La période estivale est, traditionnellement, le moment où les gens en profitent pour faire du tourisme ou (pour les moins mous d’entre eux) pratiquer les activités, notamment sportives, qui leurs sont chères. C’est le cas de la randonnée, cette activité pédestre et généralement bucolique que l’humanité pratique, finalement, depuis la nuit des temps et qui permet à la fois de poser le pied là où la main de l’homme n’a que rarement traîné et de dépenser quelques calories autrement que sur une serviette de plage ou à rester connement debout devant un guichet d’administration.
Et si j’introduis ici l’administration de façon presque incongrue dans ces histoires de randonnée, c’est parce que Raymond, un aimable lecteur que je remercie au passage, m’a transmis un édifiant historique de la randonnée en France qui mérite amplement qu’on s’intéresse, le temps d’un billet, aux interactions consternantes entre cette activité pédestre et l’État français. Parce que, voyez-vous, si, pour le profane, la randonnée consiste essentiellement à marcher du point A au point B, en suivant un itinéraire balisé, en prenant l’occasionnelle petite photographie qui justifie le déplacement, pour la Puissance Publique, cette simple description ne pourrait pas être plus grossière et caricaturale ; pour l’État, la rando, c’est du sérieux calibré, normé, millimétré et diplômé. Ça ne s’improvise pas, ça ne se fait pas sur un coin de table, surtout pas aussi simplement que dans un groupe d’amis et sans prévenir. Rappelez-vous : il faut faire attention à l’environnement, notamment parce qu’il peut vous attaquer de toutes parts.
C’est pourquoi le Ministère des Sports a édicté quelques textes roboratifs écartant toute improvisation, amateurisme et vide juridique dramatiques qui risqueraient, s’ils étaient laissés ainsi à la seule charge des individus responsables, d’aboutir à des situations de non-droit, de prises de risques insensées, d’accidents tragiques, d’environnement saccagé et de chatons torturés. Moyennant plus d’une centaine de pages, on va bien baliser la randonnée sur le plan légal avant qu’elle ne le soit effectivement sur le terrain. Non mais. Une brochure de 150 pages environ est donc distribuée par le ministère à la Fédération des associations de randonneurs (la FFRP), créée au début des années cinquante, et qui s’est occupée de couvrir le pays d’un réseau de chemins balisés, les GR (Grande Randonnée) et les GRP (Grande Randonnée de Pays).
À cette époque, tout est simple pour cette fédération : les GR sont créés (le GR20, en Corse ; le GR10 pour la traversée des Pyrénées ; le GR5, celle des Alpes) et, rapidement, les adhérents affluent. À mesure qu’elle grossit, la subvention du ministère augmente elle aussi. Et avec elle, ce besoin si particulier de bureaucratie, de formalisme et de normes dont la France est si friande. En effet, ces jolis chemins de randonnée, il faut les créer, les entretenir, et les baliser (avec un GPS lorsqu’il apparaît, progrès aidant).
Pour cet entretien, des brigades de randonneurs spécialisés (les baliseurs) seront chargés de la tâche, ayant bien évidemment reçu l’accréditation ainsi que les papiers officiels leur permettant d’officier sans éveiller la méfiance des forces de l’ordre locales. Ce serait dommage de déclencher leur courroux.
Et bien sûr, il faut enregistrer tout ça auprès des pouvoirs publics (dans les PDIPR, Plans Départementaux des Itinéraires de Randonnée), toujours pour éviter que des hordes de barbares les envahissent, mélangent les balises et sacrifient des chatons au dieu capitalisme au détour d’un GR touristique et sur un point de vue imprenable (toutes choses inévitables si l’État ne fourre pas son nez dans ces histoires). Moyennant quelques centaines d’ échanges de courriers entre les intéressés (fédérations locales et les préfectures) et la signature de quelques rigolotes conventions indispensables pour bien sécuriser tout ça, le chemin est officiellement validé et reçoit l’onction républicaine indispensable pour éviter les catastrophes.
Ensuite, vous pouvez partir à l’aventure. Mais bon, c’est à vos risques et périls. C’est pourquoi il est plus que recommandé que les animateurs qui vous feront marcher sur ces chemins soient dûment déclarés. Marcher est une activité délicate, qui ne s’improvise pas. Heureusement, grâce à la présence d’adultes responsables et correctement formés, les marcheurs-amateurs (tous de grands enfants un peu benêts) peuvent habilement se départir de leur cerveau. De toute façon, quoi qu’il arrive, ce sera de la responsabilité de ces adultes là, qui ont eu une formation, donc des stages, donc des diplômes, et même des stages pour la formation des formateurs, et qui garantissent que tout se passera bien. Aucun chaton ne sera plus jamais sacrifié pour s’assurer que la randonnée se passera bien, parce qu’on a des gens formés et que d’abondants textes légaux encadrent ces dangereuses pratiques. Ouf.
Non, décidément, la randonnée, ça ne s’improvise pas, c’est du sérieux.
