Ce problème grec qui grossit

Il y a deux semaines, j’expliquais qu’à la suite d’élections menant une énième mouture de collectivistes au pouvoir, la Grèce avait, officiellement, choisi le communisme et, ce faisant, devrait soit renverser la table européenne en appuyant à fond sur l’accélérateur communiste, soit se transformer rapidement en démocrassie-sociale gluante, à l’instar d’une France perdue dans ses barbotages pédalo-flambistes. Et il n’aura pas fallu longtemps pour que ce choix s’opère : comme prévu, au pied du mur, le gouvernement Tsipras transige et tente l’apaisement.

Tout avait pourtant si bien commencé ! Pour le gouvernement Tsipras, nouvellement élu avec un soutien populaire historique, la voie était tracée, très simple, très droite et très à gauche. Le programme électoral était clair : en répudiant une partie substantielle de la dette, en faisant de nombreux et généreux cadeaux à une population toute heureuse de cette distribution gratuite, en renvoyant les méchants financiers à leurs cases, on allait voir ce qu’on allait voir et on allait remettre la Grèce sur la voie de la prospérité, des matins qui chantent et d’un collectivisme enfin assumé qui, comme chacun sait, résout les problèmes, lave plus blanc que blanc et guérit les écrouelles.

dupondt nous nous tenonsUne grosse semaine plus tard, et alors que les marchés ont accueilli très fraîchement l’arrivée du parti grec Syriza au pouvoir au point de dévisser violemment à la bourse d’Athènes, la volonté de Tsipras et de Yanis Varoufakis, le ministre grec des finances, semble assez émoussée. Il faut dire que les déclarations des deux Grecs n’ont pas du tout convaincu l’establishment européen qui voit surtout que le plan de sauvetage grec est maintenant en péril, et, pire, que le pays risque d’emmener avec lui tous ceux qui sont encore attachés à la monnaie unique. La fermeté allemande ou néerlandaise, par exemple, doit bien plus au sentiment de peur qui s’immisce maintenant chez les dirigeants européens qu’au désir de fermeté nordique qu’on leur prête plus volontiers. Eh oui : comme le fait justement remarquer Stéphane Montabert dans un récent article, tout ce petit monde européen se tient par la barbichette, comme les Dupondt dans la fusée lunaire en panne, et tous comprennent — y compris Tsipras maintenant — que ratiboiser la dette grecque ne résoudra pas du tout le problème général, voire l’aggravera, la nervosité des marchés aidant.

Les fanfaronnades des dirigeants grecs ne pouvaient pas tenir très longtemps et l’intransigeance des autres Européens renvoie en réalité directement à l’absence totale de marge de manœuvre … pour tout le monde. Et cette nervosité se traduit de façon très concrète.

Par exemple, on pourrait croire que l’annonce, vendredi 6 février, d’une dégradation de la note souveraine de la Grèce de B à B- (avec perspective négative) par Standard & Poors tient de la méchanceté à l’état pur, ou de la malice voire de l’acharnement. Mais même en imaginant qu’il existe une part de manipulation de la part d’autres États ou d’occultes financiers à gros cigares pour guider la main de S&P, et ce, avec un timing assez diabolique, la réalité suffit malheureusement à justifier pleinement cette dégradation, déjà annoncée le 29 janvier dernier, et directement corrélée aux finances actuelles du pays, très concrètement au bord de la faillite (on murmure qu’il ne resterait qu’une paire de milliards d’euros dans les caisses de l’État grec pour ses dépenses courantes avant la fin du mois de février, ce qui paraît franchement juste).

burning cash

Et les analystes de S&P ne sont pas les seuls à être à ce point inquiet. Plusieurs figures ont exprimé de gros doutes sur la stabilité de la zone euro telle qu’on la connaît actuellement et, à plus long terme, sur sa propre survie. Et même si on doit se rappeler que Alan Greenspan, par exemple, fut l’artisan plus que contestable de la bulle immobilière américaine avec les conséquences désastreuses qu’on lui connaît, il n’en reste pas moins que les remarques qu’il a faites récemment au sujet de la Grèce synthétisent plutôt bien le sentiment général des observateurs un minimum au courant de la situation :

« Le problème est que je ne vois aucune façon que l’euro puisse continuer, à moins d’une intégration politique complète de tous les membres de la zone euro. Et vraiment, même en se contentant d’une intégration fiscale, ça ne suffira pas. »

L’autre versant du « problème grec », c’est qu’une sortie de la zone euro n’est tout simplement pas possible en l’état actuel des textes, ou, plus exactement, qu’il n’y a pas officiellement de plan B pour accompagner proprement une telle sortie. Et si elle n’est pas réalisée proprement, les conséquences peuvent être violentes, pour les marchés bien sûr, mais avant tout pour les populations (et pas seulement la grecque).

Pourtant, il existe un chemin, étroit, qui permettrait de revenir à une situation si ce n’est meilleure, au moins plus stable. Ce chemin passe par la réalisation que non, un gouvernement ne peut pas dépenser l’argent qu’il n’a pas, et doit donc se contenter des taxes et des impôts qu’il parvient à collecter. L’abandon pur et simple de tout nouvel emprunt semble impossible dans l’esprit des dirigeants grecs et européens, mais le cœur du problème est bien là.

tax man

D’autre part, la collecte des ressources financières d’un État ne peut être efficace qu’à partir du moment où elle est simple et lisible par tous. Ce n’est le cas ni en Grèce, ni, d’ailleurs, dans bien d’autres pays européens qui souffrent de plus en plus des mêmes maux, France en tête. Pour la Grèce, le fait d’imposer une flat tax assez basse permettrait de réamorcer une collecte décente, diminuerait la fraude fiscale endémique dans ce pays, et lui rendrait une attractivité depuis longtemps perdue, en rendant le coût de la fraude supérieur à celui du paiement des impôts. Notez que la recette, appliquée en France, produirait aussi d’excellents effets.

Comme on le voit, ces quelques mesures, fondamentales, nécessiteraient une remise en cause extrêmement profonde de la façon dont l’État grec est envisagé, réduirait l’intervention de l’État à son minimum vital (le domaine régalien, en fait). C’est, pour tout dire, à l’opposé diamétral de ce que Tsipras et ses amis collectivistes envisageaient très sérieusement, et c’est aussi assez éloigné de ce que les instances européennes prônent, les mains moites à l’idée qu’un échec se profile inéluctablement. Personne ne voudra donc les envisager, encore moins les mettre en place.

L’avenir m’apparaît bien sombre.

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Commentaires285

  1. figarocifigarola

    Vous n’y pensez pas voyons. Flat fax, borner l’État à ses fonctions régaliennes, envisager un budget non pas dans l’absolu mais en fonction de ce qu’on a dans les caisses… Du délire ! Non mais vous vous croyez dans quelle Europe monsieur H XVI ?

    1. Gerldam

      A propos de flat tax, l’exemple de la Slovakie est instructif. Je ne me souviens plus des détails, mais le gros de l’histoire est là: avant l’arrivée du premier ministre éduqué aux USA, l’impôt sur les sociétés était très élevé. Ce nouveau premier ministre décide de mettre une flat tax à 19%. Tous ses conseillers hurlent que cela va être la bérézina et qu’on ne pourra plus payer les fonctionnaires (inutiles de dire que ceux qui criaient le plus fort étaient des fonctionnaires). Le résultat en épata plus d’un: la collecte de l’impôt sur les société augmenta fortement, alors que le taux avait baissé d’environ 45% à 19%. Ce qui justifie parfaitemernt les propos de notre hôte.

      1. Calvin

        Effet Laffer.
        Pour bien comprendre, quand la flat-tax est instituée, les rentrées fiscales baissent. Mais les dépenses sont diminuées des subventions.
        Ensuite, comme le nombre d’entreprises augmente, les rentrées fiscales augmentent effectivement et dépasse le niveau antérieur.

          1. Calvin

            Le mieux, à mon avis, c’est de partir de 20%, et de diminuer progressivement au fil des ans vers 5% voire moins, au fur et à mesure que la société civile et les entreprises se rė-approprient le pays.

    2. pifou

      @figarocifigarola

      c’est marrant, maintenant que j’y pense, les seuls qui proposent cette flat tax et des incitations aux entrepreneurs sont les… »fachos ».
      avec sanctions appropriées aux fraudeurs.

      mais bon, ils ne passeront jamais, ce sont des fachos, quand même !

    3. Aristarque

      Le pire est que l’ Utopie, de nos jours, c’est qu’ un État doive se contenter des ressources du pays pour se financer… Mais, en revanche, pour les quidams, c’est de devoir se contenter de ce qui reste après les ponctions et là, c’est la réalité…

    4. René de Sévérac

      Finalement, la crise grecque et sa solution (collectiviste, vous rigolez H16)
      aura du bon « le pays risque d’emmener avec lui tous ceux qui sont encore attachés à la monnaie unique ».
      Comme il ne peut y avoir de solution raisonnable, choisissons la moins déraisonnable. Enfin, dans notre monde, rien n’est jamais sûr !

      1. Hum. Parce que bien sûr, vous imaginez que ce qui va se passer va être agréable, sympathique, et sur un chemin parsemé de roses ? Quand ça aura cassé, venez relire votre commentaire, on en reparlera à ce moment.

        1. Caton

          Il est évident qu’il n’y a pas de solution indolore. Mais continuer ainsi ne fait qu’empirer les choses. Il y a une bulle de la dette souveraine à côté de laquelle la bulle des subprimes est une toute petite chose insignifiante, et la seule action entreprise c’est de continuer à gonfler la bulle par tous les moyens. Au passage l’économie est détruite et la classe moyenne laminée, et l’épargne sinistrée par les ZIRP et NIRP destinés à faire durer encore un peu le status quo.

          Pensez-vous vraiment que cela peut durer indéfiniment? Sinon ne serait-il pas plus intelligent d’arrêter d’empirer les choses au plus vite?

        1. Black Mamba

          …On va mettre la Grèce dans la case perte-profit dans l’histoire de la Zone Euro et on ne reparle plus …

  2. Le Gnôme

    Tss, tss, ne pas arroser sa clientèle, est ce bien raisonnable. Dire aux gens que c’est à eux de se prendre en main et qu’on ne les tondra pas en cas de réussite est totalement impossible, sinon à quoi sert le polititien.

