Quand l’Etat sabote le commerce, il réussit très bien.

Dans un billet paru il y a six mois, je présentais le cas symptomatique d’un commerce consciencieusement saboté par un service public. Aujourd’hui, l’état des lieux est conforme aux prévisions : grâce aux efforts du Service Public, le commerce privé va fermer.

C’était couru d’avance. Le commerce, un cybercafé installé depuis 12 ans et le dernier à Carcassonne, se trouvait, depuis le 1er Novembre dernier, en concurrence frontale avec la nouvelle médiathèque de la municipalité. Cette dernière, disposant d’un budget annuel de plusieurs millions d’euros, peut, comme à l’habitude pour les services dits publics, se targuer d’afficher la “gratuité” de ses ordinateurs dont le coût réel est supporté par l’ensemble des administrés carcassonnais, au contraire, bien sûr, du cybercafé dont les coûts sont cantonnés, par nature, aux seuls clients de l’établissement.

Et après six mois d’activité, on ne pourra pas s’étonner que les habitués du commerce de Laurent Pécal se soient rabattus sur la médiathèque qui offre, finalement, exactement la même chose sans leur en faire supporter l’intégralité du coût. Magie de l’étatisme décontracté d’élus qui n’ont, finalement, absolument rien à faire de l’emploi et de l’économie tant que ce n’est pas eux qui les contrôlent : le cybercafé va fermer ses portes dans les jours qui viendront. La municipalité, et la France en général, y gagnera à l’évidence un nouveau chômeur. Le coût de ce chômeur sera, comme celui de la médiathèque, supporté avec bonne humeur et jovialité par la collectivité.

De façon très claire, le maire de Carcassonne, Jean-Claude Perez, un cumulard (député) qui porte son cœur à gauche (puisqu’encarté PS) mais pas au point de laisser tranquille le petit commerce, a donc remplacé par un pur coût une source de richesse qui permettait à au moins une personne (le gérant) de vivre de son travail et de fournir, par ses impôts et ses taxes, des revenus pour aider, au moins en partie, la collectivité. La création de richesses afférente à l’utilisation de la Médiathèque locale est largement gobée par le nouveau chômeur. Et si l’on tient compte de l’habituel succès des administrations à gérer le pognon des autres, avec le fabuleux track-record de dettes en général et de Carcasonne en particulier (plus de 60 millions d’euros, soit 600 par habitants), on imagine déjà sans problème le trou financier fumant que cette médiathèque va créer dans les finances publiques. C’est, vraiment, gagnant-gagnant, cette histoire. Les contribuables du bon député-maire apprécieront.

Bien évidemment, le pire est que ce schéma se reproduit, inexorablement, impitoyablement, partout en France.

Ce pays est foutu.

epic fail

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Commentaires88

  1. Duff

    Illustration parfaite de l’allégorie de la vitre cassée de Bastiat que cette affaire.

  2. gem

    prochaines etapes :
    * filtrage pour lutter contre le pedonazisme ultraliberal
    * pannes et obsolescence (programmee) du matos
    * rationnement et file d’attente
    Dans un an le gars devrait pouvoir rouvrir

    1. Zendog

      Cela me paraît un aboutissement assez logique des intentions “peillonesques”.D’abord, mettre tous les enfants à l’école dès 2 ans, puis leur administrer un enseignement laïque afin de les déconditionner de tout ce qu’ils ont pu apprendre ailleurs. Et enfin pourquoi ne pas s’occuper des futures mères pour qu’elles comprennent que leur enfant appartient d’abord à l’état, finalement trier les cellules reproductrices adéquates selon les besoins de la société . Le meilleur des mondes, je vous dis !

        1. Black Mamba

          20. L’extension de notre infrastructure scolaire doit permettre à tous les Allemands bien doués et travailleurs l’accès à une éducation supérieure, et par là à des postes de direction. Les programmes de tous les établissements d’enseignement doivent être adaptés aux exigences de la vie pratique. L’esprit national doit être inculqué à l’école dès l’âge de raison (cours d’instruction civique). Nous demandons que l’Etat couvre les frais de l’instruction supérieure des enfants particulièrement doués de parents pauvres, quelle que soit la classe sociale ou la profession de ceux-ci.
          21. L’État doit se préoccuper d’améliorer la santé publique par la protection de la mère et de l’enfant, l’interdiction du travail de l’enfant, l’introduction de moyens propres à développer les aptitudes physiques par l’obligation légale de pratiquer le sport et la gymnastique, et par un puissant soutien à toutes les associations s’occupant de l’éducation physique de la jeunesse.

  3. Black Mamba

    Tiens! Un billet, aujourd’hui!
    J’ai cru comprendre que le samedi vous faisiez le CHABAT !
    Quel agréable surprise.

    1. Black Mamba

      Zut ! Encore des fautes d’orthographe
      Mais cette fois
      Le mot a donné « sabbat » en français, « sabbath » en anglais, « sabt » (السبت) en arabe, « chabat » (Շաբաթ) en arménien, « sábado » en espagnol et en portugais, « sobota » en polonais, et « sabato[2] » en espéranto et en italien.

          1. peste et coryza

            Les juifs sont juste le symbole de la connivence, non du libéralisme. Ils ne sont libéraux que quand ça les arrange.
            La preuve, on a trouvé autant de juifs capitalistes que communistes… d’ailleurs, les juifs étaient majoritaires chez les bolcheviks. A tel point que Staline a du faire le ménage.

            Quant au sabbat, c’est l’endroit où se rend faire la fête, nu, après s’être enduit d’un onguent maléfique et s’être envolé par la cheminée.

