Le lectorat de la presse française, blasé de lire la même soupe délicieusement sociale-démocrate sur l’entièreté du spectre journalistique, se reporte sur internet, et délaisse progressivement les versions papier. Il y a un mois, le syndicat de la presse quotidienne nationale et l’Association de la presse d’information se rend compte, malgré des années de grasses subventions, que ses rentrées d’argent frais s’effritent. Et là, c’est le drame.
À la décharge de ces versions papier, il faut dire que les interruptions de parution, maintenant quasi-régulières, n’aident pas : le syndicat CGT du Livre, essentiellement composé de gros bras plus rapides à sortir les poings qu’à réaliser toute réflexion de fond sur leur métier, est à ce point cramponné aux multiples privilèges dont il bénéficie que toute modification, même ténue, des statuts de la presse lui provoque des poussées d’urticaires grévogènes ; en outre, le commode aveuglement de la justice et des forces de l’ordre devant les activités mafieuses du syndicat n’ont pas vraiment poussé ses membres à une salvatrice remise en question de leurs méthodes.
Parallèlement, le flot ininterrompu (et même grandissant) de subventions publiques, d’argent frais et gratuit en provenance directe des poches du citoyen non-lecteur, ont achevé de conforter l’ensemble des professions de presse dans un immobilisme jurassique assez phénoménal : après tout, tant que la soupe continue d’arriver dans l’assiette, pourquoi changer d’un iota ses méthodes et ses réflexions et risquer l’assèchement ? Ce confort douillet aura parfaitement blindé les rédactions contre toute confrontation au monde réel, celui où les lecteurs payent pour des analyses, des mises en perspectives, des opinions et des éditoriaux avec de vrais gros morceaux de réflexion et des questions qui piquent l’esprit.
En pratique, l’arrivée du numérique n’a fait finalement que conforter la baisse de lectorat, déjà bien engagée en 1980, où les quotidiens nationaux avaient déjà perdu 35% de leur tirage de 1945, à une époque où le Minitel et internet n’existaient pas.
Courant septembre 2012, la situation est donc limpide : d’un côté, les consommateurs, lassés de payer pour une information brute et insipide, s’en vont. De l’autre, toute une profession s’arc-boute sur un mélange touchant de principes déjà vieux d’un siècle et de corporatisme habituel dans ce pays : elle décide, au travers de ses frétillants représentants, de trouver un bouc-émissaire, qui sera Google, et de lui faire payer l’impudence de son existence.
La pression est donc montée, progressivement, pendant le reste du mois de septembre puis celui du mois d’octobre pour qu’enfin, le gouvernement agisse et oblige, par une taxe bien sentie, à remettre un peu les pendules de Google à l’heure française du corporatisme et de la connivence presse / gouvernement. À ce sujet, les arguments des flibustiers ne manquent pas de sel : d’après eux, le méchant Google, pas installé en France, ne déclare que (!) 41 millions d’euros de chiffre d’affaires sur le territoire, paye un impôt bien trop symbolique, et « utilise [leurs] articles gratuitement pour ponctionner le marché publicitaire français sans rémunérer les créateurs de contenus ! » (c’est-à-dire, eux, selon la fable qu’ils veulent nous faire croire). Le fait que ce « contenu » soit une resucée des fils AFP, soit très sensiblement le même d’un papelard à l’autre, fautes d’orthographes y compris, ne semble en rien les défriser. Le fait aussi que Google, de leur aveux même, ultra-majoritaire dans la recherche sur Internet, leur amène l’essentiel (pour ne pas dire la totalité) de leur trafic et donc de leurs propres revenus publicitaires ne les effraye en rien : Google est riche, Google a plein de thunes, Google doit payer ! Et la base de la nouvelle taxe (assise sur un droit voisin du droit d’auteur, ben tiens) sera donc : « Google nous indexe, Google devra donc payer pour avoir le droit de le faire. »
Bizarrement, l’entreprise mondiale n’a pas apprécié qu’on tente de la tondre. Elle a donc, très simplement, expliqué qu’elle allait s’éviter un nouveau poste de coût : « puisque l’indexation de vos sites nous sera facturée, alors que nous vous rendons ce service gratuitement, nous arrêtons cette indexation. »
Oh ! Un chantage ! Des pressions ! Des intimidations ! Google menace de ne plus indexer la presse française ! C’est intolérable !
C’est tellement intolérable que toute une brochette de spécialistes de l’ouvrage de gueule pour dire n’importe quoi s’est immédiatement dressée sur ses petits ergots. Il ne faut pas laisser dire ou laisser faire Google, il en va de la liberté de la presse et tout ça, mais si mais si, d’ailleurs Laurent Joffrin Mouchard a immédiatement compris le parti qu’il avait à tirer en écrivant un éditorial bien senti sur la question : ah ah, on va voir ce qu’on va voir, la méchante firme américaine, on va la ramener dans le droit chemin de la nationalisation des infrastructures vitales à grand coup de pieds au fion, c’est moi qui vous le dis !
Et c’est donc l’occasion pour notre poussif écrivaillon de laisser se déverser en cataracte les bêtises incohérentes qui lui passent par la tête. Ainsi, il reproche à Google de censurer la presse en refusant de l’indexer, comme on pourrait accuser un kiosque à journaux de censurer la presse s’il refusait de vendre des titres qui ne lui apportent que des ennuis. On avouera que les notions de liberté d’expression et de censure, dans les écrits de ce clown pathétique, sont particulièrement souples puisque, subitement, la presse se retrouve affublée d’un droit inaliénable à l’indexation Google.