  3. Chieur chiant

    Combien de calories libérées dans la chaudière par billet???
    (billet de 5, 10, 20, 50, 100, 200, avec attache, sans attache, par paquet de 10, 100, 1000….)

        1. Calvin

          Moi si.
          Un jour, un allemand a réglé le péage autoroutier devant moi (en Autriche) avec un gros billet rose.

        2. Black Mamba

          J’en ai vu déjà vu plusieurs et j’ai même eu droit de les avoirs entre les mains, par contre très difficile de les refiler, personne n’en veut :mrgreen:

          1. pouf pouf

            bah ouais, mais on transporte deux millions d’euros dans un espace relativement restreint, ce qui est extrèmement pratique quand on a des responsabilités et pas le temps d’enregistrer des bagages …

            1. pouf pouf

              cahuzac disait que même dix-sept millions ça ne permet de remplir qu’une toute petite piscine pour les pieds, on est très loin de picsou …

            1. Black Mamba

              Non ! On avait une grosse dépense en vue, donc une bonne partie a été utilisé très rapidement, entre personne intelligente, on s’arrange :mrgreen:

              1. MadeInCH

                Un de mes prof, à l’école obligatoire, avait dit collectionner les « fourmis », mais avouait ne pas en avoir beaucoup.
                La fourmis était l’animal représenté sur les billets de 1000CHF à l’époque… 🙂

                1. Les Charcuteries Olo

                  ça me rappèle l’époque ou on recevait un chèque à la fin du mois, et on repartait de la banque avec des fourmis plein les doigts..

        3. Aristarque

          Il me semble que chaque banque nationale peut ou non en restreindre l’ usage. Ce billet à été émis surtout à destination de l’ Allemagne /Autriche et il n’ est pas mis en circulation en Grance, du moins officiellement.

          1. Black Mamba

            C’était surtout des personnes à la retraites qui en possédaient lorsque j’ai pu en avoir acquisition, j’en vois de temps en temps en circuler 🙄

        4. Etienne

          Il m’est arrivé de payer mes courses chez Carrefour avec… Mais bon, c’est en Espagne, et avant la crise.

  4. blackwarrior

    de toute façon en Grèce,y’a qu’un truc vraiment bien c’est le régime crétois..je sens que l’huile d’olive va bientôt être détournée de sa fonction pour nombre de personnes dont les européens..

    1. Pheldge

      Et remplacer avantageusement la vaseline, pour les contribuables Européens, quand ils devront financer la politique généreuse que leur gouvernement mène avec de l’argent qu’il n’a pas ( pas encore ….)

        1. Caton

          Il me semble que la TVA est moins importante sur la vaseline que sur l’huile d’olive. Normal, en France l’un est un produit de première nécessité…

  5. lolo

    Ben c’est marrant, j’entendais justement il y a quelques jours que Tsipras ne voulait justement plus de pognon supplémentaire vu que les success story des précédents « prets » n’ont fait que les plonger encore plus dans la merde, de se faire démembrer avec de jolis billets vert dont on connait la valeur et qu’il ne reste grosso modo que l’acropole à vendre.

    C’est trop génial quand quelqu’un se noie, suffit d’une pichenette pour qu’il ne reprenne pas son souffle.

    Forcément ça crée des gens un peu déçu qui se tournent vers les partis d’avenir communiste ou nazi (les deux se sont associés d’ailleurs)

    1. Maxence

      Faudrait arrêter de qualifier tout le monde de Nazis.
      L’Aube Dorée éventuellement, et encore.
      Mais le petit parti associé à Tsipras, ça devient du délire.
      Juste populistes et anti européens.
      Mais ,il se peut que cela suffise pour être qualifié de Nazis.

            1. gameover

              La civilisation grecque nous a surtout laissé beaucoup de témoignages… comme après une catastrophe… et aussi quelques expressions qui nous rappellent la bisexualité des hommes…

              1. Bonsaï

                Et aussi la quasi totalité de la philosophie européenne qui constitue aujourd’hui le socle de tous les développements ultérieurs (Héraclite, Démocrite, Platon, Aristote, etc.). Au niveau linguistique, nous utilisons tous les jours des mots grecs dans nos langages modernes…
                Les innombrables références littéraires et scientifiques (Archimède, etc.).
                Tout le monde ne peut pas en dire autant.

                1. Bonsaï

                  J’allais oublier la géographie, l’histoire, l’arithmétique, les mathématiques, la géométrie, la psychologie, j’en passe et des meilleures.
                  Et si vous en doutez, vous n’avez qu’à vérifier la racine sémantique de tous ces termes.
                  Les néologismes sont offerts avec le panier !

                  1. gameover

                    La pomme de terre est originaire des Andes mais pour 1 kg produit dans les Andes on en produit 1000 tonnes ailleurs.

                    Faudrait quand même pas pousser avec les grecs qui ont aggloméré du savoir issu des peuples indiens, phéniciens, arabes, tinois, et comme les latins c’était surtout de grands voyageurs… et vu le nombre de philosophes, ça prouve qu’à l’époque c’était déjà des branleurs :mrgreen:

                    1. Bonsaï

                      Je ne vois pas en quoi le fait de dire que la Grèce a produit de la civilisation serait humiliant ou devrait être passé sous silence. De toutes façons cela bénéficie à tout le monde, aux intellectuels comme aux bâtisseurs.

                    2. Caton

                      @Tiny Tree

                      This sad little lizard told me that he was a brontosaurus on his mother’s side. I did not laugh; people who boast of ancestry often have little else to sustain them. Humoring them costs nothing and adds to happiness in a world in which happiness is always in short supply.

                    3. gameover

                      @ petit arbre nain

                      « De toutes façons cela bénéficie à tout le monde,… »

                      Oui comme les patates…

  6. Groucho Marx

    Houla!!! Un gouvernement ne devrait pas dépenser plus d’argent que ses rentres fiscales ne lui permettent, mais c’est un crime de lèse-majesté là! Et comment on achète les voix? Et comment on fait taire les importuns ? Et comment on fait fructifier ses avoirs ? Non là franchement H16, tu dépasses les bornes des limites.

  7. RTP

    Le point de vue des « communistes » est qu’il suffit d’imprimer des euros pour rembourser et relancer la machine. REP A SA, H16 !

    1. Vite, inventons le billet de 2000 EUR, et imprimons le par paquets de 10.000, et distribuons-le par hélicoptère aux Grecs demandeurs.

      1. Calvin

        Et une pièce de monnaie en platine de 1000 G€ ?
        Obama ne voulait – il pas faire ça (en dollars) ?
        Me souviens plus du métal.

      1. lolo

        D’ailleurs, c’est même mieux ficelé que ça, les banques privées impriment, font payer de juteux interêts, et quand le vent tourne et qu’il y a un risque de défaut la BCE rachete pour faire payer aux con tribuables.

        1. gameover

          Comment on propage des concepts idiots.

          Une banque qui prête et qui ne serait pas remboursée enregistre une perte sèche du capital prêté.

              1. lolo

                évidemment go la science infuse, ils impriment rachetent les merdes et mettent leur bilan à zero, hein….

                Je me demande bien pourquoi ces cons de la BCE n’impriment pas pour racheter toute la dette mondiale et mettent le bilan à zero, ce serait les sauveurs de l’humanité…

                1. gameover

                  C’est bien lolo, tu fais la demande et la réponse et tu prouves donc que ton raisonnement est bancal… car comme tu dis, si la solution était si simple…

            1. Charles

              L argent prêté étant créé ex nihilo sur la base des réserves fractionnaire, la perte « sèche » est juste d’ordre comptable.

                1. Jacques

                  Non mais bon, demander des interets sur de l’argent créé ex nihilo, c est un peu étrange à mon sens.

                  1. gameover

                    Oui on se demande bien pourquoi des entreprises vendent du sable…

                    http://bastiat.org/fr/lettre14.html

                    Y a un truc entre vos 2 oreilles, vous pourriez le faire fonctionner un peu… imaginez une société avec du crédit gratuit, ses acteurs, ses épargnants, ses investisseurs, la concurrence…

                    1. lolo

                      C’est sur que le sable est une génération spontanée, comme les numéros que les banques centrales font.

                      ça marche tellement bien que les taux deviennent négatif sur certains bonds, tellement il ne savent plus ou caser le pognon gratuit, mais t’as raison go, comme d’habitude, malgré que tout le systeme que tu vénère est aussi bancal que ce que tu as entre les oreilles.

                      Je n’avais jamais rencontré quelqu’un d’aussi imbus de sa personne, et fait remarquable à chaque fois que quelqu’un à l’outrecuidance de ne pas avoir ta pensée universelle et juste à chaque fois que tu ramene t

                    2. lolo

                      a chaque fois que tu ramènes ta fraise et quel que soit le sujet, tu finis toujours par insulter l’autre, ce qui est très révélateur

                    3. Charles

                      @gameover

                      La politesse vous connaissez ? Ce qu’on a entre les deux oreilles commence par ce chapitre.

                      Ensuite le crédit ne doit pas être gratuit mais les valeurs prêtées doivent réellement exister.

                      J ai l’impression que vous ne pensez pas beaucoup avant d’écrire. Arrogant.

                    4. gameover

                      Lolo, j’invitais juste Jacques à utiliser son cerveau pour imaginer ce que donnerait du crédit gratuit mais je vois que Charles et toi vous vous êtes aussi sentis visés et je m’en remets donc à votre auto-diagnostic.

                      Lolo, spécialement pour toi, pose-toi la question de savoir pourquoi il peut être préférable de prêter de l’argent à un taux d’intérêt négatif plutôt que de le laisser sur un compte avec un taux d’intérêt de zéro.

                      Bisous.

                    5. Quiet Desperation

                      « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent…. »

                      Bon, on peut aussi remplacer kg par QI…c’est vrai que GO peut être, de temps à autre, un brin comme Clémentine, mais, dans l’ensemble, je l’aime bien et j’ai plaisir (et intérêt) à le lire… et puis, comme il est faible en subjonctif, on peut le casser facile…

                      Ceci dit, maintenant, faut pas non plus qu’il me les brise menu, hein ?