C’est du sérieux, mais est-ce bien ce que cela prétend être, à savoir, un sport ? C’est absolument indispensable de savoir, comprenez-vous, parce que les services de l’État n’aiment pas le flou. Certes, on peut toujours argumenter que faire un pèlerinage à Compostelle (1500 kilomètres en 50 jours), c’est une performance sportive, mais voilà : il en faut plus pour que la pratique soit reconnue comme un sport. Pour les autorités tatillonnes, qui dit sport dit compétition et c’est tout. Moyennant quoi, les joueurs de pétanque sont des sportifs, et les randonneurs, non. Heureusement, l’introduction récente d’un « rando challenge »©®™ permet d’introduire un vrai esprit de compétition chez les gens qui marchent du point A au point B en prenant des photos sur les endroits les plus pittoresques. À l’évidence, ça manquait. On regrette au passage la timidité des organisateurs qui, s’ils avaient ajouté en milieu de parcours un combat dans la boue ou la confiture, n’auraient pas eu de souci pour se faire qualifier de sport.
Et comme c’est un sport, fini de tergiverser et de ne pas imposer le certificat médical ! Bien sûr, si l’argument « le passage chez le docteur permet de déceler les problèmes de santé, voyons, c’est de la prévention, c’est pour votre bien » marche finalement de façon fort médiocre auprès du randonneur moyen, retraité et habitué du passage chez le médecin, celui qui dit « Après tout, les boulistes et autres pétanqueurs le font » finit par remporter l’adhésion. Et puis, ça calmera le lobby médical et celui des assurances, trop heureux d’emboîter le pas des excités du pistage étatique et des fiévreux du formulaire. Quant à la Sécu, après tout, elle paiera. C’est son rôle, non ?
La situation est à présent plus claire : la randonnée est donc un sport, avec des normes, des formations, des diplômes, et des chatons même pas bousculés. Ouf.
Dès lors, tous les avantages d’être ainsi rentré, progressivement, dans le giron de l’État apparaissent enfin : puisque c’est une activité reconnue et balisée, pas question pour toute une myriade d’acteurs périphériques de laisser passer l’occasion d’y mettre leur grain de sel. Par exemple, les offices de tourisme, et leurs affidés, les voyagistes, voudraient bien interdire aux randonneurs le droit d’organiser des voyages de groupe. Après tout, c’est une sale concurrence, ça. Cela doit pouvoir se réguler un bon coup, non ?
De fil en aiguille, de nouvelles dispositions légales font leur apparition, permettant enfin de régler finement les interactions entre les randonneurs et les assurances, les randonneurs et les chasseurs, les randonneurs et le code de la route, les randonneurs — ces sbires des chaussures confortables et de la liberté débridée, donc du libéralisme le plus néo voire ultra — et l’État. Bref : mille et une occasions de produire des textes, encore des textes, toujours des textes. Miam. Et si vous sentez se pointer un « Code de la randonnée », en version Dalloz, c’est normal. Tout est sous contrôle, le législateur veille.
Respirez un bon coup : vos balades en forêt, en montagne ou sur la côte seront bientôt totalement normées !
Que voulez vous ? Les Grançais sont des petits nenfants que l’Etatmamanounou se doit de border et encadrer de partout. Peut-être qu’ un jour, un code pour draguer et ses subséquences apparaitra-t-il ?
La copulation est de l’optimisation fiscale (un article précédent de h16..)
Et après, le permis de marcher avec taxes, contrôle technique du marcheur et vignette autorisant la chose collée sur la front ? Et avec des péages sur les GR, renouveau des tonlieux bêtement abolis.
M’en fou, ‘suis pas sportif ni pédestre ni d’ailleurs !
J’aime mes tongs au coin du feu, à fumer mes clopes, entouré de Chats et du chant des oiseaux du dehors qu’ils n’ont pas pu attraper, parce que, comme moi, ils se foutent de tout.
J’ai bien aimé la transition entre la fatigue du randonneur et celle de l’administré qu’on fini toujours par connaître un jour ou l’autre. Le Dalloz du Randonneur ! 😆
La Belgique affecte notre H16! La seconde moitié du premier paragraphe évoque furieusement un discours de Labarbe Gustave, le maire de Champignac…
Moi qui étais tout content d’avoir mis en évidence que les smileys valaient une intervention du censeur automatique! Même pas! Rien que citer H8x2 suffit…
Et pendant ce temps là, vous avez plein de gens venus d’Afrique qui randonnent chez nous sans demander son avis à l’Etat. Ce dernier leur remet un joli papier leur intimant l’ordre d’aller randonner ailleurs et ils continuent comme si de rien n’était.
Comme quoi les lois et les règlements ne sont faits que pour emmerder la vie des honnêtes gens…il faut bien que ça serve à quelque chose, pas vrai?
En même temps on lit que le nombre de Clandestins qui veulent traverser la manche est de 1200-1300 qu ils se tapent dessus pour rentrer en douce dans les ferrys et ceux là on fait tout pour les retenir alors qu’ ils ne veulent qu une chose c est ne plus faire de randonnée dans ce pays de con.
… sans oublier le gilet jaune fluo, la fusée de détresse, le sac de petits cailloux à semer derrière soi et la paire de lacets de rechange.
La balise argos, malheureux! Qu’ en faites-vous ???
Ce serait drôle, si ce n’était pas payé par nos impôts…
ça aussi c’est des randos gratos payées par nos impôts :
http://www.slea.asso.fr/cer/index.html
mdr…………………………
L’idée, c’est de les faire bivouaquer dans le Mercantour, au milieu des loups…
Où le bivouac est interdit !
Dommage, surtout pour les loups.
Rahhh c’est quoi ce truc !?! MDR
Il faut bien consoler les jeunes déçus par une Société qui fait rien qu’à pas comprendre leurs problèmes.