Mais, pauvre scribouillard sans envergure, si Google ne te référence pas, tu auras tout de même tout le loisir de continuer à t’exprimer ! Tu pourras toujours écrire tes éditos lamentables avec insultes à deux euros en direction de l’un ou l’autre dirigeants anglais. Bien évidemment, ton référencement s’effondrant d’un coup, personne ne lira plus, sur un clic malencontreux, les vomissures de pensées que tu nous fait subir bien malgré nous, tout subventionné que tu es ; autrement dit, tu pourras toujours jouir de ta liberté d’expression pour raconter n’importe quoi. Simplement, personne ne t’écoutera, et ce sera tant mieux.
Après tout, la liberté d’expression s’arrête à ça, et il n’y a aucune obligation à lire tes salades, nulle part, ni pour Google à les référencer gracieusement. En plus, à voir comment tu n’arrêtes pas de geindre sur les méfaits d’internet, ta disparition des écrans radars des internautes sera une bénédiction pour eux comme pour toi !
Mon pauvre Lolo, fais un geste pour internet : retourne à ton jardin, rase ta barbe, lance toi dans la philatélie, mais de grâce, arrête d’écrire des conneries aussi consternantes !
On ne peut s’empêcher de lever les yeux au ciel en priant silencieusement qu’un objet quelconque vienne frapper durement ton orteil droit lorsqu’en plus on tombe sur la dernière phrase de ta petite crotte épistolaire :
Il appartient maintenant au gouvernement et aux élus français de dire si la confection des lois reste l’apanage de la République ou bien si elle est abandonnée au pouvoir de fait d’une féodalité multinationale.
Lorsqu’on sait que la proposition de taxer Google pour une aussi piètre raison provient, en droite ligne, d’une association de patrons de presse et d’un syndicat, seul un gros sentiment de mépris profond parvient à s’exprimer : prendre ainsi ses lecteurs pour de tels gogos, leur faire croire que seul le gouvernement et les élus seront partie prenante dans l’écriture de la loi alors que lui et ses acolytes s’agitent depuis plusieurs années pour aller grignoter une part du juteux bénéfice d’une entreprise heureusement hors de leur avide cupidité, c’est probablement la pire des hypocrisies que seul un socialiste opéré de toute honte peut déployer sans frémir.
Les collègues lucides du pauvre Joffrin devraient l’empêcher d’écrire autant de bêtises, non par censure, mais parce qu’il leur cause autant de honte que de tort. Car c’est à cause de loustics déplorables comme celui-là que le peu de crédit qu’on pouvait accorder encore à cette presse s’évanouit irrémédiablement. C’est à cause de corporatistes à courte vue comme ce dernier qu’on fusille inévitablement l’opinion qu’on peut avoir de toute une profession. C’est à cause d’éditoriaux aussi mal torchés, aussi stupides que toute une profession se voit traînée dans le ridicule, l’incohérence et se voit ainsi acoquinée de force avec les pires engeances du socialisme et de la connivence de l’état et des médias.
Non seulement, Google doit combattre ces déplorables pisse-copies parce qu’ils ont, fondamentalement et à tous les niveaux, tort, mais l’entreprise d’indexation doit aussi, absolument, mettre un terme à leurs pratiques mafieuses : oui, Google doit désindexer la presse française pour qu’il en soit fini, une bonne fois pour toutes, de ces branlemusards pique-assiette bien plus fort en gueule qu’en réflexion.
Ce serait marrant que la presse française soit degoogleisee !
Le modèle gratuit pour l’internaute de Google est une vraie avancée pour la diffusion de l’information. Ce ne sont pas quelques tristes sires s’accrochant a leur privilège qui pourront faire reculer cette innovation.
Merci, ça soulage tellement !
« Google doit désindexer la presse française pour qu’il en soit fini, une bonne fois pour toutes, de ces branlemusards pique-assiette bien plus fort en gueule qu’en réflexion. »
Sans entamer de débat sur leur devoir moral etc., j’aime l’idée de laisser l’algorithme décider (ce qui, certes ne garanti en rien l’impartialité). Mais ce dont je suis en effet certain, c’est que Google ne doit favoriser d’une quelconque manière cette presse déjà trop gâtée.
Mentionnons le bon papier du Monde (tout est possible) : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/10/19/les-arguments-croises-de-google-et-de-la-presse-en-ligne_1778228_651865.html
et la lucidités des commentaires que j’ai pu lire sur la toile, plutôt rassurants.
J’espère juste que Google ne se laissera pas faire… et enfin faire taire cette presse malveillante et inutile. Que les gens ouvrent les yeux… mais là je rêve un peu.
Longue vie aux blogs 😛 !
Les gens ont ouvert les yeux, puis que plus personne ne lit ces torche-culs depuis des lustres… Il faudrait enfoncer cette littérature grasse et subventionnée dans le fondement de nos politiques, afin qu’ils payent le prix de leur lâcheté et de leurs turpitudes, car ce sont les politiques de l’UMPS qui ont accepté de subventionner ce papier gras (quel qu’en ait été l’usage, il est gras…)
Tout à fait d’accord avec votre dernière phrase et j’espère bien que Google ne s’aplatira pas devant cette corporation protégée de journaleux incompétents, profiteurs (oh, un gros mot, excusez-moi) et parasites.
« Le modèle gratuit pour l’internaute de Google est une vraie avancée pour la diffusion de l’information. »
Certes mais j’ai dans l’idée qu’un journal totalement financé par le lecteur sera toujours plus indépendant. Cela dit, le gratuit est une avancé sociale majeure et les socialistes en sont parfaitement conscients. Seul les germanopratins privilégient à ce point les zartistes et les zournalistes, leur électorat ne faisant que tolérer les coquineries de la cour.
Je profite de la presse gratuite ET je suis abonnée a deux revues spécialisées : les deux sont complémentaires.
Mais je ne suis pas prête a payer pour un ressasse des dépêches de l’AFP, fautes d’orthographes incluses.
« on pourrait accuser un kiosque à journaux de censurer la presse s’il refusait de vendre des titres qui ne lui apportent que des ennuis. »
Mais on le peut. C’est une conséquence de la loi Bichet du 2 avril 1947. Tous diffuseur de presse (= marchand de journaux) pourra vous le dire.
