Après les jeunes déçus, les jeunes rétifs

Le journalisme, de nos jours, c’est cette profession, que dis-je, ce sacerdoce qui consiste, dès lors qu’il s’agit de parler de la France, à enrober la réalité dans un cocon moelleux de termes toujours plus protecteurs, à séparer la vie réelle de celle fantasmée par l’élite parisienne conscientisée dans un déferlement d’euphémismes douillets. Et ce dimanche est l’occasion de découvrir une nouvelle pépite dans le registre de l’adjectif pastel.

Nous avions eu le droit, il y a quelques temps, à cette délicieuse expression de castration par le bisou citoyen lors d’une n-ième émeute : une bande de racailles avait, de façon parfaitement prévisible, ruiné une opération publicitaire.

Comme il se doit, la presse, jamais en retard d’une émasculation, s’était rapidement fendue d’une série d’articles décrivant par le menu l’impudence de la firme qui avait osé se lancer dans une opération de marketing fort douteuse, et avait, dans la foulée, requalifié les petits merdeux en « jeunes déçus ».

L’expression avait depuis fait florès : de nos jours, lorsqu’on observe des bandes qui se tartent la face à coup de sabre et de manches de pioches, le journalisme de terrain relayera les frictions des jeunes déçus, les pugilats anodins ou les heurts d’adolescents en mal de repères.

Aujourd’hui, on nous propose une nouvelle variante pour présenter la petite gouape mal dégrossie : le jeune rétif. Et c’est au détour d’un article frémissant de gentillesse qu’on apprend l’usage de cette nouvelle expression pour décrire cette vaste catégorie des jeunes difficiles.

En gros, l’article présente donc une troupe de joyeux drilles, espiègles adolescents toujours prêts à divertir la galerie par ses bons mots, son irrévérence et son impertinence rafraîchissante qui a été propulsée, le temps d’une expérience courte d’une semaine, dans le monde discipliné et ordonné d’un régiment d’infanterie. Forcément, dans un environnement si peu favorable à la bonne gauloiserie, nos jeunes se sont flétris, n’ont pas pu exprimer leur joie de vivre et se sont donc montrés … rétifs et n’auraient pas vraiment coopéré avec les instructeurs et les soldats auxquels ils furent confiés.

En gros, ce fut un bon gros plantage.

Pour relater ce bide, le titre nous offre du « Des jeunes difficiles à l’école de l’armée« . Ok, soit, j’en conviens : un article qui présenterait l’expérience menée ici avec un titre du style « Une bande de merdeux au pas cadencé » serait très vite taxée de réactionnaire, injurieux ou trop politiquement incorrect pour être valable. Et ce, même si, après la lecture de l’article et son décodage en langage courant ne laisse aucun doute sur les lascars qui furent soumis à l’expérience de l’armée.

Je dis « décodage » puisque, conformément à ce que j’exposais en introduction, toute la subtilité de l’exercice journalistique de nos jours consiste à retranscrire la réalité dans son aspect le plus lisse et le plus bisou-compatible.

soldier : when in doubt, frag out

Ainsi quand vous lirez « il semblerait que les ados du 9-2 aient donné du fil à retordre aux militaires professionnels » vous comprendrez que la vermine remuante a été insupportable d’indiscipline. Quand vous tomberez sur « Cette semaine placée sous le signe de l’autorité s’est finalement révélée très tendue.« , vous aurez une image fidèle en tête si vous vous figurez une paire de militaires, pivoines, devant un groupe informe de branleurs échevelés en train de se rouler des splifs dans un niagara de mots fleuris.

On trouve même la jolie périphrase « le stage a été marqué par des altercations à répétition et une hostilité ouverte à l’égard des encadrants militaires » pour faire comprendre que la bande de dégénérés a été complètement incontrôlable et que les militaires, devant se plier au politiquement correct et à la mièvrerie ambiante, n’ont pas eu l’occasion d’enfoncer consciencieusement leurs rangers dans leurs tronches, leur intimant, par la douleur et la force, le nécessaire silence qui met en condition et précède tout apprentissage d’importance.

Autrement dit, la bande d’anus mutins a bénéficié — encore une fois, amis contribuables — d’une semaine à glander en pure perte et à se payer la tête de nos militaires qu’on ne reprendra plus dans ce genre d’entourloupe. Au passage, pour que ces militaires pètent un câble au bout d’une petite semaine alors que ces gens sont normalement formés pour des situations un tantinet « tendues », c’est qu’à mon avis l’envie d’enfoncer des poings solides dans des mâchoires trop vierges était devenue insupportable…

Cette anecdote est en réalité très intéressante, bien au-delà du camouflage ridicule et quasi-héroïque de la triste réalité par les journalistes dans une mousse aérienne d’adjectifs lénifiants.

En réalité, on apprend que l’Education Nationale tente, ici comme ailleurs, par tous les moyens, de trouver des palliatifs à ses échecs cuisants. On découvre donc que le gros mammouth continue de pondre de l’égalité des chances et de la tendresse calibrée et qu’en même temps, les jeunes déçus ou rétifs qui n’en veulent pas se font de plus en plus incontrôlables, que la bien-pensance et le béni-ouiouisme se sont tellement installés dans l’air du temps et dans les mœurs de tous que même les militaires se sentent pieds et poings liés au point de renoncer à leur inculquer les bases de la discipline.

Discipline qui était, dès le départ, du ressort des parents bien avant l’Education Nationale. Parents dont on n’entend pas parler, ni dans l’article ni ailleurs, et qui sont, de facto, absent depuis le moment où le chiard, souvent conçu pour des raisons purement financières, vient au monde, jusqu’au moment où, après l’enfilade de foirades maintenant classiques de l’Etat et ses sbires, il deviendra un adulte totalement irresponsable, indiscipliné, irrespectueux, et totalement perdu pour le pays, la société et lui-même. Inscrit dès le départ comme une charge pour la société, il ne changera plus de case et, devant l’exemple de ses aînés et encouragé par toute une clique de cancrelats associatifs débiles, fera même tout pour y rester.

Cela fait six années que je tiens ce blog. Chaque billet a été, durant ces années, l’occasion de vérifier la fuite du temps qui passe et, plus spécifiquement pour la France, cette tendance générale à l’enfoncement dans la médiocrité et le milieu du rien du tout gluant qui immobiliserait un taureau en pleine course.

Quelque part, ce billet est, quasiment, l’exemple type, l’illustration parfaite du sous-titre de ce blog, celle d’un pays en lente décomposition, un pays où même les militaires, la personnification exacte de l’ordre et du devoir, abdiquent devant la pire des engeances : des gamins incontrôlables, … des jeunes rétifs.

Franchement, le constat est sans appel : ce pays est foutu.