  8. petit-chat

    Depuis que Flamby a parlé de sa caisse à outils, on en est resté au bricolage, et toutes ces mesurettes spoliatrices reviennent à enfoncer des vis à coup de marteau, faute de tournevis.
    A l’instar d’un récent article de Contrepoints où l’on proposait tout-à-fait sérieusement d’inclure dans l’IR la CSG+CRDS, ce qui était chiffré à ajouter 8% à l’IR, il existe une mesure bien plus radicale et qui respecte le leitmotiv des collectivistes : é-ga-li-té.
    L’État prend d’abord tout : son rôle de re-distributeur est ainsi pérennisé.
    Il distribue sous forme de tickets de rationnement, mais avec un nom plus joli, plus novlangue, des tickets-bouffe, un droit mensuel à habiter son logement actuel, des bons d’achat pour des conneries pas indispensables mais très escrolos, par exemple. Ceux qui gagneraient trop n’auraient pas plus de tickets (au nom de l’Égalité), et ce surplus serait éventuellement utilisé pour donner plus de droits aux plus malheureux, sans travail, sans compétence, sans courage, car il serait injuste que sous couvert d’être un branleur on ait pas droit à tout ce que les autres ont.
    La simplification de cette répartition permettrait de simplifier la vie des entreprises et des esclaves-ouvriers à leur merci, dégageant un bénéfice qui servira à la croissance et à une embauche massive nécessaire pour faire croire que la fRance est encore la cinquième sixième puissance.

  9. royaumont

    Un vent mauvais souffle sur l’Europe.

    La Grèce et l’Europe sont face en gros à trois solutions :
    – Le gouvernement grec s’applatit devant l’UE
    – L’UE paie
    – La Grèce quitte l’euro.

    Si l’UE paie, il va se passer la même chose qu’en 2012, cela ne résoudra rien. Pire même, un risque de contagion existe, qui ferait monter démesurément la facture présentée à des pays déjà exsangues. C’est donc peu probable.
    Si le gouvernement grec s’applatit, il y a un vrai risque d’explosion en Grèce. Il a reçu le mandat d’arrêter le massacre et de rendre sa souveraineté à la Grèce. S’il ne le fait pas, il est mort.
    Si la Grèce quitte l’Euro, elle aura des diffcultés à court terme mais pourra se réinventer un avenir. Le problème, c’est que l’Euro sera décrédibilisé et que les dirigeants de l’UE perdent leur principal outil de domination. C’est pour cela, et seulement pour cela que ça coince.

    Le vent se lève, il faut tenter de vivre.

    1. Kazar

      J’opte pour la 3ème solution ; la Grèce quitte l’euro, et la démonstration est faite que oui, c’est possible. Si Tsypras s’aplatit, il est fini, et j’espère que les Grecs descendront dans la rue pour le pendre.

        1. Kazar

          Chère BM, les Grecs ont élu un communiste pur jus, ils doivent en supporter les conséquences pour changer leurs vilaines manières et grandir un peu : « demain on rase gratis » est un slogan pour les pauvres d’esprit, un peu comme « demain j’augmente le smic, je réduis la dette, j’embauche des fonctionnaires, je desserre l’étau de l’austérité », et tout ça avec le pognon des autres.
          Encore une fois, tout le monde a le droit d’être con, mais il faut assumer. Et qu’on ne vienne pas me dire que c’est le petit peuple qui va supporter les conséquences de l’imbécillité de ses dirigeants, puisque c’est ce même peuple qui les a élus !!!

          1. Black Mamba

            http://www.lecontrarien.com/2015/01/30

            Je ne connais rien en politique, je sais que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent, le ministre grec ne semble pas être un con, je suis en train de lire son livre sur sa vision de l’économie et son analyse … je ne suis qu’à la moitié du bouquin … ce mec cherche vraiment à trouver une solution, il lui faut un peu de temps …
            Je préfère lui donner sa chance au lieu de le condamner .

            1. Je note que Sannat ne dit rien de concret sur ce que le ministre en question compte faire. « On va voir ce qu’on va voir », mais pour le moment, y’a rien à voir puisque les marges de manœuvres sont inexistantes.

              1. royaumont

                Le malheur, c’est que personne n’a de marge de manoeuvre, donc que rien ne peut bouger alors qu’il faut que les choses bougent.
                C’est un peu comme deux plaques tectoniques qui se poussent l’une l’autre. Rien ne bouge jusqu’à ce qu’une des deux casse. Et là…

              2. Black Mamba

                J’avoue que cela tiendra du miracle …
                Dans son bouquin, il n’a pas écrit son programme pour la Grèce que l’on soit bien d’accord là dessus … Je dis juste qu’il connait au moins en théorie le sujet … la pratique c’est une autre histoire …

                1. Black Mamba

                  Notre crise actuelle qui dure depuis 2008 est classée comme une MEGA CRISE comme celle de 1929 … pour sortir le monde de la déchéance financière , il a fallu la seconde guerre mondiale …

                  1. Caton

                    1929 était une crisounette de rien du tout, à peine une tulipe et encore. Les conséquences des politiques de « relance » à partir de 1930, on n’en est pas encore sortis. Merci M. Franklin D. Roosevelt…

            2. Aristarque

              Question enfumage, les Kommunistes peuvent revendiquer un vrai savoir-faire. 25 ans après la disparition de la maison-mère par naufrage absolu dans tous les domaines, il se trouve toujours des gogos en nombre non négligeable pour encore y croire. JF Revel qui se lamentait, il y a quinze ans, de la persistance réelle de l’ idée et de concept kommuniste, serait encore plus deglingué de contempler pareil retour vers le passé d’ une utopie déchue par la réalité (qui est ce qui reste -tristement- quand on a fini de croire). :mrgreen:

            3. Pheldge

              J’ai cru comprendre que Tsipras proposait de transformer la dette en « obligations perpétuelles » c’est à dire qu’en gros on lui prête, et il ne paye que l’intérêt !
              En voilà une bonne idée à refiler à Mélenchon

          2. bigredebougre

            « demain on rase gratis » est un slogan pour les pauvres d’esprit, un peu comme « demain j’augmente le smic, je réduis la dette, j’embauche des fonctionnaires, je desserre l’étau de l’austérité », et tout ça avec le pognon des autres.
            Attention mon ami Kazar, ce programme ressemble bigrement à celui d’un parti français en pleine « mutation », et c’est un sympathisant qui te le dit !

    2. Nicolas

      « Si le gouvernement grec s’applatit, il y a un vrai risque d’explosion en Grèce.  »

      Et ? Qu’est-ce qu’on en a à foutre ?

      En plus plein d’Européens vivent comme les grecs sans nous en faire tout un cirque..

      Il y a des gens, des peuples qui sont lent à comprendre. Les grecs en font parti. No Futur pour eux.

      1. royaumont

         » No Futur pour eux. » tu as cerné le problème.
        Sauf que le peuple grec cherche justement à sortir de cette logique, à tout prix. La trappe à dette dans laquelle ils sont piégés n’offre que peu d’espoir, ils sont donc prêts à tout pour en sortir.
        Est-ce que Syriza a la solution ? Evidemment non. Mais leur mandat n’est pas de redresser le pays, c’est de le sortir du piège dans lequel il est. La situation actuelle est une mort lente, alors tout plutôt que d’y rester.

        « En plus plein d’Européens vivent comme les grecs sans nous en faire tout un cirque.. » Et bien ils ont tort.

    3. Honorbrachios

      « – Le gouvernement grec s’applatit devant l’UE
      – L’UE paie
      – La Grèce quitte l’euro. »

      la seule possibilité est l’ue (le con tribuable) paye car les usa ne veulent absolument pas que les grecs sortent et aient la tentation de rejoindre les russes ce qui foutrait un bordel monstrueux.
      si ces grecs là s’aplatissent ils rééliront pire vu leur niveau de stupidité.

  10. Bonsaï

    Pour une fois, on évitera peut-être les commentaires condescendants de certains européens à l’égard du peuple grec, qui serait frivole et insouciant comme ses chèvres.
    En effet, le nouveau ministre des Finances, Yanis Varoufakis n’est pas un petit rigolo mais un poids lourd, dont la page Facebook a déjà été vue plus de 50’000 fois. Spécialiste en mathématiques des jeux, il a été professeur d’université notamment en Australie et aux Etats-Unis.
    C’est pourquoi, vouloir réduire la nouvelle équipe au pouvoir à une simple expérience de type communiste serait fortement réducteur. Actuellement, beaucoup d’experts qui ne sont aucunement de gauche observent avec délices le nouveau chapitre qui est en train de s’écrire dans l’histoire européenne. Et attendent avec impatience les nouvelles formules que le professeur Varoufakis va sortir de son chapeau !

    1. Gerldam

      Le cas Varoufakis est intéressant. Il montre une fois de plus le fossé entre la théorie et la pratique. J’ai en effet lu d’excellents papiers de ce professeur émérite. Mais vouloir faire croire que 2 plus 2 font 6, même un fort en thème a du mal…

      1. RTP

        Les théorèmes ne fonctionnent pas pareil quand on ne se trouve pas dans le réel. Par exemple, chacun sait que 2+2=5, pour des très grandes valeurs de 2.

    2. dede

      « Yanis Varoufakis n’est pas un petit rigolo »

      Ca reste a prouver : quel est le nombre de vue sur la page Facebook de Bouglione? L’argument parait un peu leger.

    3. « C’est pourquoi, vouloir réduire la nouvelle équipe au pouvoir à une simple expérience de type communiste serait fortement réducteur »
      Malheureusement, les faits et l’actualité semblent ne pas vous lire.

    4. Nicolas

      Les communistes qui vivent dans les pays libéraux, pas dans un pays communiste, un classique de la guerre froide..