  4. tank

    Et si par le plus grand des hasards c’etait le modele economique des cyber cafes qui etaient en cause…. non, cela ne se peut. Sans nier le taux des charges, les cyber cafes datent de l’epoque ou le haut debit n’etait qu’un doux reves pour beaucoup d’entre nous et allions passer des heures a jouer en reseau et sur internet, comme la très grande majorité de ces commerces. Malheureusement nous avons presque tous une connexion suffisante pour cela a la maison et n’avons plus la joie d’aller depenser des fortunes dans ces lieux au demeurant souvent tres agreables. Enfin, je ne connais pas cette mediatheque, mais cela serais tres etonnant qu’elle permette les jeux en reseaux jusqu’a pas d’heure commme un cybercafe. Enfin pour ceux qui ne veulent pas jouer mais recherche juste un acces a la connaissance au sens large, je suppose que s’ ils ne peuvent se payer un acces chez eux, moins de 20 euros par mois de nos jours, un acces gratuit a la mediatheque n’est elle pas une bonne chose? Combiend’heures de cybercafe peut on se payer avec 20 euros? Ah manichéisme quand tu nous tient….

    1. Oui et non.
      Si tu avais lu le précédent article et les articles en lien, tu trouverais les réponses à tes questions, à savoir oui, la médiathèque propose des jeux, le cybercafé en question offre un peu plus qu’un simple accès internet, etc…

      Ceci posé, que le business model des cybercafés en général doive être revu, peut-être. Celui-là marchait avant l’arrivée de la médiathèque “gratuite”. Ce n’est certainement pas le rôle d’une collectivité locale d’accélérer la faillite des business peu ou pas rentables, hein, un peu de sérieux.

    2. madame irma

      je suppose qu’avec ces ordinateurs et son savoir faire en matière informatique qu’il n’aura jamais besoin de la médiathèque dans laquelle il ne mettra jamais les pieds, bien qu’il l’ai financé en partie comme beaucoup d’autres d’ailleurs. pour laurent pécal rien n’a jamais été gratuit. pour les autres non plus, la seule différence c’est que lui il le sait. les élus ne font rien gratuitement, là en ce moment avec ces grandes largesses, ils achètent les voix pour les législatives, ouvrez les yeux.

    3. madame irma

      la médiathèque n’est gratuite que virtuellement derrière se cache l’achat des votes des citoyens. c’est le poison de la gratuité, les gens en veulent toujours plus, tout gratuit, toujours des droits, jamais de “devoir”. jusqu’à épuisement. pauvre laurent pécal, isolé, courageux. on ne dépense pas de fortune dans les cybercafés sauf bien sûr si tu es accro mais çà c’est ton problème. laurent pécal dépense aussi beaucoup d’argent pour pouvoir louer ses ordinateurs, la durée de vie d’un ordinateur est courte il faut toujours investir dans le matériel. l’électricité les taxes foncières fiscales et autres de tout genre ne lui sont pas offerte par l’état. il ne faut pas perdre de l’idée que c’est un commerce et qu’il faut vivre de son travail. et le sien n’est pas financé par la collectivité. il n’y a pas que des joueurs qui passe par un cybercafé.
      c’est un lieu très utile autant que la poste. personne ne conteste le fait de payer un timbre pour poster une lettre, pourquoi pas payer pour lire et envoyer un courrier. les voyageurs, les touristes sont heureux de trouver des cybercafés sur leur chemin ce ne sont pas des milliardaires pour autant ,faut arrêter de dire que c’est trop cher. non un cybercafé est payant et c’est normal … . ce n’est pas plus cher que des cigarettes ou que le cinéma etc… c’est même bien moins cher. avez vous payé des tours de manège à vos enfants les quelques minutes sont outrageusement plus chères. ça aussi il faudrait le financer pourquoi pas l’égalité pour tous les enfants n’y est pas non plus, alors on fait quoi seul les enfants de riches auront le droit de monter sur le manège, c’est le même raisonnement débile.
      demandons à nos élus des cinémas gratuits des spectacles de théatre gratuits, des concerts gratuits c’est culturel aussi et pourtant tout le monde paye pour pouvoir y accéder. et c’est normal aussi. les artistes doivent pouvoir vivre de leur art. pourquoi laurent pécal ne pourrait-il pas vivre de la location de ces ordinateurs ?

      1. JS

        D’ailleurs les endroits conviviaux que sont les cyber cafés manquent cruellement en France si l’ont compare avec le reste du monde.

      2. laglute

        Z’oubliez aussi le Ticket Resto du sexe, pour le samedi soir. Moi, en tous cas, j’aimerai bien !!!

    4. Aristarque

      Ou cela, un accès internet à 20 € le mois, SVP? Tous les FAI oscillent pour la box et la ligne à 35/40 €/mois en imposant notamment l’ accès TV. Perso, il ne m’intéresse pas pour la vingtaine d’heures annuelles que je consacre à la télé par TNT et j’ ai immédiatement droit à des beuglements en provenance des chambres des garçons pour la chute insupportable de débit et des couinements en provenance de celle de la fille qui ne peut plus chater ou regarder Youtube, Dailymotion, etc…

  5. Béret vert

    Non loin d’ici je connais des bled sans boulangerie ni station-service, sans épicier ni curé mais où une fière médiathèque flamby neuve trône entre le lotissement des Sangsues et le terrain de tennis municipal.
    Bien entendu, pas un indigène ne joue au tennis et tout le monde pssède un ordinateur personnel.

    1. paf

      dans le sud oui j’en connais! avec une employee feignasse qui vient avec son chat et ouvre en retard.

  6. Monsieur Z

    “les habitués du commerce de Laurent Pécal se soient rabattus sur la médiathèque qui offre, finalement, exactement la même chose”

    Est-ce que ce n’est pas une bonne partie du problème pour ce commerçant ? Je suis étonné qu’il n’ait pas tout fait pour différencier son service. Les horaires différents, dans un Cybercafé on peut boire, jouer en réseau etc.