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Commentaires78

  1. labolisbiotifool

    J’ lu aussi cet article humide et baveux.
    Mais pourquoi donc ne les avoir pas collés au mitard
    pour dix jours de pain sec à l’ eau , chacun dans sa case ?

    Pas de violence, un temps profitable de méditation, une
    économie pour le contribuable – l’ eau est encore abordable, sinon le pain .

    J’ ignore tout des accords passés entre la Muette et
    l’ éducnat, mais je trouve qu’ en l’ occurence les militaires
    ont totalement manqué de roustons : avec un peu de culot,
    ils avaient toute la France profonde derrière eux.
    Quand aux medias, une bonne communication à poigne sans
    bisou aurait suffit .

    Bon, je suis un attardé, c ‘ est vrai. Excuses et bisous …

    1. Epicier vénéneux

      Avoir la France profonde derrière soi, c’est un bien maigre soutien en face d’un juge rouge et de ses Codes assortis.
      Peut-être, un jour, les juges rendront-ils la Justice par et pour le peuple français… après avoir été élu par lui.

    2. scaletrans

      Pas du tout attardé: lucide, comme l’est notre ami H16. Le problème pour les militaires, aussi bien que tout autre responsable, c’est la puissance de torchons comme médiapart, que, s’il était imprimé, je ne voudrais même pas dans mes toilettes, comme créateurs de buzz. C’est du plus haut niveau que le balais (de gogues) devrait être tenu, et il n’y a malheureusement aucun espoir de ce côté là.

  2. Higgins

    Bonjour,

    Malheureusement, le PMG (Processus de la Main dans la Gueule) n’est plus en odeur de sainteté dans les Forces armées (de moins en moins armées vu la gestion pertinente des élites politiques en la matière). Pourtant, il trouverait là une très bonne et efficace applicabilité. Là, comme ailleurs, on a consciencieusement sabré ou amputé les armes existantes en matière de discipline et nombreux sont ceux qui répugnent, vu la complexité des procédures et la facilité avec laquelle certaines personnes font intervenir des avocats et judiciarisent les procédures disciplinaires, à exercer leurs prérogatives (je précise que je connais très bien le milieu militaire. Il y aurait beaucoup à dire sur sa « civilisation » forcée).
    Je ris donc (jaune) à chaque fois qu’on prétend qu’un recours auprès de l’institution militaire suffira à remédier aux carences d’un système éducatif qui n’a d’éducatif que le nom.
    Tu as malheureusement bien raison: CPEF.

  3. labolisbiotifool

    Higgins : pas de main dans la gueule, au contraire :
    la non- violence ( sauf un p’tit chose pour les fourrer
    au gnouf), et puisqu’il parait que ces pauvres djeuns
    crèvent de faim en banlieue, hé ben, ça les aurait pas
    changé vraiment de régime, hein ? Manger du pain à sa faim,
    c’ est bon et sain .

    Et je n’ ai aucunement prétendu que l’ Armée était là
    pour remplacer des parents idiots et une éduc-nat ahemmm …
    mais qu’ il fallait seulement saisir l’ opportunité,
    c’ est tout, et ç’ aurait été pas mal, non ?

    Bisous 🙂

    1. Higgins

      Pas de malentendu. J’ai n’ai pris connaissance de ton billet qu’après avoir posté le mien. Aucun lien entre les deux. Ils sont simultanés.
      Pour répondre plus directement, ce n’est pas la fonction de la gente militaire de remettre dans un droit chemin des éléments « perturbateurs » surtout en ces périodes de disette financière et d’engagement permanent en OPEX. La chose était envisageable à l’époque du fameux service militaire et les cadres étaient en parti préparés. Il y avait des structures et du personnel pour cela. Ce n’est plus du tout le cas maintenant. On peut soit le regretter, soit l’applaudir mais les faits sont là. Le paradoxe vient que ceux-là même qui ont tout fait pour discréditer et affaiblir l’institution militaire (que ce soit au plan strictement disciplinaire que matériel. Il n’a qu’à voir les attaques proférées de manière récurrente contre la Légion étrangère) sont maintenant les premiers lui demander de réparer les dégâts!!!

      Bon week-end

      1. Boutros

        @ Higgins
         » Attaques de manière récurrente contre la Légion », peut-être, mais aussi signes indéfectibles d’estime et d’admiration pour ce corps. Nous n’avons probablement pas les mêmes lectures ou les mêmes fréquentations (ou carrières). Mais on peut rêver d’un pinard-saucisson organisé par une section de légionnaires -aux mains libres- dans un quartier défavorisé de jeunes rétifs.

        1. En tout cas, la Légion est encore l’un des rares corps qui soit, réellement, considéré à l’étranger, à hauteur égale avec certains des corps les plus durs des armées les mieux entraînées…

  4. lin

    Toujours drôle h16, mais mieux vaut en rire qu’en pleurer.

    J’ai été moniteur de colonies de vacances, et quand un agité
    faisait trop de conneries, je ne me privais pas de lui mettre un franc coup de pompe aux fesses, si mes premiers avertissements verbaux ne portaient pas, il arrêtait son cirque, et personne ne m’avait assigné au tribunal.

    Le gamin n’avait pas non plus été traumatisé de voir qu’il y avait des limites.

  5. Pere Collateur

    Ça fait quand même maintenant depuis les années 70 que dure ce cirque, que tout à chacun en a fait le constat et donc que le problème est enfin pris à bras le corps…
    Euh, en fait non.
    Le problème est superbement ignoré et on accélère la cadence en klaxonnant à fond les manettes.

    Je ne sais pas ce qui me fait dire ça, peut être cette odeur qui siffle à mon oreille et qui me dit que tout ça va finir de façon saignante…

    Petit aparté concernant l’armée et feu le service militaire.

    Pour les quelques happy few qui ont eu droit à ce grand moment de réjouissance républicaine, dont je fais parti, j’ai pu observé que nos jeunes déçu de l’époque étaient correctement remis au pas pendant les mois ou ils effectuaient leur devoir envers la nation.
    Parfois même, ils leur arrivait même de prolonger l’expérience enrichissante par contrat ou par contrainte ^^

    Tout ça pour dire que la conscription, toute imparfaite qu’elle ait été, avait au moins ce mérite de montrer aux jeunes rétifs, au moins une fois dans leur vie, qu’il y avait bien des limites à leur médiocrité à ne surtout pas franchir, sous peine de sanctions bien pénibles.

    De nos jours, ces limites n’étant plus du tout posées, les sanctions n’en restent pas moins valables.
    Et plus ça dévissera, et plus elles seront douloureuses et brutales… Et je redoute la suite.

    Comme vous le dites souvent cher H16, ce pays est foutu.
    Et j’ajoute pour ceux qui en ont les moyens, barrez vous!