    5. Honorbrachios

      en théorie les idées socialo-communistes paraissent toujours intéressantes.

      par exemple Mao avait eut une idée « intéressante » théoriquement :
      > les oiseaux mangent les graines de nos cultures > supprimons les oiseaux, ça fera plus à manger !
      Dans la réalité (car il a eut la possibilité de l’appliquer) ça c’est traduit par la plus grande famine que la Chine ait connu.
      les exemples de ce type sont innombrables

          1. Bonsaï

            Je suis extrêmement perplexe. Comme j’étais déjà sur terre à l’époque dite du « Grand Bond en avant » et qu’alors je n’ai jamais entendu parler de ça, ni même plus tard, je me demande bien qui a pu monter une telle campagne de propagande. Désinformation basée sur quelques faits anecdotiques ? Exagération des faits et gestes de quelques jeunes gardes rouges ambitieux et exaltés ?
            N’oublions pas que certaines officines sont spécialisées dans le révisionnisme historique.
            A creuser donc.

            1. Honorbrachios

              et bien documentez vous (google) au lieu de parler inutilement cher petit bonzai !
              il est vrai que en france on entend peu parler des crétineries communistes alors que toutes les exactions de pinochet l’ont été 100 fois – surtout à l’edna (dont je ne fais heureusement pas parti).
              et ce n’est pas une histoire anecdotique mais bien une éradication Totale de Tous les oiseaux qu’ils ont ensuite été obligés de réimporter de pays voisins

              1. Adolfo Ramirez Jr

                moins d’oiseaux = plus d’insectes = moins de recoltes… les communistes ont souvent de tres bonnes idees depuis leurs tours d’ivoire fraichement conquises, malheureusement le reel refuse de se plier a leurs vues,,,

            2. Pat

              Il serait temps de creuser effectivement ! C’est par conviction idéologique que vous vous êtes bien gardé aussi longtemps d’ouvrir les yeux ?

              1. Quiet Desperation

                Cette histoire des oiseaux, je crois me souvenir d’un article de Pearl Buck dans Sélection RD à ce sujet… ce n’est pas qq chose de mystérieux, chère Lady B…

  11. Gerldam

    Il y a un point que je n’ai lu nulle part: les grecs avaient, avant l’euro et du temps de la drachme, la plus vieille monnaie du monde, un certain niveau de vie, disons un certain PIB. Avec l’euro et l’injection massive d’argent frais venu des banques européennes le PIB a explosé. Depuis, il a baisé de 25%. Mais n’est-on pas encore bien au dessus de ce que’aurait été le PIB grec sans l’euro et toutes les malversations des uns et des autres?
    Si ce que je suppute est exact, alors, la seule solution est bien de vivre selon ses moyens et revenir aux temps anciens des années 1980-1990. La félicité de l’euro n’aurait été qu’un rêve que les grecs devront vite oublier.

    1. Aristarque

      Non mais quelle horreur incommensurable se révèle être votre proposition… Cela ne saurait concerner la Grèce, berceau de ceci, de cela qui devrait lui valoir, si ce monde était normal, une reconnaissance éternelle des Métèques, juste bons à lui fournir à guichet ouvert, la normale rétribution au titre des droits d’ auteurs pour l’éternité…

      1. Pheldge

        J’ai lu que quand on a invité la Grèce à rejoindre l’Europe, Giscard et les autres imaginaient avoir Platon , Aristarque euh Aristote, Homère ( celui d’alors , bien sur) , et ils se sont retrouvés à table avec « un soudard qui rotait et insultait tout le monde, et qui repartait avec la vaisselle ! »

        1. Aristarque

          Vous pouviez citer Aristarque de Samos, mathématicien et astronome qui défendait vers l’ an -300, la thèse de l’ héliocentrisme. Ce n’est pas cet Aristarque là auquel je me réfère pour mon avatar mais il me serait acceptable… 🙂

    2. Deres

      Ils en sont grosso modo au PIB qu’ils auraient eu avec la croissance « normale  » d’avant l’euro. C’est assez marqaunt sur les courbes de PIB long terme. Ce qui est illusoire, c’est de croire que la croissance exogène venant de l’introduction de l’euro reviendra ainsi que le PIB perdu pendant la crise. La reprise actuelle est justement un retour à l’an 2000, pas à l’an 2007 … C’est pour cela que les grecs ont cette sensation d’appauvrissement qui est réelle. Mais en fait, ils vivaient au dessus de leurs moyens jusqu’à maintenant.

      1. royaumont

        Sauf que grâce aux bons soins de nos Thomas Diafoirus de la troïka, la dégringolade n’est pas finie.

  12. dede

    « L’abandon pur et simple de tout nouvel emprunt semble impossible dans l’esprit des dirigeants  »

    Dans mon esprit aussi : si ils ne parviennent pas a faire un rollover de la dette, ca va etre tres complique. Par-contre, je ne comprends rien a leur position : ils semblent etre en passe de pouvoir payer les interets sans creer de deficit budgetaire (ce que nous ne sommes pas capables de faire en France, malgre des taux au plus bas voire moins), auquel cas, ils etaient sur la bonne voie.

    Mais si je comprends bien, ils veulent relancer la pompe a fric grace a de nouveaux emprunts aupres de preteurs a qui ils expliquent qu’ils ne veulent/peuvent pas les rembourser : ils ont fait l’ecole du rire ou quoi?

  13. FaLLaWa

    Je viens de lire « Etat, qu’as-tu fait de notre monnaie? » de Murray Rothbard complété par JG Hulsmann (qui a enseigné à Angers d’ailleurs!)
    Tres eclairant sur la question de l’euro!
    Quelqu’un l’a-t-il lu?

    1. Bonsaï

      Voilà typiquement le catéchisme de base de l’UE qui consiste à dresser les peuples les uns contre les autres pour les occuper en surface, tout en les remodelant par la base, en toute impunité.

        1. Caton

          Tiens, une couche de moraline bienpensante! La faillite est faite pour cela, et, non, ce n’est pas un péché.

          1. gameover

            Sauf que si toi tu fais faillite, ce sont tes biens qui sont dispersés entre tes créanciers… mpais pas pour les états.

            Et c’est bien pour cela que certains prêteurs à la Grèce ou à l’Argentine ont demandé que leurs prêts soient placés sous législation étrangère… mais cétropinjuste… des vautours…

            Vivement que tous les prêts souverains soient gagés par le patrimoine public ! Ca serait rigolo… le Louvre vendu aux Tinois…

            1. Caton

              Il y a une différence entre ceux qui ont accepté un rendement moindre pour bénéficier de la garantie des obligations de droit britannique, et ceux qui, ayant privilégié le rendement et donc les obligations de droit grec, crient à l’immoralité devant la certitude de la banqueroute grecque.

        2. royaumont

          Prêter à des gens insolvables est risqué. On peut gagner, beaucoup, ou perdre. C’est le jeu, et les taux d’intérêts sont en conséquence. D’autre part, avec des taux à 10% et plus, au bout de 5 ans les pertes sont limitées.
          Les risques de faillites sont comprises dans le prix et maintenir la Grèce à flot artificiellement fausse les règles du marché. On n’arrivera à rien de bon, comme cela.

      1. bob razovski

        « Voilà typiquement le catéchisme de base de l’UE »

        Qu’a à voir l’Europe dans la décision d’un pays à rembourser une partie de son encours de crédit ?

        Quant à dresser les peuples les uns contre les autres… S’ils étaient moins con, les peuples, ça n’arriverait pas.

  14. Flo

    Entre une voie très droite et très à gauche, ou un parcours très à droite et très gauche la destination est la même et en effet très simple : LE MUR.

    1. Calvin

      MUR : ça sonne bien comme nom en remplacement de celui de l’UMP. Je vais le proposer à Nicolas.
      .
      « Mouvement Uni Républicain »

      1. bibi

        Et en plus MURPS c’est bien plus rigolo qu’UMPS, et quand les deux parties fusionneront Borloo en prendra la direction.

  15. christophe

    Quoi que puissent penser le Portugal…. nous paierons.

    Comme nous payons depuis 2008.

    Le Grexit est impossible pour des raisons économiques (précisées par H16) mais également… pour une raison politique.

    C’est quoi l’Euro ?

    L’outil « whatever it takes », le levier dément « Reich de 1000 ans » pour forcer la fusion des nations européennes dans le grand bordello bruxellois : en clair leur obsession, au long cours, fédéraliste, gloubiboulguiste, unioniste.

    Voilà l’enjeu.

    Vous cassez l’Euro, vous cassez de facto la volonté de puissance de ces cinglés.

    Et vous croyez qu’ils vont laisser faire ? Accepter un échec et mat en raison de questions de « taux » et de « dettes » ? Quelle naïveté.

    Voilà pourquoi, depuis 2008, c’est le même cirque. On dit « nein », on fait les yeux noirs, on dit qu’on n’est pas d’accord… et derrière on paye. Plus ou moins directement.

    Pas tant pour « sauver les banques » (mais au passage si ça peut aider les copains tant mieux), mais surtout pour maintenir l’Euro, son mythe, son intégrité, quoi qu’il en coûte.

    La Grèce ne sortira pas de l’Euro.

    Non pas parce qu’on tient à l’Euro, que c’est une monnaie pratique, ou même pour des technicalities… mais en raison de la forêt politique qui se cache derrière.

    1. Ouais sauf qu’en définitive, tous aussi puissants soient-ils, nos petits hommes politiques ne parviennent pas encore à tordre les petites cuillères à la force de leur seule volonté psychique. La Grèce ne sortira peut-être pas de l’Euro, mais la zone euro ne pourra pas continuer comme cela indéfiniment. Je vous laisse tirer la conclusion que vous voulez.

      no spoon

          1. Kekoresin

            Plutôt Morphéus!

            Flamby a essayé de suivre le lapin blanc, mais son gros cul de socialo-bourgeois est resté coincé à l’entrée…

      1. Kazar

        Il faut que l’Euro explose, et que les Nations recouvrent une part de leur souveraineté monétaire, sinon pas d’issue. Nous vivions avant l’Euro, prétendre que sortir de l’Euro est impossible et/ou nous conduirait à la ruine est une vaste fumisterie, je cherche toujours les arguments concrets et chiffrés qui le prouveraient…

        1. « les Nations recouvrent une part de leur souveraineté monétaire »
          Concept qui ne veut rien dire.

          sortir de l’Euro est impossible et/ou nous conduirait à la ruine
          C’est pourtant simple. Réfléchissez. Le mot dette (France : 2000 milliards) apparaît dans le raisonnement.