France, terre de Liberté, hein.
Un kiosquier peut être accusé en effet. Mais pas le syndicat du Livre, qui la semaine dernière a bloqué la distribution du Figaro au motif que les propos des dirigeants dudit quotidien ne leur avait pas plu.
Le plus croustillant est que quelques jours avants, les mêmes censeurs staliniens défilaient Place d’Italie pour « la défense de la liberté de la presse. »
Notons, fait remarquable, que les bloqueurs en question se sont pris un recommandé de la part des rh de Presstalis. Du jamais-vu.
En représailles, les camarades ont bloqué TOUS les quotidiens (jeudi dernier je crois) et ont saccagé le centre export.
Ce qui ne durera pas éternellement.
qui sont ses membres? qui sont les casseurs? ils ont bien des locaux? pourquoi personne ne leur rend visite?
apres une petite recherche sur…Google, il s’avere que:
-il est tres difficile de savoir qui sont les membres du Syndicat info-com, a part les crottes qu’ils ont posees dans diverse redactions et chez les editeurs.
-les photos prises par la presse sont presque toujours cadrees de facon a ne pas les montrer.Il est difficile de trouver des videos qui ne soient pas ouvertement supportives.
-on dirait qu’ils ne rencontrent pas de resistance lors de leurs actions de la part de salaries qui au fond s’en fichent.C’est probablement la raison principale de leur succes.
« L’offense commise publiquement envers les chefs d’états étrangers, les chefs de gouvernements étrangers et les ministres des affaires étrangères d’un gouvernement étranger sera punie d’un emprisonnement de trois mois à un an » Décret-loi du 30 octobre 1935 …
Déjà à l’époque, il ne devait pas faire bon écrire du mal d’hitler …
Fraônce, terre de liberté … parfaitement d’accord avec vous H16
« » »on dirait qu’ils ne rencontrent pas de resistance lors de leurs actions de la part de salaries qui au fond s’en fichent » » »
C’est peut être aussi qu’ils ont peur, les salariés …
Qu’est ce qui empêche ces journaux de faire payer l’accès à leurs articles plutôt que de s’en prendre à google ?
Soit dit en passant, l’internaute paye déjà son abonnement mensuel FAI.
» l’internaute paye déjà son abonnement mensuel FAI. »
Mais ça n’a aucun rapport.
—
« Qu’est ce qui empêche ces journaux de faire payer l’accès à leurs articles plutôt que de s’en prendre à google ? »
Là vous avez raison. D’ailleurs, ce n’est pas la seule formule possible. Je note que des sites comme Rue89 (malheureusement sous l’empruise du nouvel obs) ou Atlantico s’en sortent :
– http://www.journaliste-entrepreneur.com/2010/10/rue89-en-route-vers-lequilibre-financier/
– http://www.e-marketing.fr/Breves/Atlantico-depasse-ses-objectifs-d-audience-44763.htm
Peut-être grâce à un contenu plus interessant ?
Il faut bien reconnaitre qu’on trouve une information de meilleure qualité sur atlantico que sur le nouvel-obs …
Et même si cela m’en coute, je dois bien reconnaitre que rue89 et médiapart sortent des articles plus analytiques que la pravda bleue ou la pravda rouge …
Médiapart a même osé récemment publier sur la fin du monopole de la sécu … c’est dire!
J’ai l’impression que ces medias « online » sont plus divesifiés dans leurs auteurs et donc dans leurs sujets. J’ai la même vision que vous sur rue89 et Mediapart. Ce qui est paradoxal quand on sait que rue89 appartient au nouvel Obs. Mais c’est un fait. Ce type de médias va mettre au tapis les vieux journaux s’ils ne deviennent pas eux-memes des medias online qu’on pourrait aussi acheter en version papier. Enfin c’est mon avis.
Ma phrase n’est pas claire, je précise : Ce type de médias va mettre au tapis les vieux journaux si ces vieux joureaux ne deviennent pas eux-memes des medias online qu’on pourrait aussi acheter en version papier.
Joffrin devrait essuyer tout le sperme pourri qu’il a sur la figure et s’acheter quelques neurones pour Noël.
Vous faites comme si vous ne l’aimiez pas le père Joffrin, mais avouez que si il n’était pas là, ça vous manquerait 😉
En ce qui concerne le fond de l’article, il y a une paire de mois, nos voisins Belges, enfin leur folliculaires locaux, on tenté la même chose.
Google les a viré de son indexation. Et ces braves gens sont revenu la queue entre les jambes chez ce bon vieux google, se faire ré indexé, sans contre partie bien sur…
Il en sera de même en France. Et moi je serais google, je virerait définitivement tout le web français de leur indexation, juste histoire de sanctionner le fait d’avoir été assez con pour penser à ce genre de truc…
Joffrin m’agace prodigieusement : il est l’exemple type de ce qu’on fait de pire en copinage. Aucun talent, mais un gros réseau et des amitiés pratiques. C’est l’épitomé du système corporatiste français qui remplace la valeur par les gros bras, qui met aux bonnes places les incompétents bien nés et bien entourés plutôt que les doués ou les pertinents.
L’étatisme de connivence dans toute sa splendeur.
Ecoutez le sur France Info le matin et vous deviendrez fou !
J’ai zappé cette radio (peut-être un peu à gauche mais que je trouve pas mal malgré tout sinon) à cause de lui.
L’ayant écouté une fois, cela m’a convaincu de ne plus jamais payer la redevance pour ne pas donner un seul euro à cette radio de mer.. enfin dans la mesure du possible vu que le percepteur par le truchement des élus décide à ma place de leur donner quand même.