Vont – ils infliger des amendes au randonneur indélicat dans mon genre qui ne passe pas par un guide agréé et diplômé ? Non, tout de même…
Bien entendu, mais ce genre de chose n’apparaît qu’après, quand le rejet de la réglementation devient plus important.
J’ai aussi peur que toi.
Ils trouveront des idiots utiles dans un premier temps, puis des Kapos en puissance pour nous empêcher de vivre.
Il faudra peut être déposer une demande d’autorisation pour pouvoir randonner, avec certificat d’aptitude à fournir délivré par un médecin du sport agréé, la distance parcourue envisagée, le détail du parcours et tutti quanti. Faudrait tout de même pas prendre des risques inutiles. En plus, ceci permettrait de créer des postes de fonctionnaires veillant pour notre bien. C’est vrai quoi ! 🙂
C’est en cours du côté de Saint Etienne: « »En finir avec le piéton-roi ». L’initiative consistant à faire de la place pour la voiture ne vient pas toujours du maire. A Saint-Etienne, le 8 juin, le procureur donne l’ordre de verbaliser les piétons qui traversent en-dehors des passages zébrés. » (http://transports.blog.lemonde.fr/2014/07/20/ces-nouveaux-maires-qui-reintroduisent-la-voiture-en-ville/)
Que des imbéciles soient sanctionnés ne me dérange a priori pas. Ce qui est inquiétant, c’est le précédent qui est ainsi posé. C’est un peu le principe de la vente à domicile, tant que le vendeur n’a pas réussi à bloquer la porte entrouverte, tout va bien, après, « jusqu’où s’arrêteront-ils? » pour paraphraser Coluche.
faut déposer le plan de vol avant
tiens, c’est une idée ,ça pour des argumentaires en faveur de la régulation
1/constatation d’accidents tragiques qui endeuillent le monde de la rando
2/mise en évidence de règles de bon sens appliquées aux autres activités non lucratives ( y a bien un plan de vol déposé pour chaque vol en delta,para ou ulm , non ?. ha ben alors !)
3/pavé législatif en pleine tronche
4/répréssion afférente …..zavez intérêt à marcher droit mes gaillards !
Sauf évolution législative et/ou réglementaire qui m’aurait échappé. Le plan de vol n’est nullement obligatoire pour voler suivant les règles de vol à vue (VFR). On peut normalement très bien traverser la France sans en déposer en faisant attention aux zones réglementées et en évitant d’utiliser des aérodromes importants. Pour faire simple, le plan de vol ou FPL indique simplement que le cdt de bord va effectuer le trajet de A vers B en passant par C en x mn. En cas de non-clôture à l’arrivée, le contrôle aérien déclenche alors une procédure de recherche, tant pis si le pilote s’est écarté de sa route pour aller voir par exemple un beau château et qu’il s’est écrasé loin de celle-ci. Il y a alors rupture du contrat qu’est le FPL, ce dernier donnant certes des droits mais imposant également des obligations.
Il me semble qu’il faut déjà une autorisation préfectorale pour un groupe à partir de 3. Je crois que ça concernait des cyclistes.
Il faut aussi créer d urgence une écotaxe pour les randonneurs car ils jettent les restes de leurs pique nique dans la nature( cannettes,boite de paté w-s etc)souvent ils chient dans les bois ou derrières les buissons.
N’oublions pas les catadioptres sur les fesses, la nuit pouvant tomber inopinément !
Il faut aussi que tout groupe de plus de deux personnes soit accompagné d’un médecin , d’un nutritionniste, et d’un psychologue !
Exact! La cellule de soutien psychologique est devenue indispensable pour assumer l’ invasion des ampoules qui font rien qu’ attaquer par en dessous ! Les lâches!
Ce qui est grave, c’est que les ampoules sont censées durer plus longtemps maintenant !
MDR
Nice 😆
H16, vous n’ êtes pas si up-to-date que cela! Signer des (…) conventions date irrémédiablement votre vocabulaire à la sombre période (quand même pas celle des HLPSDNH mais pas loin) d’ avant Solexine Rex. Maintenant, il y a eu changement au moins là : on signe des pactes ! (faudrait voir à suivre tout de même, pour contribuer à l’ édification de vos lecteurs). Sera lisible après sa mise en quarantaine???
Je ne suis pas Raymond mais j’ai été surpris de constater avec quel délire les français deviennent des talibans écolos une fois à la montagne.
Retour de balade en famille, on badine en cueillant au bord du chemin quelques fleurs pour en faire un bouquet. Une fois arrivé au gîte, une péronnelle de 18 ans manque de s’étrangler, nous expliquant que c’est un parc machin chouette et qu’il faut rien toucher.
Je demande gentillement à la jeune fille (qui était sincère) ce qu’elle pense des chèvres et des vaches qui broutent tranquillement dans la vallée et qui elles, engloutissent des tonnes de fleurs (souvent rares) tout ça pour faire du lait! Je rappelle que ces animaux ont été introduits par l’Homme et qu’il serait donc bon, pour sauvegarder les marguerites, d’interdire non seulement les promeneurs, mais aussi les animaux de la ferme.
Le fermier, respectueux de l’environnement, mais bouffeur d’écolos, était éclaté de rire. Il m’a filé un saucisson pour fêter ça!
+1000
La cueillette même dans les parcs machins comme tu dis, n’est dramatique que si elle est pratiquée par des hordes de sauvages touristes.