          1. Kazar

            Ok, nous reprenons le contrôle de l’émission de la monnaie, point. Ce qui ne nous interdit nullement de continuer à commercer avec le reste du monde.

            1. ah ah ah
              Franchement, heureusement que vous faites du droit et pas de l’éco. Pour commercer, il faut pouvoir vendre (pas facile avec une monnaie en berne) et surtout, acheter (et là, c’est très très dur, avec une monnaie dont personne ne veut).

              1. Duff

                On peut retourner l’argument aussi : L’euro a tué la concurrence monétaire ce qui a permis aux états socialisés à outrance de faire se permettre n’importe quoi. L’intervention de la BCE coupe la dernière corde de rappel qui était les marchés financiers de ce point de vue Kazar n’a pas complètement tort, pour reprendre l’expression de Charles Gave, il vaut mieux mettre fin à l’horreur que de prolonger l’horreur sans fin.

                1. gameover

                  Les mêmes qui veulent l’abandon de l’euro prônent le retour à un étalon monétaire… Franchement je ne vois pas la différence ou du moins pas dans le sens voulu par eux…

                2. « L’euro a tué la concurrence monétaire »
                  Hum. Avant, il y avait concurrence monétaire et fiscale, ce qui fait qu’un pays avec une fiscalité débile pouvait compenser par une politique monétaire accommodante. Avec l’euro, les politiques fiscales débiles n’ont pas eu ce cache-misère. Et comme il y avait toujours la concurrence fiscale, on a obtenu ce que Gave résume par « plus d’immo en Espagne, plus de machines en Allemagne, plus de fonctionnaires en France ».

                  Si la sortie de l’Euro pour un pays comme l’Allemagne se passerait sans doute assez bien, il en va autrement pour un pays comme la Grèce (qui est en faillite) et pour la France pour les mêmes raisons. La différence est que pour la Grèce, tout le monde le sait, pour la France, beaucoup se bercent encore de l’illusion d’une puissance passée qui compenserait chimériquement la grosse claque monétaire qui suivrait une sortie.

                  1. Duff

                    @H16 : Justement je pense que la claque, la France doit la prendre, on maintient artificiellement avec la signature allemande un régime collectiviste qui serait déjà peut être tombé sans l’euro : Oui il nous a protégé mais malheureusement!!

                    Quand je parle de l’aspect sain d’introduire de la concurrence monétaire, je pense à toutes les monnaies raison pour laquelle même si je ne suis pas encore totalement convaincu par la fiabilité du bitcoin, je partage votre enthousiasme sur le principe.

                    Comme gameover le dit, je ne souhaite pas le retour du franc pour qu’on le bidouille afin de sauver une partie du collectivisme français en appauvrissant presque tout le monde, je pense que l’euro – tant que les allemands acceptent de se faire fister – est un puissant frein à la réforme dans les pays collectivisés.

                    1. Calvin

                      Pas faux Duff, sauf ta conclusion.
                      Ce qui freine les réformes, c’est la classe politique, pas la monnaie.

                    2. Tess

                      + 100 duff ! je suis d’accord ! si on part du principe qu’on ne peut pas sortir de l’euro alors là autant se pendre. L’Euro a été une aberration dès le départ (Thatcher l’a compris très vite). Quand on voit le gaspillage monumental qui est fait en france, c’est astronomique ! Une très bonne gestion suffirait à rembourser une bonne partie de la dette. Déjà se débarrasser des dépenses futiles ( et dieu sait s’il y en a), il y aurait des centaines de milliards d’économies à faire par an avec un droit du travail et une fiscalité adéquate….. La dette est de 2000 Milliards mais l’épargne francaise est de l’ordre d’au moins 3000 Milliards. Ces gens pourraient utiliser leur épargne non pas pour rembourser la dette mais pour investir, consommer, innover. Ce pays m’étonne car avec autant de freins qu’on lui inflige, il est encore debout. Ce pays ne pourrait pas être foutu si on avait pas ces branquignoles qui nous gouvernent.

                  2. Deres

                    Oui, la faible inflation en France est seulement une moyenne qui vient des produits importés de moins en moins cher qui compensent la hausse continue de la main d’oeuvre française par hausse des cotisations, des impôts divers et l’ajout permanent de normes et règles complexes. Un retour au franc assorti d’une bonne grosse dévaluation des familles frapperait donc directement les français au porte-feuille … Imaginer une seconde que l’essence, les habits, l’électronique, les objets courants, une partie de l’alimentaire doublent instantanément de prix et cela vous donnera une petit idée de la claque sur le pouvoir d’achat !!!

                    1. Duff

                      @deres : La France est en déflation sauf pour les prix administrés gentillement absents du panier de l’INSEE : Ce n’est pas une mauvaise chose mais ça montre que la sphère de plus en plus large contrôlée par l’état ne subit en aucune manière les pressions capitalistiques (logiques et salvatrices). C’est la reconstitution du tiers état. Les efforts toujours pour les mêmes les privilèges aux autres dans un mépris total de l’équité, de la justice et de la liberté.

                      Le problème c’est que les prix administrés en France c’est presque tous les prix! Logement/électricité/pétrole/transports tous les prix sont vérolés par l’état. L’alimentaire? Avec la PAC idem, aucun prix réel. Pour un ménage français moyen, l’immense majorité des prix des biens qu’il achète est contrôlée de près voire directement ou d’un peu plus loin par l’état. Les prix sont donc tous faussés. Pas étonnant dans ces conditions de n’avoir pas de croissance économique qui exige un calcul rationnel de la rentabilité future basé sur une stabilité du système en permanence déstabilisé par l’interventionnisme étatique.

                      @Calvin : Qu’est-ce qui te choque dans ma conclusion? J’ai pourtant été clair, je vomis l’euro pour des raisons liées à la concurrence faussée des modèles sociaux/impôts/réglementations que l’UE et l’euro tuent. Les réponses du FN bien colbertistes identiques à celle des frondeurs PS ou d’Arnaud de Montebourde ne sont nullement ma préférence…

                  3. Caton

                    La dette française ne pourra pas être remboursée. C’est ainsi, c’est la réalité et il faut s’y faire, la France va faire banqueroute, qu’elle reste ou pas dans la zone euro. Quitter la zone euro en 2017 c’est laisser une ardoise de 2.200 milliards au rythme actuel d’endettement. Vous pensez qu’il faut atteindre combien avant que le jeu n’en vaille plus la chandelle? 3.000 milliards? 5.000? 18.000 et des brouettes?

                    1. Duff

                      @caton : La dette n’est pas remboursable parce que dans les démocrassie gangrenées de socialisme de populisme et de démagogie à deux balles le temps économique devient furieusement incompatible avec le temps politique! 1 an de PIB pas remboursable??? Vous plaisantez, c’est parfaitement remboursable si tout le monde s’accorde à se retrousser les manches pendant 10 ans or c’est le temps d’une à deux alternances! Vous avez forcément un connard qui se fait élire dans l’intervalle sur l’illégitimité d’une dette contractée sur près de 40 ans d’erreurs collectives.

                      Il y est là le problème : Les vrais débats sont interdits en France. Quand je vois de quoi la RFA a hérité en novembre 1989, je me dis que le problème, ce sont les français qui ne veulent plus du tout collectivement mouiller la chemise là où les allemands l’ont fait et plus étonnant, ce sont les mesures d’un gouvernement SPD qui a sauvé l’homme malade de l’Europe de la fin des années 90.

                      Faut arrêter avec l’histoire de dette pas remboursable : Elle ne l’est pas parce que politiquement on cède aux sirènes de la facilité. Il y a un aléa générationnel et alors? On refait une nuit du 4 août? Pour avoir Danton/Robespierre et la terreur après?

                    2. pinpon34

                      avant une éventuelle dévaluation, les états sortant de la zone euro libelleront leurs dettes dans leur nouvelle monnaie (idem quand ils sont rentrés dans la zone euro)
                      c’est le taux d’emprunt qui différencie les pays bon payeurs des autres
                      et au final, l’UE acceptera une grosse réduction de la dette (comme une entreprise avec un très gros impayé d’un client : la moitié est toujours mieux que rien du tout)

                    3. Caton

                      @Duff

                      La réalité désagréable est que la France ne sait pas et n’a jamais su faire de réformes. Bien sûr si la France n’était pas la France les choses seraient très différentes….

            2. Nicolas

              « nous reprenons le contrôle de l’émission de la monnaie, point. »

              Ok. Vous voulez en gros faire imprimer par l’Etat pleins de bons de réduction sur les biens et service du privé.

              Je crois qu’il va y avoir comme un problème.

            3. gameover

              Il suffit de regarder la division monétaire avant l’euro :

              1 euro = 340 Drachmes = 1936 Lires = 166 Pesetas = 200 Escudos = 656 FF (ancien) = 1.95 DM

              Si ma mémoire est bonne il n’y avait même pas de pièce d’une lire…

              1. royaumont

                Exact, la pièce d’1 lire n’existait pas. Pour l’anecdote, aux péages autoroutiers, on rendait la monnaie en bonbons…

                  1. gameover

                    Et les pièces de 1 centime en france en nickel avaient disparu car elles coûtaient 6 centimes à fabriquer…

              1. gameover

                ah oui… de bons souvenirs… 😀
                Le problème c’est qu’il y en a qui en sont restés à ce stade…

              2. bigredebougre

                « Comme disait ma fille à l’âge de 8 ans, si t’as pas d’argent, t’as qu’à en acheter! » imparable, impayable plutôt : la vérité sort…

            4. petit-chat

              Il nous faudrait adopter, dans le cas de l’abandon de l’€uro, une monnaie d’échange : le bitcoin, le rouble, le yuan, l’or, l’argent métal…
              Le franc n’est qu’un assignat de plus, sans le prestige de l’€uro, et sans le confort du PQ.

      2. bob razovski

        Ils ne peuvent torde les cuillers ? Ils vont fabriquer des cuillers molles alors.

        Quand la réalité coince, changeons la réalité.

