L’ “information économique”, le cheval de Troie des dictateurs

Ça manquait. On avait les lois, diverses et variées, sur la propriété intellectuelle, le droit d’auteur, les brevets, les secrets de fabrication, le secret professionnel. Mais il manquait, de toute évidence, une nouvelle couche, plus générale, véritable patch 2.0 permettant d’englober tout ça dans une grande famille allant de la lutte contre les méchants pirates jusqu’à celle contre les Wikileaks : les socialistes de droite de l’UMP n’ont pas pu s’en empêcher et proposent donc une nouvelle usine à gaz généraliste pour protéger les informations économiques.

Une nouvelle page est en train de s’inscrire, à verser au vaste dossier de la Protection Numérique des Gentils Contre Les Méchants, dossier déjà lourd des nombreux volumes concernant la LOPPSI, la DADVSI entourant la création de la HADOPI, avec le succès flamboyant et la pertinence qu’on connaît.

Et comme d’habitude, on nous vend la mesure les yeux pleins de larmes à l’idée des terribles conséquences forcément néfastes qu’un rejet d’une telle loi entraînerait. Si une poignée de députés de la majorité, armés de leur encrier et de leur plus belle plume, s’est lancée à l’assaut des hackers qui pillent nos données les plus sensibles, c’est qu’il y va de l’avenir de la Fraônce !

Et cet avenir passe, forcément, par la protection des Zinformations Économiques.

Pratique, cette appellation recouvre ainsi les informations « ne constituant pas des connaissances générales librement accessibles par le public, ayant, directement ou indirectement, une valeur économique pour l’entreprise, et pour la protection desquelles leur détenteur légitime a mis en œuvre des mesures substantielles conformes aux lois et usages, en vue de les tenir secrètes ». Autrement dit, tout et n’importe quoi puisque a priori, toutes les informations mêmes les plus vagues peuvent avoir une valeur économique pour une entreprise.

Or, le souci d’un texte aussi vaste et aussi vague n’est pas dans ses intentions, évidemment bonnes et taillés dans l’honnêteté et la franchise dont nos élus ont, régulièrement, montré l’étendue, et dont on pourra ensuite paver méticuleusement un enfer de surveillances électroniques intrusives.

Non. Le souci est bien dans le fait qu’à partir d’une telle loi, il sera aisé de poursuivre n’importe qui ayant eu l’impudence de faire un peu de reverse-engineering sur un logiciel, un matériel ou un procédé quelconque ou de transformer, quasiment à la demande, des informations publiques en informations sensibles ou économiques ; mieux, le droit constitutionnel d’accéder aux informations détenues par l’état pourrait être rapidement remis en cause.

censorship : the worst part of it is (censored)

En réalité, le champ est si étendu, la loi si vague et, comme d’habitude, rédigée de façon si claire par des experts si pointus de la chose que la liste des débordements possibles est affolante. Dressée par CNISmag, elle fait un tantinet froid dans le dos :

« Microsoft envisage de développer une nouvelle version de Windows » : 3 ans de prison. « Adobe lancera un nouveau logiciel possédant presque autant de trous de sécurité que de lignes de code » : les galères et 375 000 Euros d’amende. « Wikileaks nous apprend tout sur les ventes d’armes d’une grande entreprise nationale et un pays du Moyen Orient » : le peloton pour les supporters d’Assange. « Un employé de la HSBC vole des données financières confidentielle en Suisse et les remet à la justice Française » : le bagne pour le Garde des Sceaux.

Hum, oui, effectivement, il y a aussi du bon dans cette loi.

Mais bon, mis à part l’hypothèse invraisemblable dans laquelle le Ministre de la Justice se retrouverait derrière les barreaux pour avoir récupéré des données fiscales secrètes, force est de constater qu’une telle loi modifierait quelque peu la texture des journaux (informatiques ou autres, du reste) : l’information sera, bel et bien, parfaitement contrôlée.