Étrangement, en écoutant BFM-business (et d’autres radios privées), j’apprends plus de choses gratuitement …
(D’ailleurs à ce propos, à bordeaux on capte très mal bfm business alors que france info passe nickel … choix volontaire, ou mystère de la physique qui fait que 105,5MHz passe mieux que 107,3MHz??)
et comme la télévision ne me servait plus à rien (franchement, pour regarder les experts ou castle, autant acheter le DVD, ça coute moins cher), je ne me porte que mieux.
Le seul problème, c’est le kapo de la redevance qui vient chaque année agrafer sur ma porte (je ne plaisante pas sur l’agrafage … mon proprio apprécie beaucoup) un avis m’indiquant que je dois confirmer que je n’ai pas de télé … un peu comme si on me remettait chaque année mon étoile jaune.
Tiens, moi non plus je ne paye plus la redevance et personne ne me réclame jamais aucun document, je dois juste cocher une case sur le déclaration de revenus chaque année…
Amusant. J’ai fait la même chose. J’écoute BFM et j’ai plus de télé. Pour la télé, ça fait très longtemps et provient du fait que je supportais plus d’entendre les journeaux télévisés qui basiquement faisaient deux choses : des sermons républicains et des bulletins sportifs sur le foot. L’un et l’autre m’étant plus qu’insupportables, j’ai arrêté de regarder pour mon plus grand bonheur 🙂 La télé a fini par disparaitre un jour, faute d’être allumée.
Je m’iniquiète de voir de plus en plus de gens faire comme nous : il va manquer d’argent, et vous pouvez être sûr que d’une façon ou d’une autre nous payerons. Il en est déjà question.
J’écoute BFM sur iPad via les applis Radionomy ou LiveRadio. Ca marche très bien.
Intéressez vous à son histoire … Il a tout appris il y a quelques décennies : Il a retenu les méthodes et a appris la moraline à deux balles…
L’économie du copinage français, féodalités, clans ou syndicats et … turbo inefficacité pour finir.
En France, ce n’est pas de dire des trucs un peu réfléchis qui compte mais de dire des trucs qui plaisent à sa coterie.
Moi non plus, plus la télé depuis belle lurette. Visite aussi de l’inspecteur qui vient vérifier que je n’ai pas cette horreur chez moi. J’habite en pleine campagne, la densité de population est faible, ils ont moins de personnes à contrôler qu’à Paris. Donc, ils contrôlent.
Ils controlent aussi a Paris. Sont les bienvenus chez moi tant qu’ils respectent la loi.
Le billet d’Authueil est assez savoureux: http://www.authueil.org/?2012/10/20/2061-comment-faire-payer-google
Cette p(a)resse est vraiment consternante de nullité.
Voilà le type de confrontation qui me plaît : la franchouille à petits poings qui s »excite contre l’outil global planétaire. Ces socialos n’ont vraiment peur de rien et c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît. Je ne doute pas de la capacité de Google a les remettre à leur petite place en les blacklistant, DNS compris 🙂
Laurent Mouchard n’est qu’un électron de l’atomisation socialo.
Le wiki le concernant reste édifiant :
Autres activités
(…) Défenseur de la « Taxe Google » depuis avril 2010 et grand souteneur d’Hadopi, Laurent Mouchard peine à concilier ses idées avec l’image de défenseur du pauvre et de l’opprimé qu’il aimerait donner ; il use de désinformation voire de mensonges pour « faire le buzz » (et donc se vendre).
Usant de sa désinformation experte, M. Mouchard n’a même pas cherché à corriger ce profil peu vendeur sur ce que Google remonte en top #1… lit-il autre chose que ses propres papiers ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Joffrin
Montebourg vs Arcelor Mittal : la même chose.
Pathétiques, trop c.ns pour faire pitié !
Le point godwin à du plomb dans l’aille … bientôt dépassé par le point montebourde et le point mouchard …
C’est à pleurer de rire
Le point mouchard, tiens, c’est pas mal !
Attention H16, Copyright et Demaerd exclusif hein …
Non je plaisante, c’est libre de droit tellement ça va être utile dans les temps qui viennent
Petit problème de base
Sachant que
« La presse a remporté le combat de l’information sur Internet. Nos marques «anciennes» de presse ont investi 250 millions d’euros dans le numérique en trois ans. »
« et il n’est pas normal que ces acteurs, qui n’investissent rien dans les contenus, s’arrogent la plus grande part de la valeur que nous créons. »
Vu sur http://www.lefigaro.fr/medias/2012/09/10/20004-20120910ARTFIG00717-la-presse-veut-faire-payer-les-moteurs-de-recherche.php
Et qu’en 3 ans la presse a bénéficié de 3 milliards d’euros publics. La presse crée-t-elle de la valeur ou en détruit-elle ?
En 1998, deux informaticiens entreprenants lançaient un moteur de recherche:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Google
Exactement à la même époque, un politicard repris de justice lançait un quotidien:
http://www.liberation.fr/politiques/0101256787-le-ps-va-financer-le-quotidien-d-henri-emmanuelli
Mais ce quotidien ne sera jamais financé par ce moteur de recherche:
http://www.strategies.fr/actualites/medias/r49469W/le-quotidien-de-la-republique-cesse-de-paraitre.html
C’est ballot… 😉
Et il a pas bénéficié d’une petite subvention étatique le fameux quotidien ? Même une toute petite ? ça m’étonnerait .
Mais si Pascale, le PS est subventionné par les cons tribuables.
Avec le terme « Mouchard » on est en plein dans la nouvelle ambiance française. Presse unanimement indignée pour dénoncer le moindre « dérapage » qui s’avère n’être qu’une simple expression d’opinion, délation, et pire, pièges tendus au pékin moyen pour le faire tomber dedans, sont devenus choses courante au pays de la Liberté.
Il faut signaler que « mouchard » est le vrai nom de Joffrin, tout simplement.
Mouchard ça lui va comme un gant, c’est parfaitement adapté à la mentalité de notre presse si prompte à « dénoncer » ce qui sort des balises (les « dérapages »).
