Pas de doute, question réformes, on est servi. Il ne se passe pas une semaine sans que l’exécutif, frétillant dans tous les sens comme un chihuahua cocaïnomane au milieu d’un champ de tir, n’annonce une nouvelle fournée de lois et l’ambitieux projet de réformer ceci ou cela, avec force moulinets, autant pour épater le petit peuple que les médias et, plus importants, le reste du monde, penché sur le cas français comme il le ferait au chevet d’un grand malade. Malheureusement, en réalité, c’est, au sens littéral, un véritable feu d’artifices.
Artifices comptables, artifices politiques, artifices économiques, toute la panoplie d’expédients à la petite semaine est de sortie pour tenter de faire croire que le gouvernement n’est pas en surplace frénétique et agité et qu’il y a bien une direction à la gigue nerveuse qu’il impose au pays.
Et il suffit de revenir sur quelques unes des récentes annonces tonitruantes et de les mettre en face de la réalité pour se rendre compte de l’écart. Je ne reviendrai que très rapidement sur les soi-disant économies que l’État aurait faites. Entre les dépenses publiques de l’État central qui continuent de grimper, et celle des collectivités territoriales qui explosent carrément, on peut se dire que la réduction des achats de trombones, de papier et de cartouches d’encre n’a pas suffi à compenser les milliers d’emplois « aidés » (i.e. subventionnés), les renouvellements enthousiastes de départs à la retraite ou les embauches via tous les types de contrats possibles dans la fonction publique (territoriale ou hospitalière notamment). Bref, l’austérité a durement frappé les fournitures et la papeterie, mais on reste loin du compte.
Pour ce qui est des autres réformes, celles claironnées à droite et à gauche, le comique de la situation échappera probablement au contribuable, au consommateur, au citoyen directement impacté. Le choc de simplification n’a pour le moment choqué que par son manque d’ambition. Les petits et gros camouflages de la feuille de paie en sont un exemple flagrant où non seulement, on ne voit pas l’économie que ces changements vont offrir (loin s’en faut), mais où la réforme ressemble surtout à un nouveau cheval de Troie (ici, pour le financement des syndicats). Toujours pour rire, on apprend dernièrement que le gouvernement recule même sur la suppression pourtant aisée des petites taxes, et qu’il ne parvient, toute honte bue et ses gonades manifestement encore en vente sur LeBonCoin, à ne réaliser que 5 millions d’euros d’économies sur cette mesure — 5 millions, alors que le déficit de l’État pour 2013 s’établissait par exemple à 90 milliards d’euros, soit 18.000 fois plus, ce qui permet de toucher du doigt l’infini du moquage de visage à l’œuvre ici.
Ah, il y a aussi la fumeuse réforme territoriale. Je dis fumeuse, parce que, comme prévu, cette réforme devient la marrade la plus grotesque de ce quinquennat à chaque semaine qui passe, ou, à tout le moins, dans le top trois avec la loi ALUR de Duflot et l’écotaxe, qui constituent d’assez bons exemples de ce qu’il ne faut surtout pas faire. Entre le Sénat qui agrandit gentiment le nombre de régions et les conseillers généraux et autres élus locaux qui se battent pour ne surtout pas disparaître, le projet, devenu parfaitement illisible, est en train de se dégonfler lentement, avec le même bruit un peu gras qu’une baudruche produit en fin de course.
Pourtant, il n’aurait pas fallu grand-chose pour apporter un souffle de ce changement qu’on nous avait vendu à tous les meetings hollandesques. Bien sûr, ce « pas grand-chose » nécessite un courage, une détermination qui sont maintenant totalement évaporés du paysage politique français actuel. Bien sûr, il aurait fallu envisager les choses autrement que sous l’angle dogmatique et fossilisé de nos poussiéreux socialistes. Bien sûr, il aurait fallu s’attendre à un débat de fond assez musclé dans la société civile, sur les bancs de l’Assemblée nationale, et partout ailleurs. Certes.
Mais il n’empêche. D’autres pays sont les preuves réalistes et vivantes que c’est possible.
Ainsi, on aurait pu mettre en place la flat tax, mesure parfaitement réaliste qui consisterait à remplacer la myriade de taux de taxation différents par un unique, calculé de façon transparente et simple, sur tous les biens et services. Un seul taux pour les impôts, un seul taux pour la TVA, le même, partout. Avec une flat tax (à 18% par exemple), la France retrouvait rapidement une fiscalité lisible et un attrait commercial pour le reste du monde. Seuls les fervents tenants des petites magouilles, des usines à gaz et des complexifications inutiles de l’administration auraient été perdants.
Ainsi, on aurait pu appliquer en France un code du travail qui a fait ses preuves, par exemple le code suisse, à la fois court et lisible, et qui, jusqu’à preuve du contraire, n’a pas déclenché une paupérisation catastrophique de la population qui lui est assujettie, ni un chômage galopant, ni d’incessants conflits sociaux, ni des faillites par milliers, ni une évaporation de la protection sociale. Seuls les inspecteurs du travail à la sauce Filoche, les milliers de ponctionnaires et de syndicalistes toujours à l’affût de bonnes planques sucrées auraient été perdants.
Ainsi, on aurait pu instaurer une concurrence libre et totale dans les différentes formes d’assurance (maladie, vieillesse, chômage), et ce avant que leurs déficits structurels catastrophiques ne les emportent et laissent sur le carreau, ici et maintenant, des centaines de milliers d’individus qui ont cru à la fable collectiviste leur pipeautant qu’ils étaient couverts alors que l’édifice auquel ils donnent une part toujours croissante de leur salaire n’est plus qu’un vaste champ de ruines et une fumisterie au bénéfice exclusif d’un petit nombre, qui lui, aurait été perdant…
Mais non. La petite paire de testicules du gouvernement, héritée des précédents qui ne s’en sont jamais servi, est sagement restée dans sa boîte en bois laqué, placée aux enchères sur eBay ou en vente sur LeBonCoin sans jamais trouver preneur. À la place de ces trois propositions couillues mais réalisables, qui auraient redonné d’immenses marges de manœuvre au pays, et l’auraient durablement sorti de la crise dans laquelle il s’enfonce maintenant avec une quasi-délectation, nous avons droit à une longue série de petites improvisations amusantes et dilatoires.
Moyennant quoi, le socialisme va jouer sur sa capacité à réenchanter la politique, parce que, rappelez-vous bien : le socialisme, vraiment, c’est magique™.
Rouge, la réforme qui tache???
Je n’aime pas trop le premier graphique, qui sauf erreur de ma part n’est pas ajusté sur l’inflation. Bon après il me semble que vous ayiez déjà précisé les chiffres ajustés, qui grimpent également – et en tout cas ne baissent pas d’un iota. Mais ce que j’aime bien chez les libéraux dans l’ensemble, c’est entre autres une certaine rigueur sans sensationnalisme, tâchons de nous l’appliquer aussi. 🙂
Petit HS en même temps : c’est normal que le « newsfeed » de la nouvelle pub (cointelegraph) se superpose à l’avatar masqué d’H16 ? « Cointelegraph » dépasse du chapeau et la bulle est collée à ce dernier aussi. Ce n’est pas très gracieux. Je suis sous Waterfox (variante Firefox).
Faut pas déconner… on est sur une pente d’un doublement tous les 5-6 ans… Ce n’est même pas nécessaire de marquer qu’il est ou non corrigé de l’inflation…
Même avec 3% d’inflation 1.03^5=1.15… on est loin de 2.
Sous chrome, pas de souci pour la mise en page
L’insertion du bandeau CointTelegraph est un peu disgracieuse sur certains displays (tablettes et smartphone), mais je n’ai guère de latitudes à ce niveau.