L’étanchéité parfaite de l’information est possible, les amis ! Enfin, le rêve humide de tous les dictateurs est à portée de la main ! Il ne faut plus que quelques lois, toutes fondées sur la nécessité de protéger les Gentils et de lutter contre les Méchants, pour parvenir à l’idéal où aucune personne ne tombera par erreur, par négligence ou par malfaisance sur une information qui risquerait de lui apprendre quelque chose !

Subrepticement, l’Education Nationale s’était déjà employée, ces dernières années, à accomplir cet objectif avec une réussite notable. Mais il faut aller plus loin !

L’étape suivante consistera à surveiller tout le monde pour vérifier que chacun fait très correctement ce qu’il doit faire, et seulement ça.

cctv bucoliques

Enfin, on pourra imaginer une bordée de nouvelles lois bien conçues pour favoriser la délation citoyenne, et une autre pour protéger les nécessaires délateurs au sens civique affûté.

Bon. Cependant, ne nous crispons pas trop.

Il ne faudrait pas que, dans notre enthousiasme, on bloque complètement l’accès des informations sensibles et économiques, comme, par exemple, les données fiscales des entreprises, à ces lobbies qui rapportent de l’argent à l’État et à ses élus. Pour être parfaitement clair, ce genre de lois doit vraiment laisser la possibilité aux sociétés de succion des droits d’auteurs de continuer leur activité néfaste : c’est ainsi qu’on apprend, de plus en plus atterré, que le gouvernement (du même groupe parlementaire que nos frétillants experts en censure tous azimuts de l’assemblée nationale) sauve l’accès de la SACEM aux fichiers du fisc.

Autrement dit, d’un côté, la majorité parlementaire nous prépare un texte interdisant purement et simplement la moindre fuite d’information, et de l’autre, la même majorité, au gouvernement, nous fait des pieds et des mains pour que le pillage et l’espionnage fiscal continue de la part de société dont tout montre à présent la parfaite collusion avec le pouvoir en place (sans même évoquer la façon scandaleuse dont l’argent collecté est très généreusement redistribué aux patrons de ces sociétés lucratives sans but).

Eh oui : un monde meilleur est possible. Nos amis de l’UMP s’emploient à nous en approcher tous les jours. Pour les citoyens heureux de ces nouvelles mesures, votez.

Pour les autres, fuyez. Il est encore temps.

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Commentaires38

      1. JG2433

        » En Pologne ? » [à prononcer avec un fort accent germanique]

        S’il n’y avait les autres pays proposés dans votre liste, je vous aurais, séance tenante, … “démasqué” ! 🙂
        Et, triomphalement, j’aurais illico annoncé :
        « h16 n’est autre que ce bon vieux Papa Schultz (~ Francis Blanche) ! »

        1. Ieremenko

          Oui, plus de doutes, h16 est bien un pédophile nazi partouzeur de gauche…

          Avec cette preuve le dossier est suffisamment bien ficelé pour que je contacte la Halde de ce pas, et une dizaine d’autres autorités dans la foulée, fini de critiquer le gouvernement !

    1. Mateo

      Je ne peux m’empêcher de ressortir les bons mots lus ici même dans les commentaires: “il a fuit, il a tout compris” 😀

  1. gem

    fuir, ça, jamais.

    Pour aller où, d’abord ?

    Et puis faut pas rêver, même si il existait un paradis qui leur échappe (paradis : c’est comme ça qu’ils appellent eux-même, sans honte, les zones qui leur échappe un peu), ils viendront nous y chercher

  2. DoM P

    Moi, je pense de plus en plus à la Suisse, peut-être le Luxembourg. En tant que première étape. Ensuite, la Nouvelle Zélande me semble suffisamment loin de l’Europe et assez libérale pour être mon choix N°1