Nous en sommes plutôt loin, et, encore une fois, dans la droite ligne de ce billet, les gens qui ont décrété cela le font en pariant sur la bêtise de tous les gens.
Eh oui, faire 100 à 500km en voiture, passer une à deux nuits en hôtel, pour randonner des dizaines de kilomètres sur des sentiers plus ou moins difficiles ne peut être réalisé que par des hordes de Barbares sans foi ni loi, irrespectueux de la Nature. Les vrais amoureux de la Nature, eux, fréquentent les plages bétonnées de la Côte d’Azur…
Certains itinéraires sont tout de même très fréquentés (En Vanoise ou dans le massif du Mont Blanc, pour ce que je connais) : parfois, on se croirait boulevard Haussmann.
Ca n’a pas pour autant saccager ces sites, malgré une dramatique absence de contraintes règlementaires vexatoires.
Exactement ce que je pense.
En fait, ces contraintes vexatoires ont sûrement pour but de rendre ces endroits moins attrayants à tous pour les réserver à l’élite bien pensante…
surtout qu’après ça,la vache défèque brutalement les fleurs!
… ce qui sert d’engrais à de nouvelles fleurs. La boucle est bouclée, ça c’est escrocolo.
En revanche, le sauvage des villes qui a arraché les organes de reproduction colorés des plantes, a-t-il seulement pensé à déposer sa propre bouse en offrande ?
Tant que le chalet au milieu des vaches est équipé d’un système de gestion des déchets pour les hommes valant au bas mot 20 000 euros, les vaches peuvent déféquer tout autour en toute légalité … Le seul danger légal sont les rejets humains. Les bouses de vache c’est propre.
A vrai dire… oui. Au point qu’on en fît des habitations, à l’occasion.
OK, je sors.
bon , je n’ai pas réussi à tous les compter sur les images mais j’ai l’impression que lorsque mémère randonne au pied du glacier on en a un peu rien à battre de la sainte nature !
http://www.lemedia05.com/2014/9417/segolene-royal-raconte-sa-visite-dans-les-hautes-alpes-sur-twitter/
Pour se consoler du départ de Solex 1er, Ségogo du Poitou partit à la montagne où elle habita bien des gîtes.
Mon âge m’empêche de voir la contrepèterie.
Merci de le souligner, j’avais pas vu !
vous voulez la traduction? c’est un peu poivré….
situés non loin de la berge du ravin
Elle arriva épuisée, c’est l’effet de la translation.
Cette contrepèterie, c’est du grand art !
Parfait !
Ils ne pourraient pas nous lacher les baskets, non !
Mais la randonnée est un espace de liberté presque gratuit, cela doit apparaitre comme inadmissible aux yeux de nos dirigeants.
Nota : on voit une photo de CRS s’en prenant à de méchantes fleurs. Je rappelle que les fleurs ne sont pas des randonneurs, mais des pellerins…
Le problème, c’est que la nuit, elles consomment de l’oxygène pour libérer du méchant CO2.
Il faudrait les éclairer nuit et jour…
Parce que vous randonnez en baskets, vous ?
Malheureux, il ne faut le faire qu’avec des chaussures ayant reçu l’agrément des autorités, au risque de vous faire très mal…
J’attends de voir la législation qu’ils vont nous sortir pour faire cohabiter les randonneurs et les chasseurs quand vient l’automne. Jusque là, les chasseurs empêchent les randonneurs de circuler sur les chemins car ils craignent les accidents. Je me suis fait refouler plus d’une fois par des types qui « m’autorisaient » à circuler à mes risques et périls…
Article déprimant pour moi, qui pratique souvent la randonnée pédestre, et qui a même abandonné les autres activités.
D’abord parce que c’est ma résistance active n’à moi : activité présupposée gratuite, sur les 20 jours de randonnées cette années, je ne compte que deux nuitées en hébergement professionnel, le reste étant familial ou amical (ce qui ne coûte que les cadeaux d’usage – dont la moitié directement consommables :mrgreen:).
Ensuite, je vis dans une région qui allie les paysages somptueux avec sentiers mythiques, et ce serait dommage de ne pas en profiter.
Mais voilà, encore une activité qui, à force d’être réglementée, va en devenir kafkaienne à l’usage.
Règle n°1 de l’Etat : réglementer ce qui est économique viable.
Règle n°2 de l’Etat : réglementer le reste pour des raisons de santé publique.
Règle n°3 de l’Etat : réglementer ce qui ne peut l’être pour des raisons écologiques.
Leur cynisme, leur hypocrisie et leurs mensonges incessants me fait toujours autant hurler.
Pareil pour moi.
toucher à la liberté de randonnée, c’esst une déclaration de guerre !
Je confirme que pour pratiquer la rando dans le cadre d’une association, un certificat médical et un remplissage de formulaires en mairie sont obligatoires (à renouveler tous les ans SVP …).
J’adore la marche en montagne, de préférence sur les sentiers muletiers hors balisage, avec pinard et saucisson dans le sac (et surtout surtout PAS d’appareil photo !). Le diable peut bien emporter tous ces abrutis de fonctionnaires avec leurs normes, leurs textes, leurs lois et leurs règlements ; celui qui m’empêchera de marcher en liberté n’est pas encore né.
Je me sens dépitée.