J’en conviens pour l’inflation. Mais une des qualités d’un graphique, c’est la lisibilité immédiate, qui frappe sur-le-champ, sans interprétation approfondie. On voit ici que la tendance est à l’explosion des coûts mais on aimerait bien visualiser cette hausse « réelle » ajustée à l’inflation. De toute façon ce n’est qu’un conseil de rigueur, en ce qui me concerne H16 prêche un convaincu (par ses soins entre autres).
Pour la mise en page, c’est magiquement rentré dans l’ordre, la bulle est allée se coller dans l’en-tête blanche. 🙂
Ajustée à l’inflation des salaires ou celle des patates ?
L’inflation des patates non ?
ha ben plus exponentielle alors
Justement tiens à propos de patates.
Quand les gens comparent les prix des patates ils comparent ce qui n’est pas comparable en qualité ni en quantité.
Il y a 15 ou 20 ans le kilo de pommes de terre devait coûter environ 30 centimes de franc MAIS par 50 kg et c’était des pommes de terre à peau épaisse, non lavées, non calibrées et à l’épluchage il y avait de la chute d’au moins 20% à cause de la peau épaisse, de la terre, des coups de soc, des défauts de forme, rouille ou pourriture interne.
Maintenant les pommes de terre sont lavées, calibrées et ont une peau super fine et zéro défaut et en filet de 2.5kg. D’où la différence.
Mais je suis tombé il n’y a pas longtemps à Carrouf’ sur des pommes de terre « comme dans le temps » 🙂 et elles étaient en sac de 10kg à 1.40€ les 10 kg soit 14 cents le kg et elles étaient super bonnes mais il y a de la chute.
A la campagne on trouve de la vente directe à 10 cents le kg par 50 kg. Un peu plus cher (20 cents) à l’île de Ré pour la pomme de terre nouvelle (pas la primeur hein ni à la coopérative) : quand j’ai de la place dans le coffre j’en ramène de temps en temps.
Y a pas de lézard.
Vous avez essayé de faire un gratin avec des patates calibrées à la peau fine ?
Point de salut sans de la bintje ou de la beauvais 🙂
Les exemples de ce style sont nombreux. Les produits courants actuels correspondent souvent à des produits de luxe d’il y a 20 ans … A cette époque, qui mangeait du saumon toute les semaines ? C’était souvent uniquement pour les fêtes. Quand on retrouve des produits à l’ancienne (c’est à dire un peu pourri …), c’est souvent dans des braderies avec des prix hallucinants. On a des goûts de riche avec en plus l’habitude de beaux packaging. Croire que les petits formats et les emballages individuels ne coûtent rien est illusoire.
Déflation du Kg ? Inflation de la balance !
https://www.youtube.com/watch?v=Bl-0qb2Seic
Que le poids indiqué ne corresponde pas exactement au poids enregistré est couvert par la loi.
Oui et de plus c’est le poids lors de l’emballage qui est marqué. Le produit ne perd que de l’eau, pas de la matière sèche.
Oui, mais les paquets de 450 gr, c’est quand même du foutage de gueule … Certains yaourts font d’ailleurs aussi maintenant moins de 125 gr ni vu ni connu.
Ca ne me choque pas. C’est au consommateur d’être vigilant et de voir le moquage de visage (TM).
De plus ce consommateur n’a aucune excuse depuis que les prix au kg et au litre sont de rigueur.
Si ce graphique était corrigé de l’inflation, les douze/quinze premières années, disons la moitié de la période auraient une courbe moins ascendante dans la mesure où le taux d’inflation d’alors dépassait allégrement les 10% par an jusque vers 1987 pour être encore dans les 4 à 5 % au début des années 90 pour avoir depuis 2000 une courbe qui grimperait alors plus raidement pour atteindre le niveau actuel, façon parabole en fait. Or l’inflation sur les trente dernières années n’a pas engendré à elle seule le sextuplement des dépenses. La surabondance de dépenses de l’Etat et de ses démembrements y a bien davantage contribué, à base d’extension incontrôlé du domaine public et du clientélisme électoral assumé et volontaire aux frais des autres.
Oui, de janvier 1980 à janvier 2014 le calculateur d’inflation de France Inflation donne 208.4% soit environ x3 sur les prix alors que les dépenses de l’état ont fait 500% d’inflation (x6 de 200 à 1200Mds) soit une inflation des dépenses 2.4 fois supérieure à celle des prix (500/208.4).
Base 100 en 1980 :
1985 : 170.4 soit 70.4% en 5 ans
1990 : 202.7 soit 18.9% en 5 ans
1995 : 229.5 soit 13.2% en 5 ans
2000 : 243.8 soit 6.2% en 5 ans
2005 : 267.9 soit 9.9% en 5 ans
2010 : 289.5 soit 8.1% en 5 ans
2014 : 308.4 soit 6.5% en 4 ans
En enlevant la période 1980-1990, donc sur la totalité de la période 1990-2014 on est à 52.5% d’inflation soit x1.5 sur les prix et sur le graphique de h4² on est à 140% d’inflation des dépenses (de 500Mds à 1200Mds) soit une inflation des dépenses 2.66 fois supérieure (140/52.5).
Donc pas une grande différence en fait entre le rapport des inflations des dépenses sur celle de l’IPC des périodes 1980-90 (2.4) et 1990-2014 (2.6).
Nota : s’agissant d’un rapport de 2 grandeurs sur le même nombre d’années, le nombre d’années de la période est indifférent et on peut comparer les 2 rapports.
H16 président !! Merci pour ce moment…
Une flat-taxe? Et puis quoi, encore, malheureux?! Vous mettriez immédiatement des dizaines de milliers de fonctionnaires des impôts au chômage, les obligeant à envisager une reconversion dans un vrai travail plus productif que celui de discuter de l’ abattement fiscal de la valeur de la résidence principale dans l’ ISF qui est dû si le contribuable est propriétaire direct en nom propre mais pas si c’est par une SCI où il est majoritaire en oubliant dans le débat qu’ une SCI a un abattement de 20% et que l’ outil de travail est exonéré de l’ ISF sauf s’ il est dans une SCI, und so weiter… Certes on rigolerait moins aux dépens d’ un thuriféraire de l’ ISF mais on paierait moins, notamment en matière de parasites… Mais qui, dans de telles conditions voterait encore soce ? Où se trouverait sa belle clientèle électorale qu’ il peut favoriser éhontement avec l’ argent et la sueur des autres?…
Si dans la nature rien ne se pert, tout se transforme, le fonctionnariat à la sauce franco-bolchevique échappe à cette règle fondamentale. Le fonctionnaire ne peut pas se transformer, ni disparaitre et encore moins connaître le chômage!
J’attends avec une impatience fébrile la hausse des taux d’emprunts d’état qui mettra tout ce bordel en cale sèche avec une amusante incapacité de nos bouffons de service à assurer les salaires des grattes papiers; le mieux étant de les foutre dans la rue et les assaisonner à la grenade qui pique les yeux et plus si on vise un peu la tête!
Ce qui est agaçant avec ce terme trop générique de fonctionnaires, c’est qu’il englobe une majorité d’inutiles qui se cachent derrière une minorité indispensable. On pourrait peut-être commencer par imposer à tous les fonctionnaires grattes papier quel que soit leur grade un contrat privé au SMIC, puisque rien ne justifie leurs privilèges.
Petite remarque : j’aime bien le terme « ponctionnaire ».
C’est vrai, le terme fonctionnaire est trop générique. Ils sont utiles uniquement dans les fonctions régalienne de l’état. Le reste n’a pas de raison d’être selon moi.
Bien sût les fonctionnaires ne sont pas responsables de la sur-administration de l’état et certains bossent réellement mais pour un travail induit uniquement par la complexité d’un système ubuesque. Bon nombre de taxes coutent aussi cher voire plus cher à collecter que ce qu’elles rapportent. Pire, elles contribuent à générer un éco système très néfaste à l’entreprenariat et donc à la richesse du pays. Mais bon, dans l’esprit de nos crétinus taxophilus, ça fait de l’emploi!
