Et c’est donc un magnifique bazar sans nom auquel se sont livrés les États-Unis puisqu’à l’heure où ces quelques lignes paraissent, on ne peut affirmer clairement aucune victoire.
Il est vrai qu’avec un système électoral mélangeant un vote populaire et un vote par États, la situation peut vite tourner boueuse et complexe surtout lorsque les candidats sont au coude-à-coude : avec des scores serrés, des points de vote pas encore dépouillés, des demandes de recompte et même des soupçons de fraudes de part et d’autre de l’échiquier politique, tous les ingrédients sont réunis pour transformer cette élection en immense foire d’empoigne où aucun des deux candidats ne sera prêt à concéder la défaite.
La période qui s’ouvre devant nous est donc pleine d’incertitudes, ce qui s’annonce, d’ores et déjà, particulièrement délétère pour le pays et ce alors que son économie se relève à peine d’une des pires crises qu’il ait traversées ; à titre d’exemple, la bourse n’aime pas ce genre de ballottements démocratiques qui empêchent de faire des projections à plus ou moins long terme. L’ouverture de Wall Street dans les prochaines heures pourrait être tendue…
Mais au-delà de cet aspect, une telle situation rappelle (pour ceux qui l’ont connue) l’élection américaine de 2004 où la Floride, État disputé, avait constitué un point énorme de crispation entre les deux camps qui avaient dû faire appel à la Cour Suprême pour trancher.
À l’heure où ces lignes sont écrites, on n’a qu’une tendance qui indique une victoire de Trump, à laquelle s’ajoute les déclarations triomphales et pas vraiment apaisantes de l’actuel président qui ajoutent plus à la confusion qu’elles n’éclairent l’avenir. Les États pivots offrent en effet une victoire assez nette pour Trump, même si tous les votes n’ont pas encore été comptés.
Et c’est justement ce doute persistant sur ces votes encore restants et sur la façon dont se passera le dépouillement des votes par correspondance que tout semble vouloir se jouer : un développement possible, redoutable même, serait la propulsion obstinée de l’élection dans le champ juridique.
Car s’il y a un domaine où les deux camps n’ont pas du tout les mêmes atouts, c’est bien celui-là.
Force est de constater en effet qu’au contraire de Trump qui arrive en ayant eu, pendant quatre ans, son passé épluché et passé au peigne fin par tous les Démocrates afin de lui trouver un bon motif de destitution (« impeachment ») et ce, sans succès, Biden n’a pas bénéficié de ce filtre sans concession…
Tant et si bien qu’il n’est pas du tout invraisemblable d’imaginer que l’actuel président pourrait se servir des affaires récemment découvertes au sujet du fils Biden, de Burisma et des liens de plus en plus nombreux entre la famille Biden et les autorités chinoises : avec de telles casseroles, les espoirs de Biden seraient compromis.
Dans cette configuration, on peut imaginer toutes les équipes juridiques de Trump pousser tous les éléments possibles afin de garantir un examen détaillé des turpitudes de Biden qui aura alors bien du mal à camoufler l’existence de ces éléments, la presse – largement acquise à sa cause comme l’a démontré son absence presque totale du traitement de ces révélations – ne pouvant plus faire l’impasse sur les déclarations de Bobulinksy ou sur le Burismagate.
La situation, déjà confuse en terme de votes, deviendrait alors illisible.
Quelle que soit l’issue de cette bataille juridique et comme l’a montré le précédent de 2000 en Floride, le résultat serait catastrophique pour l’Amérique puisque le président effectivement élu ne le serait qu’à la faveur d’une procédure juridique épuisante et qui laisserait l’électorat américain plus divisés que jamais à l’exception de leur Guerre civile du XIXème siècle. Nul ne peut alors garantir que tout ceci se terminerait pacifiquement, et toutes les options sont alors sur la table.