    Cela ne remet pas en cause le constat d’une concurrence déloyale financée avec les impôts de tous mais comme on n’est pas dans un monde bisounours, le commerce ça nécessite de fighter face aux concurrents et d’être ingénieux si on veut survivre.

    1. Black Mamba

      Il faudrait qu’il soit arabe pour être ouvert pour avoir des horaires plus large comme les épiciers.

    2. Tout à fait. Mais comme écrit plus haut, ce n’est certainement pas le rôle d’une collectivité locale d’accélérer la faillite des business peu ou pas rentables.

      1. paf

        tu n’y es pas H16, c’est lui qui faisait de la concurrence deloyale a l’etat ; les commerces prives doivent s’estimer heureux d’encore pouvoir ouvrir dans des horaires plus etales que ceux des services d’etat.Je propose une obligation d’horaires de 11h a 15h avec une pause de 12 a 14 dans tous les commerces prives.Finie la concurrence deloyale.Avec de telles horaires le gateau travail peut etre largement distribue! a nous la prosperite du plein emploi !

    3. madame irma

      MONSIEUR xy ou Z,

      nous n’avons pas de concurrence déloyale, la concurrence se fait avec les mêmes armes, c’est-à-dire que la gratuité n’est pas de la concurrence. personne ne peut concurrencer la gratuité. mettez une boulangerie gratuite pour tout le monde sans condition de revenus et vous verrez la réaction des “boulangers”… nous avons été ingénieux pour survivre à tout nos détracteurs jusqu’à présent. nous, nous n’en voulons pas à nos clients. ils ont raison d’aller là où tout est gratuit, à quand ” tous les commerces “gratuits” pourquoi pas. les finances des élus pour ces médiathèques ne sont pas les mêmes que les finances de laurent pécal.
      ils ont la pub gratuites, les ordinateurs les employés payés par les contribuables. faut pas confondre et faire l’autruche ce qui se passe pour laurent pécal maintenant arrivera aux autres bientôt.

    4. Thierry

      Sache qu’il se différencie et se diversifie deja depuis tres longtemps, et il organise aussi des nocturnes.

      Mais face a la gratuité des services de la mediatheque personne ne peut lutter.

      tient un petit apercu

      http://logigames.over-blog.fr/

  7. Hervé

    Ce qui est fantastique, c’est que si vous en parlez autour de vous, les gens vous diront : “oui mais ça crée de l’emploi et on a un accès gratuit”, sans se rendre compte que la médiathèque, ce sont eux qui la paie de A à Z, sans parler du chômeur ainsi créé.

    1. YP

      A un bémol près : C’est leurs enfants qui vont payer la médiathèque (avec l’accès “gratuit”) : c’est de la bonne dette bien grasse comme on sait si bien cultiver dans ce pays…

    1. Aristarque

      Il pourra aussi le faire chez Paul Employ, avec en plus l’ accompagnement de coaches tout dévoués à leurs ouailles. Elle est pas belle, la vie ?

  8. nico

    A l heure du smartphone, de la tablette, des hotspot wifi, de la 4G, l histoire du vilain Etat contre le gentil petit entrepreneur m’a fait rire.

    1. Répétée 5 millions de fois, elle te fait autant rire, je suppose… Jusqu’au jour où tu es du mauvais côté des 5 millions.

      1. nico

        Pour pouvoir l’écouter 5 millions de fois, c’est que je serais déjà du mauvais côté des 5 millions.

        Est ce que ce pauvre entrepreneur avait anticipé quoi que ce soit? Non.
        Est ce qu’il offrait libre accès aux 5 millions à l’heure où 99% des candidatures sont reçus par mail? Non, mais c’est normal puisqu’il se doit de rentabiliser son investissement et ses frais de fonctionnement.
        Est-ce qu’il avait réussi à s’assurer une base de clients fidèles? Non plus il semblerai.

        A-t-on accusé Macdo d’avoir détruit les cybercafés en proposant une connexion internet wifi dans ses restaurants? Je ne crois pas.

        Peut-on dire que cet entrepreneur allait de toute façon fermer? Oui et en général tout s’accélère sur la fin.

        Proposer un libre accès à internet dans un monde ultra dépendant à celui-ci me parait une nécessité publique et l’ouverture de cette médiathèque est totalement légitime. De plus, elle va (en théorie) fournir plus d’emploi que ce cybercafé.

        L’exemple est ici très mauvais pour taper sur l’Etat.

        Et puis de toute façon dans un avenir plus ou moins proche même la médiathèque perdra de son utilité -> http://www.lemonde.fr/international/article/2012/04/21/le-logiciel-de-telephonie-mobile-qui-defie-le-controle-des-etats_1688852_3210.html

        1. C’est con : le “pauvre entrepreneur” répond dans les commentaires.

          “Est ce que ce pauvre entrepreneur avait anticipé quoi que ce soit? Non.” : ben si, justement.
          “Est ce qu’il offrait libre accès aux 5 millions” : wtf ?
          “Est-ce qu’il avait réussi à s’assurer une base de clients fidèles? Non plus il semblerai.” : ah bah t’es un gros malin, toi. Tu pars tu résultat pour démontrer … ton résultat.
          “A-t-on accusé Macdo d’avoir détruit les cybercafés en proposant une connexion internet wifi dans ses restaurants? Je ne crois pas” : personne ne l’a fait. Et c’est d’ailleurs de bonne guerre. McDo n’est pas financé avec tes impôts.
          “Peut-on dire que cet entrepreneur allait de toute façon fermer? Oui et en général tout s’accélère sur la fin.” : ah, le grand économiste parle.