Exactement! Si nous nous basons sur la seule nano-taxe que ces guignols ont trouvé le courage de supprimer : celle des flippers et baby-foot de café, il n’est pas besoin de s’envoyer la visite de 500 cafés pour constater la disparition quasi-totale de ces engins surtout si nous nous référons à une époque que les moins de trente ans n’ont pas connue. Mais, mine de rien, cela induit un stock de formulaires idoine dans chaque perception, à remplir en deux ou trois exemplaires plus des heures de maniement de paperasses par lesdits fonctionnaires pour rentrer finalement trois euros six cents dans les caisses de l’Etat. 2 M€ pour toute la Grance cumulée (Corse et Dom Tom aussi ?) quand le moindre rond-point inutile explose ce budget à lui tout seul…
Pour financer les ronds points et leur inévitables petits retours croustillants de si riches boites de BTP vers les si pauvres partis politiques. Si un rond point coute 1 million de reuros en moyenne, une maison phénix devrait en couter le double! Oui, la France tourne en rond dans un joli mouvement de spirale descendante, un maëlstrom de fond de chiotte à l’odeur suspecte!
http://www.observatoiredessubventions.com/2013/la-folie-des-ronds-points/
Une idée de start-up : le rond point préfabriqué héliporté !
Flytox !
Pour les f(p)onctionnaires, une solution à la H16: interdire à tous ceux qui ne font que remuer du papier d’être embauchés dans ladite fonction publique s’ils ont moins de 50 ans. Cela règle plusieurs problèmes d’un coup: les jeunes en pleine force de l’âge peuvent travailler à des jobs productifs, le chômage des seniors est en grande partie résolu et, cerise sur le gâteau, ces personnes de plus de 50 ans ayant les habitudes du rythme de travail du privé, il en faudra 3 fois moins.
Un fonctionnaire de base (c’est à dire de catégorie C qui ne nécessite aucun diplôme) ne devrait pas être plus payé que le moindre travailleur du secteur privé qui serait imposé sur son revenu.
Selon le principe que celui qui reçoit ne doit pas gagner plus que celui qui donne, ce qui me semble logique.
Les emplois de base de la fonction publique ne seraient donc plus des niches et personne ne se battrait pour être fonctionnaire de base. Et celui qui voudrait gagner plus n’aurait que la solution de se diplômer ou d’aller dans le privé.
Tous les fonctionnaires jeunes, dans les compagnies de CRS, on va en avoir besoin dans les mois qui viennent. En plus , ils pourront mesurer l’importance du Vivreensemble et autres fariboles . Un peu de sport et de contact avec les altermondialistes et les « chances pour la France » leur donnera moins de cholestérol et de ventre.
Oui effectivement mais les CRS doivent être des sportifs accomplis et être bien payés vu les risques donc ce n’est pas à eux que je pensais.
Les fonctionnaires en tant qu’individus ne sont pas responsables de la situation. Les responsables dont les têtes devraient être au bout d’une pique sont les haut fonctionnaires et surtout les hommes politiques (dont la plupart cumulent d’ailleurs les 2 statuts). Il ne faut pas tuer le messager. Une guerre se gagne beaucoup plus vite en tuant les chefs et en prenant la capitale adverse qu’en massacrant des millions de grouillots qui ont les armes à la main par la volonté et les intérêts d’autrui.
J’ajoute que la majorité des fonctionnaires ne récoltent que les épluchures du pillage du pays. Le jeu de nos politiques est justement de leur faire croire le contraire pour les mettre devant dans la protection des intérêts de l’élite. Eux restent bien confortablement planqués derrière la masse du fonctionnariat qui se fait insulté aux comptoirs des cafés alors que eux récoltent honneurs et poignées de main des électeurs.
« Les fonctionnaires en tant qu’individus ne sont pas responsables de la situation. »
Si, car ils votent très majoritairement à gauche, donc pour que ce système perdure.
Quant à la réforme territoriale, elle apparaît de plus en plus pour ce qu’ elle est réellement: un leurre pour faire beaucoup de ramdam sur le mode:voyez comme elle est grandiose tellement cela criaille de douleur afin d’attendrir Bruxelles et ailleurs sur nos dérapages budgétaires et dépensiers et d’ obtenir du Conseil Constitutionnel, un report des élections de 2015. Après avoir tant perdu de mairies, la perte des échelons territoriaux supérieurs sonnerait le glas du clientélisme de proximité, le plus efficace et de la carrière de nombreux HP sans parler de la gêne financière du PS…
Boarf, il va bien falloir une strate supplémentaire pour organiser tout ça, ça va être long et presque pas couteux, mais les potes de la clique seront encore casé
C’est malheureusement en cours avec l’extension tous azimuts des communautés de communes (plutôt que de les regrouper en entités plus grosses à la mode italienne) et maintenant des « métropoles ». Dans les environs de mon lieu d’habitation, il faut voir maintenant la guéguerre (à coup d’affiches, de banderoles pendues à droite et à gauche) entretenue par la communauté de communes du Val d’Orge (Ste Geneviève des Bois et environs) pour ne pas être absorbée dans le « Grand Evry »…
Vu que aucune information ni objectif de baisse des dépenses n’est donné aux contribuables, ceux-ci se positionnent en fonction de critères complètement subjectifs dont celui de la proximité de leur
mèremaire au nom des petites combines avec les administrés.Tout autant que le nombre de strate, l’horreur est de leur permettre d’agir sur tous les sujets en même temps. Pour l’immobilier par exemple, il y a au minimum une subvention par strate et plusieurs au niveau de l’Etat plus des agences de coordination des strates. Je vous passe l’éducation avec des enseignants du ministère mais les autres personnels au niveau local plus des moyens locaux venant de la mairie ou du département ou de la région souvent au sein d’un même établissement (souvent maternelle/école ou collège/lycée) sans parlé des garderie/centre de loisir/étude du soir indépendant souvent dans d’autres locaux.
Au ministère de l’éducation on a diminué le personnel en commençant il y a quelques années à mettre le personnel non éducatif à charge des collectivités locales. Maintenant c’est tout l’enseignement supérieur qui est sorti des statistiques. Que du maquillage.
Oui et d’ailleurs les diminutions de personnels étatiques sont largement inférieures aux augmentations de personnels de collectivités locales et des agences de l’Etat. A noter que quand l’Etat transfère du personnel au niveau local, il y a perte de l’effet d’échelle …
« des centaines de milliers d’individus qui ont cru à la fable collectivistes »
H16, il me semble qu’il y a un ‘s’ en trop.
La petite fôte n’est pas la raison de mon intervention. Je voudrais vous détailler la complexité d’une fiche de salaire suisse, en l’occurence, la mienne:
Déduction AVS (retraite de base pour un salarié français): 5.15%
Déduction chômage: 1.10%
Assurance accident: 1.79%
Perte de gain maladie: 0.85%
LPP 2ième pilier (équivalent retraite complémentaire en France): environ 5%.
Et le reste de la fiche de paie ? Ben tout blanc, tout pourrait tenir sur à peine une demi-page. Un peu comme le code du travail…
Chaque année, je perds quelques euros sur mon salaire fixe à 3 chiffres entre décembre et janvier. Je n’ose imaginer le racket progressif correspondant sur le salaire d’un méchant riche turbocapitaliste, ça doit un peu piquer.
Le silence des médias est assourdissant à ce sujet. Ca parle beaucoup des nouvelles taxes mais peu des taux qui montent silencieusement chaque année.
Pensez-vous, on ne sent rien du tout. 6% du salaire dès le 1er juin 2015, puis 8% l’année d’après, puis la CSG/CRDS qui se profile, je vous rassure tout de suite, tout va bien dans le meilleur des mondes.
Je blague, mais en réalité, je n’ai encore jamais vu autant de spoliations depuis que je suis né.
