Les corporations luttent pour leur pouvoir d’achat. Pas le vôtre.

Le libéralisme sauvage, c’est vraiment le renard libre dans le poulailler libre et la loi du plus fort ; il n’est qu’à voir comment l’Etat Français, scandaleusement acquis aux turbolibéraux, favorise outrageusement la libre concurrence en faisant supporter aux petits artisans taxis la rudesse d’une concurrence débridée !

Dans ce monde ultralibéral où l’état a toujours moins de place pour tenter timidement de réguler un petit peu les horribles perversités capitalistes, il faut savoir que n’importe qui peut s’improviser taxi.

Quelques autocollants sur la voiture, une paire de petites annonces et un coup d’aspirateur sur les sièges arrière, et vous voilà en route !

Dans ce paradis totalement dérégulé, il n’y a pas besoin d’acheter une licence à 100.000 euros et plus pour avoir le droit de faire partie d’une corporation. Il n’est pas nécessaire de s’enregistrer ni dans une obscure chambre de commerce, ni à la préfecture, ni où que ce soit : la France est devenu un enfer ultralibéral sous les coups de boutoirs lamentables d’un Nicolas Sarkozy tout acquis aux puissances du grand capital et qui n’a rien fait que suivre les recommandation d’Attali. On y laisse ainsi n’importe qui offrir un service de déplacement sans le moindre contrôle.

Le pire, c’est que, comme chacun sait dès qu’un marché est trop libre — trop de liberté tue la liberté, c’est bien connu — les compagnies privées se sont lancées dans une guerre des prix sans merci : on ne compte plus les taxis aux tarifs si bas que le conducteur est obligé, pour rentabiliser sa course, de faire tatouer des slogans publicitaires sur son crâne chauve offert en pâture comme marketing direct aux passagers. On ne compte plus les « taxis » qui, pour conserver une part de marché, offrent des « prestations » de plus en plus étendues qui couvrent bien plus que le simple trajet.

Car enfin, ce pays où le libéralisme règne en maître, où l’état crie son impuissance, réduit qu’il est à la portion congrue par une baisse permanente et nauséabonde des impôts et des taxes, ne laisse plus au vertueux artisan taxi aucune solution pour survivre en trimbalant honnêtement son pigeon client d’un point A au point B en passant par les points C, D et E, fortuitement embouteillés et en travaux, le tout pour un tarif parfaitement respecté et respectable.

Taxis démotivants

Mais une lueur d’espoir vient de s’allumer dans cet enfer où les hommes sont devenus des loups entre eux : les poules libres ont mordu le renard libre ! Bien fait ! Une société qui tentait ainsi de concurrencer le monopole des taxis en proposant — quel culot — des prestations équivalentes pour des prix rikikis vient d’être radiée !

Oui, vous avez bien lu : la fuite en avant avec la sauvegarde du pouvoir d’achat des clients comme prétexte futile est enfin stoppée net dans le tunnel étroit de la réglementation pointilleuse et du respect (enfin !) des artisans taxis qui pourront ainsi continuer à pratiquer des tarifs mitonnés avec goût.

Il faut dire que la société avait eu le toupet d’utiliser des Kangoos (verts de surcroît) comme voitures de grandes remises, seule possibilité pour eux d’afficher un tarif inférieur à ceux des taxis traditionnels.

Tout le monde sait que le Kangoo (vert, notamment) doit être réservé à la plèbe : cette voiture ne peut et ne doit pas pouvoir être considérée comme rentrant dans le cadre précis des voitures de grande remise, défini, unilatéralement, par l’Agence de développement touristique de la France (Atout France) — encore une engeance de ces méga-capitalistes assoiffés de la misère des petits artisans ! Que la peste les emporte !

Tout le monde sait que le Kangoo vert est mal pratique, moche, peu spacieux, qu’on y est mal installé et qu’aucun client digne de ce nom ne supportera l’affront de considérer ça comme une voiture de grande remise pour ramener ses courses de Shoppy à chez lui. Même à 80 ans, avec un tout petit budget et une hanche effritée.

Et puis tout le monde sait que déplacer des gens, sur commande, d’un point A au point B à des tarifs inférieurs à ce que la corporation a minutieusement préparé, c’est, définitivement, une atteinte au monopole des taxis défini par les ultralibéraux !

Merde. Où va le monde ?!

Ça commence comme ça, et, de fil en aiguille, les gens se rendent compte qu’ils n’ont pas besoin de ce petit bidule marqué Taxi sur le toit d’une voiture pour transporter des gens pas cher ! Ça commence comme ça, et petit à petit, les clients finissent par avoir des services à des prix raisonnables !