Laurent Mouchard, mon dieu, c’est tellement drôle! ça va me faire ma semaine, tiens!
mouchard c est très péjoratif, petit rapporteur c est plus bisous
Tout ça ressemble de plus en plus furieusement à l’ambiance qui régnait dans les rédactions des « journaux » de l’ex RDA le lendemain de la chute du mur.
Je n’arrive pas à retrouver le lien, mais j’ai souvenir d’un magnifique article pour les 20ans de la chute du mur, qui expliquait combien il était difficile pour les « journalistes » de l’est d’analyser l’évènement … vu que les téléscripteurs restaient muets
Plus je regarde la presse Fraônçaise, plus j’ai cette impression étrange de voir un mur tomber
memes causes, memes effets. Mais il est toujours possible d’édifier un mur et de quitter la liberté pour l’oppression. Ca c’est déjà vu et je ne doute pas qu’il puisse exister de nouvelles voies pour le faire. Par moment je pense que nous sommes en train d’en expérimenter une.
CPEF
Laurent Grozanculé lui irait mieux.
C’est mieux d’argumenter que d’insulter. On est pas sur NouvelObs.com ici. Merci
Mais mais que fait le gouvernement ???
C’est le moment de lancer un site d’indexation gouvernemental pour concurrencer Google.
D’ailleurs pein de subventions viennent d’être offertes pour créer un data center purement français. Il pourra certainement servir aussi à héberger ce site.
Avec plein de taxes et de subventions à la clef bien sur….
Vous avez des liens? histoire de rire bien fort pour toute la semaine?
Dans la réalité, ce n’est pas un vrai data center puisqu’un data center doit être Carrier neutral c’est à dire offir le choix entre plusieurs fai. La il ne s’agit que d’une ferme de serveurs Orange ou SFR payée avec nos impôts…
« C’est le moment de lancer un site d’indexation gouvernemental pour concurrencer Google »
Hélas…
Il y a longtemps que c’est fait et que ça a pompé un max de subventions pour un résulat à chier, après Exalead:
http://en.wikipedia.org/wiki/Quaero
Vive h16 !
Degomme moi tout ça, et reference bien ce texte pour bien les faire ch…
Merci pour cet article ! la vérité doit être rétablie. La presse titre de « google menace la presse » (sic). Et bien chers socialos, google n’est pas seul à vous menacer. Soyez rentables et revenez nous voir.
Ce serait plutôt « la presse menace Google ».
Très cher h16 et très chers commentateurs, un bon conseil, ignorez-les tous ces minables, n’en parlez même pas.
Faites comme moi, ne les lisez plus, ne les écoutez plus, oubliez leurs noms.
Vous verrez : Vous vous sentirez mieux.
la logique de Mouchard est impayable: a ce moment la, il faudrait me payer pour aller au cinema, et pourquoi pas aussi pour lire son journal pourri (well en l’occurence il faudrait vraiment me payer pour lire son journal pourri; d’ailleurs je me suis paye en rigolant avec cet article de H16, la lecture de son edito minable et typique des gros encules dans le style de Mouchard)
Il faudrait donc me payer quand je prends les transports en commun, mais je devrais payer pour travailler.Imparable logique Mouchard.Qu’il est con ce singe.
Bien sûr!
Qu’ils désindexent tous ces peigne-c…, que Jauffrin aille se
faire examiner où il voudra et qu’on n’en parle plus. On aura fait un grand pas en avant…pour une fois.
Par de liberté d’expression est abusif ici !
Si la liberté s’exprime par des Lois symétriques on ne voit pas ce qu’il y a de libre à subir depuis 40 ans les monologues d’une poignée de subventionnés à coups de taxes, ayant pris le contrôle monopolistique des champs de diffusion publics que sont les circuits papiers subventionnés et les ondes hertziennes.
Comment peut-on appeler liberté ce qui tombe sous le coup de la clause lockéenne ?
il parle de sa liberte de vouloir le pognon des autres EN PLUS de leurs services gratuits.
Mouchard veut des esclaves.
Bravo
h16free, gratuit sur google, c’ est quand même autre chose que lolopajojo payant sur future faillite!
🙂
Techniquement, un moteur de recherche n’est pas indispensable pour se connecter à un site quelconque.
On peut parfaitement s’en tirer en tapant directement l’adresse en www. quelquechose (en soignant la frappe pour qu’il n’y ait aucune erreur de saisie, ce qui n’est pas toujours évident).
C’est juste plus commode de passer par Google qui accepte des demandes même évasives et vous sort néanmoins la bonne adresse de connection…
Le dingo du contenu du Nouvel Obs peut donc ne pas utiliser les services de Google pour se connecter, s’il tient tant que cela à ce que Google ne profite pas de la manne générée par ses connections…
Un non-dit de tout ce petit monde concerne aussi le fait que lorsque vous recherchez une info précise, ce n’est pas forcément votre journal favori qui va apparaître bien placé dans la liste de première page, celle que ne dépasse pas l’immense majorité des demandeurs…
Je serais fort étonné que cela ne les chiffonne pas quelque part…
Pour avoir pratiqué l’internet du temps de Gopher et même en mode texte, je confirme que Google offre un très léger confort. Retirez le, Bing, Yahoo ou d’autres services du même acabit, et vous allez trouver la vie nettement plus complexe d’un coup.
le temps où la connaissance d’un lien – un seul lien – interessant a disparu 🙁 Maintenant on trouve tout en 2 secondes 🙂
« Tout projet qui permet de faire prospérer l’industrie de la presse et de baisser les aides publiques est positif. »
Cette perle figure dans le texte du Figaro sous le renvoi « c’est le drame ».