Les socialistes sont devenus complètement fous.
ils ne font qu’atteindre leur vitesse de croisière de la bêtise .
Attendez vous à des niveaux supérieurs quand le turbo fn ou coco (le résultat sera le même) sera enclenché .
Le peuple ve finir par se fâcher, j’en suis persuadé. Et les têtes coupées ne seront pas les nôtres, je ne m’inquiète pas.
Si vous faites parti du Peuple qui se révolte, je vous rassure, vous serez parmi les victimes de la répression. Croire que le pouvoir actuel tombera sans se défendre jusqu’au sang est une grave illusion. Je vous rappelle que cela ne les choque pas de punir plus l’appel à sortir de la sécu que l’appel au djihad … Alors quand quand on appellera à ne plus payer ses impôts « exceptionnelles », je vous laisse imaginer les futures législations répressives contre tout comportement ou propos « anti-révolutionnaire ». Pardon, je voulais dire anti-démocratique.
De plus, l’histoire a montré que de façon plus ou moins hard, cela tourne toujours à la recherche de koulaks. Quand ils passeront le turbo, ils ne le feront que sur des populations minoritaires par « chyprisation » ou expropriation. C’est pour cela qu’ils tapent depuis 2012 principalement sur les familles à haut revenu, car c’est somme toute peu de personne qui de plus manifestent peu. Rappelez vous le poème de Niemöller …
Perso, pour moi, depuis l’arrivé au pouvoir de Flamby, j’ai perdu environ un mois de salaire en revenu …
Dans les faits, la préservation de ma capacité d’épargne s’est faite uniquement en économie de consommation (vacances plus proche d’une semaine au lieu de deux, renouvellement plus lent des appareils high tech, renoncement à des travaux non indispensables).
Et ces abrutis s’étonne après que l’épargne et la consommation diminuent en même temps. Quelle bande de charlot. Ils croient que l’argent pousse dans les arbres ?
Justement, si les familles à haut revenus sont peu nombreuses, je ne vois pas vraiment l’intérêt de cogner dessus comme un sourd.
Je prends un exemple que je connais bien, celui des travailleurs frontaliers. Le matraquage de ces derniers ne va générer que 150 millions d’euros, alors que le déficit de la branche maladie dépasse les 6 milliards.
Les familles à haut revenus ne pourront jamais à elles-seules boucher tous les trous. Pire encore, les tabasser pourrait même avoir des effets de bord catastrophiques.
Perso, je serai à un salaire et demi de perte l’année prochaine depuis l’arrivée de Flamby et de sa clique d’écervelés. Je pense qu’à un moment donné, il faudra montrer les crocs, non ?
« La République gouverne mal, mais se défend bien »….
On a vu avec les bonnets rouges… Et les exemples ne manquent pas, l’État plie bien plus souvent que l’on pourrait le croire.
Le classes moyenne se font matraquer précisément parce qu’elles ne disent jamais rien, et ne cassent jamais rien. C’est con d’en arriver là, mais peut-être qu’un jour les classes moyennes iront brûler des centres des impôts pour se faire entendre…
Voui, mais dans tes exemples, on ne touche pas au coeur de l’électorat rose… La République ne laissera jamais porter atteinte aux intérêts des Ponctionnaires….
Oui, le plus dur c’est la création, après on fait grimper doucettement, comme cette petite perle de taxe syndicat de 0.02 %, je me demande à combien elle sera d’ici quelques années.
Enfin, quand je dis doucettement, tout est relatif
Un exemple parlant de taxe indolore, la CSG :
0,5% en 1996
3,9% en 1997
10% entre le 1er janvier 1998 et le 1er juillet 2004
11% entre le 1er juillet 2004 et le 1er janvier 2009
12,1% en 2009 et 2010
12,3% entre le 1er janvier 2011 et le 1er octobre 2011
13,5% entre le 1er octobre 2011 et le 1er juillet 2012
15,5% à compter du 1er juillet 2012
« des centaines de milliers d’individus qui ont cru à la fable collectiviste »
Enfant, l’individu écrit au père Noël. Adulte, il vote.
Une question de Monsieur françois, de paris :
« et alors, comment faites vous pour financer les syndicats ? Y’a t il une ligne secrète cachée sur cette feuille de paye ? »
« Un seul taux pour les impôts, un seul taux pour la TVA, le même, partout. Avec une flat tax (à 18% par exemple), la France retrouvait rapidement une fiscalité lisible et un attrait commercial pour le reste du monde. »
Je ne doute pas qu’il soit possible d’ajuster les dépenses aux recettes mais y aurait-il une étude d’un budget libéral qui tienne compte des dépenses état+collectivités locales (CT) car si c’est pour retrouver au niveau local la non-ponction faite au niveau de l’état le résultat sera le même, car je ne pense pas que la concurrence entre départements ou communauté de communes pourra y faire quelque chose, même en divisant le nombre de réglementations par 2 ?
Evidemment, le but est bien, en ajustant les dépenses aux recettes, de réduire la part de l’Etat tant national que local. Et non, je ne connais pas de telle étude d’un budget libéral. Au demeurant, ce serait probablement peine perdue : l’impact de l’introduction d’une flat tax est tellement important qu’en déterminer l’ampleur, même au milliard près, me semble vain.
Je crois que je vais quand même m’y coller un de ces 4.
Ca serait bien, j’y réfléchissais aussi.
Pour vous aider:
http://www2.impots.gouv.fr/documentation/statistiques/annuaire2011/graph004_2011_fichiers/image001.gif
Merci mais le total ne fait que 360Mds !
On est en réalité à 1,200Mds actuellement…
Amha le bleu budgétaire du PLF + celui de la sécu PLFSS est une bonne base pour despatcher ce qui est à conserver, à réduire ou à supprimer, ce qui doit être transféré au niveau local ou faire partie des choix privés de chacun.
On pourrait tenter un truc collaboratif avec Google docs…
Oui bonne idée car c’est un truc qui demande beaucoup de boulot, j’en suis.
Pareil.
On peut demander à H de nous mettre en relation par mail ?
(Si on peut éviter Bonsaï, ma vertu en prendrait un coup…)
J’avais ouvert un blog en 2010 avant de partir en Australie et je l’avais laissé en suspens depuis.
Je viens de mettre une file en place sur la page d’accueil. On peut en discuter là-bas si tu veux pour voir comment on s’organise…
Bienvenue à tous ceux qui ont des idées…
http://youarefired.over-blog.com/
aaah! enfin… tu prends conscience qu’il existe des louves friandes de chair fraîche…
euh! la « chair fraîche »… c’était pour Calvin, pas GameOver…
HB au vu des posts précédents dois-je en déduire que Nyamba n’est plus très fraîche ?
« la « chair fraîche »… c’était pour Calvin, pas GameOver… »
« Si on peut éviter Bonsaï, ma vertu en prendrait un coup… »
Je cite simplement Calvin… pauvre enfant stalké par un succube….
Pour ce qui est de Nyamba, jeune tortue, je pense qu’elle ressortit elle aussi à la chair fraîche, mais comme elle n’est pas convoitée de façon aussi patente… n’est-ce pas ?…
Je vous manque déjà, je le savais bien. Ne craignez donc rien, gentlemen …je ne courre que l’intelligence ! Laquelle, comme vous le savez en n’étant pas socialistes, n’est pas la chose la mieux partagée au monde.
Bien certainement, que vous nous manquez : tout en est dépeuplé, chère Barbara… mais l’intelligence à courre, tout de même… enfin… les piqueurs ne manquent pas, ici…. le tout étant de donner le change…
Une des premières choses, outre cela, serait que l’Etat lève ses impôts propres et que les collectivités locales lèvent les leurs en intégralité. Cela modérerait les dépenses puisque les décideurs seraient les payeurs (mon expérience de la copropriété parle voire même crie sur cet aspect) ce qui n’induit pas que rien ne se ferait puisque le confort est attrayant. Or actuellement, l’Etat lève un tas d’impôts en fait en partie pour le compte des collectivités locales dont il répercute ce qu’il veut bien sur celles-ci. D’où les effets délétères suivants :
– il peut collecter 100 et restituer 80, gardant 20 en loucedé pour ses égarements propres.