Pire que tout ! Si on laisse faire, les gens vont finir par se rendre compte que les taxis, en grand nombre, peuvent remplacer complètement les infrastructures de transports en commun, pour un prix très bas, et une absence totale de subventions et un coût nul pour le contribuable ! Ce serait l’immondice carbonée et la fracture écologique terminale ! La Mort assurée de millions de chatons, de plantes vertes et Gaïa qui pleurerait de grosses larmes de honte !

Et ça, ce serait un scandale immonde ! Dans ce pays überlibéral, imaginer que les gens utilisent leur argent pour autre chose que des impôts et des services chers et inadéquats, c’est … c’est … criminel !

Soutenez les taxis, soutenez leur monopole !

–o–

C’était un message Taxi Demaerd, quand Ne Pas Se Laisser Faire rime avec Il Nous Faut Rester Cher.

J'accepte les BTC, ETH et BCH !

1BuyJKZLeEG5YkpbGn4QhtNTxhUqtpEGKf

Vous aussi, foutez les banquiers centraux dehors, terrorisez l’État et les banques en utilisant les cryptomonnaies, en les promouvant et pourquoi pas, en faisant un don avec !
BTC : 1BuyJKZLeEG5YkpbGn4QhtNTxhUqtpEGKf
BCH : qqefdljudc7c02jhs87f29yymerxpu0zfupuufgvz6
ETH : 0x8e2827A89419Dbdcc88286f64FED21C3B3dEEcd8

Commentaires38

  1. daredevil2007

    Tout simplement époustouflant, Hash! Je crois que Vincent a déteint sur vous avec son texte sur Angela 😉
    Et dire que certain croient dur comme fer à tout ceci 😉

  2. vive la belle époque

    Afin d’aider les grands laboratoires pharmaceutiques à faire plus de morts et donc plus d’argent. L’Europe vient de décider que l’accès aux plantes « nature » (non transformées en gélule à prix d’or) doit disparaitre.

    Terminé les remèdes de druide et de grand-mère, maintenant tu devras boire du Médiator pour soigner ton mal de gorge.

    http://www.defensemedecinenaturelle.eu/

    1. Les plus à blâmer ici sont-ils ceux qui demandent un privilège, un monopole, ou ceux qui le donnent, sans sourciller ? Ceux qui demandent, ou ceux qui adoubent de leur vote ceux qui distribuent les avantages et les prébendes ?

      1. Before

        Ben oui, je ne vois rien de choquant à ce qu’une entreprise, un groupe, une personne essaye d’obtenir un avantage d’une façon ou d’une autre, fusse au détriment de tiers.
        Tout le monde agit ainsi, dans les limites de la loi et de sa propre éthique.
        Le problème c’est lorsque les règles empêchent d’autres intervenants de contre-balancer cet avantage, ou plus grave, lorsqu’elles permettent à certain d’accorder cet avantage sans vraiment de contrôle.
        Et le plus rageant c’est que toute dérive est mise sur le dos du libéralisme … mais il ne faut pas trop en vouloir à l’électeur lambda qui a bien été « éduqué » dans la doxa étatiste (il suffit de lire deux commentaires de l’article d’Aurélien Véron sur Atlantico : http://www.atlantico.fr/decryptage/economie-france-deux-vitesses-54915.html).

    2. Epicier vénéneux

      Oui, là, on marche sur la tête… la réglementation veut qu’on puisse acheter des drogues naturelles:
      – soit en herboristerie – accrochez-vous – à condition que les emballages et étiquettes ne fassent pas mention de leurs indications, car cela ferait d’elles des médicaments par présentation, qui tombent pour l’instant dans le monopole pharmaceutique (rire sardonique),
      – soit en pharmacie, où la délivrance de drogues végétales non transformées requiert une ordonnance… des fois que vous fassiez une overdose de tisane. Ca se justifie parfaitement pour une douzaine de plantes; pour les dizaines d’autres, c’est carrément scandaleux.

    3. Epicier vénéneux

      Ceci dit, « vive la belle époque », accuser les laboratoires pharmaceutiques de vouloir buter les malades revient à accuser Michelin de vendre des pneus crevés.

      1. vive la belle époque

        aaah mais « Epicier Vénéneux » à partir du moment où un labo arrive à « nous buter » tant il jouit de ses protections.
        Il nous reste, en effet, le droit de débattre si c’était volontaire ou pas.