    2. gameover

      ah je sens qu’on va nous ressortir la ZMO…

      Et pourtant dans un système libéral la Creuse aurait la même monnaie que l’Ile de France… et ça fonctionnerait très bien sans transfert forcé.

    3. balt

      Un pays comme la France ne paye pas pour les grecs:il fait rouler la dette et l’augmente.La bonne santé économique d’un pays devrait se mesurer a l’augmentation de sa dette,et on verrait que ceux qu’on nous montre en exemple(irlande ,usa etc…) ont une dette qui explose,qu’ils ne font pas mieux que la Grèce.Les Grecs n’ont plus rien a perdre quand on voit la vitesse d’augmentation de leur dette,leur intéret c’est de se tirer des griffes de la troika

      1. gameover

        Si, nos élites se sont portés caution pour les grecs.

        Sinon même si le PIB est une mesure imparfaite de l’économie, le rapport de la dette au PIB de la Grèce ainsi que l’évolution de ce rapport la place quand même parmi les cancres.

        1. pouf pouf

          d’ailleurs, après l’élection grecque, le dimanche même, l’un de nos si chers représentants a exhorté le peuple français à rester calme et solidaire … et hop, zip zoup comme dit le boss.

        2. balt

          « Si, nos élites se sont portés caution pour les grecs »:ça n’engage pas grand monde,nos élites sont contre le chomage,pour la justice dans le monde,pour le vivre ensemble.de plus les dettes nationales roulent d’un pays a l’autre,la GB achetant du titre US qui doit bien par derrière acheter de la dette GB.
          la mesure du PIB par rapport a la dette n’est pas significatif:aujourd’hui un pays qui veut de la croissance l’achète par la dette,c’est ce que fait Hollande,mais aussi l’angleterre les us,l’irlande,l’espagne,il faut regarder la rapidité avec laquelle leur dette augmente(l’espagne est un excellent exemple).La mesure de la dette publique n’est pas tout ,puisque les particuliers peuvent s’enrichir alors que l’état s’endette!Mais c’est un excellent indicateur du bon fonctionnement Et de l’état Et de l’économie(voire l’allemagne,un pays qui bosse avec un état assez efficace).Pour la Grèce,depuis que la troika les guide,on s’aperçoit que la dette explose ainsi que les importations d’armes!C’est pour cela qu’ils ont intéret a se désengager de toutes les autorités monétaires,ça leur coutera moins cher avec les communistes

    1. Ce que dit Greenspan est que pour sauver l’euro, il faudrait une intégration fiscale. La plupart des économistes sérieux ne disent pas le contraire (voire abondent). La pratique c’est qu’évidemment, une telle intégration est impossible puisque cela signifierait une perte de pouvoir énorme de la part des politiciens de chaque pays. Mieux vaut être le chef d’un village que le sous-fifre d’un département.

      1. Kazar

        Intégration fiscale par le haut, à savoir hausse généralisée de la fiscalité, il ne faut pas rêver, puisque nous sommes gouvernés au niveau européen par une armée de fonctionnaires qui vivent de nos impôts.

        1. Deres

          C’est une petite armée en comparaison de la horde des fonctionnaires français …

          55 000 fonctionnaires européens
          5 400 000 fonctionnaires français
          ==> Il y a donc un fonctionnaire européen pour 100 fonctionnaire français !
          Noter bien que les embauches d’enseignants promises par Hollande (60 000) sont à elle toute seule supérieure au nombre total de fonctionnaires européens …

      2. gameover

        oops… l’impôt sur les sociétés est tout simplement inique. On taxe des bénéfices non distribués.

        Sinon l’article des Echos met bien en évidence que les taux d’IS en UK et en Irlande ont un meilleur rendement qu’en France.
        Et aussi…

        « Au fond, l’Europe ne cherche peut-être que le moyen d’augmenter le rendement de l’impôt, tout en renforçant son pouvoir réglementaire par une intrusion supplémentaire dans le domaine fiscal jusque-là réservé aux Etats.
        Tout comme la concurrence entre entreprises protège les consommateurs, la concurrence fiscale entre les Etats évite les ententes que ceux-ci ne manqueront pas de former sur le dos des contribuables. »

        1. Deres

          Oui, ils sont taxés avant et après versement. Ceci dit, tout impôt est inique par définition, car il ne correspond pas directement à un service. ce qu’il faut est donc un impôt léger et peu coûteux à récolter avec le moins d’effets pervers. Bref, l’inverse de la méthode française …

    2. Nicolas

      « intégration politique totale »

      Ca m’a plus l’air du délire de quelques exaltés que du but de l’immense majorité des dirigeants européens. Après, comme toute administration..

      1. Groucho Marx

        En tout cas, actuellement nous avons une union européenne sans aucune cohérence fiscale et/ou politique, et on voit bien que ça fonctionne aux petits oignons. Et je ne suis pas non plus convaincu que pas d’europe du tout soit aussi une solution.

        Et puis c’est curieux, mais je ne considère pas Greenspan comme un exalté. D’autres par contre…

  16. Kekoresin

    J’ai investit mes économies dans le Ouzo. Si la Grèce renait de ses ruines, ce qui parait aussi probable que de voir une hirondelle transporter une noix de coco, ils devraient fêter ça. S’ils se ramassent avec leur général Tapioca, ils noieront leur chagrin en sacrifiant leurs fraudes fiscales dans l’anisette locale.

    Je ne peux pas perdre sur ce coup là! Apéro…

    1. petit-chat

      Et ils n’ont même pas profité de l’Europe pour faire venir des maçons portugais pour réparer tous les machins bancals et autres ruines !

    2. bob razovski

      Certes, mais c’est de bon augure pour la france : Un pays en ruine, ça fait marcher le tourisme 😉

  17. paname

    Cher H16, quid d’une sortie de la Grèce de l’euro , pour rembourser sa dette au taux d’origine de la drachme, et dévaluer celle-ci?

    1. Réfléchissons deux secondes. La Grèce sort de l’Euro, et dispose d’une Drachme toute fraîche. Qui acceptera 1 EUR par drachme ? Les Grecs, peut-être (et encore, c’est pas dit). Les prêteurs ? Ouh, là, pari risqué. Bref : à peu près personne. La drachme va dévisser. Deux options : la dette, libellée en EUR, est conservée en EUR. La rembourser est long et coûteux, d’autant plus que la drachme ne vaut pas tripette. La dette, relibellée en Drachme (parce que l’état a de gros muscle), est remboursé en drachmes. Youpi. Sauf que
      a/ les contentieux vont se multiplier (ce n’est pas le droit grec qui s’applique sur toute la dette, mais … l’anglais ou autre), et pour de jolies sommes
      b/ plus personne ne voudra prêter aux Grecs. Fini le roll-over. Fini les emprunts.
      c/ qui voudra vendre aux Grecs pour avoir des drachmes en échange ? Qui ?

      Oh oh, je vois des soucis se pointer. Je n’ai évidemment pas parlé des autres problèmes comme les tensions géopolitiques internationales afférentes, les pb d’approvisionnements, etc… Le pb de la sortie de la Grèce est de savoir simplement si on peut imaginer un mécanisme limitant les dégâts. Je n’en vois pas des masses.

      Et pour complément d’infos : http://www.zerohedge.com/news/2015-02-10/how-fast-would-contagion-spread-if-greece-exits-eurozone

      1. Deres

        Une sortie de l’euro de la Grèce s’accompagnerait très probablement d’un défaut de paiement avec probablement refus d’honorer sa dette. Si le pays n’a pas besoin d’emprunter plus, ce qui est le cas actuellement je crois (plus de déficit primaire), cela se passe bien en théorie.

        Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la Grèce peut très bien refuser de payer ou transformer sa dette en drachme, cela ne veut pas dire que ses créanciers sont obligés d’accepter cela sans rien faire. En particulier, tout pays a besoin de devises étrangères pour son commerce. Il est tout à fait possible de refuser d’en fournir tout comme les USA sanctionne les russes, les iraniens et nos banques qui ne respectent pas leurs lois. Il est aussi possible de saisir tout avoir grec sortant du pays pour se rembourser. Rappeler vous l’importance de la flotte de commerce grec : leurs bateaux doivent souvent entrer dans des ports européens …

        C’est donc un peu facile de croire que tout repartirait immédiatement en faisant table rase du passé si le Grèce sortait de l’euro. C’est une partie de poker et les autres joueurs n’ont aucune raison d’être coopératif.

        1. gameover

          1- Il y a toujours un déficit primaire, j’ai mis le lien peut avant

          2- Non on ne peut pas saisir les biens des particuliers, tout juste ceux de l’état si la dette est émise sous des lois étrangères… et encore… puisque même les US et l’UK n’avaient pas pu obtenir la saisie d’un bateau argentin à cause d’un problème de juridictions différentes et non mutuellement reconnues de part et d’autre…

          1. Deres

            Oui, la saisie des avoirs est difficile et aboutit rarement. Mais des tentatives de saisie persistantes nuisent fortement au commerce du pays et mette la pression. Ne pas accepter de convertir la nouvelle monnaie est par contre possible et exiger d’être payé en euros est par contre tout à fait possible.

            1. Caton

              En cas de défaut grec et au vu des dégâts économiques prévisibles, l’euro ne devrait plus valoir grand’chose.

              1. gameover

                C’est surtout le mauvais exemple que ça donnerait à d’autres pays car 300Mds c’est quand même pas la cata du siècle…

      2. paname

        Merci de votre réponse.
        H16: « Qui acceptera 1 EUR par drachme ? »
        Paname: selon mes sources, à l’ORIGINE 1 EUR = 340,750 GRD.
        Ou 1 drachme = 0.0041537 €. (et non 1 €!).
        Mon idée (ce n’est pas que la mienne…) était que la Grèce rembourse sa dette (libellée en euro) à ce taux d’origine. Ensuite, bien sûr, la drachme va « dévisser ». En tout cas, on ne peut pas exiger que la Grèce rembourse, sans lui permette d’en avoir les moyens, d’une façon ou d’une autre…
        Merci pour votre article, que je vais lire…

      3. paname

        Cher H16,
        je tombe sur l’opinion de Christophe Servan (Gestionnaire de fonds d’investissement) : »VGE donne raison à tous ceux qui s’évertuent à expliquer que sortir de la zone euro n’est pas la fin du monde ».
        http://www.bvoltaire.fr/christopheservan/ca-ne-coute-rien-decouter-giscard-de-temps-en-temps,160065?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=080eec1b05-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-080eec1b05-30489469&mc_cid=080eec1b05&mc_eid=5d8e9faf47

        1. gameover

          Cherry picking

          Une pendule arrêtée donne l’heure juste 2 fois par jour,… mais quand… Et une pendule qui déconne ?