          Et la fin, qui termine par un festival de poncifs sur la nécessité d’accès aux interwebs et aux lolcats et donc de la vibrante nécessité du service public.

          Tu sais, mon brave Nico, la nourriture est indispensable. Bien plus que l’accès internet, quand on y pense. Il faudrait donc proposer un accès libre à la nourriture. Ou, à tout le moins, un système de prix fixés, ou, … mieux encore : des tickets, voilà, des tickets distribués par l’Etat pour s’assurer que tout le monde a accès facile à la nourriture.

          En plus, c’est une super idée qui n’a jamais été tentée et qui donnera, c’est certain, d’excellents résultats.

          Oh. Wait.

          Bref : monsieur Nico, économiste, a le cerveau plein des belles conneries qu’on lit partout et qu’on lui a enseigné à l’EdNat. Il a gagné son diplôme de BienPensant. Et puis, une médiathèque toute neuve, en pleine crise, avec une ville endettée de 60M€, c’était IN DIS PEN SA BLE ! Evidemment ! C’est gratuit (c’est monsieur Nico qui paye) !

          1. Aristarque

            Dans le genre des indispensables médiathèques, on peut évoquer celle de Montpellier issue de l’ architecte iranienne mondialisée avec ses 4.200 €HT du m2 construit, hors terrain et équipements d’ exploitation…

        2. madame irma

          je te signale mon petit nico, qu’il faut que tu manges chez Mac do pour avoir le wifi c’est pas gratuit…… réfléchit. si les gens vont à la médiathèque c’est qu’il y a de la demande, tout c’est fait dans le dos du petit entrepreneur, il n’a pas été informé, il a frappé à toutes les portes des élus, envoyé des lettres recommandées pour des rendez-vous et sans réponse, il apprend ce qui se passe par des articles paru dans les journaux… tu trouves ça loyal. tu as une drôle d’idée de l’équité. pendant des mois et des mois il a tout essayés mais seul il n’a pas réussi. l’état est toujours le plus fort, surtout sur un petit entrepreneur. n’oublie pas que rien n’a été offert à laurent pécal. il a créé tout seul comme un grand son travail ce n’est peut être pas important pour toi c’est sans doute que tu n’as rien fait par toi-même encore. elle ne fournira pas plus d’emploi, car ce sont des emploi payés par les contribuables… tu peux comprendre que ces emplois là coûtent à la société. laurent pécal même s’il est seul, il ne coûtent rien aux contribuables aux contraires il paye des taxes et fait vivre les abonnés aux services sociaux. je te souhaite un bon mac do et plein de bonnes choses gratuites, laurent pécal ne les financera plus.

        3. Théo31

          “De plus, elle va (en théorie) fournir plus d’emploi que ce cybercafé.”

          On s’en fout que ça crée de l’emploi ou, ce qui compte, c’est la création de richesses. 1,5 million d’entrepreneurs sans salariés en France créent des centaines de milliards de richesse alors que 5 millions et demi de fonctionnaires ne créent quasiment rien.

          1. Fangshuo

            +1
            “Créer de l’emploi”, quel fumisterie…

            Là où l’on voit vraiment que ce pays est vraiment foutu c’est dans le vide sidéral des expressions employées par tout le monde quand on parle d’économie. Quand je lis ce genre de chose ça me donne envie de me jeter sous un pousse-pousse.

            “Partager de l’emploi, créer de l’emploi.”

            Comme si le fait “d’employer quelqu’un” résolvait le problème. Eh non ! Encore faut-il que l’emploi serve à quelque chose, c’est-à-dire : ait une valeur pour quelqu’un, une valeur pour la société, en d’autres termes : crée de la richesse.

          2. JS

            Surtout que généralement ce sont les mêmes qui vous affirment bien droit dans leur bottes (qui claquent du talon) que seules des personnes “cupides” peuvent employer quelqu’un d’autre.

        4. Aristarque

          Elle fournira plus d’ emplois…
          Pas n’ importe quels emplois, en sus, mais de beaux postes sous le contrôle direct du Maire qui pourra y caser des membres de famille ou des potes ou des potes de ses potes ou de sa famille… Y’a tout bon la démocratie, quand on peut s’ assurer la reconnaissance d’électeurs achetés avec l’ argent gratuit des autres…
          cf Absolument débordée de Zoé Shepard.

        5. Hervé

          “De plus, elle va (en théorie) fournir plus d’emploi que ce cybercafé.”
          C’est beau, c’est frais, je ne m’y attendais vraiment pas… (voir mon commentaire plus haut).
          La médiathèque crée peut-être de l’emploi, mais a tes frais, comme s’ils étaient restés chômeurs. De plus, il faudra payer le bâtiment, son entretien et tout ce qu’il y a dedans, plus l’électricité et j’en oublie. Tout ça payé par le contribuable. Donc toi. Parce que, même si tu es fonctionnaire, tu payes aussi des impôts et des taxes diverses et variées. Tu ne t’en doutais pas hein ? Toi tu n’as jamais vraiment compris (ou chercher à comprendre) à quoi servaient tes impôts et pourquoi ils augmentaient. Tu as toujours cru que c’était la faute des chinois et des américains. Brave garçon. Heureusement que 99% des français sont comme toi, ça nous permet d’être le pays où il y le plus de fonctionnaires. Au moins une chose où nous sommes numéro un…

  9. YP

    Extraits :

    «J’ai chargé mes services de travailler en vue d’un possible partenariat public/privé avec cette entreprise familiale qui partage nos valeurs, celles d’une culture ouverte à tous.» «Mais vous savez, poursuit Jean-Marie Mercadal (le délégué aux affaires culturelles de Carcassonne Agglo), les cybercafés, sociologiquement et financièrement parlant, auront de plus en plus de mal à exister. Nous, nous devons assurer une offre culturelle gratuite, y compris sur le numérique qui représente l’avenir !»