Apparemment, l’idée de sortir une presse un peu plus combative , un peu moins serveuse de soupe aux socialistes de tous bords et ne se bornant plus à copier/(mal)coller les textes AFP ne paraît pas être une possibilité envisageable d’augmenter son lectorat payant…
De toutes façons, le problème est simple : l’Etat utilise un max de pognon gratuit tiré des poches des contribuables pour soutenir une presse qui en retour est évidemment aux ordres, d’où le brouet permanent de l’encensement du socialisme de tous bords…
Sinon couic ! route des subventions coupée comme celle du fer il y a 72 ans !
D’autre part, le grand méchant Google (entreprise américaine, pouah! Horreur, que n’est-ce donc le Quatar, interlocuteur en cours de nos puissants?) se fait un max de bénéfs qu’il peut domicilier dans un abominable paradis fiscal à la doulce imposition, paradis à mettre en tête de la liste noire des paradis fiscaux qui est… euh, qui est….. ben…. c’est l’Irlande, ci-devant membre de l’UE qui a évidemment juridiquement tort puisque politiquement minoritaire…
Donc le problème à résoudre est comment trouver un prétexte pour pomper un max d’oseille vert et rebondi à Google, bien entendu avec une noble intention de sauvegarde de ceci ou de cela, de préservation d’autre chose, etc… pour faire oublier que LE pays des droits de l’Homme est classé à la fin du premier tiers des pays favorisant la liberté de la presse et que les impôts à 62% ou 75% ou 85% qu’il promeut sympathiquement ne sont qu’aimables douceurs n’ayant mais vraiment rien à voir avec de la prévarication .comme d’aucuns pourraient le croire…
Alors si le futur bénéficiaire d(‘une partie de)cette manne (ne rêvons pas, toute peine mérite salaire!) émet l’étincelle initiale nécessaire, l’état au noble coeur saignant de compassion envers son bébé chouchou, n’a plus qu’à faire retentir les trompettes de la justice sociale, fiscale, bancale, anormale,inhérente et consubstantielle de cette nouvelle taxe pour la mettre en oeuvre, contraint qu’il est par son respect de la justice sociale, etc, etc, etc… (suite connue)
Les sept péchés capitaux !
Ca a de la gueule, non ?, comme introduction.
J’étais là, entre gens de bonne compagnie, au 3/4 saoul, et vient cela sur la table : les sept péchés capitaux.
Les dix commandements, tout le monde voit bien le truc, tu ne feras pas ci et pas ça, sinon Moïse fendra la mer et ton trou du cul en deux.
Clair, net et précis, le Moïse.
Le péché capital, lui, est plus subtil, ce n’est pas le résultat qui compte, c’est l’intention. Ce n’est pas de tromper sa femme, ou de tuer quelqu’un qui est « mal », c’est de le faire par jalousie ou par cupidité, ou autre.
On passe du jugement du résultat au jugement de l’intention.
Du judaïsme au Christianisme.
Je chie d’une diarrhée bien sentie sur l’un comme sur l’autre, et tous les autres, d’ailleurs.
Les religions se sont emparés de tous les sujets moraux, et le Christianisme a inventé les 7 péchés capitaux au 7ème siècle, moi, cela me fera un repère, j’ai longtemps pensé qu’il ne s’était rien passé de capital au cours de ce siècle là.
C’est un peu raccourcir le christianisme et la civilisation judéo-chrétienne que de s’en tenir à ces aspects là, je trouve.
Bearrr aussi.
l’étatisme contre lequel beaucoup d’entre nous s’insurgent, est la fleur d’un protestantisme pourrissant.
Rien, n’a fait plus de mal à l’humanité que Luther en arrondissant la logorrhée canonique, il l’a faite durer en la rendant plus acceptable. De l’odeur d’un cul de terreau on est passé au cul du renard.
Le « libéralisme chrétien » est du même ordre, une fleur qui ronge ses propres racines, pour faire vivre un arbre qui ne devrait pas exister.
Rien, il n’y a rien, les vrais dieux sont ceux des grecs; les systèmes et les dieux ne tombent pas du ciel, ils viennent de la terre, de nous. On existe, après viennent les dieux et les états.
Tant que le libéralisme viendra d’une fin de race dominicaine, ou autre, cela ne sera qu’un gros tas de merde.
La vraie faiblesse du libéralisme, vous savez ce que c’est ? Je vous répond et c’est très simple : dès que des idées libérales sont adoptés, par le sang ou par les urnes, elles sont représentées par des hommes, a qui on donne du pouvoir, à ce titre, et qui ne voudront plus le perdre.
« Les vivants ne peuvent pas juger la vie, parce qu’ils en font partie, et les morts non plus, mais pour une autre raison ».
Entre les Chrétiens, les protestants, les Juifs, les Dieux grecs et » des idées libérales sont adoptés, par le sang ou par les urnes, elles sont représentées par des hommes, a qui on donne du pouvoir », j’ai du mal à dégager le message (libéral ou non).
Mais rappelez vous que « la religion est l’opium » … etc.
ouais, c’est aussi ce que pensent les cocos. L’homme est un loup pour l’homme. Mais il existe une troisieme voie , discuter, expliquer, tranquillement, en étant tous impliqués et dans la transparence.
Et une quatrième : Laisser les gens croire ce qu’ils veulent. Tant qu’ils ne m’emmerdent pas.
Ma remarque sur « l’opium du peuple » était ironique !
Du fond, de pourquoi je pense que libéralisme est la meilleure organisation humaine, c’est de cela dont je parle.
Et quand je constate que libéralisme aujourd’hui est soutenu, en majorité, ou souvent, par un des corporations chrétiennes, je ne peux que déplorer l’absence totale de fond, de cohérence, l’absence d’oeil pour voir.
Le libéralisme c’est du paganisme ! un humanisme ! oui, il y a des dieux, il y a 7 péchés capitaux, il y a donc au moins 14 dieux !