        2. gameover

          Extrait de l’article de Servan / Bd Voltaire :

          « Cette monnaie perdant rapidement 30 à 50 % de sa valeur, les créditeurs accuseraient une moins-value proportionnelle. Mais, avec le temps et la reprise de l’économie grecque, elle pourrait être ramenée à 20 %, voire 10 %. »
          ______________
          30 à 50% c’est déjà optimiste car la dévaluation se fera par rapport à la capacité de la Grèce à rembourser sa dette donc 90% serait beaucoup plus logique.

          Puis croire que la drachme se réévaluerait, on rêve…

          En 1868 la drachme était à parité avec le franc français dit germinal à l’époque.

          En 2002 le taux d’échange contre l’euro était de 6.55957 pour le FF et de 340.75 pour la Drachme soit 52 Drachmes pour 1FF ou 1 Drachme = 0.02 FF.
          Ce qui veut dire que la Drachme a perdu 98% de sa valeur par rapport au FF, Franc Français qui n’est quand même pas un étalon de valeur…

  18. Charles

    Evidemment, la bonne solution c est de créer l UERSS, dans une joie collectiviste, unir tous les pays de manière fédérale, continuer de s’endetter.

    Et puis une fois l’Etat Federal UERSS trop endetté, on le fusionnera avec d autres Etat pour continuer la fete du pognon gratuit. Et à la fin nous aurons une jolie dictature mondiale.

    Quel programme génial…

  19. Kekoresin

    A défaut d’une flat tax on aura une flat pax, une sorte de compromis tout mou à l’odeur persistante.

    C’est parti pour le grand jeu de « tu me tiens par la barbichette » et à ce jeu là, les popes sont équipés pour!

    L’Allemagne espérait que les bouffeurs de moussakas quitteraient pénards la zone euro. Vous partez, non? – Non…

  20. Phil aus Berlin

    …….. A voir tout ça; et si la stratégie de notre duo grec n’était pas celle du harcèlement, jusqu’à obtenir satisfaction sur 70% des revendications. De guerre lasse, les responsables européens finiraient par céder sur beaucoup de points. On restructuerait ainsi la dette grecque avec une maturité si longue que seuls les intérêts seraient versés chaque année (équivalent 2.5% du PIB aujourd’hui en Grèce ce qui est bien moins que l’Italie par exemple). Nos amis grecs pourraient dépenser 2 milliards d’euros pour l’urgence sociale parce que … c’était au programme. Tout le monde sauverait la face au moins pour quelques années. En tout cas, à part un peu les Allemands, aujourd’hui 11-02-2015, tout le monde semble plutôt optimiste sur l’issue du bras de fer. Et puis de toute façon ce ne sera pas cher, c’est XXX (à vous de deviner) qui paiera.

    1. Je crois nettement plus à ce genre de bricolage qu’autre chose, en effet. Parce que la Grèce qui sort, c’est catastrophique, l’Allemagne qui sort, c’est catastrophique. Moyennant quoi, l’euro peut survivre en claudiquant quelques mois, voire une ou deux années de plus.

      1. Nemrod

        Oui, c’est ça qui va se passer.
        Gagner du temps, c’est gagner des petits fours, des putes et du champagne.
        Le problème, c’est qu’ils gagnent de moins en moins de temps.
        10 ans, puis 5 puis 1, puis 6 mois, 1 mois…15 jours.
        Même 30 secondes, l’agonisant est preneur…

        1. Caton

          L’autre problème c’est chaque mesurette stupide permettant de gagner du temps aggrave la situation. Plus le temps passe et plus dure sera la chute.

          1. Deres

            C’est ce qui caractérise une chaîne de Ponzi. Normalement, ce sont les nouveaux entrants qui paie les anciens. Là où cette accumulation de dette fait fort, c’est que les nouveaux entrants sont les générations futures qui sont de fait obligé d’entrer dans la chaîne. On ne leur demande pas leur avis. ce n’est donc pas de l’escroquerie mais de l’extorsion de fond.

        2. Deres

          Et la plupart de nos dirigeants sont souvent proches de leur retraite dorée. Quelques années de gagner est donc beaucoup si cela leur permet d’atteindre leur paradis du revenu garanti en plus de leurs activités politiques éventuelles si cela n’a pas encore pété.

  21. Dr Slump

    Bref, en conclusion, l’UE va se servir du prétexte du « sauver l’Europe » pour poursuivre la magie, en décidant unilatéralement de l’intégration fiscale de tous les pays membres, ou un truc dans le genre. Comme ça, on continue comme avant, à grands coups de prêts, monnaie de singe et bricolages bancaires. De toute façon, c’est le but depuis le départ, non?

    Sinon, je veux bien que les états comme la Grèce ont bien profité de l’argent gratuit des autres, mais ça arrangeait bien les banques aussi, et l’UE avec. On me trouvera toujours du côté de ceux qui incriminent les excès d’étatisme, ce n’est pas pour autant qu’il faut donner le bon dieu sans confession aux banques, dont les intérêts sont étroitement chevillés à ceux des états. Sans parler du fait que le système monétaire européen est une aberration, un chancre voué à l’infection généralisée, et dont tout le monde paye le prix.

    Charles Gave:
    « La dette Grecque a été accumulée de façon frauduleuse par des bandits de grand chemin, avec la complicité de toutes les autorités européennes.
    Par exemple, jamais la Grèce n’aurait du rentrer dans l’euro et tout le monde savait que les chiffres étaient manipulés avec l’aide de la plus grande banque d’affaires américaine. Remarquons que cette même banque a rendu le même service au gouvernement italien à la même époque, ce qui n’était pas un service à rendre a l’Italie. Une fois la Grèce dans l’euro, avec leur flair habituel, les grandes banques françaises ou allemandes se précipitèrent pour développer là-bas leurs activités de prêts. Lorsque la catastrophe se produisit en 2011, les pertes potentielles de ces banques étaient tellement gigantesques que leur survie était en jeu. Une opération de sauvetage fut montée à la hâte, non pas pour sauver la Grèce, mais bien pour sauver les banques. La perte potentielle de ces banques fut transférée aux autres états européens ou a la BCE, ce qui libéra ces chères, très chères banques du boulet qu’elles s’étaient elles mêmes attaché à la cheville. Et un plan type IMF fut mis en place pour contrôler l’économie grecque. Or ces plans ont toujours les mêmes caractéristiques:
    -Hausse des impôts
    -Baisse des dépenses publiques
    -Privatisations
    Il manquait un léger élément à ce plan fort habituel, présenté par notre DSK national : une dévaluation. Dans tous les autres plans précédents, imposés à l’Indonésie à la Corée, ou à l’Argentine, comme le but était de faire baisser la demande intérieure jugée excessive, la contrepartie
    normale était toujours de stimuler les exportations en dévaluant massivement la monnaie locale. Mais voila, quand vous faites partie de l’Euro, toute dévaluation devient impossible. Contraction interne et contraction externe s’additionnèrent… »

  22. hop hup

    Arnaud Montebourg va donner des cours de macroéconomie aux USA
    L’ancien ministre de l’Economie va donner des cours de macroéconomie à l’université américaine de Princeton (New Jersey) du 16 au 26 février en tant que professeur invité.

    il s’y connait au moins en économie
    encore un truc ou il pantoufflera au frais de la princesses

    1. bob razovski

      remarque, on a bien exporté Le Meilleur d’Entre Nous au Canada pendant ses 18 mois avec sursis (et 5 ans d’inégibilité). Il y donnait des conférence sur la déontologie il me semble.

  23. MadeInCH

    Concernant les dettes qui ne sont pas remboursables, à mon humble avis, c’est très relatif.
    Je m’explique:

    A doit des sous à B.
    Pour rembourser à B, A emprunte des sous à X.
    Du point de vue de B, la dette est remboursée.
    C, qui voit que B a été remboursé, veut bien prêter à A.
    Ensuite, pour rembourser C, A emprunte à B, qui a déjà eu l’expérience d’être remboursé rubis sur l’ongle, donc ça doit aller.
    Puis, c’est D, qui, voyant que A a toujours remboursé B et C, veut bien prêter à A, ce qui permet à B d’être remboursé.
    .
    La dette totale de A ne baisse pas.
    Mais, sémantiquement parlant, A a TOUJOURS remboursé ses dettes.
    Les créditeurs de A ont TOUJOURS été remboursés.
    Le fait que, globalement, c’est du Ponzi n’empêche pas que, pour l’entité qui ne voit pas plus loin que la prochaine itération, A à TOUJOURS remboursé.
    Dans les entités potentiellement prêteuses capables de voir plus loin que la prochaine itération, il y en a bien quelques unes qui se disent: « ça va péter. Mais après que j’aie eu le temps de sortir. »

    1. balt

      Mais c’est ce qui se passe déja:les GB ont longtemps acheté de la dette US et on peut penser que les US ont indirectement rendu la politesse.ça n’empeche pas qu’un ponzi s’écroule toujours puisqu’il repose sur du vide

  24. taisson

    Et pendant ce temps la, voila que quelques députés veulent une « journée du vivre ensemble » !!! ça c’est du sérieux, ludique, citoyen, etc…Pas comme toutes ces vilaines histoires d’argent dont on nous rebat les oreilles .
    Pour bien motiver, il faudrait aussi décréter un jour de congé supplémentaire, et comme ça ne serait que pour une journée, peut être que ça pourrait marcher ?
    Quelques petites sanctions façon Saoudienne, en pleine rue, égaieraient la fête, et aideraient les septiques à mieux participer au « vivre ensemble »…Mais, je suis sur que les populistes haineux vont encore critiquer ces propositions indispensables…

  25. Aristarque

    @arbre contrarié dans son développement: lisez donc Les Habits Neufs du Président Mao et la désinformation, nous en reparlerons…

    1. Bonsaï

      Oui, oui j’ai bien noté l’acrobatie sophistique, mais point trop n’en faut. La transition qui mène de la théorie mathématique des jeux, chère à Varoufakis, à la mythique campagne des quatre nuisibles est un joli morceau d’enfumage discursif. J’ai failli marcher, c’est dire !