    1. cambronne

      Exellent choix qui aurait aussi ma préférence surtout que sur la baie des français francinnet il existe une colonie d’irréductibles français qui ont préféré fuir le maire de GLAMORGAN SPRING BAY Bertrand Cadart qui est français il a joué dans le film Mad Max en véritable motard nomade …

      1. Flak

        si tu vas vivre ailleurs la derniere chose que tu veux c’est te taper des froncais exiles incapable d’evoluer, qui font des blagues de froncais, reproduisent l’esprit de clique si apprecie au pays, et conchient generalement tout ce qui ne rappelle pas la france…

        1. Lib

          On peut aussi imaginer qu’on quitte la France la mort dans l’âme, à cause d’un système pourri qui engendre la misère et le ressentiment et malgré des Français qui sont, quoi qu’on en dise, généralement des braves gens.

        2. Raoul

          Appréciation curieuse de la part du maître des lieux…
          Au fait, lib, dans d’autres endroits où l’on parle politique, vous avez parlé d’un commentaire de 50 lignes qui s’était perdu, le teaser m’avait mis l’eau à la bouche… dois-je désespérer de voir la suite?

        3. Stéphane

          +1. Rien de plus insupportable que d’entendre, en Suisse, des Français conchier la Suisse.

          Bon, c’est vrai, tous n’ont pas choisi l’exil politique. Beaucoup d’entre eux sont des frontaliers qui ne viennent en Suisse “que” pour travailler. Mais quand même, ça me fout les boules, parce que franchir une frontière “juste” pour des raisons professionnelles, c’est loin d’être anodin, hein, on passe une bonne partie de sa vie au boulot.

          Z’on qu’à y retourner, dans leur paradis franchouille, pour y gagner leur vie. Bande d’hypocrites.

        4. channy

          Archi vrai Flak, et je ne parle pas de la légendaire solidarité entre français et des concours de “moi je”
          Étonnant de lire des réponses relatives aux visas,ou a la présence de restaurants français, manque juste l’alliance française, l’adsl..bref cela me semble des considérations d’occidentaux déçus plutôt que de vrais volontés de voir changer sa vie et prendre le risque repartir de zéro.
          les Africains,asiatiques etc qui crèvent la dalle dans leur pays se foutent des questions de visa,des restos ,ils n’ont plus rien à perdre et à leurs yeux rien ne peut être pire que le cauchemar présent.

          Sinon prenez des pays comme la Thaïlande, les philippines ,Malaisie, Cambodge ou si vous avez assez d’économie et de faculté d adaptation, vos seuls soucis seront le renouvellement de votre visa et d’éviter les beaufs en voyage Carrefour lors des encombrements touristiques
          Mais sur le fond h16 je suis 200% d’accord avec vous… pour ceux qui le veulent et le peuvent Fuyez, laissez le pays aux électeurs

    2. Blondin

      La NZ, voila un pays qui a beacoup d’atout de mon point de vue.
      Malheureusement (pour moi) il faut avoir moins de trente ans pour pouvoir y emigrer.

      1. Nord

        Drôle d’info – tu as lu ça où? Je connais des quadras qui y furent accueillis à bras ouverts !

      2. YP

        Les kiwis ferment les portes de l’immigration au dessus de 55 ans ; néanmoins, il est vrai qu’avec le système de points, il faut avoir de sérieux arguments au dessus de 40 ans.

    3. Epicier vénéneux

      Pour moi ce sera Dixie; Columbia ou Charleston, SC. Un savant dosage entre activité économique, liberté, Bible Belt gentillesse et douceur de vivre.

      Et Myrtle Beach le week-end.

      1. Epicier vénéneux

        En plus, l’Australie, c’est plein de mouches. A en devenir fou. Et c’est déjà plein de Français, notamment Melbourne, où l’on entend parler français à tous les coins de rue, sans exagérer.

        Sinon, Cape Town est magnifique et à peu près préservée.