    1. Jimbo

      Moui… Moi j’y ai surtout vu entrer des mecs un peu têtes brulées, ingérables par la force mais somme-toute raisonnables, et qui en fin de service militaire étaient tout juste bons pour l’asile.
      L’armée qui mate les durs à cuire c’est un mythe : soit elle les réforme, soit elle les brise.

  6. gnarf

    6 ans Bravo! Magnifique effort. L’effondrement de la France merite d’etre etudie, archive.

    Parfois je me dis qu’il manque encore un site….une espece de no-comment de l’effondrement de la France, qui reprendrait les articles et evenements les plus significatifs, quasiment sans aucun commentaire, avec des tags de classement genre faillite education, ignorance economique, devoiement syndicats, corruption, socialisme national….

  7. vlam

    juste un detail au passage: les bataillons super hadcore auquel on pense ne sont pas francais.Il y a les americains, dont l’instructeur passe son temps a hurler sur les recrues, dans le but de casser leur esprit bon enfant et un peu trop libre qui caracterise le jeune americain, qui va avoir tendance a blaguer et repondre – il faut les ramener a la realite.Les russes sont dans le 19e siecle ou il faut etre un dur et tout supporter; et les francais sont gentils: depuis bien longtemps les cadres francais forment des gens interesses et les problemes de disciplines sont geres administrativement, avec peu de gnouf et pas du tout de punitions physiques.Avant que l’ednat leur envoie sa production, peu de jeunes decus incontrolables s’y retrouvaient et meme moi qui ait ete faire mon service obligatoire en banlieue avec toute une faune, je n’ai pas vu beaucoup de problemes.Mais c’etait il y a 15 ans.

  8. DukeNukem3D

    Donc en lisant Libé, je retiendrai que rétif dans leur langage veut dire connard dans le mien.

    1. vlam

      il y a plein de musulman dans l’armee qui sont des gens tres bien.On peut bien avoir des rations Halal si on a aussi des rations pas halal.
      le probleme c’est pas le partage, c’est l’absence de couille en fRance.

  9. Joec

    La lente décomposition du langage « réel » en un vocabulaire lissé à souhaits, comme une bonne barbapapa onctueuse bisous-compatible, n’est effectivement plus à prouver. Et les journalistes en sont, évidemment, les premiers coupables. En fait ils sont en « première ligne » et il serait de leur devoir d’utiliser les termes adéquats, précis, reflétant fidèlement les choses pour décrire dans leurs articles une réalité toujours plus difficile à masquer. Il me semble que le problème est multiple. En effet, la langue française est constituée de deux niveaux principaux : le langage parlé et le langage écrit. Mais ils ont tous deux été déclinés en sous-catégories en général associées fortement à la profession de ses utilisateurs. Ainsi toute activité professionnelle exige désormais son vocabulaire propre, ses expressions dédiées, ses tournures spécifiques. Avocats, politiciens, directeurs marketing ou agents de maîtrise n’utilisent pas les mêmes figures de style et celles qui sont adaptées à leur métier resurgit obligatoirement dans un cadre non professionnel. Aussi faudrait-il que les apprentis-journalistes en soient avertis, qu’ils en aient conscience, qu’on leur donne même des cours… afin de ne pas reproduire les mêmes travers, puisque c’est *là* l’une des obligations de leur job. Evidemment, c’est l’inverse qui se produit puisqu’en France le langage journalistique est de plus en plus uniformisé selon des codes sans doute inculqué dans les écoles ad-hoc, calibré, re-calibré, pré-mâché, « conformisé », puis estampillé.
    Cependant, si je souscris entièrement à la teneur de ce billet, j’ai quelques – « minuscules » – réserves quant à l’origine des violences comportementales des jeunes branleurs-rétifs décrits dans l’article. En effet, si nos réactions vis à vis d’un Etat omniprésent et omnipotent sont virulentes, construites en toute conscience et réfléchies, on peut difficilement en vouloir aux « jeunes » plus ou moins décérébrés et éduqués à la va-comme-je-te-pousse par une EducNat dans les choux et des parents abreuvés de discours disculpatoires, d’utiliser d’autres moyens, à leur – minuscule – mesure, pour défier ce qu’ils peuvent considérer comme « injuste ». J’insiste : je ne donne aucune légitimité à leurs actions ou à leurs actes ! Mais si l’Etat nourrit en certains de nous, largement éduqués, correctement élevés, adhérent à certaines valeurs (je ne parle pas de béni-oui-ouisme) une défiance et une exaspération définitives, peut-être, n’est-il pas si difficile de comprendre que les « rétifs » soient simplement « réduits » à « exprimer » leur propre « haine » de celui-ci (et avec, celle des Institutions, des Elites, de l’Argent et de ses symboles etc.) avec les maigres moyens cérébraux dont ils disposent ?

    1. Eh bien je souscrits à votre remarque : oui, effectivement, ces gamins expriment en fait leur haine d’absence … de rétorsion. Un humain se construit, comme un bloc de bois, par dégrossissement progressif, par façonnage, polissage (un individu peut être comme un morceau de bois, poli ou rêche). Si on ne dégrossit pas, on conserve le bloc brut, et celui-ci, comme par hasard … ne s’insère nulle part : normal, la société est fonctionnelle justement lorsque l’insertion se fait sans frottement.

      L’éducation, le polissage, le dégrossissement se fait avec ces limites, en coupant ce qui dépasse, en rabotant les angles. Si on ne rabote pas, on ne forme pas. Si on ne forme pas, on laisse, informe, une pièce qui ne trouvera sa place nulle part.

      Alors oui, effectivement, la réaction est logique : l’individu se sent, à bon droit, rejeté.

      Mais – et c’est là que les analyses diffèrent entre les abrutis socialauds bisounours bio-compatibles et ceux qui ont deux sous de bon sens – on ne polit pas avec des bisous et de la tendresse. Raboter, ça froisse, ça fait mal. Et ce mal est nécessaire.

      1. Joec

        « Mais – et c’est là que les analyses diffèrent entre les abrutis socialauds bisounours bio-compatibles et ceux qui ont deux sous de bon sens – on ne polit pas avec des bisous et de la tendresse. »

        Nous sommes bien d’accord ! 🙂

        1. Higgins

          Merci Joec,

          A transmettre en urgence, entre autres, aux a…. qui veulent interdire la gifle et aux pédagologues de tout poil.

      2. toni

        Bien h16, je commence à comprendre ce que vous voulez dire.
        Vous avez dit que raboter froisse et est douloureux … C’est la vie mais à long terme l’investissement est rentable … raboter et froisser, il faut le faire quand l’individu est enfant, après c’est trop tard.
        Beaucoup de parents sont incompétents dans ce domaine et feraient mieux de s’abstenir d’être parents.