    C’est surréaliste.

      1. (en fait, si, mais la feuille de style du blog empêche l’affichage du gras dans les commentaires : je change pour des italiques)

    1. Robert Marchenoir

      La seule solution, pour survivre en régime communiste, consiste à collaborer avec les autorités communistes, en les suppliant de vous lâcher quelques pépètes.

      1. laglute

        C’est d’ailleurs ce que les communistes recherchent : ils deviennent donc indispensables à la bonne redistribution, pour le bonheur de tous.

    2. madame irma

      tu as raison YP surréaliste, et surtout faux. les cybercafés sont sociologiquement et économiquement viables, il suffit simplement de les laisser vivre. la culture ne s’achète pas et le cybercafé ne vend pas de la culture. la ville de Carcassonne et Ses élus n’ont pas le monopole de la culture. Les citoyens sont plus cultivés que les élus ne le pensent. et leur “manoeuvre électorialiste” pour faire croire qu’ils sont indispensable est fausse. la ville de Carcassonne et ses citoyens ont surement besoin de choses plus utiles que “deux médiathèques”. Savez-vous que Carcassonne ne possède pas de gare routière. c’est un comble, comment les chers touristes vont-ils trouver leur chemin. ils iront à la médiathèque chercher les plans pour poursuivre leur voyage. à condition, bien sûr que l’on sache leur répondre et ce n’est pas la cas. plusieurs témoignages de touristes en perdition ont contacté ledit cybercafé…

      1. Aristarque

        Choisy le Roi (ville de la marquise de Pompadour, ce qui explique cela probablement), comporte également DEUX médiathèques royalement distantes entre elles de 1.500m au très grand monstrueux maximum et chacune quasiment au débouché du pont unique sur chacune des deux rives de la Seine…

        1. Black Mamba

          Un jour, l’État controlera le contenu des sites, et l’endoctrinement des masses sera facilité.

  10. pécal evelyne

    Mon fils laurent Pécal vient de me transmettre le lien pour lire votre article, tout d’abord,” félicitations”, vous avez tout compris, en trois paragraphes vous avez analysé et dit l’essentiel. merci, vous me rassurez, je ne suis pas “parano”, je l’ai longtemps cru .
    Cette analyse nous l’avions faites depuis presque quatre ans déjà, à l’époque nous avons été cambriolé, tous nos ordinateurs ont été volés, nous avons dû remonter le cybercafé en pleine crise économique en empruntant encore de l’argent pour financer la réouverture du magasin. Nous n’avons eu le soutien de personne. le banquier aussi ne voulait pas nous aider.nous nous sommes sentis seuls et bien seuls pas de corporation et syndicat ou autre pour nous soutenir . (nous n’avons eu que le soutien amical de nos clients) nous n’avons même pas eu de nouvelles de l’enquête sur ce cambriolage (31 ordinateurs ont disparu comme par enchantement )et rien le néant, nous ne savons pas s’il y a eu un classement si l’enquête continue rien rien.
    là , nous sommes entrain de crever dans l’indifférence ,mais nous avons toujours des crédits à rembourser. les taxes foncières et autres nouvelles taxes qui s’ajoutent et que l’on nous pond. Tous nos “efforts” ont été vains, balayés en quelques mois.
    les contribuables ne savent pas, ils sont endormis par de beaux articles dans les journaux, on leur sert des pages et des pages de résultats sportifs et autres fêtes locales , histoires “bling bling” du même genre qu’à la télé, mais rien sur “les mensonges des élus”.
    ces mêmes élus ont les médias qui retracent leurs grand exploits, les publicités à profusion qui ne leur coutent absolument rien. les élus sont très généreux avec “notre” argent.
    “Nous finançons tous notre propre ruine”… rassurez-vous nous n’avons pas de compte en Suisse ou ailleurs, ce cybercafé a fait vivre Laurent et sa petite famille avec un smic pendant 12 ans.
    on va très certainement fermer pas à cause de la crise mais à cause de nos élus qui se disent “socialistes”.

    1. JS

      Je compatis Madame, par chez moi c’est un garagiste qui est en train de mettre la clé sous la porte car il a eu la mauvaise idée de monter une assoc de commerçants “hostile” à la mairie en place (très à gauche on va dire).

      Depuis il subit intimidations et agressions en règle de l’administration locale qui aura finalement eu sa peau au travers d’un redressement fiscal (vous savez sur la base de ce code des impots bien français dont la libre interprétation est laissé aux fonctionnaires du Fisc).

      CPEF

    2. Black Mamba

      Je remets ce texte ici, pour expliquer pourquoi l’enquête n’avancr pas
      Le billet de Father Mac : insécurité et contrôle des masses