        Quant à Michelin, c’est une société régie par la loi du commerce. Réglementation, norme et qui plus est les produits sont soumis à la concurrence. Elle est donc très con ta comparaison. à moins que tu aies déjà fabriqué un pneu toi même et qu’on t’aies interdit de l’utiliser parce qu’il n’était pas assez cher et pas remboursable par la sécurité sociale… bon, à la rigueur.

        1. flak

          en tout cas moi on m’a deja oblige a acheter un pneu sous peine de ne pas pouvoir recuperer ma moto bloque chez le garagiste.
          Une loi sarko autour de 2003 qui rendait responsable le garagiste, si jamais je me plantais avec mon vieu pneu.
          S’il vous reste moins de 150 ans a vivre vous ne verrez pas le liberalisme en fRance.Autant se casser.

        2. Epicier vénéneux

          C’est mal connaître l’industrie pharmaceutique que de sous-entendre qu’elle n’est pas soumise à concurrence ni à de quelconques règlements – dont le Code de Commerce, d’ailleurs. Je pense que l’affaire du Mediator en est justement une assez belle preuve.

    4. Nord

      Oui enfin ce truc, c’est de la propagande bien grasse de gens qui n’ont pas lu cette directive (qui date de 2004 si ma mémoire est bonne, j’y étais souvent au PE à ce moment-là)

      Vois ici: même les aficionados (pourquoi pas, après tout?) de la médecine par les plantes se sont indignés (rhâ qu’il m’en coûte d’utiliser ce verbe depuis que papy Hessel … enfin bref):http://www.herbesdevie.com/SPIP/article.php3?id_article=73

      Enfin, comme le disait le regretté Dr Goebbels: « plus c’est gros, plus ça marche »

    5. adnstep

      C’est con, et c’est faux. Rien n’empêchera le Père Blaise de continuer à vendre de la badiane (souverain contre le mal de ventre et les ballonnements). Et donc certains de boire du Ricard comme médicament.

      Et même les syndicats de petits récoltants expliquent que les gens qui ont lancé cette pétition se sont trompés lourdement.

      De plus, que dirait-on si un médicament phytothérapeutique provoquait des effets secondaires négligés en amont par les autorités et/ou le fabricant ? Et que dirait-on si on laissait vendre sans contrôle un « médicament » qui n’aurait jamais fait la preuve, ni de son innocuité, ni de son efficacité ?

      En passant, il y a en France 148 plantes médicinales pouvant être vendues par des personnes autres que les pharmaciens : http://bit.ly/dOowMJ

      Le pb, en France, c’est qu’il n’y a plus de diplôme d’herboriste. On laisse donc peu à peu un vide entre le pharmacien et le charlatan.

      1. Pardon, mais si les diplômes étaient un bouclier contre les vendeurs de poudre de perlimpimpin, ça se saurait.

        1. simple citoyen

          Vous faites erreur, mon cher H.
          La poudre de Perlimpimpin, Emanascius Politicus de son nom savant, n’est pas réglementée. Seule la décoction est déconseillée, mais elle reste souveraine, que ce soit en application locale ou générale, contre les maux les plus grave, que ce soit le Policus Populistus ou la terrible Revendicacio Libertas.
          Très cordialement,
          Diafoirus Politicus

  3. maurice

    Par contre ce n’est pas tout à fait exact que les taxis pouraient remplacer les trensports en commun, il est évident que l’utilisation d’un véicule pouvant trensporter plus d’une ou deux personnes permet de mutualiser les couts (mains d’ouvre notament).
    En revanche nous pourrions voir fleurir des minibus taxi (là ou les grand bus ne se remplicent que partiélement) et des systéme de co-voiturage payant avec des arets spéciaux comme ca a été fait en Californie.

    1. Deres

      Dans les pays du tiers-monde qui sont souvent en réalité les plus libéraux au niveau du droit d’entreprendre, les transport en commun existe effectivement. Par contre, il existe une offre variée et progressive de transport. Les bus font les dessertes principales. Des mini-bus font les dessertes locales. Il y a en plus des taxis collectifs. On les paie à la place. Donc si on est riche, on prend une voiture avec chauffeur qui part tout de suite sinon on la partage et on attends souvent un peu de trouver d’autres clients. Ces taxis font aussi souvent du transport de marchandises en parallèle. Il y a aussi souvent plusieurs qualités de voitures avec des prix différents. Bref, c’est l’enfer. En France en dehors des grandes villes, une fois sorti du train, il faut toujours que quelqu’un viennent vous chercher en voiture ou payer un taxi qui va vous coûter aussi cher pour les 10 derniers kilomètre que pour les 200 premiers.