– il peut collecter 100 et restituer 120 à qui il veut bien, en fonction du clientélisme recherché (Solexine rex qui efface des dettes de la Corrèze, comme par hasard, avec du pognon national)
– les administrés bavent d’envie set de besoins indispensables en pensant que leurs dépenses locales seront couvertes à 80% par le national, comme s’ils étaient les seuls à agir dans ce sens.
– etc à détailler dans le même sens…
Nous revenons de la ville de Beaurepaire (Isère) (municipalité soce réélue au premier tour l’année dernière ! C’est dire la gravité du cancer qui y sévit) où nous avons trouvé dans la BAL une série de tracts échelonnés au fil des mois de l’opposition UMP/UDI pour dénoncer le projet de médiathèque (pour remplacer l’actuelle bibliothèque cheap de seulement 200 m²) en cours par la communauté de communes (curieusement administrée par le Nucci du Carrefour du Développement) pour un budget estimé de 4,5 M€ pour la construction (terrain fourni par la municipalité- à vue de nez, le budget vaut pour un immeuble de 2.200/2.500 m²) et de 300/350.000€ de fonctionnement annuel. Le bassin de population de la communauté de communes représente péniblement 20.000 personnes si elles y sont… L’argument massue des tenants de cette extravagance est que cela créera de l’animation et de l’attractivité pour Beaurepaire et QUE le financement sera assuré à 80% par l’état, etc… avec seulement 20% à charge vraiment locale et QUE « si on ne saisit pas cette opportunité, d’autres le feront à notre place » (sic)…
Si encore la situation économique locale pétait une forme olympique mais le centre ville de Beaurepaire est dévasté commercialement parlant avec un lot de cellules vides encore bien plus important en proportion de la rue Gambetta de Lille dont je parlais naguère, avec de nouveaux essais d’implantation qui ne passent quasiment pas les deux ans quand bien même la première année est atteinte…
Comme tout le monde dans la Grance raisonne et résonne pareil, la gabegie ne cessera que faute de pognon parce qu’il ne peut en être autrement dans les faits avec de telles mentalités dépensières hors de proportion avec les budgets réels… 😥 😥 😥
Beaurepaire, joli nom pour une ville de soce-salaud. C’était prédestiné.
Oui c’est bien beau les « aides » mais pour la maintenance et le fonctionnement il n’y aura pas d’aides. Ils communiquent sur des budgets prévisionnels ?
Tu fais quand même petit joueur avec ta mediathèque de 4.5ME pour un bassin de 20,000 habitants.
Le coût de celle de Tulle est du double pour moitié moins d’habitants :
« Mais la folie dépensière de François Hollande en Corrèze ne s’arrêtait pas aux gadgets informatiques. Autre exemple, la médiathèque de Tulle (dont il porte la double responsabilité ayant également été maire de la ville) construite pour 9 millions d’euros et employant pas moins de 21 personnes. Pour rappel, la population de la ville est d’environ 10.000 habitants et « sous-utilisation » est un doux euphémisme pour décrire la fréquentation des lieux. »
24heuresactu.com/2013/10/01/correze-gabegie-de-hollande-les-francais-passent-a-la-caisse/
Personne ne battra MiteErrant (enfin j’espère) avec la BNF (Bilbliothèque nationale de France), 8 milliards de francs plus un cout d’entretien et de fonctionnement astronomique. Et on remet au pot pour 250 millions pour une petite cure de jouvence et réparer les fuites d’eaux…Ce mégalo a même batisé une gallerie Mazarine en l’honneur de son petit coup de pinceau en biais. Dire que nos guignols en place se réclament de son héritage, pathétique. C’est un peu comme l’admiration d’une petite frappe pour le braqueur de fourgons!
Même morts, les socialistes sont nocifs!
Heureusement, je ne crois pas que Nucci ait envie de dépasser son maître quoiqu’il montre de belles dispositions…
Les 4,5 M€ sont le budget prévisionnel de la construction SANS le terrain, en théorie fourni par la commune de Beaurepaire. VU le coût local du terrain viabilisé, il faut estimer une valeur de 500 K€ pour un terrain de 3.000 m² puisque ce serait « en ville » avec un COS prévisionnel de 0,8 à 1 si tant est que cela ait une signification pour un bâtiment public. A ce stade, on peut estimer à l’aise qu’il y aura 10 à 15 % minimum de dépassement dans la construction elle-même selon les habitudes bien établies en Grance… Soit un budget global à la louche de passé 6 M€. Au passage, j’ai vérifié la population des quinze communes de la communauté : en 2011, c’était un tout petit plus de 14.000 habitants… Trois communes seulement passent les 1.000 habitants et les deux plus petites en cumulent 300 à elles deux… Mais plus encore que le coût de construction, c’est le budget de fonctionnement qui me paraît sous estimé à moins qu’il ne soit d’ores et déjà décidé que les heures d’ouverture soient très restreintes, auquel cas « l’attractivité » restera très théorique… Vu la tendance locale, cela m’étonnerait que tel soit le cas d’une ouverture restreinte. Rien qu’une dizaine de personnes pour une ouverture convenable bouffera ce budget et quid des livres, DVD, CD et autres gadgets sans parler du chauffage et autres sujétions… Cela revient donc à dire qu’il faudra « extraire » 300 € annuels d’impôts par habitant-tête de pipe pour couvrir le fonctionnement…
C’est un exemple type de l’échec des communautés de communes. Leur argument de création était l’économie d’échelle et de mutualisation. Mais elles « investissent » pour créer de « nouveaux » services sans avoir rationaliser ceux existants. De plus, les services intégrés à ces communauté de commune sont systématiquement ceux où aucune mutualisation n’est possible, comme sur tous ces équipements pour le publique (médiathèque, piscine, sport, …) car aucune commune n’acceptera qu’on ferme le sien. la vrai logique aurait été de mutualiser les services centraux (DRH, paie, informatique, police municipale, services techniques, …) mais ceux-ci sont conservés précieusement par les maires car ce sont les outils de l’éxecutif donc du pouvoir.
Que de vœux pieux ^^ Ça tombe bien, on est dimanche, le jour du Seigneur!
Demain étant un autre jour, on embraye donc sur une grève saucisse/merguez de nos CGTistes préférés dans les transport, histoire d’emmerder un maximum de gens:
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/transports-pourquoi-la-cgt-appelle-a-la-greve-mardi-844039.html
Je trouve qu’ils font de moins en moins d’efforts pour trouver des raisons crédibles de débrayer. Là, c’est carrément du foutage de gueule en 4 par 3 avec son DTS surroud en Mondovision.
D’accord avec toi.
Mais le foutage de g… est passé en 16 par 9…
il s’agit surtout de faire oublier les grosses boules puantes que la CGT a lâchées ces dernières semaines .
La CGT, un syndicat de cons bas.
« Ils » vont encore se faire des copains, ces abrutis : ils déplorent l’abandon de l’écotaxe et des si décoratifs portiques routiers qui vont avec. Faire grève pour défendre l’intérêt de ceux qu’on emmerde, c’est un peu imposer la démocratie de gré ou de force.
J’avoue que le Chihuahua cocaïnomane dans un champ de tir m’a fait avaler mon café de travers ! 🙂
J’ai imaginé la scène en remplaçant la tète du chien par celle de Hollande .
Quand à la taxe syndicale sur les salaires , va t’elle être du coté charges patronales ou charges salariales ( ce qui revient au même ,en fait ) ?