Mes sentiers (oui, « mes ») n’accueillent pas que des randonneurs. A côté de l’amoureux de la nature, tolérable même s’il parle trop fort et pourrit ainsi mon recueillement sous les vertes frondaisons, il y a :
– le gros porc qui laisse ses bouteilles de bière vides – ou sa batterie de bagnole, j’avoue sécher sur les explications quant à cette pratique traditionnelle locale – après son pique-nique dominical ;
– le canyonneur (too good pour les voies existantes), ou le braco qui ouvre des sentiers hors sentier à la machette (et allez trouver les bouteilles de bière vides, les jours de nettoyage de site…) ;
– le naturaliste enthousiaste, qui vient arracher mes orchidées endémiques rares pour son herbier, quand c’est pas le jardinier du dimanche qui pense qu’avoir un mahot des hauts humides dans son jardin de bord de mer, ça va bien marcher, et plutôt que l’acheter en pépinière, autant se servir dans la forêt sur les zones de restauration végétale que mes gars se font chier à désherber et entretenir…
Bon, clairement, il n’y a rien ici que du simple savoir-vivre ne saurait corriger (moyennant éventuellement quelques baffes, qui se perdent d’ailleurs ; voire une application directe de la réglementation existante [haHaAHAhahaha ! En aparté : le billet d’aujourd’hui ne parle pas des type de zones traversées par les sentiers. Espaces Naturels Sensibles (compétence CG), Parc Nationaux, forêts domaniales, réserves naturelles privées, réserves nationales ? non, parce qu’à chaque type de nature son règlement perso, hein…]). Une privatisation des terrains, ce serait encore mieux, surtout quand on voit les résultats ailleurs. Mais on est en France ; inutile d’espérer.
Meanwhile, en NZ. On rigole pas avec la Nature : elle est sauvage, la garce, faut la mater, lui montrer qui c’est l’chef ! Les sentiers sont clean, bien aménagés, équipés de toilettes dans lesquelles y a du papier… Pour mériter tout ça, une déclaration au Department of Conservation est *fortement conseillée* quand on part sur de grandes expéditions, et… c’est tout. Sont fous, ces kiwis.
Après les loups, réhabilitons les pièges à loup.
En parlant de Français et de randonnée, j’espère que vous n’avez pas loupé l’histoire de l’écureuil au Grand Canyon !
https://www.google.fr/search?safe=off&site=&source=hp&q=ecureuil+grand+canyon&oq=%C3%A9cureuil+grand+can&gs_l=hp.1.0.0i22i30.1122.10099.0.11969.21.19.2.0.0.1.234.1974.5j10j1.16.0….0…1c.1.51.hp..5.16.1763.0.wksnbjGtRV8
Le genre de fait divers dont je me passerais bien 🙁 . Pauv’ bête.
Je me doutais que ça allait choquer l’amie des tortues
Les chtis aux USA! No brain, no gain!
Ce fait divers affreux a au moins un avantage : il ajoutera bien une cinquantaine de pages au Dalloz de la Rando, en précisant bien TOUS ce qu’on ne doit pas jeter dans un ravin (ravine pour Nyamba (celles des Cabris !)), un canyon, un abyme, un gouffre, un aven…
Tous ces fonctionnaires astreints à l’élaboration du Projet, tous les autres qui y seront affectés au lieu de faire leur boulot d’origine (les flics), toutes ces nouvelles infrastructures à adapter pour la perception des amendes, la constitution de tribunaux dédiés partout en France selon un maillage judicieux, tous ces mois passés à l’AN pour discuter des 2 854 amendements déposés indirectement par toutes les associations subventionnées, ah quel beau projet !
Dire qu’il est possible de télécharger des traces gps sur son portab’ pour se balader, balancées gratuitement sur le net …Ca relèvera quand de la haute trahison?
Vous ne risquez rien les lois sont pondus avec toujours 10 ans de retard, le gps étant devenu courant depuis seulement quelques années sa vous laisse encore facile 5 ans avant que votre acte pas citoyen bisou devienne un délit.
Voilà qui démontre une fois de plus la sagesse du grand Einstein, à savoir que la connerie humaine, et particulièrement celle des fonctionnaires, donne une idée claire de l’infini, contrairement à l’univers, dont il n’était pas certain qu’il fut infini.
J’ai juste rajouté un petit membre de phrase, plus que justifié de nos jours.
Bienvenue en France.
Il n’y a qu’en France qu’on réglemente de façon aussi poussée la randonnée…
Il n’y a qu’en France qu’est interdit toute expression appelant à boycotter les produits d’un pays, cela étant considéré comme une « provocation publique à la discrimination envers une nation »…ce qui est pénalement (oui !) répréhensible.
Il n’y a qu’en France que remettre en cause tel ou tel point de l’Histoire est pénalement répréhensible. Cela a commencé avec la Shoah, on l’a étendu à certains autres génocides (pas tous, faut pas déconner), cela continuera joyeusement, j’en suis persuadé.
Il n’y a qu’en France que comparer une personne à un animal conduit à de la prison ferme, mais qu’une agression physique donne rarement lieu à une action publique efficace (voire une action publique tout court).