  4. Higgins

    D’un séjour chez nos cousins en juin 2008, j’avais gardé un article paru dans le quotidien « Les affaires » où l’auteur, Paul-Daniel Muller (président de l’institut économique de Montréal), fustigeait les taxis montréalais pour leur goût du protectionnisme. Ces derniers ont obtenus, il y a de cela longtemps, que leur profession soit sévèrement réglementée afin de limiter l’accès de nouveaux candidats (coup d’une licence 230 000 dollars can. en 2008). Cette limitation de concurrence avait pour corollaire des tarifs fixés par l’administration. En juin 2008, les carburants ont brutalement augmenté rendant la confortable position des taxis très inconfortable, les prix fixés arbitrairement ne pouvant être changés facilement. Du coup, tout ce beau monde s’est retourné vers les pouvoirs publics afin de remédier à ce problème. Ces derniers ont accepté du bout des lèvres en promettant de se pencher dessus … au mois d’août (nous étions fin juin).
    Et l’auteur de faire remarquer très justement que, à chaque fois qu’on tripatouille l’offre ou la demande, on génère des effets très pervers qui génèrent eux-mêmes des interventions de plus en plus ubuesques pour en amoindrir les conséquences (il a du étudier l’économie française du moins, ce qu’il en reste). Là, comme en France, l’industrie du taxi appuie la réglementation quand elle empêche les entreprises efficaces de baisser les prix mais elle rouspète facilement quand l’augmentation des prix, du carburant dans cet exemple, l’empêche de couvrir ses coûts. Ils devraient tous lire Bastiat (pour le comprendre, c’est une autre paire de manches!!!)

  5. stilicon

    Très bon. Heureusement que dans ce monde méchant, il y a les politocards umpistes, et leur compagnons de route cgtistes, qui veillent tous très fort à ce que rien ne change et qu’aucune dérive turbolibérale ne vienne entâcher notre merveilleuse Démocratie Populaire du Bisounours. Ensemble, disons Non à la « Liberté Autoritaire », comme disait récemment un idiot ici même ! Crions tous notre haine de la liberté ultra-néolibérale, qui n’est même pas carbono-compensée en plus. Et puis disons Non au XXIe siècle, et Oui aux régimes collectivistes du XXe siècle. Oui à la Radio et à la Télévison d’Etat, Oui à l’EdNat monopolistique et totalitaire, Oui à tous les ministères et toutes les agences étatiques qui veillent chaque jour sur nos misérables vies. Là où l’Union Soviétique et la PRC échouèrent, La République du Bisounours et ses vaillants fonctionnaires avant-gardistes peut réussir !

  6. kwak chung seok

    A Pékin les taxis (officiels ou non) sont vraiment peu onéreux et permettent d’aller n’importe où, n’importe quand; on en trouve toujours en tout point de la ville, à n’importe quelle heure. C’est en Chine que j’ai pris le taxi le plus souvent et découvert ce « confort ». en France prendre le taxi m’est tout bonnement impossible.

    1. Eric

      Je ne connais pas les tarifs à Pékin, mais à Shanghai ça doit être dorénavant minimum 12 kuais puis 2 kuai le km, à Guangzhou nous en sommes toujours à 7 kuais (mais une fuel tax de 2 kuais haha).
      Bref, une longue course ne dépasse que rarement les 3 euros…

      Ça a du vous faire drôle en rentrant en Fraaooonce…

      Ah et évidemment les métros ne sont pas chers et de loin supérieurs à tout ce qu’on peut trouver en Fraonce.

      Quand te reverrai-je, pays merveilleux ?!

      1. NeBu

        A Singapour, l’Etat souhaite fortement réguler le trafic routier, trop important à son goût.
        L’offre de transport en commun est donc forte, nombreux bus et métros (et ça construit très vite, ils auront fait 4 nouvelles lignes que la France continuera de débattre sur le grand Paris), accessible (puisqu’il faut compter 1€ environ le trajet), très propre.
        Le taxi est également très accessible, sauf aux heures de pointe. Un système de péage existe dans toute la ville et l’Etat se sert de 8h à 10h et de 17h à 20h. Le prix de la course peut doubler, mais les tarifs restent raisonnables (il faut compter entre 4€ et 10€ pour une course de 20 mins sans bouchon).

        1. NeBu

          Les mentalités changent. Les jeunes singapouriens commencent à être larvés par maman Etat et les anciennes générations commencent à critiquer le laxisme de cette nouvelle génération. Il y a pas mal d’arrêts maladie (payés!). Le seul inconvénient pour cette jeunesse, c’est que derrière, il y quelques milliards de pauvres qui sont prêts à vendre père et mère pour venir bosser à Singapour et gagner un salaire bien plus élevé que dans leur pays d’origine. Ca bosse dur donc…

  7. Mateo

    Attendez, on commence par les taxis et un jour les gens voudront pouvoir choisir librement leur assurance santé afin que ça leur coûte moins cher pour de meilleurs remboursements. Ce serait une atteinte intolérable à nos zaquis sociaux!