        Les abrutis de socialauds bisounours bio-compatibles ont fait de fausses promesses électorales aux jeunes rétifs, à savoir que tout pouvait s’obtenir sans contraintes. Les socialauds n’ont visé et ne visent que le pouvoir et leur prochaine réélection … Ils se moquent pas mal de nous et des jeunes rétifs. Ces jeunes rétifs sont furax d’avoir été trompés. Ils n’ont pas compris que les promesses des élus n’engagent que ceux qui y croient …

        Je note également une capacité surprenante de l’état à dresser les gens les uns contre les autres au nom du « vivre ensemble ».
        Les jeunes rétifs obtiennent presque tout ce qu’ils veulent au détriment des autres mais je pense qu’ils doivent se rendre confusément que au final personne ne veut d’eux dans la société civile. Rien de plus désagréable que d’être tout le temps dépendant de quelque chose, ici en l’occurence les élus socialos verts.

  10. Vokable

    Voyez-vous, je ne partage pas du tout votre opinion, ni même l’idéologie navrante qui transparaît dans vos billets.

    Jeune lycéen, j’ai toujours préféré les sciences dures à l’exercice littéraire, cependant, pour vous, je vais essayer de m’y plier.

    Concrètement, ce billet résume globalement votre croyance que vous tenez pour un dogme infaillible, vous le dites vous-même, cet article pourrait être le sous-titre de votre blog ; tout est la faute du méchant Etat qui mange les enfants à la tombée de la nuit.

    En parcourant ce billet, donc ; une comparaison amusante m’est venue. Pratiquement, ne pourrait-on pas identifier les militaires à l’Etat, et les jeunes sociopathes à l’économie de marché en général.

    En résumant, vous et vos espiègles acolytes ( il y a un troll quelque part, je préviens ) renoncez à la mise en place et l’application en France d’une sorte d’Etat providence, qui serait essentiellement néfaste à la bonne régulation des marchés, que l’Etat puissant favoriserait un climat propice à la reproduction d’une sorte de flore bactérienne composée d’assistés, de branleurs , pour reprendre vos termes.

    C’est là que ça coince pour moi, n’est-ce pas contradictoire, paradoxal d’affirmer cela alors que votre billet démontre le contraire ?

    Je m’explique, une réaction libérale, conservatrice, serait, et c’est ce que nous sortent les « experts » économistes anglosaxons : il faut laisser ces jeunes, je reprends ma comparaison mais entendez par jeunes les « marchés » s’autoréguler seuls. L’Etat ne doit surtout pas intervenir.

    A l’inverse, un agent plus modéré dirait : il faut que l’Etat intervienne, et qu’il s’occupe de remettre les jeunes, les marchés donc, au pas.

    Cela pour montrer qu’il me paraît aussi absurde de dénoncer systématiquement les applications concrètes de l’Etat dans la vie quotidienne que d’affirmer d’un autre côté que l’Etat ne doit pas intervenir.

    Ces jeunes donc, ne sont-ils pas le miroir même du comportement à plus grande échelle et organisé du marché ? C’est à dire un foutoir général propice à quelques uns ?

    1. Gloubi & boulga sont dans un bateau. L’un commence à parler du libéramisme, et l’autre de philosophimse. Et Vokable résume le tout.

      Vous n’avez aucune idée, même lointaine, de ce qu’est le libéralisme et dégoisez donc n’importe quoi.

    2. Théo31

      L’Etat n’a pas a se substituer à l’autorité inexistante des parents pour faire plaisir aux branleurs de l’EdNat qui ont passé 40 ans à sabrer eux-mêmes leur autorité via les lubies pédagogistes.

      Quant au marché, il est encadré par des règles qui n’ont pas attendu l’intervention de l’Etat. Un contrat, ça vous dit quelque chose ?

      1. Vokable

        Mais l’autorité des parents relève elle d’un ensemble de facteurs sociaux et environnementaux que l’Etat se doit de régler. Dès lors, l’Etat à un rôle significatif à jouer.

        Vous assénez ceci sans rien prouver. L’état n’a pas toujours existé, et les jeunes n’ont pas toujours été des sauvageons.

        « Quant au marché, il est encadré par des règles qui n’ont pas attendu l’intervention de l’Etat. Un contrat, ça vous dit quelque chose ? »

        Ce n’est pas parce que les marchés n’ont jamais été contrôlés qu’il ne faudrait jamais le faire à l’avenir.
        Je vais vous répondre, : oui, un contrat me dit quelque chose. C’est un acte juridique, comme tout acte juridique il suppose une justice un minimum organisée. Or, une justice un minimum organisée suppose une organisation civile qui résulte de la la création d’un contrat social qui dispose de la mise en place, au moins d’une société civile, donc d’un Etat dans ses formes primaires, basiques.

        Non. L’Histoire, c’est plusieurs milliers d’années sans état et des justices qui fonctionnent. Le manque de culture n’excuse pas tout.

        Il n’y avait pas de contrat à la préhistoire. Il y en avait pourtant durant l’antiquité car les individus avaient créé une société civile viable. Quant au marché, le capitalisme, s’il existe depuis la nuit des temps, l’essor d’un marché internationale date du 16ème siècle. Soit l’apogée du système des monarchies absolues de droit divin. On ne peut pas faire plus étatique que ce régime.

        Le marché existe depuis bien avant l’histoire, le capitalisme n’existe que depuis quelques centaines d’années. Quant à une monarchie, parangon de régime étatique, on aura tout lu.

        1. Vokable

          « Le marché existe depuis bien avant l’histoire, le capitalisme n’existe que depuis quelques centaines d’années. Quant à une monarchie, parangon de régime étatique, on aura tout lu. »

          Personnification de l’Etat en la personne du roi. Appropriation de tous les pouvoirs au sein d’un seul groupe. Pouvoir de battre la monnaie, de lever une armée, gérance de l’imposition. Un Etat, c’est avant tout des institutions et une pratique.

          La personnification de l’état par le roi était justement une différence fondamentale avec ce qui existe actuellement. Mais renseignez-vous. Ce n’est même pas une thèse personnelle, c’est de l’Histoire.

          « Non. L’Histoire, c’est plusieurs milliers d’années sans état et des justices qui fonctionnent. Le manque de culture n’excuse pas tout. »

          Etat avec un E majuscule, je vous le rappelle. Si pour vous une justice fonctionnelle, c’est avant tout un châtiment corporelle et un rituel religieux, alors oui, les justices fonctionnent depuis la nuit des temps. Drôle de conception de la Justice.
          Oui, l’Histoire c’est plusieurs milliers d’années sans Etat , mais si la de l’organisation de la vie quotidienne s’arrête à des conceptions tribales, alors je ne peux rien pour vous.