Qu’on nous laisse nos sentiments, et que les curés et les élus aillent bosser.
ok 🙂
Bien qu’athé, je n’ai rien contre les religions. Les juifs ont apporté les 10 commandements, les chrestiens Jesus, les Grecs Socrate, les protestants une vision de Dieu moins conne et béate que les chretiens. Je ne peux pas nier que tous ceux là m’ont fait réfléchir à un moment donné.
bingo 😉
Ah oui, si monsieur pense que le liberalisme chretien est un probleme, on est pas rendu!Parceque pardon mais ca n’est tout de meme pas un courant de pensee tres tres represente.
Sinon, vous pouvez aussi essayer de comprendre la complexite spirituelle des religions, ou tenter une approche un peu moins « Kevin en rebelle contre tous ». Soyez prevenu quand meme, ca va vous demander l’ouverture d’un ou deux bouquins (deux pierres, deux coups, tout ca…)
« dès que des idées libérales sont adoptés, par le sang ou par les urnes, elles sont représentées par des hommes, a qui on donne du pouvoir, à ce titre, et qui ne voudront plus le perdre. »
Ah, le problème se situe donc dans le fait que vous ne savez pas ce qu’est le libéralisme. Rien d’impossible à surmonter moyennant un peu d’investissement en temps et en lecture.
C’est peut-être une impression, mais il me semble que, sur ce coup là, il t’a un rien énervé…
Je ne t’ai jamais lu aussi agressif et méprisant.
Faut dire qu’il y a de quoi.
C’est exact.
Ces gens, Joffrin pour commencer, nous coûtent un pognon dingue et se permettent de nous marteler de leur morale à deux balles. Et en plus, ils veulent faire les poches des sociétés internet, qui ont, elles, fourni plus en 10 ans d’existence à toute l’humanité que tout ce qu’ils ont pu faire pour quelques péquenauds en France dans toute leur misérable existence. Non seulement, ce sont des cancrelats, mais ils sont assez stupides pour ne pas voir à quel point ce qu’ils réclament est suicidaire pour eux. Ils mériteront leur sort et tout mon mépris n’est même pas suffisant.
Tout à fait.
Mais ce crétin n’a toujours pas compris que la presse numérique ne fonctionne plus comme la presse papier (gobez ce que je vous dis, puisque c’est écrit).
Il suffit de lire les commentaires de son édito. Il doit en être malade.
Chouette.
Et en plus les deux mecs de Google ne se sont pas arrêté là. Ils ont créé un OS , basé sur du libre, qui en démontre à toute la bobosserie internationale. Ils ont créé un management intelligent dans les boites : 1/5 jours de projet perso. La cartographie a clairement été révolutionnée grace a eux. Enfin, on va probablement avoir des bagnoles tout automatique où, à défaut de regarder la route plutot que les radars, on pourra pioncer dedans pendant les trajets, et où y aura meme plus à se garer. Ce qui relèguera les politiques anti-bagnoles et autres tramways dans le passé.
Houla ! Jofrinoux va encore pouvoir s’exciter.
Bizarre pas un troll à l’horizon…un bon Troll pour nous dire il n’y a qu’à virer Google et créer un google européen..allez svp un gentil troll montre toi
Sinon une question très technique H16..certains sont victimes du syndrome du gros micro mou..mais de quoi souffre donc joffrin?
Bon j’ose espérer un grand papier sur Montebourg en marinière qui demande à la grande distribution de mettre en avant le made in France.
Joffrin (ça vaut vraiment une majuscule, ça ?) souffre du syndrome de la perte de la prébende dont il bénéficie, c’est tout.
« un bon Troll pour nous dire il n’y a qu’à virer Google et créer un google européen »
Ca, je peu le fère.
Googeul, c’es des sales amériquain.
Moi, je sui programeur FRANSAIS. Je conais tout les aglor… algomi… algor.. calculs qui vont bien pour fère un gougel. Mais pourcoi europèen ? Moi je peu le faire FRANSAIS.
« Bon j’ose espérer un grand papier sur Montebourg »
Non assez parlé de la clique socialiste. On sait tous où ça mène. Pas besoin d’épiloguer. J’aime mieux les articles permettant de décourvir des choses comme H16 en fait parfois.
En même temps faut reconnaître que Montebourg en (moule) marinière, j’en suis encore tout chose…
Par rapport à la reprise des titres de l’AFP par la presse Fr, tu vas bien rigoler quand tu vas voir à quel point chez chacun, on s’est ingénié à réécrire la dépêche de l’AFP sans trop non plus s’embêter, quoi. Du vrai journalisme :
http://www.google.fr/search?hl=fr&gl=fr&tbm=nws&q=solignac&oq=solignac&gs_l=news-cc.3..43j43i400.4960.5877.0.5974.8.4.0.4.4.0.115.400.2j2.4.0…0.0…1ac.1.ju2D_2Xx23g#q=solignac+hallyday&hl=fr&safe=off&gl=fr&tbm=nws&filter=0&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.r_qf.&fp=4f39890c278956bc&bpcl=35466521&biw=1047&bih=458
Cette url fonctionne : http://tinyurl.com/9aovuuf
Effectivement, le Copier/Coller a de beaux jours devant lui.
Abject.
Édifiant.
Pour moi, l’erreur qu’ont fait les Joffrin, Demorand, Barbier et consorts, c’est de s’y prendre comme des amateurs, ce qu’ils sont certainement. Quand le trio infernal Minc-Colombani-Plenel avait instauré ce système de lobbying pour obtenir toujours plus de subventions de l’Etat gouverné alors par Jospin, il le faisait discrètement, sans gros sabots, et c’est le scandale de la « Face cachée du Monde » qui informait un nombre limité d’initié sur ces subventions.
Si les Don Quichotte de 2012 avaient été habiles, ils auraient négocié leur aide auprès de l’Etat pour faire payer Google à ce dernier un impot plus élevé, et auraient ensuite touché des aides plus importantes de l’Etat en récompense du service. En voulant directement ponctionner Google à leur seul bénéfice, ils ont tout perdu.