      1. Aristarque

        Ce n’est pas moi qui vous ait transformée en Marco Polo. Je me contentais de réagir sur vos propos relatifs à la désinformation qui serait faite à propos des agissements du Grand Timonier alors que ses c….ies sont maintenant et depuis des années, avérées avoir bien existé, hélas!

        1. Bonsaï

          L’ouvrage que vous citez date de 1971. Je veux bien qu’on se s’amuse un peu à mes dépens de temps à autre. Mais mon fair-play a aussi ses limites, vous le comprendrez aisément.

          1. Aristarque

            Il a pourtant secoué le landerneau maoïste grançais pendant des années jusqu’à ce que Simon Leys, l’ Auteur (marié avec une Chinoise capable de décrypter les subtils idéogrammes en provenance de Pékin et disposant de relations infiltrées) soit confirmé en tous points par la réalité qui a fini par apparaître aux yeux de tous ou du grand nombre…
            Dommage pour les maolâtres mais ce fut ainsi…
            Je ne vois pas ce que votre fair-play a en rapport avec les échanges. Vous fûtes à côté de la plaque sur ce coup là.
            Aller suspecter que l’Ednat soit peuplée d’Anti-Mao??? Franchement ???
            Evidemment brocardée comme il se doit sur un blog libéral où tout ce qui ressemble de près ou de loin à du communisme n’ a aucune chance de recevoir bon accueil ni même simple accueil poli… Que votre quant-à -soi ait pris un coup direct, certes! Mais, en Grance moderne, on survit au ridicule, rassurez-vous…

            1. Bonsaï

              Votre interprétation frise la paranoïa, mon cher. Ou alors il s’agit d’un procès en sorcellerie que je trouve assez curieux de votre part, puisque vous apparaissez quand la messe est déjà dite.
              Je vous suggère donc de relire les interventions des uns et des autres dans leur ordre chronologique et à tête reposée.
              Et un petit conseil encore, évitez donc de bâtir des généralités à partir d’éléments dépareillés. Votre réputation d’honnête homme et d’intellectuel rigoureux ne s’en porteront que mieux.

              1. Aristarque

                aristarque est un synonyme de censeur sévère, minutieux, équilibré et impartial, ce qui ne gâche rien. Vos propos de 22H21 sont outranciers de flagornerie provocatrice inepte alors que vous devriez être sous la cendre et les haillons d’ avoir ainsi étalé publiquement votre ignorance d’ autant plus risible que vous entamiez avec le fait d’avoir vécu à cette époque. Soit. Désolé d’ avoir écorné votre saint reliquaire maophile quoique je ne fus point le seul à la curée, pour le moins au vu et au su de votre douleur. Rompons là! Je vous laisse à votre deuil.

                1. Bonsaï

                  Vous errez complètement et prenez vos désirs pour des réalités. Je n’ai pour ma part jamais eu de penchant pour Mao, ni même pour le communisme en général. Cela ne m’interdit pas d’avoir un grand intérêt pour l’histoire et la culture chinoise. Mais j’avais cru comprendre que l’objet du jour était plutôt la Grèce. Allais-je là encore être accusée de sympathies procommunistes, parce que j’en évoquais le ministre des Finances ?
                  Tout ceci sent la mauvaise foi, la vision étriquée et le procédé inélégant. Je n’en dirai donc pas plus, afin de ne pas tomber dans vos travers.

                  1. Black Mamba

                    Il est difficile de se remettre en question quand on est persuadé d’avoir raison . J’en sais quelque chose … La sagesse serait de se dire qu’ils ont peut être raison sur ce coup …
                    je ne prends pas partie mon ignorance sur le sujet est total 😉

            2. brondillant

              moi même n’arrive pas à comprendre ceux qui prononcent « nazis  » avec haine et « communisme » avec le sourire.

                1. brondillant

                  parce que nazisme et communisme , pour moi c’est du pareil au même.
                  Des frères ennemis , mais des frères.

                  1. Caton

                    @Kazar

                    Votre chiffre est surprenant. Un coup d’oeil à la pyramide des âges de la Chine suffit pour comprendre que pour la seule Chine c’est au moins 100 millions.

              1. Kazar

                @brondillant : tout à fait d’accord, la seule différence, c’est le nombre de morts :

                – nazisme, 25 millions ;
                – communisme, 100 millions.

                Vainqueur : le communisme.

  26. lyx

    Personne ne parle de l’expérience « argentine » qui a décidé de ne plus rembourser sa dette. Avec à la clé un énorme contentieux « juridique ». Mais surtout plus possible d’emprunter, et donc d’acheter « à l’extérieur » quelque matériel que ce soit , par exemple les coûteuses pièces détachées des berlines allemandes si appréciées des nouveaux riches. Mais aussi plus de médicaments, plus de matériel médical, plus de matériel électronique ou informatique, plus de iPhone, etc Tous les produits importés destinés à l’importation sont stockés dans d’immenses entrepôts dont l’Etat a la clé, et sont délivré au compte-goutte. Il est facile d’imaginer que, quoiqu’il arrive, on assistera à une émigration massive des jeunes diplômés Grecs vers les paradis d’Europe ou du Commonweath…car enfin comment peut-on vivre décemment aujourd’hui sans iPhone ?

  27. gameover

    HS

    je ne doute pas que le rapport de la CdC va fournir un peu de matière aux billets du taulier…

    « La Cour des comptes souligne aussi la nécessité d’améliorer la productivité du personnel des transports publics, à l’origine de 54% des coûts d’exploitation des services. Voyez un peu: près de la moitié des salariés du secteur travaillent moins de 35h. À Montpellier, les employés ont en plus négocié 32 jours de congés annuels et, à Marseille, 37 pour le personnel non roulant. Dans le secteur, le taux d’absentéisme a grimpé de 21,7% en 4 ans pour atteindre 25 jours par an et par salarié. Enfin les salaires ont augmenté de plus de 2% par an ces dernières années, alors que dans le même temps l’indice de la fonction publique ne franchissait jamais la barre des 0,8% et celui du privé fluctuait autour de 1%. »

  28. gameover

    … et pour ceux qui en doutaient…

    Présidentielle 2017: Alain Juppé tend la main à la gauche

    L’ancien premier ministre cherche à obtenir des soutiens chez les centristes, mais également parmi les sociaux-démocrates du PS et les déçus du hollandisme. Face au FN, «nous ne gagnerons pas seuls», a-t-il considéré, soignant son image de présidentiable.

    http://lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/02/11/25002-20150211ARTFIG00334-alain-juppe-en-quete-de-soutiens-a-gauche.php

    1. Black Mamba

      Ça va mettre Kazar de mauvaise humeur cette histoire :mrgreen: , on n’est pas encore au présidentielle que déjà , ils essaient de se rassembler en un seul homme. 😆

      1. Quiet Desperation

        Il y a un déterminisme onomastique : qu’un type portant – au hasard, hein – le patronyme de « Juppé » baisse le pantalon, je sais pas vous, mais personnellement, je n’en suis pas franchement étonné…

        1. Quiet Desperation

          Maintenant… je me demande si Mgr de Seize ne l’avait pas fait de façon subliminale… ce bon prélat est d’une telle finesse…

  29. brondillant

    ouais dés que les médias mettent en avant un homme politique, il ne se sent plus pisser.
    2017 c’est pas demain.

  30. Fifou

    Un nouveau miracle socialiste au Venezuela: la penurie de preservatifs
    Marrant cette omerta sur la situation au Venezuela dans les medias francais, un article comme ca devrait au moins apparaitre sur Yahoo

  31. Fifou

    Miracle du Socialisme: penurie de preservatifs au Venezuela… Ca fera plus de camarades travailleurs
    Marrant qu’on ne voit jamais d’article sur les ravages du Socialisme au Venezuela, on devrait leur envoyer Piketti

  32. Christophe

    Exactement comme nous l’avions prévu :

    « ECB RAISES GREECE ELA ALLOWANCE TO EU65BN, Up from the previous EUR59.5 Billion »

    Voilà. Côté pile, je te fais un psychodrame grec, avec des olives dedans, les yeux noirs, je ne négocierai jamais, je ne cèderai pas…. et côté face, la BCE, en vrai parrain, assure le bon déroulé des affaires…

    Plus belle la vie.

    La Grèce ne sortira pas de l’Euro.

    Et nous paierons. Plus ou moins directement.

  33. molin

    Le problème grec n’est pas un élément complètement extérieur que nous aurions découvert par hasard. C’est un problème que nos banques en coopération avec les banques allemandes ont crées et alimentées. Avec la complicité de tout un tas d’acteurs plus ou moins louche. Des gens se sont enrichis, des fortunes ont été faites par la famille possédant KMW et ils voudraient maintenant que ce soit le salarié, et en particulier le salarié français qui supportent les conséquences de leurs agissements. Quand Nexter et KMW auront fusionné et que l’État recevra la facture de la justice allemande. Les commentateurs seront les premiers à nous expliquer que les grecs n’auraient pas du se laisser corrompre.

    1. Se laisser corrompre ? La dette de 175% du PIB grec ne vient pas de la corruption, hein. Les douzaines d’années de gouvernement grec socialiste (PASOK, anyone) ne sont pas arrivés par hasard. Les trucages de comptes du pays pour accéder à l’Euro, c’est là encore clairement identifiable et identifié. Dans ce tableau, oui, des banquiers et des indélicats se sont enrichis, mais ils constituent le petit vernis du dessus. Les grosses couches de couleur, les aplats et toute la palette de conneries, c’est sans aucun doute le gouvernement grec, élu démocratiquement par des Grecs qui sont maintenant en faillite, comme une douzaine de fois auparavant sur les 200 dernières années. Bref : un classique.

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