        Notez que tous les pays que vous plébiscitez ont, outre une tradition farouchement libérale, un droit basé sur la Magna Carta et sur une common law qui garantissent fondamentalement chaque liberté individuelle, et non pas sur un code quelconque qui fixe, pour un groupe d’individus, des règles du jeu gravées dans le marbre.

        1. Alex6

          Oui enfin personne n’est oblige de vivre dans une ferme du bush non plus.
          Et puis c’est tres bien qu’il y ait des Francais, au moins on y trouve d’excellents restaurants et de quoi se nourrir de maniere decente dans les supermarches.

          Les Francais qui critiquent leur pays d’accueil sont des abrutis inevitables, d’ailleurs en general de retour en France ils se mettent a critiquer… la France. Heureusement ils ne sont pas tres nombreux, je ne considerent pas les babas cool qui voyagent un an puis retourne bien vite dans l’hexagone comme etant des exiles.

      2. simple citoyen

        J’y ai vécu assez longtemps… Beaucoup de bonnes choses à dire sur les Rednecks, contrairement à l’image communément véhiculée. Le Sud est une merveille.
        Mais à Myrtle Beach, je préfère le bout de terre et les îles fabuleuses de la côte sud, depuis Charleston jusqu’à Jacksonville.

        1. Winston (l’autre)

          A part la loterie comment peut-on émigrer aux USA ? Investir ?
          (Sans connaître je pencherais plus du côté New-Hampshire ou Vermont).

        2. Flak

          je crois qu’il faut posseder des competences qui manquent la bas.Comme plombier ou travailleur chantier.

        3. simple citoyen

          Egalement de toute beauté, du côté de Keene en particulier, il existe des “private concerns” qui gèrent des réserves et autorisent la présence des propriétaires dans des lodges rustiques (enfin, rustiques à l’américaine)… le cidre brut non pasteurisé, non filtré est un régal, les lacs à l’eau dure et noire, éternels miroirs les nuits d’hiver quand la neige craque…
          Bref. S’ils n’étaient pas en train de créer un état policier invraissemblable, mais pas inconnu malheureusement, çaleur pousse tous les 50/60 ans en moyenne, ce serait le paradis.
          Mon troisième choix étant les rocheuses du Colorado à l’Arizona et Nouveau Mexique. Envoutant et enivrant.

  3. daredevil2009

    Une fois de plus, vous frappez au but, Hash… Pour ce qui est de fuir, cela me tenterait mais cela n’est pas non plus si simple sinon tout le monde serait déjà parti 😉

    Au fait : petite erreur : “pour que le pillage et l’espionnage fiscal continue de la part de société dont tous”
    = dont tout…

  4. simple citoyen

    H,
    Je reviens de lire le texte de la proposition de loi que tu as mis en lien.
    Je sais, c’est allé vite, je me suis arrêté à la deuxième phrase dont le contenu m’a paru si hallucinant, que je suis revenu vous en entretenir illico.
    Je cite:
    (Exposé des motifs)

    “La globalisation de l’économie a modifié en profondeur la valeur de l’entreprise”.
    Bon, là déjà je bloque. Qu’est-ce que cette phrase fourre-tout et sans portée vient faire en tête des motifs? Mystère.

    “La dématérialisation de l’économie rend plus diffus aujourd’hui ce qui constitue le patrimoine d’une entreprise : ses hommes bien sûr, mais aussi leurs idées (…)”