Et c’est tant mieux !
c’est a croire que Mouchard dispose de sous-fifres pour se connecter sur internet et y faire ses choses, tandis que lui n’y entrave que dalle et sait a peine cliquer sur le mulot.
Il faut insister sur le fait que toute la presse en ligne ne suit pas le mouvement : http://www.spiil.org/20120913/spiil-contre-taxe-google
Etant donné le service qu’il lui rend, c’est Google qui devrait demander à être payé par Joffrin et ses potes pour les indexer, comme un professionnel paye pour figurer dans les pages jaunes ou n’importe quel autre annuaire.
« arrête d’écrire des conneries aussi consternantes »
Flûte et re-flûte, avant d’arriver à cette phrase, j’étais en train d’écrire que ce qu’avait écrit Joffrin était consternant de connerie.
Deux petites fautes :
– « c’est moi qui vous le diS ! » (paragraphe juste au-dessus de la photo de Joffrin)
– « c’est probablement la pire des hypocrisieS » (antépénultième paragraphe)
Corrigé, merci.
Quand google se venge. http://www.generation-nt.com/google-presse-belge-copiepresse-actualites-belgique-actualite-1231971.html
J’ai pas tout lu les commentaires, alors qq l’a peut-être déjà signalé, mais les belges ont déjà tenté le coup, et évidemment ils se sont rammassé :
acte 1 : loi
acte 2 : condamnation de google
acte 3 : http://www.zdnet.fr/actualites/google-retire-plusieurs-sites-de-la-presse-belge-de-son-indexation-39762499.htm
acte 4 : à la niche, les chiens
Le plus drôle, c’est que même le nouvel obs a vu le truc :
http://tempsreel.nouvelobs.com/medias/20121018.OBS6299/le-jour-ou-google-a-cesse-de-referencer-les-medias-belges.html
une constatation inquiétante. dans l’édition numérique du Monde, il y a une partie « Education » qui se trouve avant la rubrique « Sport ». Loin de moi d’aimer particulièrement les nouvelles sportives, mais cela montre bien les centres d’intérêt du lecteur moyen de l’Immonde. Il a donc exactement les mêmes soutiens que le PS : environ 1,1 million de fonctionnaires et de contractuels dont 850 000 enseignants !
On comprend mieux que le PS caresse tous ces gens dans le sens du poil !
Ce qui est bien dans ce quinquennat, c’est que les masques tombent brutalement !
Sans retenue, sans grand enemi à dénoncer, forts de leur domination, les membres de la caste bienpensante politico-journalistique se lâchent un à un et révèlent involontairement leur vrai visage.
Les masques humanistes tombent, et les odieux et abjectes petits fascistes qui se cachaient derrière apparaissent de plus en plus au grand jour, choquant les braves gens qui ont voté pour ça.
En lisant les réactions à l’édito du Pullvar ou à celui de Joffrin, et même en lisant les réactions actuelles sur des journaux comme le monde ou même liberation, j’ai l’impression qu’il y a de moins en moins de braves citoyens électeurs de gauche, et de plus en plus un peuple entier choqué, révolté.
Aujourd’hui je vois aussi du côté de tous ces gens des discours encore très doux, très raisonnés.
A la folie l’irrationnelle de cette caste socialise etatiste, on oppose encore de longues explications, de longues justifications,.
On propose encore des négociations, en bons enfants de la république, en bons samaritains, en bons boyscouts, en bons chrétiens peut être.
Alors que depuis 30 ans, eux n’ont jamais fait que se contenter de tuer toute forme d’opposition en la diabolisant et en la moralisant, qui n’ont jamais hésité à traiter unanimement de facho toute personne sur leur chemin, alors
alors qu’ils nous privent sans remord de liberté d’expression, de liberté d’entreprise, alors qu’ils font de nous leurs esclaves rien de plus, alors qu’ils n’ont jamais appliqué leurs maximes destructrices à eux mêmes,
on les traite encore comme si ils étaient des êtres raisonnables, comme si on pouvait dialoguer, comme si ils jouaient franc jeu, comme si on croyait qu’au fond ils étaient vraiment les défenseurs des libertés égalités qu’ils prétendent, mais qu’ils s’étaient juste un peu égarés.
Peut être qu’à force d’abus flagrant, un jour on va finir par comprendre qu’au delà de gens de gauche, de droite, de riches, pauvres, des patrons, employés chômeurs étudiants nous sommes un peuple, un peuple qui pourrait être tellement heureux et fier, unis autour de quelques valeurs fondamentales, mais un peuple en voie d’extinction programmée, et que parler à ces gens là ne sert à rien, ces gens là il faut juste les chasser avec pertes et fracas et s’assurer que rien ne puisse plus jamais en reproduire.
Je ne sais pas si ça se fera, si un jour les français passeront de l’autre côté, si un jour les drapeaux anti fachistes seront agités pour une fois à bon escient contre cette caste, mais le désespoir qu’ils nous insuflent jour après jour ne peut qu’ aider celà.
Mis à l’index par les séides de la presse française, Google a finalement raison de tendre bien haut son majeur aux psalmodieurs de pâte à papier.
j’aime beaucoup:
« la petite crotte épistolaire ».
Bonjour H,
Un simple élément de réflexion basique: si on couple tes données sur le lectorat avec l’évolution de la population: le verdict est autrement plus sévère.
Pour le reste, excellent comme toujours, mais est-ce bien la peine de le relever? 😉 bon OK je sors.
Allons, allons.. Je suis très humaniste et ai confiance en l’humain ; je suis sur que Lolo va un jour prendre conscience de ses erreurs et en prendre toutes les conséquences qui s’imposent en s’auto-décapitant.
La liberté d’expression, certains l’ont perdu pour avoir dit la vérité sur une CERTAINE méthode commerciale expéditive… http://sn.im/zannierr