          Eh oui : quand on trouve l’argument mal commode, on l’évacue sous le tapis. Bon. Il n’en reste pas moins que la justice existe depuis bien avant l’Etat.

        2. Vokable

          « Eh oui : quand on trouve l’argument mal commode, on l’évacue sous le tapis. Bon. Il n’en reste pas moins que la justice existe depuis bien avant l’Etat. »

          Encore une fois, votre conception douteuse de la justice me laisse perplexe.
          Dans ce cas, la loi du plus fort est une justice en soi, on peut revenir au début de l’humanité.

          Non.

          Pour moi une justice efficace et fonctionnelle repose sur la notion de droit. Là encore, on ne peut pas créer de bonne justice sans l’appui de l’Etat derrière, c’est essentielle.

          Non. Vous êtes pénible à enfiler des poncifs. Des tribunaux privés, ça existe, hic & nunc (pas besoin d’Etat). Les sociétés d’arbitrage privé sont florissantes notamment parce que l’Etat est infoutu de faire marcher correctement les tribunaux. Si vous avez deux onces d’honnêteté, lisez ou relisez Friedman (le fils, pas le père) et sa Société sans Etat.

          La justice, c’est une histoire, une pratique, des faits, une doctrine, cela ne s’acquiert pas, à votre grand étonnement au fin fond de la brousse.

          Mais peut-être préférez-vous être jugé par un vieux sénile en Ethiopie ou par de vieux barbus que vous affectionnez tant.

          Hors sujet.

          1. Le sujet ici est l’éducation (pas l’instruction) des petits morveux.
            Continuez à dévier, et vos commentaires seront effacés.

      2. toni

        Théo31 a écrit : « L’Etat n’a pas a se substituer à l’autorité inexistante des parents ».
        Beaucoup de parents auraient du s’abstenir d’être parents.

        Là je pense que la société fait une erreur de compas en croyant que tout le monde est fait pour être parent, que tout le monde est fait pour faire des études supérieures.
        Non tout le monde n’est pas fait pour faire des études supérieures, tout le monde n’est pas fait pour être parent.

        Maintenant les militaires ne s’en sortent pas avec les jeunes rétifs. Si les jeunes rétifs aiment la castagne; payons leur un billet d’avion en aller simple pour le Mexique et les villes frontalières avec les usa. Le résultat va être drôle …
        Peut être que les jeunes rétifs après avoir reçu une ou deux offres qui ne se refusent pas de la part d’un parrain des cartels mexicains réfléchiront au pourquoi du comment du respect de la vie de l’autre.
        Sinon il y a toujours le renvoi dans le pays d’origine; là aussi en leur faisant une offre qui ne se refuse pas …
        En language clair, qu’ils ne s’avisent pas ces jeunes de remettre les pieds en France.

        Tertio, cette populasse de jeunes rétifs, je ne pense pas qu’elle entende vraiment pratiquer la société métissée …
        Et dans le meilleur des cas; une belle famille avec des enturbanés pour moi c’est niet.

        1. Vokable

          « Là je pense que la société fait une erreur de compas en croyant que tout le monde est fait pour être parent, que tout le monde est fait pour faire des études supérieures.
          Non tout le monde n’est pas fait pour faire des études supérieures, tout le monde n’est pas fait pour être parent. »

          Si vous partez sur de tels constats, ne vous étonnez pas que vous formerez des déchets.

  11. Vokable

    Pardonnez-moi, mais je ne pense pas avoir fait un essai quelconque sur le libéralisme. Je ne mentionne nullement ce mot d’ailleurs.

    Je mettais simplement en lumière le fait qu’on autorise une sorte de recours politiquement correct à la violence sur une certaine catégorie de personne : milieu ouvrier alors qu’on affirme le contraire sur une autre : patronat, etc.

    Je pensais ma comparaison suffisamment intéressante et originale pour la présenter.

    Votre haine dogmatique suffisante sur l’Etat est-elle aussi tout à fait médiocre ( chômeur ?), mais j’ai la courtoisie de répondre en un minimum de mot. Ce que l’école m’a appris. Mais j’oubliais, peut -être êtes-vous de ceux qui ont été élevé avec les méthodes globales et autres leçons intégrées chère des années 80-90.

    Salutations.

    1. « on autorise une sorte de recours politiquement correct à la violence sur une certaine catégorie de personne : milieu ouvrier alors qu’on affirme le contraire sur une autre : patronat, etc. »

      Non.

      Vous continuez à dire absolument toutes les conneries qui vous passent par la tête. Elles ont la place de s’y épanouir, faut dire.

      Quant à votre comparaison, elle est complètement inexploitable.

      1. vlam

        j’ai remarque qu’on peut predire ce qui va se trouver dans le commentaire rien que par le pseudo du postant.
        vokable ca fleure son bobo de loin tout de meme, on sait d’emblee a qui on a affaire huhu

      2. Vokable

        « Non. »

        Prouvez-moi le contraire. Vos articles sont tous les mêmes, des coupables tout désignés : socialistes et l’Etat si j’ai bien compris. Je ne vois nulle part de l’action des marchés dans la décadence de la France mais bien de l’action de sape répétée de l’Etat atteint du syndrome d’auto-destruction. Ai-je tord ?

        Vous nagez dans la confusion, surtout.

        « Elles ont la place de s’y épanouir, faut dire. »

        Ca c’est beau. Venant d’un adulte en vers un lycéen, on sent toute la démonstration intellectuelle derrière, produit de la navrante éducation nationale peut-être ?

        Et quoi ? Vous voudriez que je vous ménage, que je vous dise que, parce que vous êtes capable d’éliminer les fautes d’orthographes navrantes que votre génération pond sans sourciller, votre logorrhée correspond à un beau raisonnement ? Non. Vous écrivez n’importe quoi parce que ça n’a ni queue ni tête. C’est tout. Et si vous écrivez ça, c’est parce qu’il vous manque très manifestement des pans entiers de culture qu’on n’acquiert qu’avec le temps et l’expérience.

        Quant au libéralisme, je ne suis pas expert en la matière, je vous le concède, mais je ne pense pas qu’il puisse s’accorde avec le capitalisme et son côté servile en toute honnêteté. Associer libéralisme et capitalisme, ce que vous faîtes, je pense, en tout cas, ce que sous-tend votre haine féroce de l’Etat, je ne pense pas qu’il s’agisse non plus d’une bonne compréhension historique du libéralisme.

        Et allez bon. Apprenez moi aussi l’un et l’autre concept, tant que vous y êtes. M’enfin bon, vous savez, ceux qui ont écrit sur le libéralisme et le capitalisme ont marqué les siècles un peu plus que vous. J’aurais tendance à penser qu’ils sont plus solides que vous. Et comme ils ont dit et continuent de dire que l’un et l’autre s’accordent très bien, que leurs raisonnements sont bien plus articulés que la bouillie que vous nous servez, désolé, mais vous ne me convainquez pas des masses.