Les heures et, au pire les jours qui s’annoncent vont donc être cruciaux. Pas seulement pour les États-Unis, mais aussi pour le reste du monde tant la première puissance mondiale donne clairement le « La » des relations internationales : de l’autre côté du globe, gageons que la Chine regarde avec une attention très soutenue ce qui se passe en Amérique et ne manquera pas d’utiliser à son avantage cette nouvelle faiblesse interne de son adversaire…
pas HS pour une fois :
http://www.lefigaro.fr/international/aux-etats-unis-les-confessions-d-un-fraudeur-electoral-democrate-alimentent-les-soupcons-20200902?fbclid=IwAR3U30xxzis7yQniYCKMPuwwDDdg-3_CEeiTaapfwGtR7Lrv3MVAWG4MjT4
https://twitter.com/profdhistgeo/status/1324210632917454850?s=09
Carte des états où il est possible ou non de voter sans pièces d’identité…
Le commentaire est que Biden mène systématiquement la danse dans les états très laxistes sur ce point de vérification de l’identité…
HS mais j’avais vu passer ici des sources montrants que le confinement n’avait pas eu d’effet sur le climat, pourriez-vous les redonner ?
https://h16free.com/2020/04/13/65718-la-vie-continue-les-combats-debiles-aussi
Merci !
Bon c est plié Biden.
Ce que ça m’inspire c’est que la fraude est hautement probable.
Qu’elle ne date pas d’hier.
Que nous avons été bien naïf de croire que le gauchisme même a la sauce américaine…disons progressisme n est pas synonyme de tricherie.
Elle es est le corollaire.
Ici , la bas maintenant et toujours pour le camp du bien la fin justifie les moyens.
Une leçon à méditer.
En complément du billet de H16, je conseille de lire Stéphane Montabert, qui, lui aussi, le dit avec humour …. Et ne pas oublier de lire aussi ses billets sur « Les Biden » …., c’est édifiant …
http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/
Merci pour ce lien Citoyen, super intéressant!
Biden est apparemment validé…..
Par les médias. Ça veut tout dire.
Le cirque ne fait que commencer.
Non. « Les médias ont décidé que », ce qui est différent. Maintenant s’ouvrent des suites judiciaires, et comme il y a des preuves de fraudes, ça va être assez moche. La question qui reste est la suivante : les Cours (des Etats) et la Cour suprême vont-elles accepter de faire tomber Biden ? Vont-elles prendre le risque d’un bazar sans nom aux USA ? Trump veut faire tomber les Démocrates, mais apparemment, il devra le faire contre les médias, contre une partie du système judiciaire et surtout contre une partie des Républicains qui en croquent aussi…
« les Cours (des Etats) et la Cour suprême vont-elles accepter de faire tomber Biden ? à l’évidence non ! tout le monde est bien content de refermer « la parenthèse Trump » et que les petites affaires reprennent comme avant. les médias ont donné le ton, l’opinion est préparée et se résignera à accepter sleepy Joe, bientôt encensé par Barack « black messiah », et Hillary. la messe est dite ! face à ça Trump est seul, même Fox le laisse tomber.
Le deep state a de grandes racines et tous ceux qui vont prendre parti pour Trump le paieront cher si il perd. On va compter les gens à peu près droits, on ne devrait pas compter très longtemps…
Je suis assez d’accord. Ça fait beaucoup de contre courants à remonter.
Il sera intéressant de voir le traitement médiatique des procès car, si il y a effectivement des preuves tangibles exposées, il sera difficile de les nier comme il sera difficile de cacher les procès, à l’instar de l’affaire du laptop de Biden junior. Certainement Trump sera présenté comme mauvais perdant mais l’enfumage va s’avérer plus difficile AMHA:
« Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir. »
Moi je me méfierais, en tout cas. Une chose est sûre, les millions qui ont voté Trump ne vont pas se laisser faire aussi facilement. Il est donc urgent d’attendre.
les millions qui ont voté Trump ne vont pas bouger, du moins pas par millions … la grosse majorité va se résigner, avoir la gueule de bois quelques jours, puis c’est tout.
J’aurais aimé une autre issue, mais là présenté comme « 290 Biden 214 Trump » je ne vois pas comment plusieurs juges de différents états vont prendre le risque de contrarier la nouvelle administration qui arrive. et les médias vont désormais présenter Trump comme un « mauvais perdant ». Ca ne me réjouit pas , mais c’est foutu !
Ne vont pas bouger !? Ah bon ?
La dernière fois, HC avait demandé des recomptages à tout va et dans toutes sortes de comtés électoraux mais il s’était avéré que Trump restait le vainqueur, simplement trouvant encore davantage de bulletins en sa faveur…
Ici, nous avons déjà à chaque essai publié, un renversement du vainqueur avec des « erreurs » très surprenantes quant à leurs importance/ total des votes.
