un interventionnisme à tout crin comme vous l’affirmez; les principes « sains » du libéralisme autrichien qui prévoyaient la crise: il n’y a pas seulement cette école qui prévoyait des problèmes, ensuite, c’est tout de même un comble qu’on fabrique une mondialisation basée sur le libéralisme (qu’il ne soit pas le vôtre je veux bien le croire),
Youpi. On va changer la définition pour que la caricature passe quand même. Non. La définition du libéralisme est claire et ne peut se contenter des approximations foutraques et baveuses qui règnent dans les journaux (monde diplo en tête) et dans votre tête. La crise (subprime puis dettes souveraines) doit tout à l’intervention des états en dépit du bon sens dans plein de domaines différents. L’interventionnisme, c’est PAS du libéralisme. Par contre, coller l’étiquette « libéralisme » sur ça, c’est du gauchisme.
qu’une crise mondiale éclate, et après on justifie (pas vous peut-être)en disant qu’on n’était pas assez proche du modèle, c’est tout à fait une logique de recherche de la pureté décriée sans cesse par ailleurs pour les idéologies.
Après Bastiat, vous enquillerez sur Mises et Hayek. Et seulement après, vous reviendrez nous parler de pureté et du reste. C’est juste pénible de lire ça, une fois encore : vous n’y connaissez rien et entendez nous faire la leçon. Désolé, mais ça ne passe pas non plus.
Le modèle dominant reste la théorie néoclassique, un peu aménagée, qui repose sur des hypothèses invraisemblables et inatteignables dans la réalité (tout le monde dispose de toute l’information sur tous les marchés par exemple, cf. concurrence pure et parfaite), intéressantes comme construction de l’esprit mais aussi arme de guerre pour les « ayatollats du marché ».
Même en restant dans ce qui est recraché dans les cours d’éco des facs françaises, avec l’énorme biais keynésien qu’on peut supposer, on n’est plus depuis longtemps aussi caricatural. Bref : vous racontez n’importe quoi.
Les modèles sociaux du vivre-ensemble qui sous tendent ces théories, parfois impensés, sont dévastateurs: du chacun pour soi en permanence; pour le coût de la protection sociale: certes la Finlande dépense par habitant moins que la France, mais la Suède, le Danemark, les Pays-Bas… la dépasse allègrement (cf. Alter Eco, décembre 2010).
Tiens, j’aurai du parier. Après Le Monde Diplodocus, Alter-Egogonomie. Vous les collectionnez ? Les deux opuscules baveux sont des repères de gauchistes et de socialistes keynésiens honteux. Je n’ai pas encore lu le reste, mais vous allez bien nous sortir un petit (au choix) Lordon, Krugman, Stiglitz, ou Piketty, non ?
La violence et la pauvreté : on peut avoir une société pauvre et cadenassée. Si on est en démocratie, il faut un minimum de redistribution,
Pétition de principe.
de fortes inégalités attisent immanquablement les rivalités et rancoeurs dans la population
Pétition de principe.
et surtout, jettent un discrédit sur la démocratie. La puissance des riches, trop manifeste, rend obsolète toute démocratie véritable;
Pétition de principe.
les prestations des hôpitaux qui baissent, on peut y voir justement le résultat d’un alignement sur le tout rentable comme dans le privé qui se traduit par des compressions de personnel, la nécessité de filtrer les patients/ clients? solvables/ rentables…
Sauf que le privé soigne mieux les patients que le public. En France et ailleurs. Zut et zut.
Le reste n’est qu’injures. Je vous laisse. Comme je suis prêt à sortir de mon cadre, je lirai tout de même Bastiat.
Vous venez troller, gavé de votre propre absence de savoir, de votre culture embryonnaire et vous seriez étonné de recevoir des injures ? Bah. Ca vous fera le cuir.
J’ai connu des types ouvertement communistes qui en savait plus long sur Hayek et Bastiat que vous. Eux, au moins, avaient une idée de ce qu’ils manipulaient comme concepts.
alors Abba l’abbé Tise, explique moi pourquoi l’etat taxe a donf l’essence, la nourriture et les vetements qui sont des produits de premiere necessite? c’est pour aider les pauvres a payer le double?