        Ceci posé, si vous avez de la profondeur, je vous en prie, exposez-nous votre thèse. En deux trois phrases, hein, restons court.

          1. Oooooooooooooh non pas Chomsky, un type exemplaire du « Faites ce que je dis et pas ce que je fais ».
            Il est très très très mal placé pour parler capitalisme.
            Bon. Vous êtes totalement prévisible ET parfaitement discrédité avec cet exemple.
            (quand au contenu du lien, merci, mais quand je vois ce qui est proposé, on est encore une fois en plein collectivisme et lendemains qui chantent)

        1. Vokable

          « Et allez bon. Apprenez moi aussi l’un et l’autre concept, tant que vous y êtes. M’enfin bon, vous savez, ceux qui ont écrit sur le libéralisme et le capitalisme ont marqué les siècles un peu plus que vous. J’aurais tendance à penser qu’ils sont plus solides que vous. Et comme ils ont dit et continuent de dire que l’un et l’autre s’accordent très bien, que leurs raisonnements sont bien plus articulés que la bouillie que vous nous servez, désolé, mais vous ne me convainquez pas des masses. »

          Oh si, les masses en sont convaincues, elles ont voté en 2007 il me semble, pour rester court, pour un homme appliquant cette politique.

          Rooh, mais en plus vous tombez dans tous les panneaux. Sarko est un social-démocrate bon teint, qui n’a pas proposé ni le libéralisme, ni le capitalisme. Vous êtes navrant.

        2. Stéphane

          Hahahaha le type qui parle de libéralisme et qui cite Chomsky… Autant demander à Ousama Ben Laden un exposé sur le peuple juif 😀

    2. toni

      Vokable, l’état français actuel et sa façon de faire les choses … Je n’en veux pas et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il dégage de ma vie.
      J’ai un frère handicapé et au cours de ces 25 dèrnières années l’état a tellement bien géré ce dossier que perso je préfère vivre seul sans enfants et me débrouiller tout seul.

      Pour le moment avec les jeunes rétifs j’ai m’impression de me croire dans le New-York des années 70.

      1. Vokable

        « Vokable, l’état français actuel et sa façon de faire les choses … Je n’en veux pas et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il dégage de ma vie.
        J’ai un frère handicapé et au cours de ces 25 dèrnières années l’état a tellement bien géré ce dossier que perso je préfère vivre seul sans enfants et me débrouiller tout seul.
        Pour le moment avec les jeunes rétifs j’ai m’impression de me croire dans le New-York des années 70. »

        Je ne dis pas que tout est parfait, au contraire. Mais l’exemple que l’on nous vend, c’est à dire le modèle anglo-saxon est bien pire.

        Et vous voyez ça où, exactement ?

        Je regrette simplement que les gens se laissent entraîner par l’aigreur et, finalement blasé par la vie, trouvent un bouc émissaire dans l’Etat.

        C’est vrai que l’Etat fait bien son travail. Son track-record parle pour lui : QUE ! DU ! BONHEUR ! Et sur les 150 à 200 dernières années qu’il s’est adjoint le concept de nation, ça a roxxé grave.

        Là, vous décrochez la timballe, mon brave.

        1. toni

          Vokable a écrit : « Je ne dis pas que tout est parfait, au contraire. Mais l’exemple que l’on nous vend, c’est à dire le modèle anglo-saxon est bien pire. »
          Avez vous déjà voyagé et/ou fait un stage dans un de ces pays ?
          Tout n’y est pas parfait c’est certain mais alors expliquez moi pourquoi Harvard, Stanford, Columbia, Cambridge sont les meilleures universités du monde et que les meilleurs étudiants du monde entier demandent à s’y inscrire.
          Puisqu’on parle de jeunes rétifs, regardez attentivement certains jeunes du Brésil, de l’Inde et la Chine. Ce seront eux les dirigeants du futur.

        2. Vokable

          Le concept de nation a été inventé il y a 130 ans après la défaite de 1870, les jeunes républicains voulaient former une jeunesse républicaine rigoureuse et entériner définitivement la monarchie.

          Si vos ambitions personnelles et vos idées politiques sont aussi vagues que vos connaissances historiques, alors je ne peux rien pour vous non plus.

          En tout cas, ce n’est pas la fatuité qui vous étouffe.

        3. Théo31

          « Le concept de nation a été inventé il y a 130 ans après la défaite de 1870 »

          Ca mérite le facepalm du jour. Au Moyen-Age, les étudiants se regroupaient déjà en nations.

  12. Vokable

    « Vokable a écrit : « Je ne dis pas que tout est parfait, au contraire. Mais l’exemple que l’on nous vend, c’est à dire le modèle anglo-saxon est bien pire. »
    Avez vous déjà voyagé et/ou fait un stage dans un de ces pays ?
    Tout n’y est pas parfait c’est certain mais alors expliquez moi pourquoi Harvard, Stanford, Columbia, Cambridge sont les meilleures universités du monde et que les meilleurs étudiants du monde entier demandent à s’y inscrire.
    Puisqu’on parle de jeunes rétifs, regardez attentivement certains jeunes du Brésil, de l’Inde et la Chine. Ce seront eux les dirigeants du futur. »

    Je suis né à Charleston, Virginie occidentale, je retourne souvent sur la côte est où l’essentielle de ma famille y vit. Cela répond-t-il à vôtre question ?

    Intéressant de prendre comme exemple les USA et les UK qui subissent un grave crise de l’éducation. La privatisation de l’université prohibe à une grande partie de la jeunesse américaine toutes ambitions. Certes les élites mondiales sont formées aux USA, mais à quel prix ?

    Il est vrai qu’en France, on a bousculade d’étudiants étrangers. Ah tiens, non. Bon. Ceci posé, ce n’est pas le sujet de l’article du tout.

    Je prends l’exemple de la très célèbre Kennedy School of Harvard, avec son master d’administration publique ( équivalent de l’ENA, qui demeure franco-française malheureusement) qui compte 75% d’étudiants étrangers (Le monde éducation, 9mars 2011)

    Bah c’est sûr que c’est pas à l’ENA qu’on aurait une telle proportion. Toujours Hors Sujet.

    Ce qui est en train de se produire, et là vous avez raison, c’est que l’élite est brésilienne, chinoise, indienne, aurjoud’hui.

    Mais si pour vous l’exemple même de l’éducation, c’est le système américain qui sacrifie sa jeunesse pour de simples raisons de coût, alors je crois comprends de mieux en mieux l’idéologie ambiante de ce blog.