La Presse a déjà tranché mais ce n’est pas une surprise, n’est-ce-pas?
Ce que feront les Cours Suprêmes est indécryptable à ce stade.
+1000 et après surtout …. une évidence !
Je suis d’accord mais l’élection de Biden si elle est confirmée (ce qui est probable en dépit du réel) n’est pas une bonne nouvelle. Je doute fort que la Cour Suprême l’invalide.
J’en doute aussi. On verra.
Rien n’est joué, quoi qu’en dise les médias complices. Il y a les républicains et quelques démocrates prêts à se battre contre cette clique de corrompus, et il y a les démocrates et quelques républicains prêts à tout pour donner la présidence à cette clique de corrompus. Tout peut encore arriver, et nul ne peut faire de pronostic à ce stade.
*quoi qu’en disent
Quoi qu’il arrive, les USA vont être ingouvernables. Joe Biden est évidemment détesté des Américains des états « du centre », mais il est encore plus détesté de la jeunesse marxiste des grandes villes. Eux voulaient Sanders, ou mieux, cette folle furieuse d’Alexandria Ocasio-Cortez. Il va devoir faire face à des attaques de toutes parts.
Charles Gave faisait remarquer également que son administration (c-à-d son gouvernement) devait être approuvé par le Sénat, resté républicain, donc il est douteux qu’il acceptent de mettre en place des gauchistes fanatiques.
En plus de ça, beaucoup de sénateurs ont quasiment lâché Trump dans le dernière ligne droite, et doivent se faire pardonner auprès de leurs électeurs.
Même s’il est possible que les « red necks » finissent par rentrer chez eux en remâchant leur rancœur, par contre dans les villes, il faudra s’attendre à des manifs en permanence…
Bonne chance à Biden. Heureusement pour lui qu’il n’aura conscience d’être président que par intermittence.
Bah, les marxistes ne sont pas légion et franchement, ils ne feraient pas long feu en face des patriotes de la bible belt. Pour le reste, ils ont droit aux même agités du bocal du genre féministes anti mâle blanc ou hystériques du réchauffement.
Le vrai trou dans la raquette se situe plutôt sur la fraude électorale digne d’un pays africain. Reste également les enquêtes sur Biden dont les agissements s’apparenteraient à de la haute trahison. Dans ces deux cas, si la justice va au bout, ce serait une première car même le cas Nixon, c’est du petit lait.
En toute logique, oui. Biden a triché massivement, et a été « élu » grâce à ça. Mais ça n’a aucune importance, les démocrates ont remarquablement manœuvré: la presse a déjà annoncé sa victoire, les chefs d’état occidentaux l’ont déjà félicité et Trump passe juste pour un mauvais perdant. On voit bien que de plus en plus, la réalité n’a aucune importance pour les masses. C’est la perception de la réalité qui importe.
Vous connaissez beaucoup de personnes qui préféraient Trump à Biden? Moi, je n’en connais pratiquement pas. Il faut se rendre à l’évidence, nous ne formons qu’une infime minorité dans un océan de mensonges.
L’état profond américain, dont est issu l’ensemble de l’appareil judiciaire, ne laissera pas Trump remporter ces élections. Jamais. Pour la bonne et simple raison que la place est trop bonne. Et qu’ils risquent énormément, aussi bien pour leur confort et leur train de vie, mais même pour ne pas finir derrière les barreaux. La plupart des sénateurs républicains sont en train de le laisser tomber.
Si Trump choisit la confrontation jusqu’au bout, toute la puissance de feu de l’Amérique finira par s’abattre sur ses supporters, en réduisant une à une les poches de résistance, et ce sera sans pitié. Il ne prendra pas le risque, et finira par jeter l’éponge, ou finira en prison. Peu importe qu’il soit dans son droit, et il pourra amener toutes les preuves qu’il veut, l’appareil médiatique est déchainé contre lui, et c’est l’hallali, l’odeur du sang, tous ses supporters vont être châtiés sans pitié…
Les conséquences pour les libéraux en Europe, et en France, sont terribles. Ils n’ont plus aucun supporter nulle part dans le monde.