      Tribune libre de Father Mac – tiré d’un commentaire. Retouches minimes.
      Il faut revenir sur quelques idées reçues : tout d’abord le crime paie, la délinquance est rentable, et c’est même l’une des grandes industries mondiales. Crime et délinquance sont rentables :
      •  pour le délinquant, particulièrement lorsque celui ci jouit d’une certaine impunité (que l’on pense au trafic de portables qui n’est même plus réprimé et devenu si banal qu’il est désormais classé dans les incivilités ).
      • pour la société (ce qui est dérobé, fracturé, détruit doit être remplacé) car il génère une activité de contre-mesures ( sociétés de sécurité, compagnies d’Assurances, enrichissement du délinquant qui va généralement dépenser son gain illicite dans des produits à forte valeur ajouté ).
      • et surtout pour l’Etat qui, certes, ne préleve pas directement sa dime sur les trafics mais bénéficie de la circulation financière induite et utilise le bruit de fond de l’insécurité comme instrument de contrôle de la population, en la confortant dans sa dépendance envers les organes supposés la protéger ou, à l’opposé, dans le maintien machiavélique de ses administré dans la peur, la résignation et l’individualisme.
      L’Etat est un instrument du système, sa fonction n’est pas (n’est plus) d’améliorer le sort des populations mais d’optimiser la traite du « parc à bestiaux ».
      Les organes de répression, police, gendarmerie, justice, fisc, douanes, etc… sont une interface entre l’Etat et les masses, qui interagit sur deux plans : les organes répressifs doivent être craints du peuple, et, simultanément, ils doivent craindre l’Etat.
      Il est capital que la police ne soit pas aimée du peuple : elle pourrait s’en rapprocher, fomenter avec lui une révolte contre un système que tous savent injuste. De même, il est vital que la police déteste la population et en soit coupée. L’affrontement doit donc être organisé entre les deux, mais jusqu’à un certain point, variable, pour que la mécanique ne s’emballe pas (…). Pour ce faire, l’Etat dispose de plusieurs curseurs, et emmerder préférentiellement les gens ordinaires tout en laissant tranquilles les pires loubards, au vu et su de tous, c’est le B.A.-BA de la méthode.
      Un automobiliste qui se fait verbaliser à un feu rouge pour défaut de port de ceinture, ou dont le véhicule subit une inspection chirurgicale, tandis qu’à 100 mètres de là, on deale de l’héroïne en pleine rue, va évidemment voir sa tension monter. Si en outre le gars laisse échapper, dans un accés bien légitime de contestation, un « vous feriez mieux de vous occuper des dealers » entrainant ainsi la conversation qu’il ne faut jamais avoir — et qui se solde toujours par un constat d’outrage —, alors tout va pour le mieux.
      En effet l’administré est furieux, il déteste les flics, il en a peur, il est humilié, et en même temps les flics sont entretenus dans l’agressivité nécessaire à leur bon usage. C’est en quelque sorte du dressage : le mouton est bien rangé et le chien de berger en pleine forme.
      Cette tension sociale accumulée, bien entendu, pèse surtout sur le flic, qui est un être humain après tout, et qui se rend bien compte qu’il n’a pas le bon rôle. Elle contribue à l’affaiblir psychiquement, en plus de toutes les formes de violence et de dysfonctionnement sociaux qu’il est appelé à côtoyer, et de l’absence de soutien de sa hiérarchie, elle-même entretenue dans le froid calcul de ses plans de carrière. Quelle que soit la façon dont il gère cette situation (sauf  par la démission) c’est tout bénéfice pour l’Etat. Le flic, affaibli, hargneux, sera facilement infantilisé, dépendant, atomisé et manipulable. L’Etat voit son travail paternaliste facilité.
      La méthode est particulièrement au point dans la Gendarmerie, où le contrôle des individus est constant. Epuisé, en sous-effectif, victime d’une hiérarchie autiste, mal payé, souvent en situation dangereuse, constamment en collectivité, impliqué dans des rivalités de cohabitation où épouse et famille sont instrumentalisés, le Gendarme est découragé de toute revendication, dépendant du groupe, à la merci d’une récompense ou d’une sanction, et entrainé dans une solidarité de corps où la réflexion autonome doit tendre vers zéro.
      Ces méthodes de contrôle des individus sont vieilles comme le monde. Il s’agit ni plus ni moins de celles employées dans les armées pour briser l’individualité et créer un outil unifié. Ce sont aussi les méthodes des sectes.
      Quant à la population ordinaire, il est bon qu’elle craigne les organes de répression, comme il est bon qu’elle tremble devant le crime et la délinquance. Ainsi elle est demandeuse d’Etat, mais ne verra jamais son besoin de sécurité satisfait. Pourquoi la rassasier ? Elle ne serait plus cliente…
      Il suffira à chaque élection de lui promettre que, cette fois-ci, on a compris, puis, une fois élu, de lui servir des statistiques imaginaires. Si, malgré tout, le bordel réel est tel qu’elle (la population) ressent une légère dissonance cognitive, la propagande est là pour lui assurer qu’elle exagère. Et que tout est en ordre.
      Si vraiment la réalité ne peut plus être cachée, on lui fera comprendre localement qu’elle est seule, que si elle se défend, elle sera lourdement sanctionnée. Dès lors, résignée, en exil intérieur, elle se pliera globalement. Le reste relève du contrôle politique, de l’absence organisée d’une offre alternative, et du contrôle psychiatrique, par les psychotropes médicaux ou commerciaux — alcool, drogues « illégales». Et la machine continue de tourner, le système de générer des bénéfices, et l’hyperclasse qui la contrôle de s’enrichir au dépend des individus.
      « L’insécurité est un instrument efficace de contrôle so­cial »
      « On croit volontiers que l’insécurité est toujours et néces­sai­re­ment en elle-même une calamité. Mais c’est là une vue trop étroi­te du problème. »

      En réalité elle joue un rôle important dans le maintien de la stabilité du système. Elle concourt utilement par exemple à dé­mo­raliser les populations, et par là même aussi à les convaincre de la va­nité qu’il y aurait à vouloir s’opposer au « sens de l’histoire»  (tel que le définissent les autorités).
      On pourrait dire aussi qu’elle a une fonc­tion rééducative. Elle achève de réduire les individus à l’impuissance et de les mettre dans l’incapacité de rien entreprendre contre la no­menklatura en place. Bref, c’est un instrument efficace de contrôle so­cial. On lui est redevable de soustraire les autorités aux désa­gré­ments liés à une hypothétique et toujours aléatoire contestation ve­nue de la base.
      « L’insécurité achève de réduire les individus à l’impuissance et de les mettre dans l’incapacité de rien entreprendre contre la no­menklatura en place. »
       