    Hors sujet. Hors sujet, et décidément hors sujet.

    1. toni

      Hmmm … Maintenant ce sont de plus en plus des pays dits en voie de développement comme la Chine, l’inde ou le Brésil qui fourniront les dirigeants et les leaders de demain. Pour le moment bémol pour UK et les USA qui se sont embourbés dans la crise des subprimes …
      Les USA gardent encore une influence majeure parce que la Chine l’inde et le Brésil possèdent énormément de dollars américains, autrement dit le dollar américain est une monnaie internationale. Mais si le dollar américain devient une monnaie de singe, ces pays vont peu à peu vendre leurs réserves de dollars américains … A ce moment ça ira très mal pour les states.

      Les étudiants Chinois, Indiens et Brésiliens iront étudier dans les universités anglos saxonnes et y mettront le prix si nécéssaire. Et quand ils auront leurs diplômes ça ne sera pas forcément pour défendre les intérêts des pays occidentaux …

      Maintenant traversons l’atlantique et revenons en France,
      pourquoi nous investissons tout notre argent pour des jeunes rétifs alors que le voisin américain parvient à attirer chez les lui les élites de demain.

      A un moment vokable, il faut savoir défendre ses intérêts propres et sa survie.

      1. Vokable

        Je suis tout à fait d’accord, mais entre perdre son argent pour de jeunes rétifs et perdre son argent au profit de vieux requins, l’équation est sensiblement la même.

        1. toni

          Je réponds la même chose que h16. C’est hors sujet.
          Et mon argent justement je ne souhaite pas vraiment le perdre/gaspiller pour les jeunes rétifs.
          Pour les jeunes rétifs, que François Holande, Jack Lang et toute la clique de gauche en accueillent chez eux dans leurs beaux appartements; idem pour le maire de gauche de saint-etienne qui défend la veuve et l’orphelin … Mais qu’ils les accueillent chez eux pendant 3 ans les bienfaiteurs de l’humanité et seulement ensuite je songerai à en prendre chez moi.

          Quoique pour Cécile Duflot, la dèrnière que j’ai entendue celle là … j’ai cru entendre une poule pas contente.
          cot cot cot codec.
          Elle, c’est un tel débit de paroles qu’on se croirait dans une basse-cour.

    2. Arkh

      « La privatisation de l’université prohibe à une grande partie de la jeunesse américaine toutes ambitions. »
      Pourquoi seule la jeunesse devrait faire des études ?
      C’est l’un des modes de pensée qui est casse-couilles en France. Pourquoi serait il anormal de vouloir refaire une formation de 2 ou 3 ans à 40 ans pour changer de métier par exemple ?

  13. toni

    Pour ceux qui lisent l’anglais je conseille la lecture de cet article:
    http://www.huffingtonpost.com/mark-goulston-md/how-america-messed-up-its_b_802137.html

    Et plus particulièrement le passage de cet article:
    « Within the next 10 to 20 years, those children (from China, India and elsewhere) will become your child’s boss, and they won’t bail out or accept your child’s excuses. Instead, they will fire your children. »

    Réfléchissons bien à cela à l’avenir …

    1. Nord

      C’est exactement ce que je fais lire à mes enfants de 12 et 14 ans. Non pour les faire paniquer, mais au contraire pour qu’ils comprennent que l’espèce de truc bisounoursien nommé ‘éducation’ (scolaire, donc) ne les équipe absolument pas pour affronter la concurrence très affûtée de leurs alter-egos chinois, indiens, etc.

      Faut sortir de l’Hexagone Vokable, et puis aussi avoir l’humilité d’attendre que les années d’expérience (pas beaucoup, rassurez-vous!) et l’implacable logique de concurrence viennent mettre à bas les utopies de fraternité, de bisous-bisous entre les peuples. Je bosse tous les jours avec des gars du monde entier, faut même pas aller en Chine pour être ébahi par la qualité et la volonté de gars ultra-calés dans leurs domaines: les pays d’Europe de l’Est ont des experts, jeunes de surcroît!, qui vous boufferont tout cru vous et vos phantasmes sur l’éducation (et l’Etat, et le libéralisme – lisez David Friedman, bon sang de bois!)

      Enfin pour terminer sur la discipline, cher Vokable, qu’il suffise de dire que ce n’est pas brimer les enfants pour le plaisir, c’est juste leur expliquer que le monde n’est pas et ne sera jamais fait de Bisounours.

      1. toni

        Bon le géant Chinois est agressif et impérialiste, je ne pense pas que les autres pays de la région (Singapour, Japon, Cambodge …) apprécient beaucoup cette attitude de dominateur. Surtout Singapour qui est tout petit en face.

        A Singapour, le vivre ensemble marche très bien mais là bas ce sont les gens travailleurs et courageux qui seront récompensés. C’est bien que vos enfants lisent cet article … Insistez donc pour qu’ils manient bien l’anglais (TOEIC TOEFL), l’allemand et aussi l’espagnol car les pays d’Amérique latine se réveillent eux aussi.

        Essayez de faire découvrir à vos enfants via un programme de jumelage ou un stage, le niveau scolaire des jeunes asiatiques. Ces jeunes asiatiques sont souvent premiers en classe et de loin. Je ne suis pas non plus surpris du très bon niveau des Européens de l’est.
        Vos enfants au milieu d’individus de très très bon niveau n’est pas une mauvaise chose.

        Singapour comme l’Inde et le Brésil étaient entre 1970 et 1980 des pays arriérés avec des marais et des mangroves pleins de moustiques et de malaria. Maintenant Singapour a un niveau de vie supérieur au notre.
        Il aura fallu entre 30 et 40 ans de socialisme bisounours pour nous faire tomber plus que Singapour.

        Si c’est pour avoir ce genre de résultats, je préfère ne rien avoir à faire avec la clique de gauche. Autant d’incompétence et de nullité dépasse mon seuil de tolérance. Instrumentaliser les jeunes rétifs pour en faire des électeurs potentiels, les favoriser au détriment de tous les autres jeunes et contribuables normaux est un crime … Parce que cette manoeuvre électorale a piétiné la liberté de beaucoup de monde.

  14. Nord

    « Oooooooooooooh non pas Chomsky, un type exemplaire du “Faites ce que je dis et pas ce que je fais”.

    Il est très très très mal placé pour parler capitalisme. »

    Cher H – à quand un billet sur Chomsky? Oui je sais, je suis dur, la tâche est ingrate, mais quelle jouissance (ex-ante!) d’envisager un tel billet …

    1. Théo31

      Chomsky, c’est pas cet abruti qui n’a toujours pas demandé l’asile en Corée du Nord ou à Cuba pour mettre ses actes en accord avec ses idées ?