Pour se sortir du merdier économique, Biden va sans doute se mettre à relancer une guerre, directement ou indirectement contre la Russie (j’ai vu hier sur une TV US que la Poutine est de nouveau attaqué par les journaleux), soit par l’Iran, ou même relancer leur saloperie en Syrie, voire en Libye ou en Afrique. Ce qui veut dire des afflux de réfugiés sur l’Europe.
Et surtout, nos dirigeants vont redevenir des fidèles toutous US, maintenant que leur président est acceptable pour eux.
La Hongrie et la Pologne vont être remises au pas, Salvini sera éliminé du paysage politique italien, peut-être en utilisant la même méthode utilisée pour éliminer Trump, et toute opposition sera réduite.
Ce cauchemar aura évidemment une fin, les peuples finissant toujours par se révolter, mais ce ne sera sans doute pas de notre vivant.
L’Europe est en train de parachever son déclin. Nous, les libéraux, faisons partie du « petit reste d’Israël » du livre de Jérémie, car la déportation à Babylone a commencé. Ils y sont restés 70 ans. La même durée que l’URSS. Un hasard, sans doute.
La seule chance d’échapper à ce carnage sera sans doute que les pays occidentaux tombent en faillite (techniquement, c’est déjà le cas, mais rappelons que seule la perception de la réalité est importante) et qu’une disette générale, voire des famines s’installent, pour que les peuples se soulèvent. La faiblesse du camp occidental pourrait également en faire une proie facile pour certains. Pour l’instant, la seule force qui nous attaquent directement sont les musulmans, mais ils sont tellement divisés qu’ils ne sont qu’une menace diffuse, quoique constante, et qui augmente en amplitude. La Russie et la Chine sont sortis renforcés de la crise Covid, mais ils n’ont pas de tradition guerrière à l’extérieur de leurs frontières, je ne vois pas quel intérêt ils auraient à nous attaquer, alors qu’ils peuvent facilement tenir en autarcie. La Chine devra sans doute compléter sa suprématie sur l’Asie orientale, ce qui est déjà pratiquement fait. L’Europe a juste disparu des écrans radar, elle sera bientôt au même niveau que l’Afrique au niveau de son influence.
Qui sera, sera, comme disait l’autre.
Il est assez amusant de voir d’ailleurs que les gauchistes qui expliquent qu’il ne faut pas juger au fasciès et être inclusif envers tout le monde, passe leur à juger Trump au fasciès et aux comportements, pas vraiment au résultat.
Et qui prendra le risque d’aller contre ça : https://www.lepoint.fr/monde/tu-es-vire-washington-celebre-la-defaite-de-donald-trump-08-11-2020-2399963_24.php
lepoint.fr/monde/tu-es-vire-washington-celebre-la-defaite-de-donald-trump-08-11-2020-2399963_24.php
Trump est tout seul, et à poil. Très bientôt, Twitter va le bannir, et ça sera fini !
Un petit bémol cependant : le premier ministre slovène se déclare étonné qu’on s’empresse à féliciter Biden avec tant de contestations en cours. Bon, il est « populiste », donc ça compte pas.
bon, au moins le Donald pourra toujours se réfugier en Slovénie, c’est toujours ça …
Parce qu’il ne faut pas croire qu’ils vont s’arrêter là, ils voudront lui faire la peau, pour lui faire payer d’avoir voulu tenir tête au système …
Honnêtement, ce qui m’inquiète à travers ce « résultat » c’est surtout l’officialisation de la fraude, la validation ultime du principe « le but excuse les moyens ».
Ça risque d’être chaud pour les tenants de l’ancien monde, fait de liberté, responsabilité, probité, confiance, etc.
+10
*Que sera, sera
La signification en est quelque peu changée.
Cadeau pour égayer ce dimanche en Macronie : https://youtu.be/kiNS0qQQ_54
Les journaleux de France-Intox jubilent et prévoient déjà un retrait de Biden (pour raions de santé) qui propulserait une femme à la présidence des Etat-Unis.
Quelle bande de tocards !
Ils nous ont fait un coup à la Underwood… C’est elle qui y sera, pas lui (ou pas longtemps) ; ou comment imposer quelqu’un sans passer par un vote (qu’elle n’aurait pas eu manifestement).