Dans les deux cas , je n’ai pas envie de l’appliquer sur mes salariés , car leur parler de taxe syndicale sur leur salaire c’est assurément m’exposer à un coup de 12 mm par leur soins , vu leur amour pour la CGT et autres mafiosis défendant les » masses populaires » .
Celle ci est la goutte d’acide qui va faire déborder le vase de ma patience .
Côté patronal.
Mise en place le 1er janvier 2015 en même temps que la disparition des charges patronales sur la fiche de paie.
Ceci n’est bien entendu qu’une coïncidence…
Côté patronal ou salarié, c’est identique : c’est le salarié qui paye…
La patronat devrait réagir en envoyant à ses salariés un mail/note/tract explicatif à chaque fois qu’une taxe/cotisation/etc est augmenté/créé. Plus une note annuel récapitulative avant les négociations d’augmentation de salaire. Pour dire qu’en fait leur coût a déjà augmenté de tant de % cette année avant toute augmentation de salaire, ie que l’Etat se sert avant eux.
La Grève !
Le problème c’est que c’est la grève des impôts qui est nécessaire, pas la grève du travail. Si la deuxième st autorisé (encouragé ?), la première st illégale et expose à de nombreuses tracasseries avec la justice (enfin si on n’est pas député …).
Le coup de « 12 » n’est pas en mm. C’est le diamètre d’une bille de plomb d’une masse d’un douzième de livre anglaise (livre poids, hein, pas sterling et monnaie)
Autrement dit on est en fait à un peu plus de 18 mm (approximativement 3/4 de pouce, anglais encore)
Une flat tax pour des socialauds? Strictement impossible ! Seule une Fat Tax ou une Fart Tax (s’ajoutant aux autres, bien entendu) peut les satisfaire
J’adore aussi la Fiat tax.
Taxe simplement décrétée par l’Etat. Sans justification.
A l’image des monnaies fiat.
Ou sur les gens qui ont des voitures italiennes. Parce que les Fiat, c’est moche.
Pour le Doblo, ce n’est effectivement pas un canon de beauté sauf éventuellement l’ évolution carrosserie de la version initiale. Mais il est plutôt bien conçu avec une caisse arrière très »carrée » facile à aménager et il avait les plus puissantes motorisations de tous les véhicules concurrents lors de sa sortie (2001) jusqu’ en 2011, en conservant des conso plutôt faibles… 😀
J’aime ta propension à aller au fond des vrais sujet, une véritable valeur ajoutée ! 😀
Il y a des choses qui relèvent du Sacré pour M. Stark, et il me semble fort dangereux de moquer le Doblo ou CDG… Guillaume, tu joues avec le feu….
« ….Mais il est plutôt bien conçu avec une caisse arrière très « carrée » facile à aménager … »
ah oui, la matelas ne rélève pas dans les angles…
Non, non à tout ce qui est pour, non à tout ce qui est contre, non à l’héritage, non aux héritages, non à la consommation, non à la démocratie, non à ce qu’on nous en laisse, non à notre laisse.
Non, non aux marques, non aux vitrines, non aux cintres, non aux mannequins, non aux aristocrates, non à l’échangisme, non aux clubs échangistes, non à la solitude, non à la tristesse.
Non, non à la nébulosité, non à la transparence, non à l’éloquence, non à la courtoisie, non à la pilosité, non à la curiosité, non aux personnes âgées, non à l’opacité, non aux alopécies.
Non, non aux sens giratoires, non aux manœuvres dilatoires, non aux attendus successifs, non aux justiciables, non, sinon négociables, non au cherche-midi, non à la bureaucratie, non même à Michel Albin.
Non, non aux crevasses aux pieds, non aux crevasses aux mains, non au baratin, non aux infusions, non aux effusions, non aux animaux de compagnie, non à la mauvaise compagnie.
Non, non à la mauvaise haleine, non aux agacements quotidiens, non aux journalistes, non a la partialité, non à l’impartialité, non au saccage des forêts, non aux petits gorets.
Non, non aux arrangements, non aux abattements, non au consensus, non à la vanité, non aux décorations, non aux œufs en gelée, non aux œufs tout court, pendez-les hauts et court.
Non, non aux présidents, non aux plénipotentiaires, nos aux allocataires, non aux uniformes, non aux militants, non aux généraux, non au mini-golf, non au presse-purée.
Non, non au cinéma, non aux jeux vidéo, non à la culture, non à la marmelade, non à l’escalade, non aux prétentions, non aux excavations, non aux dessins rupestres, non aux chemins pédestres
Non, non à la facilité, non à l’absinthe, non aux raisins de Corinthe, non aux épitres apocryphes, non à la cartomancie, non à l’ésotérisme, non à l’égotisme, non à la condescendance.
Non, non au terrorisme, non à l’anti-terrorisme, non aux ptérodactyles, non à la Papouasie Nouvelle-Guinée, non aux convergences, non aux idiosyncrasies, non aux nouvelles idées.
Non, non à l’hiver, non à la guerre, non à la justification, non à la dérision, non aux décisions, non aux syllogismes, non aux analogismes, non à la sclérose en plaque, non aux foules.
Non, non aux sports collectifs, non aux jugements hâtifs, non aux prix compétitifs, non aux promotions, non aux organigrammes, non aux oriflammes, non aux étendards.
Non, non à la correspondance, non à l’abondance, non à l’incommunicabilité, non à la cécité cyclique, non à la vérité hydraulique, non aux abracadabranteries, non aux menteries.
Non, non aux oiseaux migrateurs, non aux basses et hautes cours, non au délégué interministériel à la grippe aviaire, non aux engins de guerre, non aux laboratoires, non aux décisions exécutoires.
Non, non aux sous-terrain, non à l’odeur du jasmin, non aux petits garçons bleus, non aux visites au parloir, non aux petites filles rouges, non aux nœuds dans les cheveux, non à l’erreur judiciaire.
Non, non aux types sournois, non au camembert de supermarché, non aux blagues du boucher, non aux cavistes polonais, non à mon syndic de copropriété, non au nauséeux.
Non, non à tout ce qui est mauvais, non au duplice, non au conseiller, non au conseil général, non à l’instant fatal, non à la promiscuité, non à l’immortalité, non aux nouilles trop cuites.
Non, non aux éthylotests, non à l’éternité, non au repentir, non à la différence, non à l’absence, non à la connivence, non à la toxicité, non à la vendetta, non à l’épiscopat.
Non, non aux excentricités, non aux clichés d’altitude, non à la bêtise vue d’en haut, non à tout ce qui est télévisé, non à la toile cirée, non aux émirats, non à la scélératesse, non aux altesses.
Non, non aux escargots, non aux feuilles d’impôts, non aux débats d’idées, non à l’ostracisme, non au négationnisme, non à la Klarsfeldophilie, non à la complaisance, non au vendredi midi.
Non, non aux avions de lignes, non aux espèces endémiques, non aux pompes-à-fric, non aux postes clés, non à la chambre de commerce, non à l’ATMB, non à l’absence de plan B.
Non, non au trotte-clanisme, non au cannibalisme, non à l’étanchéité, non à la main invisible du marché, non aux attentats, non à l’impudeur, non aux antiquités.
Non, non aux oiseaux en cage, non aux écrevisses à la nage, non au poisson pané, non aux condamnés en cavale, non à l’indisponibilité, non à la nationalité, non aux compromis.
Non, non aux dimanches sur la route, non à l’immeuble des écoutes, non aux juges d’instruction, non au délégations étrangères, non à la complicité ordinaire, non au silence d’habitude.
Non, non à la contrainte par corps, non au dernier ressort, non à l’unanimité, non au charlatanisme, non à l’indiscutabilité, non aux guidons torsadés.
Non, non au doute systématique, non à la croyance biblique, non à la bêtise acharnée, non aux médecines douces, non aux chirurgiens esthétiques, non aux époux cubiques.
Non, non à la guimauve, non au sous-titrage des pensées, non aux leçons de morale, non à l’odeur fécale, non à la raison du plus fort, non à la déviance, non à la raie avariée.