      1. Nord

        Tout juste; c’est aussi celui qui pourfend le grand capital tout en ayant investi dans des fonds très peu éthiques. Moi je l’avais découvert en tant que linguiste, depuis que je connais sa (longue) carrière politique, je me marre. Merci M. Chomsky …

  15. vlam

    Vokable il est fort quand meme, il a un pseudo qui pourrait etre le titre d’un magazine de culture aux couvertures metrosexuelles, il croit que le liberamimse est une ideologie et repete mot pour mot les poncifs navrant vehiculés par le media branchouille franchouille,il est lyceen, il a du yaourt sur le coin de la bouche et il vient fierement donner des lecons de philo a H16, tout ca pour defendre l’honneur de jeunes retifs dont le vocabulaire s’etend difficilement au dela de ‘zyva jte nique sale teupu’ ou ‘zarma latouffe t’as vu le céfran qui nous defend l’autre mort de rire zyva proute’

  16. toni

    J’ai une idée pour vokable, il a étudié la théorie du vivre ensemble et du partage des richesses.
    Maintenant je pense qu’il faut passer à la pratique sur le terrain.
    Alors il faudrait par exemple que Vokable vienne passer une nuit gare de Lyon Perrache et cause partage des richesses et vivre ensemble aux sdf, prostituées, jeunes rétifs, jeunes zonards avec des chiens qui habitent dans cette gare la nuit.

    Sérieux vokable va faire le bon samaritain gare de perrache à Lyon la nuit; le résultat va être drôle … surtout si tu tiens un iphone dans la main.

  17. Winston (l’autre)

    S’il y a des bi-nationaux parmi ces jeunes rétifs, on pourrait envisager un partenariat d’échange avec l’armée du « pays d’origine ». Je suis sûr qu’en Islande ou au Liechtenstein le double coup de rangers rotatif en pleine gueule n’est pas encore considéré comme une atintodrwadlom.

    1. toni

      Les jeunes rétifs binationaux ne sont pas originaires du Liechtenstein et d’islande.

      1. Oh !
        Stigmatiseur, va !
        Si la HALDE existait encore, je l’aurais contacté sur le champ !

        1. toni

          Il y a un moment il faut dire la vérité telle qu’elle est et ne pas pratiquer la langue de bois.
          C’est bien beau le politiquement correct mais ça nous mène à des situations proches de l’ex Yougoslavie.

        2. Winston (l’autre)

          « Il y a un moment il faut dire la vérité telle qu’elle est »

          ce que d’ailleurs vous ne vous empressez pas de faire. En France et nous n’avons pas de Premier Amendement nous garantissant une totale liberté d’expression. Vous le savez aussi bien que moi. Alors on contourne le problème avec un peu d’humour et finalement la vérité n’en est que plus visible.

    2. gem

      Je crois qu’ici tu es en droit de parler franc et direct, et qu’il est inutile d’utiliser Islande ou Liechtenstein quand tu penses Algérie ou Congo…

      1. Winston (l’autre)

        Bonsoir.

        Alors pour essayer de faire bref et qu’il n’y aie pas de malentendu je vous renvoie au commentaire de Joec, plus haut, sur les responsabilités « ultimes » de tous ces désastres.

        Je ne crois pas qu’il s’agit ici de s’en prendre à des gens -fussent-ils de petites frappes- et à leurs origines mais au système qui les a engendrés et qui ne veut pas qu’on parle d’eux ni qu’on les désigne autrement que par périphrases ou euphémismes. Je suppose que lorsque H16 utilise le prénom Björn ce n’est pas pour se moquer de Momo mais pour ridiculiser les imbéciles journaleux qui changent les prénoms des « jeunes » (pasquifopastigmatiser) et qui obtiennent l’effet exactement inverse de ce qu’ils cherchent, i.e ce que l’on veut cacher soudain crève les yeux.

        En parlant du Liechtenstein je ne fais qu’utiliser le même procédé.

        Ces gamins sont responsables de leurs actes mais pas des magouilles dégueulasses des politiques et parapolitiques de tous bords, même si surtout de gauche, qui se sont appropriés leur supposé mal-être pour se constituer des réserves de voix et qui ont distribué allègrement les euros et les cadeaux en oubliant sciemment les baffes.
        Le mal ne vient pas des banlieues à l’origine mais de la politique et des médias, et particulièrement ceux de gauche.

        Qui plus est en France aujourd’hui il vaut mieux faire attention à ce que l’on balance sur le net. Le recours à la périphrase et à l’euphémisme est donc chaudement recommandé, l’outrance facilite la compréhension.

        Bonne nuit à tous. 🙂

  18. monoi

    Vous etes tres forts H16, parce que moi, je ne comprends rien a ce que raconte vokable.

    Ca doit etre mes 26 annees passees dans l’enfer anglo saxon (qui est tellement bien fait qu’on ne se rend meme pas compte que c’est un enfer, heureusement qu’on a les vokables de ce monde pour nous ouvrir les yeux) qui ont du me decerebrer.

    1. toni

      Il n’y a pas que vous, moi aussi je ne comprends pas toujours ce que vokable raconte.
      Le remède pour Vokable serait d’aller mettre en pratique ses bonnes idées et de faire le bon samaritain gare de Lyon perrache la nuit.
      Bruno Julliard et toute la clique de gauche n’ont qu’à accueillir les petits romanos chez eux et montrer l’exemple.

      Winston a raison, non je ne peux pas dire la vérité telle qu’elle est dans l’espace public. Au meiux les gens passeront leur chemin, au pire je risque un lynchage et la vondicte populaire.

  19. gluon

    Vous disiez plus haut :
    ===
    Oooooooooooooh non pas Chomsky, un type exemplaire du « Faites ce que je dis et pas ce que je fais ».
    Il est très très très mal placé pour parler capitalisme.
    ===
    Pourriez-vous s’il vous plaît développer un peu ce point (ou donner des liens) ? Merci d’avance.

    1. Tenez :
      Do As I Say, Not As I Do : http://en.wikipedia.org/wiki/Do_as_I_Say_(Not_as_I_Do):_Profiles_in_Liberal_Hypocrisy
      Chomsky track record : http://ziomania.com/chomsky/Do%20as%20I%20say%20not%20as%20I%20do.htm
      Quelques éléments sur les Trusts Funds que Noam Chomsky (anticapitaliste notoire) a mis en place : http://www.hoover.org/publications/hoover-digest/article/6222 , http://www.thebernoullieffect.com/archives/2006/03/noam_chomsky_tr.htm , http://www.zimbio.com/Noam+Chomsky/articles/2MUUjHTPAOA/Noam+Chomsky+Limousine+Liberal

      Bref. Il aime beaucoup le pognon, pour un anticapitaliste. Un peu comme le « cinéaste » Michael Moore, d’ailleurs.

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