Il n’y a qu’en France qu’on peut voir des gens s’indigner, s’émouvoir, s’insurger sur le fait qu’un maire mal-pensant ait repeint une oeuvre d’art (c’est-à-dire un oeuf en béton payé 8500 € par le contribuable) en bleu, avec intervention de ministre (Aurélie, si tu nous lis), articles dans les quotidiens nationaux etc…
Alors oui, nous n’avons pas le monopole des réglementations absurdes, des débats byzantins et des lois médiocres. Mais il faut admettre qu’on a élevé ces choses-là à un niveau rarement atteint. Une forme d’art, presque. Nos députés mériteraient d’être subventionnés, tiens. Et notre presse. Oh, wait…
Orélifilipeti a été telle qu’on l’attendait : stupide et prétentieuse. Rien de neuf.
C’est un pur produit de la simplification ministérielle 🙂
Philippe Meyer, dans sa chronique sur France Culture en juin dernier, avait exposé ce même sujet, signe visible du génie de l’administration.
C’est toujours agréable d’entendre ce genre de commentaire sur les ondes du service public.
Meuh non, on ne réglemente pas tout, la preuve ils sont sur le point de déréglementer des tas de professions.
Bon, avec des règlements, faut pas déconner non plus.
Il ne vont pas déréglementer tu imagines bien. Ils vont juste changer les règlements, probablement en les complexifiant …
Malgré les trucages de stats, l’Italie ne connaît pas la reprise…BFM Business :
L’Italie retombe en récession
http://t.bfmtv.com/ar824791
C’est que la dérèglementation doit se faire selon le règlement. Sinon, je te vous dis pas le bazar!
80 pages pour règlementer la rando dans les cotes d’Armor :
http://tyrando.free.fr/guidejuridique_rando0908.pdf
c’est à partir de la page 68 que ça devient drôle. Purée, on n’a pas le cul sorti des ronces !
Une longue et indigeste bouillie de grand n’importnawak prétexte à la rémunération replète d’une poignée de grattes culs!
Du grand art made in France! Si la connerie administrative était côtée en bourse, on aurait le PIB des USA et du Japon réunis!
Kéko : cotées (vient de cotation, pas du mot côte d’où revient de randonnée h16 probablement)
J’trouve ça plus cool avec un chapeau 🙂
Arrête de minauder comme ça Hello Kitty!
Pourtant, nous ne rêvons pas, le titre initial du document, page 4, est : « La randonnée pour tous ».
Par conséquent, l’Etat veut que tous, avant de faire le moindre pas dehors, nous devons TOUS avoir lu et appris par coeur les 80 pages de ce document, PLUS les codes de lois afférents :
– Code de l’environnement
– Code de l’urbanisme
– Code rural
– Code général des collectivités territoriales
– Code général de la propriété des personnes publiques
– Code forestier
– Code du sport
C’est beau.
J’aimerais être en face d’un de ces grattes-papiers payés pour pondre des lois, afin de lui expliquer la vraie vie (à grands coups de chaussure de rando en cuir dans le cul ?).
Ok, mais des semelles cloutées alors, celles qui servent à arpenter les glaciers (en cachette, bien sûr). Mais tu vas vite les user avec tous les arrières-trains à botter…
Je crois que l’on va avoir une évolution encore plus rapide et drastique avec la bicyclette à cause de ces crétins d’escrologistes qui ne respectent rien. Je m’explique, autrefois, quand la raison et le simple bon sens existait encore dans ce pays, la pratique du vélo était libre et agréable du moment où le cycliste respectait quelques règles de bon sens: le ver le bras pour indiquer ses changements de direction, respecter les sens interdits, les stops et les feux, etc… Hier, sur un boulevard à quatre voies (donc fréquenté) auquel est accolée une piste cyclable (bon pour la sécurité), un des ces nouveaux imbéciles utilisait … le boulevard. Je ne parle pas du tout des manquements élémentaires aux simples règles de sécurité. Faisons confiance à nos imbéciles de technocrates et politiciens pour que, que dans moins de dix ans, un permis vélo soit obligatoire pour s’adonner aux joies de petite reine avec casque et chasuble jaune s’il vous plaît.
Et gyrophare+guirlande de noël +si possible, deux buzzers distincts, un pour la marche avant et l’ autre pour la marche arrière (sinon, il y aura discrimination par rapport aux voitures et autres camions)…
Pour nous faire les pieds, la France nous a habitués à marcher sur la tête…
On nous objectera que tous les lumineux chemins pédestres nous mènent avec gaieté vers la phosphorescence socialiste, sans mentionner le succès des sports à pédales, je veux parler de Nibali (ou Nabila, on ne sais plus très bien), signe de la bonne croissance française.
Heureusement, notre Lumineux Guide Solex Pétaradant 1er, Chevalier de l’ordre des Mous du Genou, Grande Ceinture Verte et Rose, grand prix d’interprétation d’art dramatique depuis 2012, nous conduit vers le paradis des grands enfants socialistes partageurs via l’étroit chemin de la raison partagée et librement éclairé par de généreux médias (qui véreux verra). Et prière ne de pas cueillir les fruits sur les bords du chemin, ils sont réservés aux enfants du clan de notre Guide.
C’est sûr, avec nos illuminés de grand chemin, c’est pas le Pérou ! Ce n’est pas en gouvernant comme des pieds qu’il vont nous faire marcher droit, quoi qu’ils en aient.
Le sentier n’ est pas lumineux ?
LOL !!!
El sendero luminoso
Profitons des randonnées pour bien causer la France :
« Pour rappel le « crowdsourcing » désigne la démarche visant à faire produire et étoffer du contenu par la communauté : sur Internet, Wikipédia s’avère être un bon exemple de « production participative », puisque l’encyclopédie en ligne est entre les mains de ses contributeurs.