    Incroyable! Mais de quoi nous parlent-ils, nos chers députés? Est-on en chaire de philo première année pour débiter pareilles fadaises?
    Et quelle vision du monde! Déjà la vilaine globalisation fait rien que jouer avec la valeur de l’entreprise, mais en plus la dématérialisation elle, avec ses petits airs de ne pas y toucher, elle rend diffus notre patrimoine! Certes, l’état qui est un maître en la matière arrive encore à le taxer, mais on devine bien que lui aussi a du mal!
    Evidemment les mauvais esprits auront tôt fait de faire remarquer que valeur et patrimoine devraient logiquement danser un paso doble du plus bel effet. Mais voilà, nos députés ont vu le coup venir, et ils révèlent devant nos yeux ébahis l’ampleur du désastre!
    Pensez! Globalisation et Dématérialisation, ces nouveaux dieux impitoyables, ont tellement changé la valeur des entreprises, que celles-ci intègrent désormais les hommes et leurs idées dans leur patrimoine.
    Je rappelle pour ceux qui seraient un brin distraits par cette prose merveilleuse, que le patrimoine se définit par l’ensemble de l’actif et du passif d’une personne, droits et obligations attachés.
    Si tel est bien le cas, au sens d’une nouveauté fatale, et en fermant sa mémoire aux incantations anciennes d’un Jean Bodin, il y a effectivement péril en la demeure!
    En effet, soit nos députés disent vrai et c’en est fini pour les hommes et leurs idées, qui sans le savoir ne sont plus que les possessions exclusives des entreprises, et je dis bien exclusives puisqu’ils sont propriété corps et âme les bougres, soit il n’est plus possible de donner une valeur aux entreprises puisque celle-ci se fonde sur ce qu’elle ne possèdent pas… C’est du lourd. Je comprends qu’il l’état, seule une bonne loi s’imposait.

    Tout ceci pour dire que ce qui sous-tend cette analyse de nos députés, et qu’ils habillent joliement de termes appropriés comme dématérialisation, c’est l’économie d’anticipation qui est au coeur des marchés aujourd’hui. Or vouloir légiférer y compris dans ce domaine, au delà des préoccupations que nous expose le maître de céans et auxquelles je souscris totalement, conduira inmanquablement à réduire la capacité d’entreprendre.

    Outre les impossibles conflits d’intérêt entre l’entreprise et tous ses prestataires et clients, nécessairement dépositaires ou copropriétaires de ces actifs immatériels, la force publique se trouve devant une évidence première: cette économie ne se prête guère aux gesticulations et normalisations étatiques. Tout est mouvant, mobile, diffus… Bref, le cauchemard des planificateurs de tous poils. D’où ce recours à l’institutionalisation de l’arbitraire, si chère à nos dirigeants pour faciliter leur commerce, sonnera la mort de la liberté d’entreprendre.

    Quel avenir?
    Mon penchant naturel pour le pessimisme le plus éhonté quand il s’agit de nos politiques, me conduit à penser que tout cela nous mènera vers moins de liberté, plus d’arbitraire (tant de la part des juges, car il en faudra bien, que du pouvoir politique toujours plus avide) et surtout plus de taxation.
    C’est en effet lumineux quand on y pense: il n’est pas une fois où l’état ait créé un droit économique accompagné de son cortège de textes répressifs, sans qu’il n’ait par la suite trouvé un moyen de le taxer ou d’en exiger retour. Ce serait en quelque sorte l’avèement ultime. Après le logement, le transport, la nourriture et le gaz carbonique, il ne restait plus gère que l’information sui generis.
    Elle est pas belle la vie?

  5. boutros

    Bon, pour émigrer, il y a aussi l’Egypte et son bordel pharaonique, le Zimbabwe est pas mal non plus avec son vieux sage, et puis Cuba (qui n’a rien à voir avec la rue Myrrha (?) après la messe)ou le nouveau Sud Soudan..
    J’envisage également que nous retrouvions, une douzaine, en Dordogne par ex. et que nous demandions notre indépendance (mais c’est moi que je serai le Chef), et on envahira les voisins juste après.

  6. Higgins

    Relisons Bastiat: “L’État aussi est soumis à la loi malthusienne. Il tend à dépasser le niveau de ses moyens d’existence, il grossit en proportion de ces moyens, et ce qui le fait exister, c’est la substance des peuples. Malheur donc aux peuples qui ne savent pas limiter la sphère d’action de l’Etat. Liberté, activité privée, richesse, bien-être, indépendance, dignité, tout y passera.”

    Etonnant, non!

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