      On comprend dès lors le soin tout particulier qu’elles mett­ent à la laisser se développer comme elle le fait. Elles ne disent na­turellement pas qu’elles sont pour l’insécurité (non quand même), mais elles ne s’emploient pas moins à la favoriser discrètement. L’in­sécurité a parallèlement encore une autre fonction péda­go­gi­que: celle d’habituer progressivement les populations à l’ab­sence de droit.
      La croyance en l’existence du droit n’a en effet de sens que dans un Etat de droit. Dans un Etat qui n’ est pas de droit ou l’est de moins en moins, parce que les autorités elles-mêmes en pren­nent de plus en plus à leur aise avec le droit (quand elles n’en vien­nent pas purement et simplement, comme c’est souvent le cas, à se mettre au-dessus du droit), une telle croyance perd évidemment tou­te raison d’être. A la limite même, elle pourrait passer pour sub­versive.»

      1. laglute

        Dans le cas des flics/gendarmes, pensez vous que s’il n’y en avait plus, on pourrait espérer un autre processus ?
        Leur parole ( pour ceux qui sortiraient de ce fonctionnariat ) serait-elle libérée ?

        1. Black Mamba

          Tant que la Justisse sera Aveugle mais dans le sens d’être impartial , non, rien ne changera.
          Les Gendarmes sont des militaires, ils ont l’obligation de se taire.
          J’ai la possibilité de fréquenter des policiers qui m’ont avoués que les enquêtes menés par les gendarmes étaient vite étouffeé et n’aboutissaient jamais.

          1. laglute

            Certes, mais je posais la question dans le cas ou il n’y aurait plus de flics/gendarmes : une telle manipulation des masses comme décrite par Father Mac serait-elle encore possible ?

          2. Black Mamba

            J’ai vécu au Brésil, enfant, on était sous une dictature militaire.
            Le matin à l’école avant de commencer les cours, il y avait le salut du drapeau et l’hymne nationale. Je n’ai ressenti aucune peur de la part de la population, les militaires étaient présent partout et on se sentait en sécurité .
            Il n’y avait pas de système sociale, on était pas malheureux pour autant.
            Bien sur, il y a eu de la corruption mais aucun système n’est parfait.

            DIVISEZ POUR MIEUX RÉGNEZ
            C’est la politique actuelle:
            fonctionnaire contre privé ,
            Mariage gai
            Chrétien contre musulman
            Riche contre pauvre
            Travailleur contre chômeur

            http://fr.wikipedia.org/wiki/Dictature_militaire_au_Br%C3%A9sil_(1964-1985)

    3. Fangshuo

      Chère Madame, cette histoire est d’une tristesse sans nom, d’autant plus qu’elle se répète peu partout en France sous différentes formes depuis tant d’années. Face à l’inertie de l’état, mais aussi du peuple qui laisse faire, on se sent impuissant, découragé. Je ne peux que vous assurer de mon soutien moral, inutile mais chaleureux néanmoins, et vous souhaiter bon courage.

    4. reeko

      J’espère de tout coeur que votre fils Laurent retrouvera rapidement une activité professionnelle et pourra subvenir aux besoins de sa famille.

      Cette histoire à eu le mérite de me conforter encore plus dans mes opinions et, j’espère, pourra éveiller un peu le sens critique de nos concitoyens.

      Quand on y pense, ce cas de figure ( collectivité locale contre entreprise privée ) est monnaie courante en France.
      Les conservatoires, les piscines, les salles de spectacles et de cinema, les clubs sportifs etc…

      Malheureusement, je n’ai pas l’impression que nos ayons pris la voie du changement…

  11. jacqueshenry

    A Santa Cruz de Tenerife, il y a une médiathèque luxueuse ouverte 24h/24 et de nombreux cybercafés dans la ville. Ces cybercafés offrent, outre les ordinateurs, toutes sortes de services, sandwichs, boissons, photocopieuse, terminal Western Union, téléphones longue distance à un prix abordable, et en plus, le sourire de la fille qui vous accueille ! Il n’y a pas de concurrence directe car le service proposé par chacun n’est pas le même mais l’inscription à la médiathèque est obligatoire pour y accéder et payante (150 euros par an) ce que ne peuvent pas se permettre les clients des cybercafés qui sont essentiellement des sud-américains et quand vous savez que le salaire minimum aux Canaries pour 60 heures de travail par semaine est de 600 euros nets par mois, vous avez tout compris !

  12. Robert Marchenoir

    Le marché des cybercafés est réservé à la diversité : blanchiment de l’argent de la drogue + travail au noir + solidarité ethnique + fraude fiscale.

    Si vous sortez de cette équation, ce n’est plus rentable.

    Et encore moins si la municipalité fait cybercafé gratuit, bien entendu.

    1. Aristarque

      On dit exactement la même chose à propos des kebab, surtout ceux qui changent de proprio tous les deux ans…
      Or, aucun maire n’ a encore prévu d’ ouvrir un municipal kebab chargé de sustenter la laborieuse population administrée.

  13. Anouk Labiche

    Des tickets pour la nourriture: une idée qui n’ jamais été tentée? C’est de l’humour ou bien?

    1. Aristarque

      Dérision de notre hôte pour indiquer qu’il y a des solutions pour le tout gratuit, y compris la boustifaille…
      Maintenant qu’elles évoquent les HLPSDNH, c’est bien dommage mais c’est ainsi.