Le terme choisi s’avère assez adapté mais, une fois encore, on peut douter de son usage au quotidien, dans la mesure où le mot « crowdsourcing » est installé depuis longtemps dans le vocabulaire des internautes. La Commission s’est maintes fois distinguée ces dernières années pour valoriser la langue française dans le dédale des expressions du Web : en septembre 2013, « Community Manager » est ainsi devenu « Animateur de communauté en ligne ». Plus tôt dans l’année, le terme « hashtag » a été mis de côté au profit du « mot-dièse », ce qui n’a pas pas manqué de faire réagir les adeptes des réseaux sociaux. Ca n’a pas non plus empêché le Petit Robert de la langue française de faire entrer dans ses pages le mot anglais au détriment de son équivalent français cette année. »
C’est du niveau de Démonte-Hameau.
Bonjour à tous !
Je vous cite un champion trouvé sur facebook, ça devrait en faire rire plus d’un.
» A l’heure du choix radical pour sauver notre système de retraite, il y a un système dont personne n’a encore entendu parler : le retraite par conviction.
En effet, comme a priori on ne va pas encore révolutionner le système en allant chercher l’argent là où il existe, on pourrait faire travailler en priorité les personnes les plus convaincues pas le travail, celles qui ont clamé durant toute leur vie que « le travail c’est la santé », celles qui n’ont eu de cesse de piquer le boulot aux chômeurs, celles qui ont travaillé inlassablement pour gagner toujours plus. Et bien il reviendrait à cette catégorie de personnes de travailler plus longtemps pour essayer d’assainir le système et de permettre une retraite tranquille à ceux qui n’ont pas piqué le boulot aux autres durant leur vie et qui n’ont pas chanté à tue tête « le travail, c’est la santé, le travail c’est la santé ». Tout le monde y trouverait son compte finalement… «
Oh punaise! c’est un champion du monde que tu nous as trouvé là!
Rigolez pas, c’est exactement la réalité : cotisation plein pot après la retraite, sans aucune modification de la retraite perçue. Depuis le 1er juillet 2014, la seule exonération qui restait pour les retraités, la cotisation chômage, a été supprimée. Oui, ils n’ont pas droit au chômage, mais puisque la cotisation retraite est déjà à perte, après tout…
Cela dit, les professions libérales ont déjà une fâcheuse tendance à travailler sans forcément partir à la retraite.
Les salauds.
Regardez les avocats :
Sur un effectif de 8659 avocats nés entre 1944 et 1952 :
– 0,2% partent avant l’âge minimum
– 14,4% partent à l’âge minimum
– 49,1% restent en activité
le reste est parti à la retraite après l’âge minimum.
A noter aussi que, parmi ceux liquidant leur retraite, il y en a pas mal (presque 3000) qui font du cumul emploi/retraite…
Je vous laisse imaginer les appétits vis-à-vis de la caisse de retraite des avocats : beaucoup de cotisants, peu de retraités, une fusion serait parfaite pour ceux voulant que d’autres cotisent pour soi.
Dans le même ordre d’idée, voici surement un des résultat du choc de simplification :
http://www.contrepoints.org/2014/08/05/175839-etiquetage-de-la-viande-prend-on-les-consommateurs-pour-des-veaux
C’est pathétique … les Fraônçais sont des gros incultes abrutis pas l’educnat et qui ne savent pas faire la différence entre du filet et de la bavette … qu’a cela ne tienne, faisons disparaître ces mots barbare d’un autre age pour les remplacer par une codification mignonne avec des étoiles (Rooh, on aurait put avoir des gommettes non?) classés sur une échelle à trois paliers (parce qu’au dela, ça devient compliqué pour certains qui ne savent pas compter).
J’ai de plus en plus honte de mon pays …
Fraônçe, terre de la gastronomie vous avez-dit?
Hé non, là encore, le changement c’est maintenant!
Cela va être très intéressant pour les indélicats de vous vendre de la hampe au prix de l’ entrecôte ou du paleron au prix du rumsteack… Déjà que cela arrivait de temps à autres ? Mais comment nos ancêtres ont-ils réussi à survivre en devant se dépatouiller avec moult appellations barbares ??? 😈
moi j’aime bien la hampe, c’est nettement plus goûteux et moins cher que le filet.
Mais le meilleur morceau du boeuf, c’est l »araignée » : les bouchers se le gardent pour eux !
Malheureusement les commentaires de ce billet de Contrepoints ont été fermés suite à un commentateur qui a réussi à faire une digression godwinesque… fallait le faire sur un tel sujet.
Pourtant, hors l’étiquetage qui ressemble à une blague, le sujet abordé en entrée de cette digression pouvait être intéressant.
Sinon l’étiquetage c’est pas une blague car j’ai pu voir hier que les grandes surfaces commencent à mettre en place le système… Un gros « 3 » étant apparu sur ma barquette de Rumsteack… mais il semble que le fabricant de la machine va devoir remettre à jour les polices de caractères pour faire apparaître l’étoile… encore des frais pour s’adapter à la réglementation.
http://hpics.li/9e6f749
Dis donc, je viens de réaliser que si les socialos étaient arrivés plus tôt, on n’aurait pas eu le droit de sacrifier une Iphigénie pour pouvoir faire une balade en bateau…
Bref, le code Dalloz, c’est Homère qu’on assassine!