Non, non aux vieilles blessures, non aux amants insécures, non à la sangria, non aux insectes du bois, non au brâme du cerf, non à l’ONU, non au nom de ma rue.
Non, non aux Champs Elysées, non au Walhalla, non aux martyrs, non aux monuments aux morts, non à la vérité, non au service national, non à l’ébriété, non au systématisme.
Non, non aux doctrines de tout poil, non aux directeurs de pensée, non à l’uniformité, non à l’adolescence, non au prix de l’essence, non à la compétitivité, non à la normalité.
Non, non au prix insulaires, non aux tares séculaires, non à l’équitation, non au système carcéral, non aux monstres inventés, non aux chansons de Bruel, non au prix conseillé.
Non, non au panier de la ménagère, non aux suédoises étagères, non à la politique agricole commune, non au traitement des agrumes, non au cancer de la modernité.
Non, non aux médicaments génériques, non aux ongles incarnés, non aux plaques d’immatriculation, non à l’immaculée conception, non au pâles, non aux rotors, non aux abbés.
Non, non à Leroi-Gourhan, non au droit canon, non aux secrétariats d’Etat, non à la vésicule biliaire, non à la colère, non aux interprétations, non au cœur en fusion de Fukushima.
Non, non au nouvel ordre mondial, non à Michel Sardou, non aux bottes à clous, non à la procréation à des fins thérapeutiques, non aux chiennes lubriques, non à la météo de Gillot-Pétré.
Non, non aux perturbateurs endocriniens, non au polycycliques aromatiques, non aux polychlorobiphényles, non au chlorure d’oxygène, non au fromage hollandais, oui aux huitres du bassin d’Arcachon pendant l’été.
Non, non aux collaborateurs éconduits, non aux certificats, non aux emplois, fictifs ou pas, non à la propagande, non à l’armée Allemande, non aux campagnes de sensibilisation.
Non, non aux épitaphes, non aux fautes d’orthographe, non a la nullité étalée, non aux semi-remorques, non aux troglodytes, non à la pile électrique, non aux toilettes à la Turque.
Non, non à l’Europe, non à la constitution, non au code civil, non aux faux-cils, non aux antibiotiques trop vite prescrits, non au clientélisme, non aux substances visqueuses, non au bruit de la disqueuse.
Non, non au dégoût de tout, non aux goûts et aux couleurs, non aux choix de papier peint, non aux édulcorants, non à l’infection urinaire, non à l’extinction de la lumière, non au chocolat blanc.
Non, non aux biscuits apéritifs, non à la colère des collectifs, non aux ridicules indemnisations, non à l’aéromodélisme, non à toutes les prisons, non aux pouvoirs régaliens.
Non, non aux appropriations, non aux immeubles en béton, non aux auto-stoppeurs, non aux verres à liqueur, non à l’instigation, non au valet de cœur, non aux esclaves de bonne composition.
Non, non aux arbitrages, non au défoulement de rage, non à la suspicion, non au billet à ordre, non au remontoir des montres, non à Balthazar et Melchior.
Non, non aux réconciliations, non à l’émancipation, non aux toiles d’araignées, non aux pistolets, non aux balladuriens, non à plus, non à rien.
Non, non à la discordance, non à la concordance, non aux boutons pression, non aux capsules, non aux libellules, non aux bande-dessinées, non et encore non.
C’est, une poupée…
Oui à pouf pouf! 😀
merci
Pourquoi « non aux libellules » ?
Moi j’aime bien les libellules, ce sont de très jolis insectes volants qui tiennent agréablement compagnie quand on se balade le long des rivières.
Vive les libellules !
Les libellules au pouvoir !
Et une libellule mange deux fois son poids tous les jours en larves de moustique. J’ai horreur des moustiques. Protégeons les libellules!
Vu cette emission un jour,la larve libellule,reellement impressionnant,elle vit plusieurs annees dans l’eau,elle est d’une voracite extraordinaire couplee avec une rapidite parmis les plus elevees dans le monde des insectes pour tuer ses proies,des alevins et meme vairons faisant parties de celles ci..oui vraiment,la larve libellule est socialiste!:-)
Comme disait Gil Jourdan, la Libellule est une forme d’évasion….
Ho pute borgne, pouf pouf a dévoré le chien cocaïnomane! Non à la drogue… 🙂
J’ai un peu honte, ce matin j’ai conduit ma mère à la gare, et je ne sais pas ou déclarer l’avantage en nature au détriment des taxis donc j’ai floué l’état. Pire encore, j’ai persisté en lavant la voiture avec l’eau du puits, alors que je suis passé devant 3 stations de lavage à 6 euros le tarif de base, tout ça ne va pas faciliter les rentrées fiscales, et participer au déclin de notre fleuron.
Vivement que l’état prennent conscience de ces vols et me remette dans le droit chemin
c’est fait : Sylvianne Bulot, en bonne citoyenne, lisant ces lignes a rempli le cerfa de dénonciation N° 305 et donné à filoche en personne…tu vas morfler !
Ça me donne une idée : déplaçons les portiques Ecomouv à la sortie des parkings des magasins de bricolage / jardinage. Ainsi tous ces particuliers qui privent les artisans et jardiniers professionnels de travail en faisant le travail chez eux eux-mêmes pourront au moins être taxés forfaitairement du mankagagner de l’Etat.
j’ai encore mieux taxons les beau pour aider les moches
taxons les maigres pour aider les gros
taxons les personnes en bonne santé pour aider les gens atteint de maladie
taxons les gens en couple pour aider les célibataire
avec sa je peut devenir député ou il me fait impérativement une carte au parti socialiste ?
Tout ça est déjà fait, il me semble, à part peut être pour les moches, mais on s’en fout, ils sont moches
Pour les moches, y a l’alcool, ça aide…
Et comme l’alcool est taxé… c’est donc déjà fait aussi.
une taxe sur les petits : ce sont des salauds qui s’habillent avec 30% de moins en tissu que les autres et qui ont des chaussures plus petites, en plus ils achètent de petites bagnoles et ils mangent moins. Fumiers de profiteurs.
Ah non !!
🙂
Je suis moins négatif que toi, Calvin, car ce serait un vrai plaisir que de ne surtaxer que Talonnette et Roy Solex…
« taxons les personnes en bonne santé pour aider les gens atteint de maladie
taxons les gens en couple pour aider les célibataire »
C’est déjà fait, ça s’appelle la SS.
Faut innover… Taxons les propriétaires de jardin qui peuvent bénéficier de fruits et légumes gratuit.
Pour devenir député, un conseil : choisit autre chose que la carte PS, c’est pas la plus tendance.
Tiens, moi c’est l’inverse : j’ai dû aller chercher ma sœur au boulot à cause de ça : http://www.lalsace.fr/actualite/2014/10/28/trafic-perturbe-au-lendemain-de-l-agression-d-un-agent
(Oui oui, le lendemain soir, le matin, les trains tournaient, bref… Cherchez pas à comprendre.)
J’aimerais (naïvement, oui, un peu !) savoir comment récupérer le coût de l’essence que j’aurais pas cramé si le train avait fonctionné. J’accepte tous les moyens de paiement 🙂
Quand j’entends le nom « Filoche », je sors mon révolver! (j’espère qu’ils se retourne dans son kolkhoze).
Désolé, je fais une overdose. Je vais prendre du repos, promis. en Nouvelle-Zélande, ou en Amazonie.
Quand j’entends le nom « Filoche », je file aux chiottes. 😀
moi, je vomis.