      1. Aristarque

        Bien que cette interrogation s’adresse à Anouk L., je lui réponds pour mon compte que j’ adhère aux propos de N. Doze de BFM quand il parle des cygnes noirs, événements qui ne devraient ou pourraient même pas exister et qu’ on voie un beau jour (façon de parler) se produire à l’ éberluement de beaucoup.
        Après tout, le projet fumeux de coût variable de l’ énergie en fonction d’une consommation décrétée normale, forte ou excessive était dans une inspiration similaire. De ces redoutables zozos qui veulent tant notre bien y compris et surtout contre nous même, inconscients que nous sommes, qui pouvait bien les empêcher d’ajouter un étage de consommation, une fois atteint, qui coupe carrément la fourniture?
        On peut donc le prendre aujourd’hui comme de l’ humour mais qui pourrait se reconcretiser en cas de sérieuses difficultés économiques, par exemple pour le pétrole, le jour où on aura du mal à le payer.

  14. Aristarque

    Quelle belle idée que la gratuité, n’ est ce pas? C’est-y-pas bisou, bisou? Comment a-t-on pu atteindre 2013 sans mettre en œuvre une si belle idée aussi consensuelle et tellement socialiste? L’ ennui est qu’ elle nécessite beaucoup d’ argent gratuit des autres et qu’il arrive toujours un moment donné où il n’y en a plus assez pour que le bal continue…
    Et ce constat n’ est pas neuf puisqu’il date de la Rome antique, celle des empereurs, qui attirait tous les Barbares de l’ Empire, en quête d’une meilleure qualité de vie. Résultat, les Romains de souche finissaient par avoir peur de tous ces envahisseurs qui se révélaient être plus nombreux qu’ eux. Spartacus ayant laissé un très mauvais souvenir longtemps après, il avait été imaginé par les politiciens clientélistes de cette époque (ils sont les précurseurs historiques du social clientélisme) la politique du pain et des jeux du cirque quasi-gratuits pour que les meteques restent tranquilles et ne se révoltent pas. L’ ennui est que ces délices s’ ébruitaient dans l’ empire et que cela attirait encore plus de Barbares…
    Comme les rendements agricoles n’ étaient pas ameliorables ad nutum et qu’il fallait de plus en plus d’ argent pour entretenir cette politique de la quasi-gratuité, cela obligeait l’ empire à accroître son emprise et à augmenter sans cesse les conquêtes et rapines pour entretenir le système…
    On connaît donc le commencement, le déroulement et la fin du zinzin…

    1. doh

      Est-ce que cette liste est sérieuse ? J’ai beaucoup de mal à me faire une idée tellement c’est n’imp. Mais d’un autre côté, venant du gus, ça ne m’étonnerait guère finalement.

  15. Aristarque

    A propos de l’ accès à internet, ne perdons pas de vue que l’ une des pensées étreignant actuellement les esprits chez certains FAI, est de trouver une martingale permettant de revenir à une consommation facturée à la durée en remplacement du forfait illimité…
    Cela en prend le chemin pour la 4G…

  16. gnarf

    Difficile activite de cyber-cafe. J’ai remarque en parcourant quelques pays d’Europe que la sante des cyber-cafes depend essentiellement du prix de la connection internet. Les pays ou les acces internet sont cher ont nettement plus de cyber-cafes que les autres (Croatie par ex.).
    En Pologne la plupart des salles de jeux en ligne et cyber cafes ont ferme lorsque le prix des connections internet s’est mis a descendre. Restent quelques cyber-cafes dans les zones touristiques mais ceux-ci ont aussi tendance a disparaitre parce que depuis 2-3 ans les touristes sont equipes de tablettes et smartphones qui ne necessitent qu’un acces wi-fi. De plus en plus de cafes proposent le wi-fi gratuit sur leur terasse, les touristes n’ont plus besoin d’un espace dedie. Meme les salles qui proposaient des tournois en LAN ainsi qu’un bar ont ferme.

    1. madame irma

      gnarf, c’est très vrai ce que tu dis, mais il faut que tu saches aussi, qu’à Carcassonne, la municipalité a installé le Wifi, au Lac de la Cavayère, un endroit de baignade pour touristes et Carcassonnais, ils vont même jusqu’à prêter gratuitement bien sûr les tablettes à tous. ce petit cadeau coûte à la collectivité la bagatelle de 66.000 euros, un article avait paru sur les journaux le jour de l’inauguration, les élus pavanant très fier de leur exploit. de cette façon, les touristes et autres sont bien bichonnés. au détriment bien sûr de qui ?. pourquoi la municipalité n’offre-t -elle pas les restos et l’hôtel à ces pauvres touristes. une buvette gratuite tiens pour les baigneurs, il fait chaud l’été au Lac.

  17. Black Mamba

    À propos de gratuité, j’ai vu que le maître des lieux, Sir H16, a proposeé son livre gratuitement en format PDF dans un de ses articles.
    Question : Y a -t-il des textes supplémentaires par rapport à la version vendu ?

  18. sarah

    encore un exemple de concurrence aux petits commerce. A toulouse des associations de réparations automobiles financées par la collectivité sont situées à quelques pas de garagistes!!! et oui des exemples de ce types il y a en a malheureusement partout sur notre territoire.

    1. Black Mamba

      Ils veulent que tous les boulots soient fournis par l’Etat. Plus de libéral .
      Faire que tous soit 100% fonctionnaires.

  19. Agence web Cibles

    «La municipalité, et la France en général, y gagnera à l’évidence un nouveau chômeur. Le coût de ce chômeur sera, comme celui de la médiathèque, supporté avec bonne humeur et jovialité par la collectivité.»

    Euh, un chef d’entreprise n’a pas droit au chômage… Peut-être le RSA, mais seulement si ce monsieur n’a pas eu la mauvaise idée de partager sa vie avec une personne qui aurait l’outrecuidance de travailler…

    1. Ça dépend de plein de paramètres, mais de toute façon, cette personne va devenir un coût et non une richesse pour la collectivité en général. C’est, disons, pas très malin de la part de la mairie qui devrait s’employer à faire exactement le contraire.

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