HS (quoique) mais qui devrait réconforter les candidats au départ qui fréquentent ce blog :
http://m.lesechos.fr/redirect_article.php?id=cercle_107013&fw=1
C’est amusant de lire ce billet car j’avais justement pensé à ça lors d’une randonnée cet été. Un espace ouvert, des sentiers pas compatibles handicapés, des zones où le sentier disparaît temporairement au profit de cailloux ou autres supports naturels, un risque de blessures graves voire de mort… »C’est le chaos, le désordre, l’absence de règlementation assorti d’un risque vital ; mais pourquoi maman-Etat n’a-t-elle pas encore lourdement règlementé ça ?! »
Je sais pas si je dois être satisfait d’avoir su raisonner en haut fonctionnaire cela dit.
« Et puis, ça calmera le lobby médical et celui des assurances, trop heureux d’emboîter le pas des excités du pistage étatique et des fiévreux du formulaire. »
> Je doute que les médecins traitants soient ravis de voir débarquer une foule de patients en plus pour des certificats de rando en tout cas.
« Je doute que les médecins traitants soient ravis de voir débarquer une foule de patients en plus pour des certificats de rando »
C’est peut-être le seul acte rentable pour eux, de jouer au notaire aux frais du con-tributeur au gouffre financier et administratif de la C.Q. ?
Et qu’en est-il de l’accès aux handicapés qui doivent pouvoir vivre les même expériences dangereuses que les valides? Pourront-ils croiser leur fauteuils roulants sur le GR20? Les pneus d’un fauteuil réglementaire écrasent-ils plus la flore sauvage en péril qu’une chaussure de rando certifiée « écolo responsable »? L’air expiré par les randonneurs, chargé d’infâme dioxyde de carbone, ne risque t’il pas d’altérer de manière irrémédiable les espèces protégées?…
Tant de questions auquelles les commissions communales, inter communales, cantonales, départementales, régionales, nationales et européennes devront apporter des réponses. L’avenir de nos enfants en dépend!
…et avec des WC panoramiques et pour chaque sexe (même s’ils ne s’en servent pas, ah c’est méchant là).
Les collectionneurs de crottes de nez sont épargnés par l’encadrement étatique. Mais pour combien de temps encore…?
Y a un vide juridique !
Mais on en tous plein le Q…
heu….
si vous avez le Q plein de crottes de nez, c’est votre vit (ou vie) mais c’est que l’État a déjà fourré son nez dans vos affaires…
bon je sors, pas la peine de me raccompagner, je connais la sortie.
🙂
Attention, faut pas rigoler !
Smiley ci-dessus en attente de validation ! Juste un smiley.
Les smileys sont-ils ingrats pour askimet ?
Franchement, je ne sais pas pourquoi.
Salut a Riguite quand je chassais la grive avec mon 700 nitro express…que je voyais randonneurs promeneurs vttiste,je donnais ce conseil :si vous voyez des chasseurs,postes entre autre,ils tirent a balle et un eventuel ricochet peut tuer a plusieurs kms,le petit plomb j estime qu il ne peut tuer ou blesser serieusement au dela de 100m.
Un chasseur debourse pas mal de pognon pour son lobby euhh hobby,un randonneur met ses grosses tatanes l une devant l autre pour la meme chose,la ou ca sent le ponion il y a du fric euhh du fisc a s’faire!
en fait, je passais juste pour dire que c’est open bar cette année pour la prime de rentrée scolaire….
http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20140806&numTexte=27&pageDebut=13019&pageFin=13019
Art.1er .
Le dernier alinéa de l’article R. 543-4 du code de la sécurité sociale est remplacé par les dispositions suivantes : « Pour le versement de l’allocation de rentrée scolaire après la fin de l’obligation scolaire, la condition d’inscription est présumée remplie sur la foi d’une déclaration sur l’honneur. »
Comme si ce mot (honneur) avait encore du sens aujourd’hui.
Au fait, c’est combien l’excédant budgétaire cette année ? ah et puis ce mot… excédant budgétaire… ce qui excède, ce que l’on ne peut supporter au sens étymologique du terme….
tu m’étonnes que cela fasse plus de quarante ans que nous n’ayons pas eu un budget équilibré… nos nains ne peuvent pas le supporter…
c’est justemetn la différence entre excédEnt et excédAnt budgétaire! 😉
je trouvais que ça me piquait les yeux, mais sans arriver à savoir pourquoi… mon amis gogol acceptant le « A »…
je cours me cacher pour un facepalm façon GUANYIN (jusqu’à mille bras)
Bonjour h16
très intéressant en tout cas, mais j’avoue avoir du mal ce coup ci à faire la différence dans votre texte entre ce qui existe, ce qui est en préparation, et ce que vous imaginez.. ex vs parlez de certificat médical, de licence, etc? c’est déjà obligatoire?
Pour le moment, on est dans les textes de recommandations et d’encadrement des associations qui touchent des subventions, pas dans la loi. Mais justement, la taille de ces recommandations augmente et leur caractère obligatoire ne saurait tarder. Ce qui est intéressant ici n’est pas, à proprement parler, la situation actuelle, mais plutôt comment on en est arrivé là avec des acteurs qui ont réclamé cette avalanche de textes, le lobbying, la subventionnite, etc… Un jour, il y aura un « code des activités sportives de randonnées » ou un truc du style, et là, les gens commenceront à pleurer. Trop tard.