Quand Théo31 a dit qu’il filait aux chiottes, il n’a pas précisé pour faire quoi …
A mon avis, ça lui sort par en haut et par en bas…
Ce qui prend un peu de temps dans cette suppression de strates nauséabondes, c’est de créer assez d’instances fumeuses et de conseils bidons pour recycler les bons à riens et mauvais à tout qui se font payer grassement pour leur incompétence. Ces pondeurs compulsifs de rapports sont aussi utiles qu’un lot de passoires pour vider un étang sont comme les trabans, polluants et énergivores. Autant il est plus facile de gérer des ouvriers qui perdent leur boulot que de remercier des cols blancs aux réseaux de copinages complexes. Que faire de gens qui ont passé leur vie avec des salaires et des avantages délirants avec comme seules compétences le choix du vin au resto chic, la diction d’âneries à des secrétaires soumises et la capacité à faire des discours creux devant leur pairs. Pour ces grassouillets couperosés en costumes plus cravate, le mur de la réalité du marché du travail serait fatal.
Ne revenons pas sur le syndicalisme à la française que nous envient les mafias du monde entier, qui se battrons jusqu’à la mort de leur dernier adhérent pour conserver le modèle actuel si favorable à leur épanouissement financier.
Hélas, ils n’ont plus besoin de leurs adhérents pour leur financement.
Et sont systématiquement invités, et ce même pour des domaines qui ne les concernent en rien (cf il y a un an, lorsque Zayrault les a invité à discuter de la réforme fiscale).
Vivi, c’est bien pour ça qu’ils sont prets à sacrifier leurs adhérents, leur financement n’ayant plus grand chose à voir avec leurs cotisations. Pire, les enfants dégénérés de l’ex URSS qui sont aux manettes inventent des nouvelles taxes pour continuer à engraisser les mafieux…
« Ne revenons pas sur le syndicalisme à la française que nous envient les mafias du monde entier, »
Superbe !
C’est là en effet notre force : avoir légalisé la mafia.
Au fait… pour changer un peu des taxes… il y a une grève CGT dans les transports (SNCF, RATP…) mardi.
Ben oui. Faut quand même pas déconner, hein.
Pensée émue aux centaines de milliers de veaux serrés comme des boeufs dans les wagons… qui auront tout le temps de visualiser les travaux à 100 000 euros dans l’appart du « patron » (mon clavier a bogué) de la CGT.
-robinets plaqués or : check
-déco moderne façon plug anal : check
-air conditionné dans toutes les pièces, même la cuisine : check
-cuisine intégré, bien entendu, 6 feux : check
-boiseries précieuses dans les chiottes : check
Franchement, avouez, on se marre bien. Non ?
La différence avec une bonne vieille dictature, c’est qu’il faut trouver des prétextes pseudo démocratiques genre dialogue social et autres billevesées.
Au moins dans une dictature, le pouvoir assume ses dérives. Chez nous, on « encadre » la liberté d’expression, on influence plus ou moins discrètement la justice, on copine en louzdé, on vote une petite loi pour ses intérêts perso, on fait semblant de se bagarrer pour mieux se partager le pouvoir…
Grace à H16 (et quelques autres) un élève de 1ème, même décérébré, comprendra que la Suisse est un Etat démocratique, comme cela est enseigné dans les livres d’histoire normaux (!). La preuve, ses citoyens sont régulièrement consultés alors que la France, après un majestueux virage à 180°, est revenue à l’Ancien régime, revisité par la doxa marxiste et assaisonné de quelques théories fumeuses à la mode chez les germanopratins. La Révolution française ? Un coup pour rien chers amis. Ubu est roi chez nous et la noblesse d’ancien régime a été avantageusement remplacée par la camarilla politique et syndicale.
Et la France, enfin les politiques et les médias bien pensants, de s’indigner régulièrement devant les décisions des suisses qui sont pourtant le résultat de consultations démocratiques. Mais il est vrai que nous avons perdu l’habitude de tenir compte de ce genre de détails. On carresse le cul de la vache une fois tous les cinq ans et c’est reparti pour un tour de pillage en règle.
Les rares fois où nous avons le droit à un référendum, le pouvoir s’arrange pour passer outre. Je pense qu’au match des quenelles, les français s’en font glisser bien plus qu’ils n’en glissent!
Je crois que les sujets du roy de France étaient tout aussi libre sinon plus que les citoyens de la république. Personnellement, je n’ai pas du tout le sentiment que la Liberté s’épanouisse dans ce pays et sous ce régime. On en serait plutôt à la chasse aux déviants. Et puis, au contraire de ceux qui ont fait, quoiqu’on en dise, la France, que vont laisser à la postérité les TDC qui se succèdent à la tête de ce pays sinon des dettes, du chômage et une société en totale déliquescence ?
L’Ancien Régime était 100 fois mieux…
« Les journalistes ne croient pas les mensonges des hommes politiques, mais ils les répètent, c’est pire » Coluche
le relativisme journalistique, comme allié complaisant d’un pouvoir adepte de la méthode (se)Coué : « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux ».
Cet art de se moquer du monde commence sérieusement à lasser tout le monde. A commencer par Hans-Werner Sinn « l’économiste allemand le plus écouté d’Allemagne » interviewé par le Point dernièrement :
-François Hollande a décidé de tout miser sur la compétitivité… Il ne cesse de le clamer !
-C’est bien (rires). Mais on ne juge l’arbre qu’à ses fruits. Il faut donc attendre de voir ce qui est réellement fait. Le smic, les 35 heures, l’énorme secteur public, tout cela pose problème. Avec le Danemark, la France est le pays le plus socialiste du monde développé. Si vous considérez que 0 % du PIB de dépenses publiques est une pure économie de marché et que 100 % est un communisme total, alors la France est plus proche du communisme que d’une économie de marché. etc…
L’Interview sur le site allemand du CESifo Group Munich :
http://www.cesifo-group.de/de/ifoHome/policy/Staff-Comments-in-the-Media/Interviews-in-print-media/Archive/Interviews_2014/medienecho_ifointerview-lepoint-23-09-2014
Le billet de Maxime Tandonnet sur se point est éclairant: « Vendredi, j’ai déjeuné avec un jeune et brillant journaliste… Les méandres de la vie politique nationale, je les observe comme tout le monde. Mais ce qu’il m’a raconté, son quotidien désespéré, preuves à l’appui – les choses qu’il ne peut pas écrire – m’a fait franchir un cran supplémentaire dans la sidération. » (http://maximetandonnet.wordpress.com/2014/11/01/les-choses-cachees-de-la-politique-francaise/)
Je ne comprends pas trop, alors qu’il était conseiller de Sarko, qu’il s’étonne maintenant de choses dont il a été témoin à l’époque.
– Ta journée s’est bien passée ?
– Atta, faut que je lise le journal.
Et comme disait toujours le regretté Coluche, « Françaises, français, cette année c’était très bien, l’année prochaine ce sera pire. »
Ou comment dire que grâce à notre gouvernement, on peut être rassuré, ça va toujours mieux que demain.
Et un dirigeant africain:
« Nous étions au bord du gouffre et grâce à moi, nous allons faire un grand pas en avant! » – ZZ Rider doit avoir des origines sub-sahariennes!
Evidemment si on espère encore que les propos de Solexine Rex soient autre chose que seulement du vent mis en résonance… 😉
Y’aurait-il assez de grues en France si les assurés URSSAF et RSI s’y mettaient également ?
http://lelab.europe1.fr/En-Gironde-un-homme-se-retranche-sur-une-grue-pour-demander-au-PS-de-rembourser-ses-cotisations-18100
Un des commentaires :
Chaque contribuable est quelqu’un qui travaille au profit du gouvernement sans être astreint à passer les concours de fonctionnaires !
Bien vu.
La quantité de pognon que je verse à l’Etat chaque mois est-elle un critère ?
Est-ce que ça me donne le droit de postuler à un poste de haut fonctionnaire grassement payé ?
« Les fonctionnaires sont un peu comme les livres d’une bibliothèque : ce sont les plus haut placés qui servent le moins. »
Avec Ségolène, Marifolle et sylviane Bulot, oui, il y a assez de grues en France. Il y en a même trop.