    Dénonçons, luttons toussensemble citoyennement, festivement et de façon eco-responsable contre l’hydre ultra-néo-méga-hyper-giga-libérale des capitalistes sauvages!

      1. Théo31

        Mais elle a un coût que beaucoup refusent d’assumer. C’est pour cela que des connards de je-suis à-la-fac-je-sais-tout ont placardé sur les murs une affiche « c’est aux riches de payer pour ma santé ». Le socialisme, c’est bon uniquement pour les autres.

        Quant aux taxis, j’ai pu me faire une petite idée de ceux d’un aéroport pendant près de deux ans : une belle brochette de gros connards qui se croyaient tout permis – comme les loueurs de bagnoles, enfin ceux qui étaient chargés des véhicules, d’ailleurs – sur le site et que certains de mes collègues avaient décidé de faire chier avec une joie non dissimulée. Passée une certaine heure, ils prenaient 10 euros minimum pour vous emmener à l’hôtel le plus proche situé à moins de 2 km. Quand la navette bus a vu ses rotations prolongées d’une heure par la CCI pour acheminer arrivants des tous derniers vols de la journée, ils ont fait la gueule.

  8. gnarf

    Un chauffeur de taxi m’a dit qu’en France, les taxis sont obliges de monter leur prix chaque annee d’un taux qui leur est communique, sans quoi leur voiture ne passe pas le controle technique (la caisse fiscale).

    Donc le cercle est boucle. La reglementation est faite pour qu’une boite qui fait du low cost soit consideree comme une concurrence illegale…puisque tous les autres professionnels ont leurs prix fixes par l’Etat.

    Tout est fait pour qu’ils se bouffent entre eux. Les taxis sont un cas d’ecole, une illustration parfaite des avantages du liberalisme.

  9. gnarf

    En Pologne les taxis etaient assez libres…ensuite ils ont fait installer des caisses fiscales plombees, qui empechent de faire des courses au black. Ces caisses sont cheres, doivent etre installees par des agents agrees.

    Le prix du taxi a fait instantanement x2. Avant tout le monde prenait le taxi…maintenant c’est plus rare->le prix monte rapidement.

  10. Thibaut

    Revenons à Staline et Karl Marx !

    En attendant, à Nice, payer 45 € pour 10 minutes de taxi, c’est vraiment abusé… on ne voit pas le compteur, le mec prend des routes qu’il ne devrait pas prendre… et si vous râlez, il garde votre valise !

    Alors, c’est un mauvais exemple que tu as pris pour ton article. Tu aurais pris les labos pharmaceutiques, les sociétés pétrolières ou encore les médecins qui se font grassement payer 23€ pour prendre la tension et fournir un certificat médical, je n’aurai pas dit… mais les taxis n’ont aucun mérite sauf lorsqu’ils doivent ramener des gens bourrés lors des sorties de boite, qui vomissent et qui ne payent pas. Là j’avoue, c’est dommage pour eux et je n’aimerai pas subir ça.

    Pour tout le reste, il y a eurocard… ah non, c’est vrai… pas de CB, pas de chèques… tout en liquide… ah ben oué, comme ça tu peux faire du black et ne pas tout déclarer…

    Ils sont chers, souvent désagréables… il y a bien quelques Mercedes, mais il y a aussi des ZX pourris des années 90, des 406 comme on en fait plus, avec la couverture de mamie sur la banquette arrière s’il vous plait, tant le client est poisseux et sent le pâté.

    Et pourtant ils sont payés assez cher pour un service finalement somme toute banal ! conduire une personne d’un point A à un point B … hoouuu quelle complexité surtout avec la technologie actuelle… ils ont fait l’ENA tu crois ? avoir le permis de conduire justifie t’il le droit d’être payer 270 € /h si je reprends mon exemple niçois ?

    Alors pour le coup, s’il y a bien un monopole qui devrait s’ouvrir, c’est bien cette corporation de me$*% .

    Je reviens des pays de l’Est, 10 minutes de taxis = 5€… voilà des prix normaux.

    1. « Alors pour le coup, s’il y a bien un monopole qui devrait s’ouvrir, c’est bien cette corporation de me$*% . »
      Oui.
      Mais plus exactement, tous les monopoles de droit doivent sauter.

Les commentaires sont fermés.